Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : lutte anti graffiti

  • Service anti-graffiti de la Mairie de Paris : un nouvel interface utilisateur très performant

    Turbigo 83 commerces 23 03 1483 rue de Turbigo (IIIe) : avant

     

    L'adresse du site (URL) a changé. Nous avons modifié en conséquence le "lien utile" dans la colonne de gauche de notre blog. Le principe reste le même ; on renseigne la souillure (adresse, type, nom du déposant) en fournissant si possible une photo. La nouveauté : on vous donne une référence ; elle vous permet à tout moment de savoir à quel stade en est le traitement.

    Turbigo 83 commerces nettoyé 23 03 1483 rue de Turbigo, après (anticipation)

     

     Nous insistons pour que chacun se mobilise contre le fléau des tags qui défigurent, qui saccagent notre environnement. On ne peut pas s'en plaindre et ne rien faire alors que l'outil est là pour y remédier. Bien sûr, nous l'avons toujours dit aux responsables de la mairie, c'est à la base qu'il faudrait agir et pour commencer renforcer les sanctions. C'est ce que la Ville de New York a entrepris avec succès. Aujourd'hui, quand la police prend les auteurs en flagrant délit, elle les conduit au commissariat où un simple rappel à la loi leur est administré. Ils rentrent alors chez eux et présentent cette péripétie comme un trophée sur leur site Internet ! Mais en attendant que les choses changent dans ce pays, utilisons les moyens à notre disposition.

    Cliquez ICI : le nouveau site anti-graffiti de la Mairie de Paris

     

     IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

     

  • Une facette inattendue de David Lynch, qu’on peut découvrir dans le Marais

     

    Expo-photo-paris-david-lynch-small-stories

    La Maison Européenne de la Photographie (5-7, rue de Fourcy IVe) a monté une exposition inattendue de photos de David Lynch intitulée "Small Stories". Il n'est en effet pas habituel de cotoyer le célèbre cinéaste au travers de ses photographies. 

    Pourtant sa production est des plus variées puisqu' il est aussi musicien, plasticien et designer.

    40 photographies très particulières en noir et blabnc son présentées dans cette exposition qui se terminera le 16 mars. Les spécialistes estiment que ces tirages sont troublants et expliquent assez bien l'univers qui est celui de l'artiste.

    Rappelons que la Maison Européenne de la Photographie occupe l'Hôtel Hénault de Cantobre du nom du fermier général pour lequel il fut bâti en 1705 et 1706 dans un  pur style Louis XIV. Le propriétaire qui a épousé la petite fille de Jules Hardouin Mansart était aussi musicien, écrivain et membre de l' Académie Française et appartenait à une famiile possédant une immense fortune. 

     

    1201427857Façade de l'Hôtel Hénault de Cantobre, 82 rue François Miron (IVe) qui abrite la Maison Européenne de la Photographie

     

    La façade de la rue Miron (IVe) est formée de trois arcades avec des balcons situés au-dessus soutenus par cinq consoles, celle du centre est ornée d'une tête de maure. Cet ensemble est classé à l' Inventaire des Monuments Historiques ainsi qu'un très bel escalier intérieur.

    Propriété de la Ville de Paris depuis 1914, voilà 18 ans que ces bâtiments sont consacrés à la photographie. Ils abritent 20.000 oeuvres, des photographies argentiques mais aussi numériques et des vidéos. La bibliothéque est riche de 24.000 ouvrages sur la photographie. On trouve aussi l' Atelier de Restauration et de Conservation des photographies de la Ville de Paris (ARCP).

    Un détour intéressant que nous conseillons en cette période de temps froid.

    Dominique Feutry  

     

  • Mobilisation des riverains contre les tags

    Quatre fils 2 effacement 29 03 13 Mur pignon angle Quatre-Fils/Vieille du Temple (IIIe), 29 mars 2013 (photo VlM)

     

    Il a pris une échelle et un pot de peinture ce matin pour inviter le maniaque qui sévit dans le quartier avec un message débile, à aller taguer ailleurs (ou à la grande rigueur ne plus taguer du tout).

    Nous félicitons ce riverain anonyme pour son initiative. Il reste que le travail n'est pas parfait et si la Mairie de Paris en est d'accord, elle pourrait envoyer le prestataire spécialisé donner un dernier coup de pinceau ou de rouleau, histoire d'éliminer le spectre de l'inscription indésirable.

    C'est l'occasion pour nous de faire le point. Tout le monde en convient, les tags sont un fléau. Ils défigurent l'environnement, sont anxiogènes, et coûtent 4,5 Millions d'€ à la Ville de Paris, donc aux contribuables, pour leur effacement. A l'échelle du pays, c'est une charge de l'ordre de 100 millions d'€, sans compter les dégradations dont souffrent les services publics comme la SNCF et le métro. Il faut relever que l'addiction à cette manie pénalise fortement le pouvoir d'achat de ceux qui s'y livrent

    A Paris, la direction de la propreté confie depuis 2002 la charge d'effacer les tags à des entreprises spécialisées. Depuis juin 2011, elles sont deux à se partager Paris (Nord et Sud de la Seine). Celle qui était en charge de la rive droite, jusqu'à l'an dernier, nous a fourni de piètres prestations. Celle qui a pris le relais est incontestablement plus efficace.

    Il faut retenir le mode d'emploi, que nous n'avons jamais cessé de répéter : à l'apparition d'un tag qui dérange (chez soi ou ailleurs) il faut aller sur le site de la Mairie de Paris. Voici le lien. Placez le dans vos "favoris". Vous le trouverez aussi sur notre blog dans la colonne de gauche page d'accueil ("liens utiles") en bas. En cliquant dans ce lien, la Ville vous propose un formulaire pour identifier l'adresse du tag ou graffiti.

    Nous en avons fait vingt fois l'expérience : la réaction est rapide et le travail bien fait.

    Mais ce n'est pas tout. On ne peut pas rester éternellement à la merci des barbouilleurs. Ils ne bénéficient d'aucune impunité a priori. Il est préférable certes de les prendre en flagrant délit mais ils peuvent aussi être confondus au terme d'une enquête car ils ont généralement pignon sur rue et site Internet. il faut pour cela qu'une plainte soit déposée. N'hésitez pas à vous rendre au commissariat d'arrondissement où votre plainte sera prise.

     Le risque pour le délinquant n'est pas mince : un graffiti sur une façade non autorisée est passible d'une amende allant jusqu'à 7.000 € pour un édifice public et la réparation des dégradations. Le dépôt de plainte a aussi pour effet d'orienter les rondes nocturnes de la police vers des interpellations en flagrant délit.

    Pour qu'une vaste action citoyenne se développe contre cette pratique détestable, transmettez cet article à vos contacts.

    Gérard Simonet

  • « Vivre le Marais ! » : plus qu’une association désormais, un véritable « mouvement » citoyen

    Ste catherine terrasse abusive
    Marché Ste Catherine, occupation insensée de l'espace public. Les lignes vertes correspondent à l'autorisation de terrasse accordée par la Ville de Paris. Les riverains se mobilisent et font appel à "Vivre le Marais !" – Cliquez dans la photo pour agrandir

     

    Un mouvement de fond se développe depuis le printemps 2010. Il est centré sur la protection du patrimoine historique, architectural et culturel qui caractérise le centre de Paris et sur la qualité de vie telle que la conçoivent les habitants.

    Autour de ces aspirations, un consensus se dégage, qui ne doit rien à l'engagement partisan. Ceux qui aiment le Marais sont attachés à sa sauvegarde. Le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) est là, y compris dans sa version révisée qui va être soumise prochainement à enquête publique, pour l'assurer. Il ne sera pas inutile cependant d'être attentifs à ce que la Mairie de Paris, désormais maitre du jeu au détriment du Ministère de la Culture et des Architectes des Bâtiments de France, décidera de faire au nom de la "mise en valeur".

    Le terme en effet est ambigu. Nous concevons la mise en valeur d'un patrimoine comme sa protection et sa conservation. Certains peuvent aussi hélas la concevoir comme son exploitation à des fins marchandes pour capitaliser la force d'attractivité, notamment touristique, des sites et monuments dont nous sommes dépositaires. Le risque est grand que l'appétit commercial s'installe chez nous avant de finir en captation et pillage. L'autorisation donnée par les autorités au "petit train" bleu qui va sillonner le centre historique de Paris est un exemple qui illustre l'incongruité qui nous menace, sans compter les nuisances dénoncées en matière de gène à la circulation et de pollution de l'air par une locomotive diésel.

    La place Ste Catherine, havre de paix sans voitures, plantée d'arbres, aux maisons basses et bancs publics, n'avait pas le droit de conserver son charme. Les bars-restaurants se sont chargés d'en faire un enfer pour les riverains.

     

    Ste catherine la nuitLa nuit, les terrasses s'étalent comme des feuilles de nénuphars

     

    Les riverains de la place sont excédés. Ils se sont constitués en "collectif", qui à son tour vient d'adhérer à l'association. "Vivre le Marais !" leur apporte un cadre, des conseils, un support, de la communication (nous sommes de plus en plus sollicités par les journalistes), et les introduit au coeur de "Vivre Paris !" qui regoupe aujourd'hui une trentaine d'associations dans la capitale.

    Le phénomène se développe. D'autres collectifs (associations ou structures informelles) sont nés un peu partout, autour de la défense d'un dossier qui leur est cher. Ils se tournent désormais vers nous pour les comprendre avant, le cas échéant, de les défendre. Une des conséquences est l'explosion du nombre de nos adhérents : 1.602 au compteur ce matin ! Notre blog accompagne ce développement : autour de 4.200 visites du site par semaine, 498 articles, 2054 commentaires, un album photos et une page Facebook.

    On trouve ces "collectifs" en certains points de nos deux arrondissements, exemples : Archives/Ste Croix, Pierre au lard, pour le IVe et Charlot, Lissac, Gaîté pour le IIIe.

    Et toujours de notre part une farouche neutralité politique qui nous vaut l'estime de ces citoyens qui ne croient plus (ou n'ont jamais cru) en la capacité du personnel politique à leur apporter le bonheur auquel ils aspirent. Le bonheur, pourtant, il est autour de nous pour autant qu'on sache cultiver son jardin (Candide, Voltaire). Il passe par un bon niveau de qualité de vie, qui en est la condition nécessaire à défaut d'être suffisante car il y a malheureusement bien d'autres raisons de ne pas pouvoir savourer la vie.

    Les politiques pourtant s'intéressent à nous. Nous nous garderons bien de nous engager dans l'une ou l'autre voie mais c'est notre volonté de leur dire ce que les citoyens attendent, et veiller à ce qu'ils ne se trompent pas dans les orientations qu'ils prennent. Nous ne désespérons pas qu'ils nous entendent, d'autant que nous approchons d'une échéance électorale importante avec les municipales de 2014.

    Gérard Simonet