Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : les nouveaux abris bus de la rue Rambuteau paris marais

  • Rue Rambuteau : des arrêts de bus qui en imposent !

    Photo-57

    Un des deux nouveaux abribus, ici celui situé à l'extrêmité de la rue Rambuteau, côté Archives (Photo VlM)

     

    Lors de la réunion de présentation des travaux d'aménagement de la rue Rambuteau par les deux maires d'arrondissement en juin dernier, la question des deux arrêts de bus existants avait provoqué quelques vifs échanges de la part de commerçants qui craignaient que l'installation d'abribus allait masquer leurs étals. Les deux élus avaient repondu que rien n'était totalement décidé entre l'ancien systéme et la pose d'abris.

    Finalement ce sont les abribus qui ont été retenus pour le confort des usagers et des  habitués qui seront protégés de la pluie. Ils viennent juste d'être installés. D'un type nouveau ils sont imposants et sont parmi les premiers posés (un vient de l'être, rue aux Ours, face au Commissariat du IIIe). Le marché a été attribué pour une durée de 15 ans, à la fin de l'an passé, à la société SOPACT, filiale de JC Decaux qui avait déjà obtenu le marché précédent.

    Comme l'explique le site de la Mairie de Paris "ces abris sont régis par une convention d’occupation du domaine public".

    Ils ont été conçus par le styliste Marc Aurel. Ils "présentent une structure simple, épurée et une ligne contemporaine parfaitement intégrée aux rues de la capitale. Un toit opaque en résine claire, évoquant une feuille de platane, posé sur 2 poteaux cylindriques. Un poteau déporté permet de donner un accès à l’information sans avoir à entrer dans l’abribus pour savoir dans combien de minutes arrive le bus. Plutôt que de lever la main, on pourra appuyer sur un bouton pour signaler au bus qu’un arrêt est souhaité."

    Sur les 1920 à qui sont en cours de remplacement  plus 80 supplémentaires, certains auront un toit végétal (50) alors que d'autres (100) auront des panneaux photovoltaïques. En fin de service l'éclairage des abris s'éteindra. Un chargeur universel de portable, l'accés aux personnes à mobilité réduite sont pris en compte.

    Il est intéressant de souligner que la redevance annuelle que reçoit la ville pour ces abris est de 8,3 millions € auxquels s'ajoute 30 % versé sur le supplément de chiffre d'affaires réalisé au-dessus de 25 millions €.

    N'ayant jamais vu ce type de mobilier urbain à cet endroit, les usagers de la ligne 29, mais aussi les riverains devront s'habituer à cotoyer ces abris qu'il faut imaginer entre les arbres. Indéniablement les jours d'intempéries ils seront les bienvenus pour s'abriter.

    Dominique  Feutry

     

  • Le gisant du Duc d’Angoulême, dans la chapelle de la bibliothèque de la Ville de Paris, part en décrépitude

      602PX-~1Gisant du duc d'Angoulême, chapelle de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (Photo BHVP)
     

    Lors des récentes journées du patrimoine de nombreux lieux qui ne sont pas habituellement ouverts au public ont pu être découverts.

    L’un d’eux est la chapelle qui se trouve dans la cour de l’Hôtel de la Bibliothèque historique de Paris, Hôtel de Lamoignon (notre article du 6 mars 2013) et auparavant appelé Hôtel d'Angoulême 24 rue Pavée (IVe). 

      TOMBEAU DU DUC D'ANGOULEME 010Etat actuel de la tête du gisant marquée par les stigmates du temps (Photo DSP) 

     

    Cet édifice abrite le gisant ou Cénotaphe (monument funéraire dans lequel ne repose pas le corps du défunt) de Charles de Valois, Comte d'Auvergne, Duc de Lauragais, Duc d’Angoulême (1573-1650). Ce personnage appelé aussi le bâtard d’Angoulême, fils de Charles IX et de Marie Touchet, petit-fils de Catherine de Médicis, favori d’Henri III qui le fait élever à la Cour de France, Il a été Grand Prieur de France de l’Ordre de Malte jusqu'à son premier mariage avec Charlotte de Montmorency. Il est le protégé de Marie de Médicis qui lui sauve la vie, suite à diverses intrigues et une condamnation à mort, nous connaissons aussi de cet homme illustre a laissé des Mémoires sur les règnes de Henri III et de Henri IV. Il a hérité de l'Hôtel d'Angoulême en 1619, à la mort de sa tante Diane de France, fille d'Henri II et de Gabrielle d'Estrées, dont le cénotaphe se trouve, aujourd'hui, dans la même chapelle.

    Ces deux monuments se trouvaient à l'origine dans l'église du couvent des Minimes de la Place Royale, malheureusement démolie. 

    ImagesCAKQ8Z19 La chapelle de la Bibliothèque (Photo MCP)

     

    Les amoureux d’histoire ont été stupéfaits de constater le mauvais état du gisant du duc d’Angoulême comme cela apparait sur la photographie illustrant cet article. Il est effet très surprenant qu’une œuvre majeure du sculpteur Pierre II Biard (1592-1661) nommé sculpteur du roi dès l’âge de 17 ans et dont il ne reste que très peu de témoignages [le buste de Nicolas Le Jay dans les collections du Louvre et la statue équestre de Louis XIII place des Vosges (notre article du 21 novembre 2012)] soit laissée ainsi à l’abandon. Nous espérons qu’un restauration redonnera bientôt tout son lustre à ce chef d’œuvre du XVIIe siècle.

    Nous remercions Dominique Sabourin–Perrin pour son aide dans la rédaction de cet article.

    Dominique Feutry