Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : Louis XVII

  • Louis XVII acquiert droit de cité au square du Temple (IIIe)

    Louis XVII Louis-Charles, le dauphin

    13 août 1792, à onze heures du soir, le Dauphin
    Louis-Charles, fils de Louis XVI et de
    Marie-Antoinette, endormi dans les bras d’un homme qu’il ne connait pas,
    pénètre le premier dans la Tour du Temple. La journée a été difficile,
    la traversée de Paris, des Feuillants jusqu’au palais du Grand Prieur dans
    l’Enclos du Temple, longue et douloureuse, en raison de la foule et de la
    chaleur orageuse. La fatigue et le sommeil lui ont fait tout oublier. Il n’a
    que sept ans !

    Son père, Louis XVI, sa mère Marie-Antoinette, sa sœur
    Marie-Thérèse appelée Madame Royale, et sa tante Madame Elisabeth l’ont rejoint
    un peu plus tard, en compagnie de quelques fidèles et de certains membres de la
    Commune de Paris, les "municipaux". Peu à peu, la Tour voit partir ses
    prisonniers pour la guillotine. Seuls vont rester  les deux enfants, enfermés à des étages différents. Ils ne se
    reverront plus de leur vivant.

    Louis-Charles, séparé
    de sa famille, est tout d’abord confié au couple Simon qui prend soin de lui, à
    sa manière. Après le départ de ses gardiens, le petit garçon est abandonné à sa
    solitude, mangeant ou ne mangeant pas selon l’humeur des municipaux. Pendant
    sept mois (19 janvier -1er septembre 1794), personne ne prend soin
    de lui, ne le fait se laver,  ne lui
    coupe les cheveux ni  les ongles, aucun
    médecin ne le visite et la maladie le ronge. Il ne reçoit aucune éducation, n’a
    ni jeu, ni livre, ni lumière, et ne sort
    ni dans le jardin ni sur la terrasse de la Tour. Lui qui aimait tant les fleurs
    et les oiseaux !

    Deux mois après la mort de Robespierre, le 9 Thermidor an
    II, les portes de sa chambre sont ouvertes. Mais il est trop tard. Les efforts
    de ses nouveaux gardiens, Lasne et Gomin,
    et des médecins qui sont mandés
    auprès de lui, quelque temps avant sa mort, ne peuvent le sauver d’une maladie
    douloureuse dont l’enfant a conscience. Il meurt dans les bras de Lasne, le 8
    juin 1795, à l’âge de 10 ans.

    La mort de
    Louis-Charles, Dauphin de France, Louis XVII, a suscité de nombreux
    commentaires [et controverses – NDLR]. Les analyses ADN pratiquées sur des fragments du cœur de l’enfant
    mort au Temple et subtilisé par le Docteur Pelletan, un des médecins pratiquant l’autopsie, ont prouvé que
    l’enfant mort au Temple est bien Louis XVII, fils de Louis XVI et de
    Marie-Antoinette (*).

    Depuis plus d’un mois, des plaques de métal de la Ville de
    Paris, accrochées sur les grilles du
    square du Temple, rappellent ce moment douloureux de notre passé. Il ne reste plus à la Ville qu'à en faire
    mention sur la plaque concernant la famille royale, apposée sur le mur de la
    Mairie et qui, brisée, mérite vraiment d'être changée (dossier en attente depuis plusieurs
    années).

     Dominique Sabourdin-Perrin

    Auteur du livre "Les oubliés du Temple", Editions Persée



    Coeur louis XVII

     (*) NDLR : en toute rigueur, les analyses ADN attestent qu'il s'agit du fils de Marie-Antoinette et donc, très vraisemblablement, du fils de Louis XVI. C'est désormais l'hypothèse officielle. Le coeur (photo ci-dessus) a été déposé en 2004 dans la chapelle des Bourbons de la Basilique Saint-Denis.

                          

  • Nouveau foyer de tension pour cause de nuisances au quartier des Enfants Rouges (IIIe)

    Forez picardie

    Il s'est déclaré sur cet îlot, entre trois rues : Charlot, Forez et Picardie (IIIe)

     

    C'était un bar-restaurant sans histoires en 2002. Quelques mètres de façade sur la rue du Forez, à l'angle du 57 rue Charlot (IIIe). En 2007/2008, il cède le fond à "Innamorati", un restaurant italien dont le propriétaire abat un mur intérieur et ouvre une porte pour agrandir sa surface le long de la rue, vers la rue de Picardie, au grand dam des habitants de l'immeuble qui assurent que les opérations ont été pratiquées sans autorisation.

    En 2011, les locaux sont repris par "Wilbrick's". Les nouveaux exploitants démolissent un mur porteur et s'agrandissent encore sur la rue de Picardie. Le magasin de luminaires qui fait l'angle Picardie/Forez devient le restaurant japonais "Nanashi", dont le propriétaire est le même que celui de "Wilbrick's".

    Les riverains se plaignent du bruit le soir jusqu'à deux heures du matin. Les locaux ne sont appremment pas insonorisés. La police du IIIe est venue constater, ainsi que le "Bureau d'Action Contre les Nuisances" (BACN) de la Préfecture de Police de Paris. Les inspecteurs de la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris sont intervenus quant à eux pour verbaliser les travaux d'urbanisme réalisés sans autorisation.

    Nous avons affaire aujourd'hui à un litige qui présente plusieurs facettes judiciaires :

    • Les propriétaires ont assigné l'exploitant au civil devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour travaux entrepris sans l'autorisation de l'assemblée générale de l'immeuble. L'audience se tiendra le 28 mars 2013
    • La Direction de l'Urbanisme a dressé un procès-verbal destiné au Procureur de la République. Nous sommes dans une affaire pénale qui peut faire l'objet de poursuites en correctionnelle. Les habitants ont la possibilité de se porter partie civile par lettre adressée au Procureur de la République.
    • Le BACN a dressé un procès-verbal pour nuisances sonores nocturnes. C'est un dossier pénal du ressort du Tribunal de Police. Les prévenus sont MM. Dov Attia et Adrien Samsam Bakhtiari. Les riverains se sont portés partie civile en qualité de plaignants et de victimes. L'audience est prévue au 1er février 2013. "Vivre le Marais !" pourrait les suivre en vertu de ses statuts et du fait que les riverains concernés sont pour plusieurs des membres de l'association

    Ce dossier, que nous suivons avec beaucoup d'attention, est symptomatique des dérives festives qui menacent la qualité de vie des habitants du Marais. Elle étaient plutôt le fait du IVe, jusqu'à maintenant, mais le IIIe pourrait bien subir le même sort si les habitants n'y prennent garde. Comme l'ont fait les riverains des rues du Forez et Charlot, ils doivent saisir les autorités compétentes en matière d'urbanisme (Mairie de Paris) et de police (commissariat et BACN) sans compter les poursuites éventuelles au civil pour les litiges de copropriété. Nous attendons aussi que le Maire de l'arrondissement, Pierre Aidenbaum, garant de l'ordre public, assume d'orchestrer leur résistance et d'user de sa vigilance pour éviter que de nouveaux foyers s'alument.

    Gérard Simonet