Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Étiquette : Marais

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    Menard-Martine-les-5-coupes-bleu-Majorelle-grande Coupelles réalisées par Martine Ménard

     

    La richesse du Marais, ce sont ses habitants, ses commerçants et ses artisans ainsi que les artistes qui y exercent leur activité. Parmi ces derniers Martine Ménard fait partie de ceux qui aiment le Marais et souhaitent, comme nous, lui garder son caractère si spécifique. Ils y puisent leur inspiration pour créer des œuvres originales, en l’occurrence en porcelaine, une des spécialités exercées par notre créatrice.

    Après avoir « fait carrière » dans le design, notamment chez Givenchy, chez Dior et chez Balenciaga, Martine Ménard, passionnée par les couleurs et les textures, s’est orientée vers la carrière de céramiste il y a maintenant 15 ans. Son, atelier est installé 36, rue des Blancs manteaux (IVe). Est-ce la suite des cours suivis à l’Ecole du Louvre sur la céramique grecque ou bien les diverses influences des voyages et artistes tels que Soulages, Hartung ou Hantaï pour ne citer que les plus importants ?

    Travaillant à partir de porcelaines d’origines diverses (Limoges bien entendu mais aussi de Chine, d’Autriche et d’Australie), l’artiste réalise des vases, des assiettes, des coupelles qui sont de véritables sculptures. Des pièces uniques de grande qualité, très fines et délicates aux multiples reflets.

    Pour Martine Ménard même si des jeunes suivent des cours auprès d’une bonne école d’art, « … s’ils ne sont pas créatifs, ils auront l’illusion d’apprendre quelque chose mais ne sauront rien ».

     

    Images Marbre de Hiroyuki Okumura


    Ce n’est pas l’impression que laisse la visite de l’atelier ou les expositions régulièrement organisées comme celle qui est actuellement consacrée, jusqu’au 21 octobre 2013, à des œuvres du sculpteur japonais Hiroyuki OKUMURA qui a beaucoup travaillé au Mexique où il puise ses formes.

    Une excellente occasion de découvrir ce lieu si typique du Marais.

    Dominique Feutry

     

  • Paris_4_mairieLa mairie du IVe, place Baudoyer

     

    Lors de sa réunion du 3 octobre, le Conseil de quartier Saint-Gervais (IVe) a abordé de nouveau la question des malencontreusement nommées "zones de rencontres". Aucun véritable changement de comportement n’a été noté de la part des "usagers" malgré les nouveaux marquages. En revanche la plupart d’entre eux affirment ne plus rien comprendre de ces différentes signalisations en excès !

    Premier Adjoint au Maire, en charge du développement économique, des relations avec les commerçants, du tourisme, de l’espace public et des transports, Richard JEAN BAPTISTE fait savoir que le gouvernement souhaite les harmoniser, puisque l'expérience a été lancée dans plusieurs villes, et qu’il modifiera en conséquence le code de la route ! Il insiste sur le fait que le principe de la création de ces zones est en tout cas acquis.

    La propreté qui se détériore notablement a été ensuite abordée. Les échanges sur ce sujet ont été nourris. En réponse, la mairie envisage de réduire le nombre de poubelles de rue au motif qu'il s'agit d'une affaire d'incivilité… ! Nous ne savons pas comment la municipalité envisage de gérer le problème désormais.

    Plusieurs membres du Conseil de quartier ont attiré l’attention sur la présence de dealers rue Charlemagne (à proximité du lycée). Il s’agit certes d’un problème de police mais ce sujet est connu, il n’est pas nouveau ! Quelles mesures sont envisagées avant que la question ne prenne de l’ampleur ?

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    L'exploitant du Kiosque à journaux place Saint Paul est parti sans être remplacé

     

    Sur la mendicité croissante – le sujet est crucial – la question a été posée de savoir si elle était devenue légale ou bien quels étaient les moyens qui étaient dévolus pour l’éradiquer ? L’idée d’un arrêté municipal a été évoquée, de même celle où la Mairie se doterait d’un référent (pas un élu) auprès de la Préfecture dans chaque arrondissement. L’adjoint au Maire évoque la diversité de populations concernées et les nombreux camps aux portes de Paris … Le bureau du Conseil de quartier va demander à rencontrer le Commissaire Central du IVe.

    La situation du kiosque à journaux du terre-plein St-Paul déserté par son titulaire est soulignée…Y aura-t-il un remplaçant ?

    Le Conseil évoque à nouveau le problème du respect des zones piétonnes du dimanche. Des véhicules motorisés se permettent de déplacer les barrières de fermeture des rues pour pouvoir y circuler …Afin d’éviter les abus, l’idée de la création d’un macaron " résidant" a été suggérée.

    L'épineuse question de l'Hôtel-Dieu devait faire l’objet d’un échange entre les quatre Conseils de quartier du IVe en présence d'un partisan du démantèlement et d'un opposant. Il a été décidé finalement d’organiser une réunion publique sur ce thème. 

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    Maisons à colombages, rue François Miron (IVe)

     

    Le représentant de "Vivre le Marais !" a saisi le Président du Conseil de la rue des Archives au sujet des activités (en particulier "musicales") du garage Mobil situé au 46 rue des Archives (IVe) afin de faire respecter la charte de cette même rue visant à empêcher les débordements des bars-cafés et à assurer la tranquillité des riverains ! Il est difficile de savoir quelle suite sera donnée à cette situation ubuesque ? Dimanche dernier 6 octobre, le garage était ouvert, apparemment dans le cadre de l'opération de ventes de chaussures Converse, marque dont le nom est même imprimé sur le trottoir de la rue des Archives, entre le garage et la rue des Francs-Bourgeois…Heureusement que le survol de Paris par les avions est interdit sinon nous aurions un coucou qui survolerait notre quartier tirant une banderole vantant la marque !

    Monique Bernardon Fontaine

     

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    "Greeter" accompagnant des touristes dans la cour de l'Hôtel Sully (IVe)

     

    De l’anglais « to greet » qui signifie accueillir, un « greeter », traduit littéralement, est un agent d’accueil. Il s'agit en l’occurrence d’une personne qui se propose de faire visiter sa ville ou son quartier à des touristes qui ont souvent eux-mêmes élaboré leur circuit.

    Apparu aux Etats-Unis, plus spécifiquement à New York il y a une vingtaine d’années, des dizaines de villes, dont Paris, offrent dans le monde ce type de visites qui, signalons le, sont gratuites.

     

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    Le logo de l'association "Parisien d'un jour"

    Le congrès international des « greeters » a été organisé récemment à l’Hôtel de Ville. Cette forme de bénévolat permet aux visiteurs de découvrir notre capitale accompagnés de parisiens volontaires qui ont souvent dû rafraîchir leurs connaissances historiques. Ils sont réunis au sein de l’association « Parisien d’un jour » et c’est en France d’ailleurs que les « greeters » sont les plus nombreux aujourd'hui. Ils sont 360 et représentent à eux seuls 15% de tous ceux recensés dans le monde. Cette mode fait donc des émules et semble plaire aux visiteurs et à leurs accompagnateurs qui trouvent ainsi un prétexte à la rencontre.

    Voilà une occupation toute trouvée pour ceux qui aiment leur ville. Notre quartier offre sur ce plan d’infinies possibilités.

    Dominique Feutry

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    Entrée rue Michel Le Comte du seul gymnase municipal du IIIe arrondissement

     

    Dans un climat plus serein que certaines séances passées, le conseil de quartier Saint Avoye de rentrée s'est tenu en Mairie du IIIe arrondissement le 1er octobre.

    Une présentation du Centre médical "Maire Volta" (4, rue au Maire IIIe) faite par sa directrice nous a appris que cette structure se trouvait parmi les 6 existant à Paris. 22 médecins généralistes et spécialisés consultent en semaine jusqu'à 17h30 sauf le samedi. 20 000 consultations sont attendues pour 2013. Ces centres sont financés par la Mairie et la Sécurité sociale mais aucun chiffre n'a été communiqué sur ce plan…

     

     
    IMG00217-20131005-1155 (1)Nouvelle insatallation de structures servant à stationner les  bicyclettes rue Michel Le Comte (IIIe)

     

    Le Délégué aux Sports de la Mairie et la Responsable de l'Office du Mouvement Sportif du IIIe arrondissement ont détaillé l'organisation du sport offert aux habitants. Nous apprenons que si les disciplines sportives pouvant être pratiquées sont assez nombreuses, en revanche le quartier manque cruellement d'installations. Il n'y a qu'un seul gymnase (rue Michel Le Comte) et ce manque est pallié de façon partielle par la location de ceux installés dans les lycées et écoles. Certes le nouveau Carreau du Temple va amener des salles supplémentaires mais en ce domaine le choix des investissements opérés par les élus pour remédier à cette pénurie est sujette à critique…

    La question des pigeons qui empoisonnent les environs immédiats de Beaubourg ont donné lieu à quelques échanges pointus démontrant que malgré des annonces et des réunions la situation n'avait pas évolué d'un pouce, le nourrisseur visé (notre article du 27 novembre 2012) agissait toujours en toute impunité ! L'administration et les autorités montrent une certaine impuissance sur ce dossier alors que des questions de santé publique sont en jeu.

     

    Beau_pigeons2Les pigeons pullulent le long de l'atelier Brancusi (IIIe)

    Plusieurs propositions ont été présentées pour investir dans le cadre du "comité budgétaire". La réfection des pavés de la rue au Maire a été rejetée au prétexte que ce type d'investissement relevait de la Mairie et non du budget alloué au conseil de quartier. Le représentant des élus du IIIe ne semblait pas de cet avis. Une proposition pour 2014 visant à étudier l'installation de jardins sur les toits plats d'immeubles appartenant à la Ville de Paris a recueilli un écho positif.

     

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    Jardin sur le toit de l'immeuble Hermès rue du faubourg Saint Honoré (VIIIe) 

     

    Enfin il a été annoncé l'installation récente d'emplacements de stationnement des bicyclettes devant le gymnase de la rue Michel Le Comte , un endroit particulièrement sale. Toujours à cet endroit, des grilles de 2m50 disposées en carré vont être installées autour de la bouche d'aération située dans l'angle du bâtiment où est se trouve le Centre des Impôts.

    Dominique Feutry

     

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      IMG00216-20131002-0811             Façade de la station service- parking  16, rue Saint Antoine (IVe) 

     

    Bien pratique à cet endroit très passant, la station service du 16, rue Saint Antoine (IVe) fait partie du paysage du quartier et se signale par ses deux pompes à essence situées sur le bord du trottoir. La station abrite aussi un parking de 500 places. Peu de conducteurs qui y stationnent, s'approvisionnent en carburant ou qui passent en ce lieu, peu de piétons qui empruntent cette voie, imaginent qu'ils côtoient une véritable bombe à retardement. On peut en effet s'interroger sur son installation à cet endroit lorsque l'on sait que la citerne est à l'intérieur du bâtiment.

     

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    Or pour la remplir, les camions citernes sont tenus de franchir un porche puis de s'enfoncer au coeur de l'immeuble via un long corridor étroit (cf photo accompagnant l'article). Pendant le remplissage le risque d'explosion est maximum pour la centaine de résidents occupant la copropriété. Si une explosion se produisait à l'instar de catastrophes passées qui ont fait de nombreux morts, le nombre de victimes pourrait s'avérer extrêmement élevé, aggravé par la densité de la population présente, par la forte fréquentation dans cette zone et la présence d'une école de 2 000 élèves située juste en face dans l'Hotel de Mayenne (voir notre article du 14 septembre 2012). Nous ajouterons les risques de pollution de l'air, des personnes et des sols.

     

    IMG_2227 DFLa station service 46, rue des Archives (IVe) préparant un concert pour le soir  

     

    Une situation comparable quoique moins sensible est a signaler au 46 de la rue des Archives (IVe) où la station service est en plein coeur d'une rue animée de jour comme de nuit. Accessoirement et depuis peu le garage sert aussi curieusement de salle de concert le soir (avec le bruit que l'on imagine imposé aux riverains: "get loud !") et de magasin de ventes éphémères de jour, ce qui attire un important chaland accroissant le nombre de victimes potentielles en cas d'explosion.

    Si ces 2 implantations sont très anciennes, comment se peut-il, face à une réglementation sévère, qu'elles puissent encore en ces lieux si exposés distribuer du carburant … ? Mais nous dira-t-on si toutes les stations services sont considérées comme dangereuses dans les centres villes, alors il ne sera plus possible de s'approvisionner en carburant. Nous répondons que la législation déjà sévère devait être renforcée par le précédent gouvernement (doublement de l'épaisseur des parois de cuves …), il n'a pas été donné suite aux mesures prévues ! Pourtant si des évolutions réglementaires ont été envisagées c'est bien qu'il y a problème !

    Préfère-t-on privilégier le commerce au détriment de la sécurité des personnes et des biens ? Les responsables de la prévention de ces risques feraient bien de mettre ce dossier parmi leurs priorités. L'explosion récente, lors de travaux dans un garage, d'une cuve pourtant vide qui s'est produite rue d'Enghien (Xe) provoquant 3 morts, un disparu et un blessé grave, vient de rappeler malheureusement la dangerosité de ces installations.

    Certains se souviennent de l'incendie de la station service du 42 rue Beaubourg (IIIe) où un pompier avait perdu la vie. Une plaque apposée sur l'immeuble est là pour nous le rappeler. 

    Dominique Feutry

     

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    Eglise des Blancs Manteaux (IVe). Le parvis

    Nous avions décrit à plusieurs reprises de l’histoire (article du 01/09/12) et parlé des animations culturelles (12/01/2011 et 20/03/2013) de l’église des Blancs Manteaux (IVe) dont le parvis est orné d’une façade provenant de l’ancienne église Saint Eloi des Bernardins, aujourd’hui détruite, qui s’élevait sur l’Ile de la Cité.

    Malheureusement les 9 longues marches construites au pied de cette façade qui permettent d’accéder à l’édifice par la rue des Blancs Manteaux (IVe) sont devenues, ainsi que le palier et le trottoir qui les encadrent, un lieu de rassemblement et de fêtes bruyant où sont attroupées des personnes indélicates souvent alcoolisées qui n’hésitent pas en sus de cette pollution sonore à mettre l’endroit dans un état de saleté déplorable. Tâches de graisse, mégots et cannettes, bouteilles cassées, papiers et autres détritus en tous genres s’invitent à la vue de tous, gâchant le lieu, ne respectant ni l’entrée d’un édifice cultuel, ni les passants qui entrent pour visiter ou prier, obligés de slalomer entre les bouteilles, les papiers gras et les personnes souvent encore vautrées sur les marches.

    Du théâtre situé juste en face (15, rue des Blancs Manteaux), les clients qui attendent au guichet voient eux aussi ce triste spectacle qui tranche avec celui pour lequel ils se sont déplacés !

    Pire encore, que peuvent penser les élèves qui longent la bâtisse pour se rendre en classe à quelques pas de là ou au square tout proche et voient ces saletés joncher les escaliers et le trottoir. Quel modèle laisse-t-on aux jeunes ? Cette situation intolérable est une provocation si l’on sait qu’à quelques dizaines de mètres, dans la même rue, est installé le Clos des Blancs Manteaux (au N° 21) qui propose des animations pour tous dans " …le cadre d’une démarche éco-citoyenne…" où il est nécessaire de "…changer nos habitudes et préserver notre environnement proche… " Sic. Cette proximité, avouons-le, ne manque pas de sel !

    "Vivre le Marais !" comme il se doit, va alerter les autorités afin que cessent ces agissements qui créent, de jour comme de nuit, une vraie nuisance aux habitants et accentuent cette impression de laisser-aller qui, aux yeux des visiteurs, ternit, ce qui est dommageable, l’image du quartier et de Paris, déjà atteinte par les tags, l'affichage sauvage et les flyers.

    Dominique Feutry

     

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    69494_0_1600x1200_3524d0a1a0d9deeac9bd9f06ec5f0bc7ee6375c0Eventail représentant une promenade de Marie-Antoinette au Trianon

     

    Avec la rentrée de belles expositions sont proposées et nous souhaitons vous recommander celles du Marais et de ses environs immédiats qui  retiennent notre attention.

    La plus originale est celle du musée Cognacq-Jay (8, rue Elzévir IIIe) qui retracera du 14 novembre au 9 mars 2014, la vie quotidienne et les grands évènements du XVIIIe siècle au travers de scènes merveilleusement exécutées sur des éventails. La France produisait alors ce qui se faisait de mieux en la matière.

    Cinéaste, sculpteur, écrivain mais surtout grand photographe, Brassaï est à l’honneur à la Mairie de Paris (Salle Saint Jean) du 4 novembre au 28 mars 2014. Le parcours est très intéressant car il nous fait découvrir un artiste aux multiples facettes dont l’œuvre photographique est souvent occultée au profit de l’œuvre sculptée.

     

    Brassaipontneuf7200004_2Le Pont Neuf photographié par Brassaï

         

    Paris disparu, Paris restitué, tel est le thème retenu à la crypte archéologique du parvis de Notre Dame jusqu’au 31 décembre. Une belle est astucieuse présentation consacrée à l’histoire de Paris. Les visiteurs découvriront les vestiges préservés dans la Crypte et les replaceront dans le contexte architectural et historique de leur époque.

    Le surréalisme sera à l’affiche du Centre Pompidou à partir du 30 octobre et jusqu’au 3 mars 2014, les amoureux de ce mouvement auront la chance de voir réuni un ensemble de pièces d'artistes aux noms évocateurs tels Miro, Dali, Duchamp, Arp et Man Ray… Parallèlement Beaubourg consacrera jusqu’au 6 janvier, la première rétrospective du très international Pierre Huyghe, plasticien, vidéaste, architecte et designer français contemporain.

     

    Maryan-personnage_assis~OM887300~10157_20101208_5611_141Personnage assis de Maryan

               

    Enfin le musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (71, rue du Temple IIIe) s’attachera à faire découvrir, du 6 novembre ay 9 février 2014, le peintre expressionniste que fut Pinchas Burnstein, plus connu sous le nom de Maryan et que certains n’ont pas hésité à qualifier d’utopiste et d’inclassable.

    Dominique Feutry

     

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    Nous annoncions dès le 6 juin dernier dans notre blog, l’ouverture prochaine, dans le Marais, d’un bar à chats. Ce sera bientôt chose faite. A partir du 21 septembre les amoureux des chats pourront se rendre de 12h00 à 22h00 au 16 rue Michel Le Comte (IIIe) où est situé le "Café des chats".

    Ainsi notre quartier aura une fois de plus la primeur en termes de nouveauté et d'insolite. Ce concept est copié sur celui des Neko Cafés japonais (une centaine dans tout le pays) qui attirent les clients qui souhaitent partager un moment avec des chats, tout en consommant. Avant Paris, Londres et Vienne se sont  déjà essayé à ce type d’établissement.

    Dans une ambiance calme et décontractée, une dizaine de félins recueillis par des associations alors qu’ils avaient été trouvés abandonnés, sont à la disposition de leurs cajoleurs de passage.

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    Bien entendu l’exploitante assure que ses animaux sont en règle et respectent des mesures d'hygiène strictes. S’ils évoluent dans une ambiance « cosy », ils n’en sont pas moins vaccinés, «bichonnés» et contenus dans une pièce qui leur est dédié lorsqu’ils ne sont pas avec un client. L’accès à la cuisine leur est défendu.

    Quant aux prix des consommations, ils sont considérés "dans le marché" sans majoration du fait de la présence des chats.

    Nous souhaitons que cette activité rencontre le succès espéré en sachant, comme l’a écrit Colette, une passionnée de chats, qu’ « A fréquenter les chats on ne risque que de s’enrichir».

    Dominique Feutry

  • IMG00089-20130822-1924 Affiche de l'édition 2013 des Journées du Patrimoine 


    Les Journées du Patrimoine auront lieu ce prochain week-end (voir notre article du 18 août 2013), nous pensons qu’il est opportun de vous donner quelques idées de visites insolites ou inhabituelles au cœur même du Marais.

    Ainsi l’Atelier de Restauration et de Conservation des Photographies de la Ville de Paris situé 5 rue de Fourcy (IVe) ouvrira exceptionnellement ses portes. Pour ceux que l’art de la photographie intéresse, cet accès exceptionnel à l’atelier est une véritable aubaine. Il permettra de découvrir la politique et les techniques mises en œuvre par cette institution créée en 1983 afin de préserver le patrimoine photographique des musées, archives et bibliothèques de la Ville.

    De son côté le Préfecture de Police, 9 boulevard du Palais (IVe), permet aux visiteurs d’accéder au chantier de fouilles consécutif aux travaux qu’elle a engagés (voir notre article du 6 juin 2013), ainsi pourront être admirées notamment les fondations de l’église et les trouvailles qui s’y rapportent.

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    Atelier de Restauration et de Conservation des photographies 5 rue de Fourcy (IVe)


    Visite insolite s’il en est, très intéressante sur l’architecture de la Belle Epoque, la Brasserie Bofinger 5-7, rue de la Bastille (IVe) est ouverte au public qui souhaite la découvrir.

    Autre curiosité à voir, l’Hôtel Boutillier de Chavigny, magnifique bâtisse du XVIIe siècle aménagée sur des plans de Mansart, située 9, rue de Sévigné (IVe) et abritant la plus ancienne caserne de pompiers de Paris. 

    Dans le même esprit, les Hôtels de Beauvais 68, rue François Miron et l’Hôtel d’Aumont 9, rue de Jouy (IVe), sièges respectifs de la Cour Administrative d’Appel de Paris et du Tribunal Administratif de Paris recevront le public pour l’occasion.

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    La maison du Pastel 20 rue Rambuteau (IIIe)

     

    Pour les adeptes de la peinture au pastel, une visite exceptionnelle est organisée par la Maison du Pastel fondée en 1720 et se trouvant 20, rue Rambuteau (IIIe). Toute l’histoire de cette fabrication sera expliquée sur rendez-vous préalable. Les passionnés de lecture pourront se rendre à la Bibliothèque des Amis de l’Instruction 54,rue de Turenne (IIIe) qui abrite plus de 20 000 volumes, ils se verront proposer un parcours qui apporte un éclairage intéressant sur "le conservatoire de la lecture populaire au XIXe siècle".

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    Une salle de la Bibliothèque des Amis de l'Instruction 56 rue de Turenne (IIIe)

     

    En ce qui concerne les impatients enfin, il sera possible et sur rendez-vous de visiter le chantier du Carreau du Temple 2, rue Perrée (IIIe) construit en 1865 et dont l’histoire sera contée (voir nos articles des 15 mars 2009, 17 novembre 2011 et 2 juillet 2013).

    Dominique Feutry

     

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    La fontaine de Joyeuse 41 rue de Turenne (IVe) à l'arrêt et entartrée le 28 août 2013. (Photo VlM!)  

     

    Dans un article du 4 avril dernier consacré aux deux fontaines qui encadrent la rue de Turenne  (IVe), nous retracions leur histoire en montrant combien celles-ci s’inséraient magnifiquement au paysage de cette rue. Nous concluions sur la fontaine de Joyeuse, la plus récente, située au n°41, réalisée au XIXème siècle et décorée par Isidore Romain Boitel, avec ces mots « l’ensemble….met en valeur l’eau accentuée par le bruit de sa chute…»

    Malheureusement et bien qu’entièrement restaurée en 2008, la fontaine s’est tue et semble abandonnée. Les papiers ont envahi ses alentours immédiats, la grille qui la protégeait ne ferme plus et l’eau qui faisait tout son charme ne coule plus. Son joli bassin est vide.

    Que s’est-il passé ?

     Une panne ? Etonnant car cette situation dure depuis plusieurs mois.

    La volonté du voisinage de ne plus être dérangé par le bruit de l’eau ? Un système pourrait réguler son fonctionnement et faire en sorte que l’écoulement s’arrête la nuit.

    Des problèmes budgétaires de la Ville ? Il est peu probable qu’une restauration lourde soit à nouveau nécessaire 5 ans après sa remise en état complète.

    Alors doit-on privilégier de la négligence ? Si tel est le cas, cela est bien dommage car la fontaine égaie le quartier et constitue une animation qui attire les touristes et les badauds.

    Il est tout de même désolant que la fontaine ne fonctionne pas durant la période de l’année où les touristes sont les plus nombreux à visiter notre quartier. Espérons que nos édiles et les services se sont saisis de ce dossier et que la fontaine fonctionnera bientôt à nouveau justifiant pleinement son nom, Joyeuse.

    Dominique Feutry

    NDLR: Début novembre 2013, la fontaine refonctionne. nous remercions ceux qui sont intervenus pour lui redonner vie.