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Étiquette : malpropreté Marais

  • Avec l’été, la saleté dans les rues du Marais empire

      

    A5Etat actuel des colonnes de l'immeuble à l'angle des rues Michel le Comte et du Temple (IIIe) (photo VlM)

     

     Avec quelques photos prises au débotté d'une marche habituelle dans un des quartiers du Marais, on constate a quel point, sur une simple centaine de mètres, la saleté et le laisser-aller sont partout présents et de plus en plus déroutants.

    Oui il y a  beaucoup de touristes en ce moment particulier de l'année, oui les incivilités s'accroissent, oui les vacances réduisent les moyens humains de nettoyage mais tout de même…! Comment peut-on prétendre devenir la ville des Jeux Olympiques où l'afflux de visiteurs sera bien plus important et les problèmes de propreté seront décuplés en ne parvenant pas aujourd'hui à régler correctement le sujet de la propreté ?

     

    A3Accumulation d'ordures à l'angle des  rues Michel le Comte et du Temple (IIIe) (photo VlM) 

     

    De plan de propreté en plan de propreté,  de consultation en consultation dite "citoyenne" et autre parade, combien de temps encore les parisiens vont-ils être pris pour des ânes, alors que parallèlement à tous ces faux-semblants d'actions, la fête quasi permanente est bien réelle avec toutes ses conséquences allant des beuveries au bruit que doivent subir les riverains dans leur sommeil, sans oublier les dégradations multiples et répétées qui vont de cette nouvelle tendance qui consiste à renverser les pots (cf article du 22 mai 2017) ou bien à uriner n’importe où.

      

    A1Réverbère dégradé et devenu dangereux le long du jardin jouxtant le musée de la Chasse rue des Quatre Fils (IIIe) (photo VlM)

      

    Pourquoi aussi laisser chaque année le même annonceur maculer tout un quartier d'affiches pour visiter une exposition de photos non loin du musée Picasso ?

    Même le mobilier urbain est délaissé  tels les réverbères dont la trappe en fonte est enlevée, laissant les fils électriques apparents et pouvant provoquer une  électrocution.  

     

    A0Etat actuel de la Fontaine des Haudriettes dont la porte a été récemment restaurée, à l'angle des rues des Haudriettes et des Archives (IIIe) (photo VlM) 

      

    Non vraiment le problème de le  propreté n'a absolument pas été pris en main et devient non seulement la verrue de Paris mais l'épée de Damoclès de l'équipe municipale en place à qui nous recommandons d'aller prendre des idées dans les villes et capitales qui ont traité efficacement cette question.

    Cette situation est consternante ! Nous avons alerté une nouvelle fois le service de la propreté.

    Dominique Feutry 

     

  • « Patrimonialisation » du Marais : des doctorants internationaux en font leur thèse…

    Hôtel lamoignonHôtel Lamoignon, siège de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, 24 rue Pavée (IVe) (Photo VlM)

     

     

    Le Marais attire, le Marais intrigue, le Marais fascine… Il y a ceux qui cherchent à tout prix à y vivre. On les comprend et on les accueille volontiers mais ils font hélas monter le prix du foncier et "gentryfient" les quartiers. Ceux aussi qui y voient la poule aux œufs d'or et dépensent une fortune à acquérir des baux commerciaux pour ouvrir des boutiques de luxe. Il y a les touristes qui s'y pressent pour découvrir ses charmes et ses trésors….

    Cet engouement n'échappe à personne et incontestablement pas aux médias qui consacrent au Marais des foules de reportages et raffolent d'interviews auprès des habitants pour savoir comment ils vivent dans cette sorte de "réserve", réagissent à l'invasion des visiteurs et s'organisent pour protéger tout autant le patrimoine collectif dont ils sont dépositaires que leur qualité de vie.

    Il ne se passe pas une semaine sans que nous recevions des journalistes pour une interview sur ces problématiques. Dans l'affaire des rats qui ont fait la une ces mois derniers, ils sont venus de l'étranger pour enquêter sur un  phénomène qui en a surpris plus d'un. On s'en serait bien passé mais voilà…. Il fallait assumer.

    Plus motivante pour nous, une demande d'entretien nous est venue d'une jeune doctorante serbe qui a choisi le Marais comme objet de thèse, en association avec l'université de Paris 1. Le titre interpelle : "La patrimonialisation ou la mise en patrimoine du Marais". Aucun de ces deux termes ne nous parle de façon explicite. Ils font partie pourtant du langage des chercheurs et à ce titre nous avons jugé qu'il était intéressant de découvrir ce qu'ils recouvrent et d'ouvrir à l'étudiante les lignes de ce site.

    Il s'agit d'Isidora Stanković, de l’université de Belgrade, détachée auprès de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Intentionnellement nous avons reproduit fidèlement son texte sans chercher à en optimiser le style tant nous avons de respect pour le niveau exceptionnel que peut atteindre dans la connaissance de notre langue un étudiant étranger dont la culture est plutôt éloignée de la nôtre.

    Gérard Simonet

     

    Stankovic isidoraIsidora Stanković

     

    Nous vous invitons à lire l'introduction à sa thèse et d'en poursuivre la lecture en cliquant gauche au bas de cette page :

     

    La patrimonialisation ou la mise en patrimoine du Marais

     

    Le Marais. Un endroit que vous tous déjà connaissez très bien. C’est un des premiers endroits d’où la ville de Paris a commencé à se développer au Moyen Âge. En outre, il s’agissait d’un des endroits les plus prestigieux quand plusieurs rois de France y résidaient avec de nombreux fonctionnaires et des aristocrates qui ont construit des résidences luxueuses et célèbres. Pourtant, il y a eu des époques où c'était un des quartiers les plus pauvres, habité par des marchands, artisans et immigrants vivant dans des appartements surpeuplés sans système d’assainissement.

    Le Marais est un des premiers quartiers parisiens juifs, et un des quartiers gays reconnu du monde, avec l'existence d'une importante communauté chinoise principalement dans le nord et une population diversifiée qu'on qualifie ici souvent de "bobos" (bourgeois-bohème). Sans oublier ceux qui, les plus nombreux, n'ont aucune étiquette. C’est aussi une des deux zones parisiennes déclarées secteurs sauvegardés par la « loi Malraux » de 1962 et un des quartiers de Paris qui a été, par la suite, fortement influencé par la gentrification, lors de sa rénovation.

     

     

    (suite…)