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Étiquette : luthier guy collin

  • Honneur à cet artisan d’instruments à vent et bois, qui résiste à la conjoncture contre vents et Marais !

    LuthierVitrine de la boutique du luthier, 6 rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

    Le Marais était autrefois le lieu de prédilection des artisans, pour la plupart des métiers d’art dirions-nous aujourd’hui. Bon nombre ont disparu avec l’évolution du quartier mais fort heureusement, il en reste encore quelques-uns et souvent qui œuvrent dans des domaines insoupçonnés (voir notre article du 30 janvier 2013 sur les éventails) demandant une longue expérience.

    Le bas de la rue Charlot (IIIe), non loin de la rue des Quatre Fils et de la cathédrale arménienne (notre article du 28 décembre 2013) abrite un rescapé, au N° 6, les « Ateliers de Lutherie Vent Bois » dont la destinée est aux mains de Guy Collin depuis 1988.

    Spécialisé notamment dans la réparation et la vente de flûtes bois et métal, de saxophones, hautbois, bassons et clarinettes, Guy Collin fait un peu figure de résistant face aux magasins de mode et aux bars–restaurants  qui ont remplacé peu à peu, depuis plusieurs décennies, ses nombreux collègues artisans.

    Après avoir enseigné la musicologie, musicien lui-même, être passé par Copenhague, Guy Collin passionné par les instruments de musique, s’est dirigé vers son métier actuel comme le prolongement de son attrait pour ces beaux objets, fruit de nombreuses heures de travail, qui ont pour les pièces d’occasion toute une histoire connue ou imaginaire qui leur est attachée.

    Les amateurs de ces « belles mécaniques » ont un premier aperçu en admirant les instruments exposés en vitrine, mais pénétrer dans l’atelier qui en   est plein aussi est autre chose ! Guy Collin vous fera découvrir les plus remarquables donnant de nombreuses explications qui vous plongeront dans un monde inconnu qu’il maîtrise à la perfection.

    Vous apprendrez davantage sur les opérations d’entretien, de révision, de  retamponnage ou de débosselage qui redonne vie et allure aux instruments les plus abîmés.

    Nombre d’artistes ont franchi la porte pour faire reprendre leur flûte ou leur basson et leur joie est immense lorsqu’ils récupèrent leur « outil de travail » qui semble avoir subi une cure de jouvence, le sourire qu’affiche leur visage est la plus beau remerciement que peut recevoir Guy Collin.

    « Objets inanimés avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer » (Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses)

    Dominique Feutry

     

  • Incivilités et égoisme prospèrent face au laisser-faire

    AUne affiche illicite recouverte d’affichettes, ordures illicites et stationnement illicite d'un deux roues le 31 mai au matin à l'angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) (Photo VlM)

     

    Lorsque nous disons que la saleté attire la saleté ou bien que les affiches sauvages attirent d’autres affiches et les tags d’autres tags, la photo publiée dans cet article, prise à l’angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) dimanche 31 mai à 9H50, nous en donne une parfaite illustration !

    Que dire ? 

    Tout d’abord que les marchands de tapis auraient tort de ne pas inonder le quartier pour une vente au 113 de Turennes (avec un « s » ?) puisqu’ils réitèrent sans vergogne, aux mêmes endroits, alors que nous l’avions dénoncée,  leur campagne d’affichage  sauvage  (voir notre article du 6 octobre 2014). Il y a d’ailleurs fort à parier qu’ils n’ont été nullement inquiétés et cela même dans les autres secteurs où ils ont sévi (voir nos articles des 09 avril 2013, 22 mars et 25 mai  2015).

     

    A1Un exemplaire, rue du Temple (IIIe) des affiches qui ont littéralement inondé le Haut Marais les 30 et 31 mai (Photo VlM)

     

    Le paroxysme de cet affichage est résumé sur la photo où l’on voit une nouvelle poubelle publique vide mais entourée de sacs d’ordures qu’une personne indélicate (ou plusieurs) a déposé là voyant une affiche sauvage fixée par des ficelles à un potelet. Affiche sauvage elle-même couverte d’autres affichettes….Enfin pour compléter la liste, on aperçoit une vespa stationnée tout à côté alors que ce n’est pas autorisé ! 

    Voilà un  « joli » concentré d’interdits qui illustre, faut-il le rappeler, la montée des incivilités, de l’égoïsme et du laisser-faire.

    A quoi bon alors s’égosiller dans ces conditions si chacun ignore l’autre et si ceux chargés de faire appliquer le règlement ne font rien pour qu’il soit respecté ?

    Navrant ! 

    Dominique Feutry