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Étiquette : Marais

  • Respectons les anciennes dénominations de nos rues, gravées dans la pierre

     

    796px-P1100970_Paris_III_passage_du_Pont-aux-Biches-_rwkRue du pont aux Biches (IIIe) côté rue Notre Dame de Nazareth.  L'inscription gravée sur la droite a été recouverte par une plaque émaillée…

     

    Le passage du Pont aux Biches relie la rue de Nazareth à la rue Meslay (IIIe). Des escaliers relient ces deux voies et servent d’ailleurs souvent d’abri à des SDF car ils sont construits sous un immeuble ce qui les protège.

    Cette voie est ouverte depuis 132 ans et a remplacé une passerelle qui n’avait d’autre fonction que de franchir un égout. Une fontaine Wallace marque l’entrée du lieu, côté rue Notre Dame de Nazareth.

    Lors d’une visite guidée plusieurs participants ont fait remarquer une bévue des services de la Direction de la Voirie et des Déplacements. En effet à l’angle formé par le passage et la rue Notre Dame de Nazareth, une plaque émaillée moderne recouvre désormais l’ancienne dénomination « rue Neuve Saint Pierre » gravée dans la pierre alors qu’il aurait été simple de la poser quelques centimètres plus haut afin de ne pas cacher l’ancien nom de l’artère.

     

    IMG00002-20131110-0931Inscription gravée de l'ancienne rue Neuve Mederic, à l'angle des rues Saint Merri et Pierre au Lard (IVe)

     

    Nous sommes étonnés que de telles instructions ne soient pas données ou alors il s’agit d’un simple manque d’attention à l’égard de ces témoignages de notre passé. Cette méprise doit néanmoins servir d’exemple aux responsables de la Direction de la Voirie et des Déplacements qui doivent donner des instructions précises et claires afin d’éviter que toutes ces inscriptions gravées anciennes, nombreuses dans Paris, ne disparaissent.

    Dominique Feutry

     

  • Paris, deuxième ville la plus embouteillée de France !

      5698727-paris-est-la-ville-francaise-championne-des-embouteillagesUn embouteillage dans le centre de Paris

     

    Une enquête statistique émanant de l’index de trafic Tom-Tom, fournisseur de produits et services de navigation routière et de localisation des automobilistes, révèle que sur un trajet d’une heure parcouru aux heures de pointe du matin ou du soir, c’est-à-dire au moment des pics d'embouteillages à Paris, l’automobiliste perd en moyenne 44 minutes.

    Seule la vile de Marseille fait pire en raison de sa situation géographique entre mer et montagnes alors que des grands axes routiers débouchent directement au centre de l’agglomération. Lyon et Nice obtiennent des scores meilleurs que Paris alors qu’elles sont pourtant connues pour leurs encombrements.

    Paris est donc la deuxième ville la plus embouteillée de France ! L'index Tom Tom précise que "la capitale rivalise avec Marseille dans le haut du classement hexagonal, avec un taux de congestion de 36 % (contre 34 % sur la même période en 2012), ce qui signifie que sur tous les jours du trimestre, les temps de parcours sont en moyenne 36 % plus longs comparativement à un temps de parcours optimal (heure la plus fluide)". L'étude révèle les jours les plus embouteillés comme ce fut le cas à Paris le 19 juin 2013. Sans doute en raison d’une météo chahutée.

    Certes toute étude est sujette à caution mais s’il y a des erreurs, celles-ci s’appliquent à tout l’échantillon, en l’occurrence toutes les villes entrant dans la statistique… Ceci vient malheureusement conforter ce que nous dénonçons régulièrement dans notre quartier, à savoir la pollution induite par ces embouteillages, souvent dus à des changements entrepris sans étude d’impact suffisante tels par exemple que la modification des espaces et des sens de circulation sur les grands boulevards et la place de la République ou les aménagements des voies sur berges (voir nos articles des 23 septembre 2012 et 26 juin 2013).

    Nous n’oublions pas non plus les impacts causés aux véhicules de secours divers (pompiers, ambulances, SAMU) et l'accroissement du bruit qui en découle.

     

    FranprixDéchargement destinés aux magasins Franprix au port de la Boudonnais près de la Tour Eiffel

     

    La volonté de décourager les automobilistes à prendre leur véhicule pour circuler dans Paris montre ainsi ses limites. Plutôt que de s’entêter, peut-être faudra-t-il imaginer d’autres solutions telle l’instauration d’un péage ou de jours alternés de circulation ? L’alternative en cours d’expérimentation de la livraison des marchandises, non plus par camion mais par bateau, directement vers des plates-formes centrales à quai ou s’approvisionnent ensuite les magasins de marques de distribution alimentaire, est une autre possibilité.

    Les élections municipales devraient amener les candidats à faire des propositions dans l’intérêt des parisiens, en ayant conscience que la qualité de vie des habitants prime avant toute autre chose.

    Dominique Feutry

     

  • Les riverains de l’îlot Charlot-Forez-Picardie (IIIe) et leur Maire Pierre Aidenbaum obtiennent trois semaines de fermeture administrative pour les deux établissements bruyants d’Addy Bakhtiar

    Charlot 57 porche et nanashi 15 11 13

     

     

     

    Le tour de l'îlot commence par le beau porche fin XVIIème siècle du 57 rue Charlot. C'est ici et autour que vivent une cinquantaine de riverains qui souffrent depuis des mois du tapage nocturne d'établissements qui se sont établis à la place du restaurant italien "Innamorati" et d'un espace de bureaux. Les travaux sur la devanture  durant l'été 2013, qui avaient ét refusés par la Mairie de Paris, n'ont pas reçu non plus l'approbation de la copropriété. Un procès au civil est en cours.

     

    Forez 3 nanashi 15 11 13

    Rue du Forez.

    Cette terrasse fermée disgracieuse est celle du restaurant japonais Nanashi. On constate son immensité. La scansion des ouvertures (le rythme) d'origine n'a pas été respectée. La Mairie de Paris a dressé procès-verbal. Il est spécialiste des "Bentos" (repas à emporter). Ouvert tard le soir, il donne accès à des caves pour des fêtes qui s'avèrent très bruyantes. Ces caves sont communes avec le café "rock-bar" voisin, le "Jacket's", créant ainsi une fréquentation supplémentaire. L'idée du propriétaire était d'en faire une boite de nuit. Il en a été dissuadé pour le moment par la résistance manifestée par les voisins.

     

    Picardie forez calicots 15 11 13

     

    Rues du Forez et de Picardie
    Nanashi fait l'angle. Les voisins du dessus ont accroché des calicots aux fenêtres qui dénoncent le tapage nocturne. La Préfecture de police de Paris vient de lui imposer une fermeture administrative de trois semaines. Même sanction pour le bar adjacent en sombre sur la photo, le Jacket's. Fermé jusqu'au 29 novembre.

     

    Ces deux établissements appartiennent au même industriel de la nuit Adrien Samsam Bakhtiari, alias Addy Bakhtiar, propriétaire aussi du Showcase sous le pont Alexandre III rive gauche et attributaire récemment par le Maire de Paris, qui manifestement le porte dans son coeur, de l'exploitation de son pendant rive droite.  Déjà condamné pour tapage nocturne par le tribunal de police à payer 2.000 € de dommages-intérêts aux riverains de l'îlot Charlot, il invoque son insolvabilité pour se défausser. Comprenne qui pourra ! Pierre Aidenbaum a refusé de le recevoir ces jours-ci. L'Hôtel de Ville serait bien inspiré d'agir de même.

     

    Picardie forez pérée carrefour 15 11 13Carrefour des rues du Forez, de Picardie et Pérée.

    Derrière nous, le Carreau du Temple. En sous-sol, un café est prévu. Le Maire Pierre Aidenbaum s'est hasardé à annoncer qu'il pourrait y avoir une terrasse sur la rue, ouverte jusqu'à 02h00 du matin. Compte-tenu du calvaire que vivent les habitants avec ce qui existe déjà, ceux qui ont entendu cette déclaration en ont perdu la voix.

    Une pétition est en cours contre cette idée qui est mal-venue dans les circonstances actuelles. Comment le Maire peut-il soutenir les riverains dans leur démarche pour que leur quartier retrouve le calme et se faire le promoteur, en même temps, de l'ouverture d'un nouveau lieu festif susceptible d'apporter des nuisances additionnelles ?

    D'une manière plus générale, Il faut qu'il soit attentif à ne pas laisser se développer dans ce quartier une mono activité exclusivement orientée vers les bars et autres débits de boisson. Il n'y a pas que l'alcool dans la vie.

    Le collectif Charlot-Forez-Picardie (photos VlM – clic gauche dans l'image pour agrandir)

     

    Nota Bene : l'afflux désormais journalier de "commentaires" fantaisistes et probablement malfaisants (hackers) nous a conduits, pour un temps au moins, à exiger des déposants leur identification. Merci de ne pas nous en tenir rigueur. Nous reviendrons à un mécanisme plus convivial dès que ce problème sera réglé.

    "Vivre le Marais !"

                       

     

  • Bientôt une « Fondation d’Art Contemporain » entre les rues du Plâtre et Ste Croix (IVe)

    Plâtre 9 immeuble bhv 07 11 13
    Façade de l'immeuble BHV, 9 rue du Plâtre (IVe)

     

    Une demande de permis de construire a été déposée par la S.A. des Galeries Lafayette, propriétaire du BHV-MARAIS, le 8 octobre 2013 sous la référence PC-075-104-13-V0019, pour la tranformation de l'îlot qui va du 9 rue du Plâtre au 44 rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe). Architecte : O.M.A. Amsterdam.

    La rue du Plâtre porte ce nom depuis le 13ème siècle, sans doute parce qu’un four à plâtre y était installé… Sur cette rue, commandé en 1891 par le créateur du BHV, Xavier Ruel, un édifice « à usage de magasin » y est construit, dans le style des bâtiments industriels et commerciaux typiques de cette période à Paris.

    Les quatre étages de l ’ensemble, en U autour d’une cour intérieure, étaient dédiés à la confection, le rez-de-chaussée et le sous-sol étant occupés par chevaux et chariots (avec une rampe pour atteindre les caves), qui allaient et venaient depuis le porche au 44 rue Ste Croix.

    La parcelle a été entièrement libérée le 1er août 2012.

    En 2010, Philippe Houzé, président du directoire des Galeries, sous l’impulsion de Guillaume Houzé, héritier de la passion familiale pour la création, décidait la  mise en place d’une Fondation d’entreprise d’intérêt général, et son déploiement « dans un immeuble situé au cœur du Marais à Paris »

     Sur la base de l’engagement du groupe des Galeries Lafayette d’être  « un acteur de la vie culturelle de la société, et de  participer à la réinvention des grands magasins par l’art et la création », le programme du projet propose :

    •  un  espace de production ouvert aux créateurs,
    • des expositions et rencontres artistiques,
    • un « laboratoire de pensées et de paroles »,
    • un restaurant lié à un labo des arts culinaires,
    • un espace enfants autour de "l’écologie du regard",
    • une boutique-librairie. 

    Le projet, tel qu'il est présenté, «s’attache à préserver au maximum l’identité patrimoniale du site en engageant une grande part des travaux dans la remise en état, la restauration et la valorisation  de ce patrimoine architectural, qui a subi de nombreuses transformations ou détériorations  au cours du temps".

    L’îlot présentera une forte cohérence, par l’unité intrinsèque des bâtiments existants et grâce à la grande galerie d’exposition verticale positionnée en son centre ». il sera possible de traverser de part en part cet îlot, depuis le 9 rue du Plâtre jusqu’au passage du 44 rue Ste Croix.

    Ce passage, actuellement couvert d’une dalle béton, sera  réouvert, permettant à l’îlot de retrouver un véritable espace extérieur, offrant des vues vers la galerie d’exposition  verticale".

    Ste croix 44 immeuble bhv 07 11 13L'accès côté rue Ste Croix

     

    Quatre phases successives de travaux sont prévues :

    • Retrouver l’état d’origine du bâtiment existant, débarrassé de ses adjonctions
    • Restauration minutieuse de la construction de la fin du XIXème.
    • Amélioration du réseau de circulation et de distribution du bâtiment, sur la base d’expositions avec libre circulation du public.
    • Et, pour répondre à ce dernier objectif : création d’un élément architectural neuf, permettant  d’articuler entre eux les espaces existants,  et  favorisant le développement dans  L’ESPACE  de programmes  de création et de démonstration,  par la construction d’une GALERIE  VERTICALE  VITREE  emboitée dans la cour, composée de plateaux mobiles couvrant une surface de 75 m2 au sol, permettant d’aménager différents types d’espaces  (49 combinaisons possibles…) .

     Fondé sur une démarche culturelle solide, qui débouche sur un programme ambitieux, le projet architectural est remarquablement présenté. Il confirme un grand respect du patrimoine du Marais, qu'il enrichit de cette belle idée de plateaux mobiles qui devraient devenir l’âme de l’ensemble.

    Pierre  Colboc,

    Président de l'association MARAIS-QUATRE

     

  • La misère des lieux de culte parisiens, l’église Saint-Merri en grand danger

     

    39908122Filets de protection contre les chutes de pierres  sur la façade de l' église Saint-Merri (IVe)

     

    A plusieurs reprises des articles documentés sont parus récemment au sujet de l'entretien du patrimoine religieux de Paris. Il est vrai que les élections municipales incitent à mettre cette question en lumière mais surtout deux associations, SOS Paris et l’Observatoire du Patrimoine Religieux  (OPR), ont tiré la sonnette d'alarme concernant les 96 lieux de culte (85 églises) dont la ville est propriétaire qui nécessiteraient selon leur estimation sur 15 ans, 500 millions € pour les restaurer.  

    Il ne faut pas être grand observateur pour se rendre compte que cet appel repose sur des faits tangibles ne serait-ce que dans notre quartier.

    Ainsi l'église Saint Nicolas des Champs (notre article du 13 octobre 2012) mériterait non seulement un sérieux ravalement mais de nombreuses fuites sont à colmater, l’ensemble des verrières qui ont souffert de la tempête de 1998, est à revoir, certaines parties du sol s'enfoncent et doivent être reconsolidées, l'orgue historique est à bout de souffle, une partie du cloitre extérieur subsistant tombe en ruines …La liste est longue. Certes à l’occasion de l'exposition du Musée Carnavalet « Les couleurs du ciel » des fresques du XVIIe ont été refaites mais d'autres attendent, couvertes de pansements, une restauration d'ampleur….

    La façade de l'église Saint Paul-Saint Louis a été magnifiquement refaite (notre article du 14 septembre 2012) de même que l'église Saint-Gervais Saint-Protais (notre article du 6 août 2013 ) mais cela n'est pas suffisant. Ainsi pas très loin du Centre Pompidou, l'église Saint-Merri (IVe) est dans un telle situation que l'organisation internationale non gouvernementale, World Monuments Fund, l'a classée, après avis d’experts éminents, dans sa dernière liste des 100 monuments les plus en danger au monde ! Cela ne grandit pas l’image de Paris qui est la capitale la plus visitée.

     

    Eglise_Saint_Nicolas_Champs
    Des parties des restes de cloître s'écroulent sur le côté longeant la rue Cunin Gridel (IIIe) 

     

    Alors est-ce seulement une question de budget destiné à la restauration et à l’entretien des lieux de culte, si l'on sait que celui-ci a diminué des deux tiers en 10 ans? Est- ce un désintérêt pour notre histoire, notre passé ? A t-on le droit de traiter ainsi le travail des artistes de renom et moins connus qui ont donné le maximum d'eux mêmes pour réaliser ces chefs d’œuvre que nous envient bien des pays  ?

    Bien sûr qu'il est lourd d’entretenir un tel patrimoine qui comprend non seulement les bâtiments mais aussi le mobilier, les orgues, les installations électriques, les cloches, le chauffage….Le législateur n'imaginait pas en 1905 ce type de conséquence. Plusieurs communes d'ailleurs commencement à détruire des églises non classées trop lourdes à entretenir pour leur budget, gommant souvent aux yeux des habitants un passé récent, ce qui provoque des réactions négatives. D'autres localités se mobilisent pour sauver par tous les moyens ce qui est souvent indissociable du paysage, ne serait-ce que la sonnerie des cloches qui rythme les journées des habitants et donne une vie au village.

    A Paris les moyens financiers dont dipose la vlle sont d'une toute autre ampleur et lorsqu'il s'agit de monuments classés les financements ne proviennent pas uniquement de la Mairie. Aujourd'hui cependant l’État est exsangue et les financements ou les subventions sont distribuées avec parcimonie, raison pour laquelle nos élus doivent gérer le budget de la capitale au scalpel en évitant des dépenses somptuaires voire inutiles ou en subventionnant trop d'associations.
    Certains vont jusqu'à mettre en parallèle des 500 millions € nécessaires pour ces restaurations le coût de la Gaieté Lyrique, 85 millions € ou le surcoût du chantier des Halles !
    L'exercice n'est pas simple mais Paris ne peut délaisser ses lieux de culte, y compris dans le Marais, qui ont tous un intérêt architectural, tous un passé riche et célèbre, abritant tous des œuvres d'art connues et des orgues liturgiques remarquables (notre article du 27 novembre 2012) …

    Il sera intéressant de suivre les solutions que les candidats comptent apporter s'ils sont élus. Car à part une ré allocation budgétaire décidée par nos édiles et le recours au mécénat, il ne faudra pas attendre grand chose du ministère de la Culture qui a déjà fort à faire sur tout le territoire face à des moyens qui diminuent comme peau de chagrin. Pourtant un plan d'ensemble programmé sur plusieurs années devient urgent et indispensable si nous voulons éviter la misère des lieux de culte parisiens.

    Dominique Feutry

     

  • Prochaine visite guidée : les Archives Nationales (IIIe)

     

     

    Entrée_du_site_de_Paris_(hôtel_de_Soubise)._Archives_nationales_(France)
    Entrée des Archives Nationales 60, rue des Francs Bourgeois (IIIe)

     

     

    Dans le cadre du partenariat avec "Vivre le Marais !", Culture et Patrimoine Paris – Marais a le plaisir de vous inviter à une nouvelle et passionnante visite, celle des Archives Nationales dont les archives qui sont habituellement fermées au public, les grands dépôts des archives nationales et l'Hôtel de Soubise

    Jeudi 28 novembre 2013

    Rendez-vous à 14h15 précises dans le hall de l'Hôtel de Soubise

    60, rue des Francs Bourgeois 75004

     

    Cette visite, guidée par Nathalie Cauras, vous fera découvrir un lieu fermé
    au public qui recèle notre Histoire.

    L'hôtel de Soubise, édifié à la fin du
    règne de Louis XIV pour la famille des Rohan-Soubise est un des premiers
    exemples de l'architecture rocaille parisienne. Napoléon Ier en fait
    l'acquisition en 1808 afin d'y installer les Archives Impériales. Très vite,
    l'édifice s'avère insuffisant pour accueillir la quantité exceptionnelle de
    documents ce qui décide Louis-Philippe puis Napoléon III à faire construire
    de nouveaux bâtiments appelés les grands dépôts. C'est cette partie
    prestigieuse, fermée au public que vous découvrirez ainsi que le magnifique
    Hôtel de Soubise.

     

    Archives_nationales_(Paris)_Grands_dépôts_(salle_de_l'Armoire_de_fer)
    La salle de l'Armoire de Fer des Grands Dépôts

     

    Compte tenu du droit d'entrée et de la rémunération de la guide, nous vous remercions de
    prévoir une participation exceptionnelle de 15 euros par personne à remettre
    en début de visite et de 12 euros pour les adhérents de Culture et
    Patrimoine qui seront bien sûr prioritaires car le nombre de places est
    limité.

    Prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous
    accompagneron, Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par
    téléphone 01 42 72 61 41.

    Les coordonnées de votre conférencière Mathilde Cauras sont : 06 10 12 67 27

    N'hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire.

     

  • L’insécurité monte dans le IIIe arrondissement

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    Le Square duTemple face à la Mairie du IIIe arrondissement

     

    Un mort, sans doute par assassinat, découvert par des employés de la Ville de Paris le 23 octobre dans le Square du Temple qui fait face à la Mairie du IIIe arrondissement.

    Un employé qui arrive à son travail et se fait tuer par un malfrat dans un atelier de la rue des Haudriettes (notre article du 05 décembre 2012).

    Des personnes qui se font agresser et voler par des jeunes originaires des pays de l’Est au distributeur de billets du bureau de Poste de la rue des Archives (IIIe) (notre article du 4 mai 2013).

    Les exemples s’égrainent au fil des jours et laissent à penser que la sécurité de notre quartier devient un problème. L’année passée déjà, dans un article du 26 octobre, nous dénoncions le nombre insuffisant de caméras de surveillance disposées dans les rues du IIIe puisque seulement 24 avaient été jugées suffisantes sur les 1 000 installées à Paris intramuros ! Quant à la Police, elle se plaint de la baisse de ses effectifs… !

    Alors face à des faits divers aussi dramatiques qu’inquiétants, face à  bien d'autres faits portés ou non à notre connaissance, appelés pudiquement "incivilités" traduisant  une montée de la délinquance de la violence et donc de l'insécurité, que pouvons-nous espérer et attendre ?

     


    Pickpocket
    Pickpoket en action

     

    Les autorités chargées de notre protection et de faire respecter la loi sont débordées. Il suffit pour s’en convaincre de se rendre dans un commissariat. Le lieu tient souvent à la fois d’une cour des miracles, d’un assistanat, d’une agence de renseignements et de bureau d’enquête lorsque des faits sérieux sont avérés. Tout cela est par ailleurs agrémenté de la lourdeur qui caractérise toute Administration. En fait ce sont les moyens qui manquent le plus et les délinquants le savent.

    La prévention est de son côté insuffisante et la crise apporte son lot de personnes marginalisées, sans emploi et désoeuvrées qui peuvent passer à l’acte. A cela s’ajoute la montée de l’alcoolisme et lesproblèmes liés à la drogue et les trafics qui leur sont inhérents.

    Il n’empêche que même si notre pays connait de sérieux problèmes budgétaires, la sécurité des personnes et des biens ne doit pas être sacrifiée car dans les urnes de telles impasses peuvent coûter cher à ceux qui en ont la responsabilité.

     

    Images

    Une caméra de surveillance

     

    Au modeste niveau de "Vivre le Marais !" nous ne pouvons qu’encourager nos élus et futurs élus à davantage quadriller nos rues de caméras de surveillance, à renforcer l’éclairage de certaines artères mal éclairées la nuit comme par exemple la section de la rue des Francs Bourgeois (IIIe) entre la rue des Archives et la rue Vieille du Temple. Faire connaitre aux habitants les endroits où sont disposées les caméras peut les inciter à emprunter en priorité des itinéraires sécurisés. Nos policiers doivent aussi être davantage visibles et jouer ce fameux « rôle du gendarme » qui est la forme la plus simple et souvent la plus efficace de prévention en matière de sécurité, au lieu d’être accaparés par les tâches administratives dans leur commissariat.

    De telles mesures ne sont pas si coûteuses et seront bien plus bénéfiques que celles qui consistent à financer la fête la nuit avec les conséquences déplorables que nous ne cessons de dénoncer…

    Dominique Feutry

     

    Post-scriptum du 28 octobre 2013

    Le Commissaire Central du IIIe nous informe :

    • Le meurtre du square du Temple est élucidé. Il s'agit d'une dispute amoureuse qui a mal tourné. L'un des protagonistes a frappé l'autre et l'a tué.
    • L'agression criminelle de l'employé du fondeur d'or de la rue des Haudriettes (article du 5 décembre 2012) a conduit à l'interpellation de quatre personnes qui sont mises en examen. Il y aurait deux auteurs et deux complices. La justice décidera de leur culpabilité. Ce résultat est le fruit d'une longue traque et d'un jeu de piste hallucinant. Ils témoignent de la conscience professionnelle et de la compétence des services de police qui n'hésitent pas à mobiliser des moyens considérables d'investigation avec une conscience professionnelle qui, dans le cas présent, force notre admiration.

     

     

  • Le street-art, c’est selon… les tags, non merci !

     


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    La Tour XIII face à la Seine 5, rue Fulton (XIIIe)

     

    "Vivre le Marais !" met en ligne régulièrement des articles qui dénoncent ce fait de société que sont les tags et qui devient lancinant. Les candidats à la Mairie de Paris commencent à s'exprimer sur ce sujet tant nos rues sont défigurées.

    il est intéressant de se pencher sur une éxpérience en cours, relative au street-art qui est autre chose. Celle-ci se déroule dans la Tour XIII (5, rue Fulton XIIIe), une bâtisse en voie de démolition et laissée à la sagacité des passionnés de street-art. Elle attire nombre de badauds et les queues atteignent souvent plusieurs dizaines de mètres animant un quartier plutôt calme. Cela démontre, outre l’effet curiosité, l’intérêt porté aux réalisations éphémères et de qualité variable sur les murs des appartements. Les façades elles-mêmes sont devenues très « chatoyantes ». Cette opération fait écho à celle initiée dans les Bains Douches (7, rue Bourg l’Abbé IIIe) avant que ne débutent les travaux de transformation en hôtel de luxe du célèbre bâtiment (voir notre article du 29 mars 2013).

    Nathalie Kosciusko Morizet interrogée sur les nuisances de tags lors de la rencontre récente avec "Vivre le Marais !" (article du 09 octobre 2013) a distingué de façon marquée les tags, dont elle souhaite endiguer la prolifération, du street-art qu’elle dit apprécier. Elle estime que l’exemple de la Tour XIII est une solution comme le serait, dans certaines zones à définir, l’installation d’espaces dédiés.

     

    Vue-fond
    Réalisation de Julien Colombier à l'intérieur de la Tour XIII

     

    Anne Hidalgo a montré par des déclarations reprises dans la presse qu’elle était sur la même ligne d’autant que la Ville de Paris vient de lancer son application street-art qui promeut l’événement du moment dans ce domaine, la Tour XIII.

    Nous ne pouvons qu’approuver ces positions et nous attendons de pouvoir apprécier la mise en œuvre de ces déclarations après les élections.

    En attendant, la Mairie vient enfin de voter, campagne électorale oblige… le lancement d’un plan anti tags. Espérons qu’il sera à la hauteur de l’enjeu car le nettoyage des tags a coûté en 2011, la bagatelle de 4,5 millions € aux contribuables parisiens ! Cela représente 25 000 interventions et 215 000 m2 de surfaces traitées.

    Comment va être mené ce plan tant attendu par les habitants excédés et outrés de ces dégâts permanents ?

    Une collaboration plus forte avec la Préfecture de Police est annoncée. Elle se traduira par des sanctions à l’encontre des tagueurs pris en flagrant délit, à l’instar de la politique menée en la matière par la RATP et la SNCF, politique qui semble porter ses fruits.

    Nous attendons avec intérêt les effets bénéfiques sur nos murs et notre mobilier urbain, de cette volonté enfin affichée.

    Dans l'intervalle, faisons appel aux services de la Mairie de Paris. Voici à nouveau le lien. Nous l'avons encore testé récemment sur la "Fontaine des Haudriettes" (51 rue des Archives – IIIe) dont la partie arrière était souillée ainsi que la porte métallique. Le nettoyage a eu lieu en cinq jours.

    Dominique Feutry

     

  • Evolution des commerces de la rue des Archives (IVe)

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    La boutique "Marc by Marc Jacobs"  – 13, rue des Archives (IVe)

     

    Depuis peu est installé, 13 rue des Archives (IVe), un magasin "Marc by Marc Jacobs". Il remplace un café Starbucks.

    Il s’agit en réalité d’une boutique éphémère appelée aussi pop-up store. Le couturier y présente sa collection automne-hiver 2013. Passé les fêtes de fin d’année, cette boutique disparaîtra. 

    La ligne "Marc by Marc Jacobs" ne dispose que d’un magasin permanent 19, place du Marché Saint Honoré (Ier). Cette implantation temporaire, dédiée au prêt à porter féminin et masculin et aux accessoires, est en lien avec le changement de dénomination du BHV qui s’appelle désormais BHV Marais (voir notre article du 6 juin 2013).

    Située au début de le rue des Archives, la boutique dispose d’un salon de thé en partenariat avec l’Atelier de l’Eclair que certains n’hésitent pas à qualifier de « première pâtisserie haute couture entièrement dédiée à l'éclair».

    Si le succès est au rendez-vous de cet essai, il sera intéressant de l'analyser. Il sera tout aussi intéressant de connaitre quelle activité sera retenue après le départ du couturier. Enfin nous pouvons féliciter ceux qui ont eu cette idée de diversifier le bas de la rue des Archives qui mérite mieux qu’une succession de bars-restaurants.

    Dominique Feutry

     

  • Chez Martine Ménard, nouvelle exposition dédiée à la céramique et à la porcelaine

     

    Menard-Martine-les-5-coupes-bleu-Majorelle-grande Coupelles réalisées par Martine Ménard

     

    La richesse du Marais, ce sont ses habitants, ses commerçants et ses artisans ainsi que les artistes qui y exercent leur activité. Parmi ces derniers Martine Ménard fait partie de ceux qui aiment le Marais et souhaitent, comme nous, lui garder son caractère si spécifique. Ils y puisent leur inspiration pour créer des œuvres originales, en l’occurrence en porcelaine, une des spécialités exercées par notre créatrice.

    Après avoir « fait carrière » dans le design, notamment chez Givenchy, chez Dior et chez Balenciaga, Martine Ménard, passionnée par les couleurs et les textures, s’est orientée vers la carrière de céramiste il y a maintenant 15 ans. Son, atelier est installé 36, rue des Blancs manteaux (IVe). Est-ce la suite des cours suivis à l’Ecole du Louvre sur la céramique grecque ou bien les diverses influences des voyages et artistes tels que Soulages, Hartung ou Hantaï pour ne citer que les plus importants ?

    Travaillant à partir de porcelaines d’origines diverses (Limoges bien entendu mais aussi de Chine, d’Autriche et d’Australie), l’artiste réalise des vases, des assiettes, des coupelles qui sont de véritables sculptures. Des pièces uniques de grande qualité, très fines et délicates aux multiples reflets.

    Pour Martine Ménard même si des jeunes suivent des cours auprès d’une bonne école d’art, « … s’ils ne sont pas créatifs, ils auront l’illusion d’apprendre quelque chose mais ne sauront rien ».

     

    Images Marbre de Hiroyuki Okumura


    Ce n’est pas l’impression que laisse la visite de l’atelier ou les expositions régulièrement organisées comme celle qui est actuellement consacrée, jusqu’au 21 octobre 2013, à des œuvres du sculpteur japonais Hiroyuki OKUMURA qui a beaucoup travaillé au Mexique où il puise ses formes.

    Une excellente occasion de découvrir ce lieu si typique du Marais.

    Dominique Feutry