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Étiquette : Marais

  • Vive l’herbe !

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    L'état de la Place Thorigny (IVe) le 16 juin 2013 (Photo VlM!)

     

    La Mairie de Paris ne cesse pas de nous surprendre! Alors que chacun s'accorde à dire que Paris manque d'espaces verts et notre quartier plus paticulièrement, elle vient dre trouver une parade pour accroître les surfaces plantées : laisser l'herbe pousser librement.

    La place de Thorigny (IVe), à deux pas du musée Picasso, le long du mur de l'Hôtel Libéral Bruant (voir notre article du 26 décembre 2012) est semble-t-il actuellement  en test et nous vous encourageons à aller admirer les premiers résultats quant à l'effet produit.  L'Herbe grasse y folâtre et certains pavés de la placette ne sont déjà plus visibles. Bientôt des animaux pourront y paître. 

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    Une belle touffe d'herbes 47, rue de Turenne (IVe) le 16 juin 2013 (Photo VlM!)

     

    Nombre de trottoirs et de bords d'immeubles ont droit aussi à ce traitement. Certains ont ainsi leur décoration, une bande d'herbes et de plantes vertes. Un genre certes mais qui n'est pas du goût de tous. Si l'on ajoute à cette impéritie, les pourtours des arbres mal entretenus, plein d'eau et de verdure non désirée (voir notre article du 28 mai 2013), Paris déjà mal classé en matière de propreté, va bientôt figurer en dernière place du classement des capitales européennes… 

     

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    Bande de mauvaises herbes au pied du 16, rue de Montmorency (IIIe) le 16 juin 2013 (Photo VlM!)

     

    Alors que notre ville et les quartiers les plus visités vont connaître ces prochains mois  leur pic de touristes. Alors que Paris du fait des congés d'été va vivre au ralenti pendant deux mois, nous osons croire que des instructions vont être données par les services compétents pendant qu'il en est encore temps. Il faut faire disparaîre toutes ces mauvaises plantes qui prolifèrent un peu partout. L'argument de la faute au mauvais temps, du refus d'utiliser désormais des déherbants polluants  ne tiennent pas. Il existe des produits suffisamment efficaces et écologiques, voire des méthodes différentes comme des chalumeaux adaptés à cet effet, pour pouvoir les éradiquer sans danger pour l'environnement.

    Si c'est, en ces temps de disette, une question de budget,  nous repondons que les enjeux économiques et le cadre de vie sont essentiels et priment sur ce type de contingence et sur d'autres dépenses.

    Dominique Feutry

     

  • Paris la nuit-Chronique nocturne

     

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    Le Pont Alexandre III illuminé pour l'Exposition internationale de 1937

     

    L’histoire de la nuit parisienne s’expose. « Paris la nuit-Chronique nocturne » est le thème d’une très intéressante rétrospective qui se tient jusqu’au 6 octobre prochain au premier étage de l’Arsenal. Le but est de décrypter l’incidence des habitudes nocturnes et des usages du temps sur la ville au cours des siècles derniers (depuis la Révolution).

    Certes il y a les fêtes organisées au gré des générations que certains voudraient d’ailleurs voir plus nombreuses et plus répandues encore. Le Marais n'a pas échappé à ces évolutions. Mais heureusement la nuit ce n’est pas que cela, le parcours se consacre aussi à ceux qui travaillent (services publics, éclairage des rues jusqu’à l’arrivée de l’électricité…) ou aux SDF. Sont évoqués des épisodes peu connus de notre histoire, telle la « révolte des ivrognes » du 11 juillet 1789 à la suite du projet visant à détruire tous les établissements des Portes de Paris dans lesquels les boissons étaient détaxées. Certains y ont vu les prémisses des événements du 14 juillet.

    L’arrivée de l’électricité ouvre les perspectives nouvelles, ne serait-ce par exemple que l’éclairage des rues et modifient ou remettent en cause certains métiers comme celui d’allumeur de réverbère. Des photographies illustrent alors la vision nouvelle ainsi donnée de nuit. Des éclairages conçus exprès pour l’Exposition Internationale de 1937 est magnifique. L’arrivée des néons a permis de montrer autrement tout en en alliant le côté publicitaire des façades des grands magasins, le BHV n’y a pas échappé.

    L’influence des habitudes, les progrès quant à l’éclairage par exemple ont interféré sur l’architecture et l’urbanisme. Souvent il s’agit d’embellir afin de montrer un aspect différent de ce que nous voyons le jour.

    Tous ces impacts sont très bien expliqués et décrits tout au long de cette exposition qu’il ne faut pas manquer.

    Un livre a été édité à cette occasion, certains connaisseurs le qualifient déjà de « référence ».

    Dominique Feutry

     

  • L’ »embellissement » constant de la rue des Francs -Bourgeois…!

     

     
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    Un des angles du 33, rue des Francs-Bourgeois (IVe) le 02 juin 2013 au matin, un condensé de tags, affiches et urine (photo VlM!)

     

    La rue des Francs-Bourgeois ne cesse de s'embellir de tags, de soi-disant sculptures fichées dans les murs, d'affiches sauvages et de pots de plantes mortes laissées à même le trottoir pas les habitants. Le tableau ne serait pas complet si nous omettions de parler des crottes de chien qui reviennent en force et de l'urine avec ses effluves si caractéristiques et ses traces sinueuses bien visibles en souvenir le plus souvent du passage de personnes alcoolisées. Un véritable fléau.

     

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     L'autre angle du 33 rue des Francs-Bourgeois (IVe) et sa sculpture plantée depuis 7 mois (Photo Vlm!)

     

    Les photographies prises un dimanche matin de juin ne laissent aucun doute sur ce que vont devoir subir et côtoyer les nombreux touristes qui vont prendre possession de la rue. Faut -il se résoudre à accepter cette évidence que Paris et le Marais doivent vivre avec ces "embellisements" constants ?

     

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    Tags, pot de plante séchée déposée par un habitant et coulées d'urine le 2 juin 2013 au matin, 45 rue des Francs-Bourgeois (IVe)(photo VlM!)

     

    Les élus de  Paris ont bien tort de ne pas y porter toute l'attention nécessaire et de ne pas mettre des moyens plus importants pour lutter contre la saleté. La bataille de la propreté est essentielle aux yeux des parisiens et des touristes. Il suffit pour s'en rendre compte de considérer à ce sujet le mauvais classement de Paris parmi les grandes capitales. Cela peut nous faire perdre notre rang de première destination touristique au monde.

     

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    Tags, affichage sauvage et urine à l'autre angle du 45 rue des Francs-Bourgeois (IVe) le 2 juin 2013 (photo VlM!)


    Les élections municipales approchent à grands pas, beaucoup de bulletins de vote risquent de tenir compte de ce qui est devenu un réel problème à Paris et les quartiers du centre en particulier: l'insuffisante propreté…  soit dit plus clairement, la saleté ! 

    An attendant les habitants soucieux de propreté doivent signaler ces tags, affiches, aux services compétents de la Mairie  en remplissant le formulaire ad hoc qui figure en bas de la colonne gauche sur la première page de notre site (qui correspond à ce lien), soit  en faisant le 3975  y compris pour les objets encombrants  soit via l'application smartphone qui sera bientôt installée gratuitement pour tous (cf notre article du 14 mai 2013).     

    Dominique Feutry

     

  • Temple de l’architecture parisienne : le pavillon de l’Arsenal

     

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    Le Pavillon de l'Arsenal 21, boulevard Morland (IVe)

     

    Le Pavillon de l’Arsenal (21, boulevard Morland IVe), à ne pas confondre avec la bibliothèque éponyme qui lui fait face, est un monument un peu excentré du Marais. Installé sur l’ancienne Ile Louviers (un bras de Seine passait boulevard Morland), il doit son nom à sa proximité de l’ancien quartier qui abritait l'Arsenal du Roi.

    Il fut construit sur les plans de l’architecte Clément, voilà bientôt 140 ans, suite au souhait d'un négociant en bois d' y abriter sa riche collection de peintures (2 000 œuvres) et d' en faire un musée populaire. Après la disparition du collectionneur, sa famille mis en location le bâtiment qu’occupèrent différents commerces dont la Société Rivoire et Carret. Il passa ensuite aux mains de la Samaritaine qui y établit au début des années trente ses ateliers de confection. N’ayant plus besoin de ceux –ci après la Guerre, la célèbre enseigne vendit l’ensemble à la Ville de Paris en 1954 pour abriter des archives.

    Une importante restauration fut entreprise par les architectes Bernard Reichen et Philippe Robert afin que les murs de l’Arsenal (caractéristique de l'architecture de la fin du xixe siècle) retrouvent en 1888, leur destination d’origine de lieu d’expositions (permanentes au rez- de-chaussée et temporaires au 1er étage).

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     Vue intérieure du Pavillon de l'Arsenal

     

    En réalité, seule une moitié de l’édifice présente ses cimaises, l’autre étant réservée au centre de documentation, à l’administration et à des colloques …focalisés sur le thème architectural de « la ville en mouvement » incluant toute la métropole parisienne. Une foultitude de photos, cartes, plans, films et maquettes ainsi que des services multimédias accessibles par internet sont à la disposition des visiteurs. De nombreux ouvrages sont édités l’Arsenal qui est soulignons-le une association loi de 1901 qui bénéficie en 2013 d’une subvention de 2, 33 millions € de la Ville sachant que le projet de budget avoisine 3,2 millions €.

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    Projet de façade de la Samaritaine côté rue de Rivoli objet du recours en cours  

    Paradoxe ou coïncidence, l’Arsenal abrite jusqu’au 9 septembre une exposition sur l’important projet de réaménagement de la Samaritaine, actuellement suspendu par un recours contre le permis de construire concernant la façade côté rue de Rivoli (coût total : 450 millions d’€, 1000 ouvriers à pied d’œuvre jusqu’en 2016). Sont prévus, un hôtel de luxe, 96 logements sociaux, une crèche et des commerces). Le cabinet d’architectes qui a élaboré ce projet est celui qui a réalisé le Louvre de Lens.

    La découverte de l’architecture du XIXe associée à celle des expositions organisées valent que l’on s’intéresse à ce lieu qui se trouve en dehors des sentiers battus, ce qui en fait tout son intérêt.

    Dominique Feutry

     

  • La rue du Grenier Saint Lazare doit-elle être un parking gratuit pour les cars de tourisme?

     
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    La rue du Grenier Saint Lazare (IIIe) encombrée par 3 cars en stationnement le 24 mai 2013 à 19h00  (Photo VlM)

     

    Si le Comité Colbert qui regroupe 64 marques de luxe françaises a récemment appelé les Pouvoirs Publics à assurer la sécurité des touristes souvent victimes de vols à la tire, voire de pillages en règle (cf des événements récents), il serait souhaitable aussi que les Pouvoirs Publics au travers de la Police fassent respecter les règles élémentaires de stationnement par certains conducteurs de cars qui transportent ces mêmes touristes et visitent notre quartier.

    La rue de Grenier Saint Lazare (IIIe) est emblématique à cet égard. Le couloir de bus qui se trouve du côté des numéros impairs est devenu, entre la rue Saint Martin et la sortie du parking du Quartier de l’Horloge, une véritable aire de stationnement gratuit pour cars, une réelle aubaine pour ces derniers. Non seulement ils sont ainsi postés les uns derrière les autres par grappe de 4 ou 5, mais même à l’arrêt, les moteurs tournent à plein régime (afin de maintenir une bonne température au sein de l’habitacle) occasionnant bruit et pollution qui s’ajoutent à l’occupation de l’espace public. Dès lors, ils obligent les bus à se déplacer puisque l’arrêt n’est plus accessible. Enfin, ils obstruent le champ de vision des conducteurs de véhicules sortant du parking. C’est un miracle qu’aucun accident grave ne se soit encore produit. Le malheureux feu tricolore qui a été installé sur insistance du Maire du IIIe arrondissement perd ainsi une bonne partie de son utilité….

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    Un car en stationnement illicite rue du Grenier Saint Lazare le 28 mai 2013 à 20h30 (Photo VlM)

                       

    Lorsqu’indigné, vous osez demander au chauffeur de ces énormes cars de stopper le moteur, une réplique menaçante ou un bras d’honneur sont les réponses courantes. Aussi ne vous reste-t-il plus que la possibilité de vous rendre au Commissariat Central tout proche, afin de signaler les contrevenants. Votre interlocuteur est alors étonné de découvrir par la vitre de son bureau autant de cars en infraction et vous assure qu’il va envoyer quelqu’un ….Mais hélas, vous devez vous rendre à l’évidence, telle sœur Anne, vous ne voyez venir personne ! Les cars peuvent donc, en toute tranquillité, prendre leurs habitudes dans cette rue pleine de sollicitude à leur égard.

    Alors que devons-nous en penser ? Est- ce du laxisme ? Est-ce un manque d’effectifs ? Est-ce une façon d’éviter de pénaliser certains commerces tout proches dont le chiffre d'affaires est sans conteste "boosté" par cette manne touristique garée à quelques mètres ?

    Cette situation n’est pas très glorieuse, elle empoisonne, au sens propre comme au sens figuré, les passants et les habitants du quartier. Il est inconcevable que cela puisse perdurer. D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, aucun car ne prenait la liberté de stationner à cet endroit où dorénavant les chauffeurs installent leur machine plusieurs heures durant avec insolence.

    Nous avons adressé un courrier au Maire du IIIe arrondissement et au Commissaire de Police afin qu'ils prennent toutes les mesures nécessaires à l'égard de cette situation connue.

    Dominique Feutry

     

  • Nouveaux habits et nouvelle programmation pour la Maison de la Poésie

     

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    La salle principale de la Maison de la Poésie. Passage Molière (IIIe)

     

    La Maison de la Poésie, ancien Théâtre Molière situé dans le passage Molière, 157 rue Saint Martin (IIIe), qui avait repris du service en 1995, après une longue période d’abandon (voir article du 4 novembre 2012), vient de subir une cure de jouvence doublée d’une nouvelle programmation qui ne sera plus conçue façon théâtre mais dédiée aux auteurs, à la littérature et à son actualité.

    Fermé quelques mois, la réouverture récente du théâtre avec sa façade peinte en gris sobre et des couleurs intérieures gaies invitent les badauds à franchir le seuil de ce « temple des poètes ». Nous devons cette orientation à la nouvelle direction sous la houlette d’Olivier Chaudenson, l‘ancien directeur du Festival de Paris qui projette d’organiser 200 rencontres annuelles axées sur la poésie qui est certes le propre des lieux, mais aussi en accueillant des chanteurs, des musiciens, des romanciers qui interviendront sous forme de débats, de lectures ou de concerts littéraires, de projections… Le but recherché est de d’amener la poésie vers un large public et de montrer qu’elle n’est en rien élitiste.

    Un premier et récent événement a ainsi consisté à une lecture dégustation réunissant deux écrivains. Ceux qui y ont assisté rapportent que les spectateurs ont pu ainsi « manger des nuages »… tout un programme. Les jeunes ne seront pas oubliés, des spectacles leur seront spécialement dédiés. A l’automne, un restaurant sera installé, ainsi qu’une webradio.

    Une manière de montrer que Paris met les moyens (la subvention annuelle de la Ville est de 900 000 €) et s’intéresse à cette forme de littérature qui a fait la renommée de tant d’écrivains qui ont parcouru ses rues.

    Pour tous renseignements s’adresser au 01 44 54 53 00 ou sur le site www.maisondelapoesieparis.com

    Dominique Feutry

  • Reprise de la visite guidée « sur les traces des Templiers » (IIIe)

    Temple vue générale enclosL'enclos du Temple vers 1450. Une ville fortifiée dont il ne reste que des vestiges . Au fond, le donjon, à gauche la tour César, au centre l'église et les habitations. (Histoire du IIIe, Editions Hervas, par Philippe Sorel)

        

    "Vivre le Marais !", en association avec "Culture & Patrimoine", vous invite à une nouvelle promenade sous la conduite de notre guide Sylvain Solustri :

     

    Sur les traces des Templiers

    Le jeudi 13 juin 2013 à 14h30

    Rendez-vous 14h15 à la sortie du métro "Temple"

     

    Voulez-vous savoir par quelle sombre ironie de l'Histoire, la malédiction de Jacques de Molay – dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple – a atteint les rois jusqu'à Louis XVI ? Sylvain Solustri, notre guide, propose une passionnante visite avec l'évocation de l'enclos du Temple, son donjon où fut emprisonnée la famille de Louis XVI, l'église du Temple, la tour César, les murs et les tours d'enceinte mais aussi l'histoire de la Rotonde et du carreau du temple. Puis un détour par le Boulevard du Crime et le lieu où s'est réunie la 1ère Internationale avant de voir le marché des Enfants Rouges, sans oublier la visite de L’Église Sainte Élisabeth et bien d'autres lieux.

    Comptez deux heures de promenade. Merci de vous inscrire auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr  ou par téléphone 01 42 72 61 41. Inscrivez-vous au plus vite car, pour le confort de tous, le nombre de places est limité.

    Participation aux frais : 10 euros par personne.

    A très bientôt.

     

  • Un convoi très exceptionnel rue Beaubourg

     

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    Une partie du convoi exceptionnel stationné rue Beaubourg (IIIe) le samedi 18 mai 2013 (Photo VlM!)

     

    Samedi 18 mai au matin, la surprise était de taille pour ceux qui ont emprunté la rue Beaubourg. En effet, un convoi exceptionnel impressionnant et imposant constitué d’une petite dizaine d’énormes camions rouges chargés de gros matériels en métal de couleur bleue occupait toute la section du couloir de bus, entre la rue Rambuteau et la rue des Gravilliers.

    A l’examen, le chargement des poids lourds tous rangés à la queue leu leu, ne laissait aucun doute, il s’agissait des installations destinées aux travaux en cours de changement des systèmes de traitement d’air du Centre Pompidou (voir notre article du 30 avril 2013). Leur couleur bleue ne faisant que confirmer leur affectation. D’ailleurs une grue installée face à l’édifice est très vite entrée en action.

    En quelques heures tout avait disparu. Une gageure qui n’a entraîné aucune perturbation de la circulation. Il était même difficile d’imaginer qu’une opération de cette ampleur ait pu avoir lieu à cet endroit en si peu de temps !

    Nous sommes admiratifs face à la réussite d’un tel exploit.

    Dominique Feutry

  • De bien originaux potelets

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    Madame   (Photo VlM!)

    Habilement et sobrement stylisés, ils apparaissent au détour de la rue des Blancs Manteaux (IVe) devant le N° 27. L’un est noir, l’autre est rouge, une allusion sublimée à l’œuvre de Stendhal…?

    De quoi s’agit-il ?

    Deux potelets ont été harmonieusement peints et personnalisés. L’un représente une femme dont la bouche est soulignée de rouge, l’autre un homme avec monocle, moustache et cravate. Le souci du détail a conduit l'auteur à ne pas oublier de dessiner des chaussures à chacun, à même le trottoir.

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    Monsieur  (Photo VlM!)

    Avec très peu de couleurs, le peintre qui s’est adonné à cet habillage a réussi à transformer en un couple amusant, sans gâcher, avec un effet agréable, ces deux piquets en métal. Ils ont quitté leur état d’"anonymes" pour celui d’ "humanisés" sans choquer, avec une simplicité de bon goût, non sans talent et délicatesse.

    Bravo l’artiste pour cette forme agréable d’art de la rue.

    Dominique Feutry

     

     

  • Des horodateurs intelligents dans nos rues

     

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    L'horodateur intelligent expérimenté à Paris

     

    La Mairie de Paris, dans le cadre d'un concours qu'elle a lancé sur les mobiliers urbains intelligents, démarre l'installation d'horodateurs multifonctions. Ils délivrent des tickets de stationnement mais ont la possibilité de vous donner bien d'autres prestations.

    Ils sont munis d'un écran tactile couleur, vous pourrez obtenir par exemple des informations sur la capitale, les manifestations qui sont organisées comme les spectacles (théâtres, musées, cinémas) et cela dans un rayon de 1000 m. Vous serez à même de trouver aussi le commissariat le plus proche, l'endroit où se situent les stations de métro. Ce matériel permet également de recharger son abonnement de transports en commun…

    Ces appareils déjà en expérimentation à Genève, Seattle et Cannes ont la caractéristique de pouvoir accueillir une large gamme d’applications pilotées à distance par le gestionnaire de la voirie. Ces nouveaux terminaux d’horodateurs autorisent par ailleurs la mise en place de toutes les politiques de stationnement avec la possibilité de prendre en compte des critères très variés : plages horaires, zones géographiques, profils d’usager, types de véhicule etc… Les combinaisons sont multiples.
    Ajoutons que l'alimentation de ces bornes est opérée par panneaux solaires

    Nous attendons avec impatience de voir se développer ce type d'installations, notamment dans le Marais, si l'expérience est concluante. Paris, rappelons- le, dispose de 8 000 horodateurs. Ce passage à une nouvelle génération de machine montrera que notre Ville s'appuie sur les nouvelles technologies pour apporter les services nécessaires à ses habitants mais aussi aux touristes qui doivent conserver de Paris la meilleure image qui soit. Et sur ce plan, nous avons encore du travail !

    Dominique Feutry