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Étiquette : marché des enfants rouges

  • Le Marché des Enfants Rouges (IIIe) aspire à être « le plus beau marché de la Région Île-de-France » !

     

    Enfants rougesMarche-des-enfants-rouges-fresque
    Ce Marché des Enfants Rouges est en soi une histoire politique. Jacques et Laurent Dominati étaient aux affaires dans le IIIe quand sont intervenues les élections municipales de 1995. Ils n'ont pas senti que le vent du "tout bagnole" tournait et se sont obstinés à vouloir détruire le marché pour y construire un grand parking souterrain. Les socialistes conduits par Pierre Aidenbaum ont plaidé pour la survie et le développement du marché. Ils ont gagné et n'ont pas lâché les commandes depuis lors. D'une certaine manière, ce marché est leur talisman. (Photos BB et Pascal Fonquernie)

     

     

    Le Maire de Paris-centre Ariel Weil s'est rendu sur place aujourd'hui 15 mars en compagnie d'Audrey Pulvar pour rencontrer les commerçants et les inciter à défendre la candidature du Marché des Enfants Rouges à une distinction crée par le regretté Jean-Pierre Pernaut : "Le plus beau marché de la Région".

     

    Enfants rouges weilLe Maire Ariel Weil, Dorine Bregman Adjointe en charge du commerce et de l'artisanat, et la conseillère régionale Audrey Pulvar, en visite au Marché (Photo VlM/HH)

     

    "Ce marché couvert, fondé en 1615 par Louis XIII, est le plus vieux marché alimentaire de la capitale, situé en plein cœur du Marais, rue de Bretagne. Au XVIIIème siècle, il prend le nom de Marché aux Enfants Rouges en hommage à un hôpital-orphelinat voisin, dont les petits pensionnaires, vêtus d'un uniforme rouge, venaient dans le marché comme dans une cour de récréation" (mairie de Paris-centre).

    L'agence de communication PARISMARAIS, n° 1 pour la promotion du Marais et de ses merveilles vient de publier un dossier sur ce marché qu'il convient de visiter comme un monument historique…

    La Mairie de Paris Centre se félicite de voir le marché aux Enfants Rouges participer à l'édition régionale de "Votre Plus Beau Marché". Seul marché parisien à concourir à l'édition 2022, il a besoin de nos votes pour aller plus loin et représenter l'Île-de-France. Les votes sont ouverts depuis aujourd'hui, et seront hébergés sur TFI&vous jusqu'au 8 avril.

    Pour soutenir le marché des Enfants Rouges, votez en ligne en cliquant dans ce lien !

    GS

     

  • Après les terrasses, un manifeste documenté sur l’état des trottoirs parisiens….

     

    Voirie1Sécuriser et sanctuariser les trottoirs de Paris pour les rendre à ses usufruitiers naturels : les piétons (Photos VlM/JFD)

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    Dans un article du 27 août, Jean-François Daull, l'un des membres fondateurs de l'association des utilisateurs de DansMaRue, publiait sur notre blog un manifeste sur les terrasses éphémères/estivales, qui a fait grand bruit dans les médias. Son contenu fait désormais office de document de référence sur le sujet. J.F. Daull s'attaque aujourd'hui à une autre raison de se plaindre de l'état du paysage urbain à Paris : l'état des trottoirs qui constituent un vrai parcours du combattant pour les piétons à mobilité réduite et notamment les plus fragiles. Voici son analyse.

     

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    Il y a d’abord ces empiétements illégaux sur la voie publique. Tables de bistrot, chevalets ou porte-menus débordant de l’emprise des terrasses des cafés, jardinières de fleuristes, étals des marchands  ou oriflammes de supérettes

    Dans son rapport d’audit d’avril 2016, l’Inspection générale de la Ville de Paris constatait elle-même « un non-respect généralisé » du règlement des étalages et terrasses de la capitale («plus de 75 % des établissements sont en infraction au règlement » (p 68).

    Sur ce point, la situation n’a guère évoluée.

    La politique des terrasses éphémères/estivales a accru ce désordre d’autant qu’une majorité d’établissements ne respectent ni les conditions d’installation, ni même la Charte pour ceux qui l‘ont signée.

    Le piéton doit composer aussi avec les dépôts sauvages, épaves diverses, poubelles sorties sans respecter les horaires

    Il y a aussi ces véhicules et ces deux roues garés sur les trottoirs en toute impunité.

    Il y a également le développement rapide de l’usage du vélo. Sans remettre en cause le bien-fondé de cette « politique pro-vélo », il faut admettre, pour essayer d’éradiquer le phénomène, que le mauvais comportement de certains a des conséquences très négatives sur l’autre mobilité douce : celle des piétons.

    Il ne faut pas oublier dans cet inventaire ces trottinettes, Gyropodes électriques et autres EDPM qui squattent les trottoirs, en marche ou à l’arrêt et constituent un véritable danger.

    Tous ces obstacles. empêchent trop souvent les piétons de circuler librement, sereinement et en toute sécurité sur les trottoirs de Paris.

    Et puis, il y a enfin ces travaux de voirie incessants et répétitifs  (avec une coordination à-minima jusqu’à ce jour)  qui ont un coût économique et écologique et occasionnent une gêne considérable pour les riverains.

    Certains chantiers sont mal tenus et ne respectent pas les obligations précisées dans les autorisations de travaux délivrées par la mairie.

    D’autres sont en « standby » sur des longues périodes pour des raisons injustifiées.

    la quasi-totalité des chantiers ne respecte pas l’article 8-4 du règlement de voirie pour ce qui concerne le rebouchage définitif des « fouilles ».

    Voirie2

    Avant le 1er janvier 2016, la voirie s’occupait du rebouchage définitif et facturait ensuite à l’opérateur à l’origine des travaux le coût analytique de cette réfection. Cela permettait aux riverains d’avoir un interlocuteur identifié et responsable et d’obtenir rapidement la remise en état. De plus, ce processus ne coutait pas un centime au contribuable parisien.

    Depuis  le 1er janvier 2016, un nouveau processus a inversé la responsabilité du rebouchage définitif. Cette réforme, imposée par l’Adjoint aux finances de l’époque pour réaliser des économies, a aggravé la situation de la voirie déjà mise à mal par une frénésie de travaux et une mauvaise coordination des chantiers. Il s’agissait de décharger les services comptables de la gestion de comptes de tiers, de la facturation et plus étonnant,  du recouvrement d’impayés concernant des opérateurs d’envergure. Certains opérateurs tardaient à payer leurs factures à la mairie. De facto, celle-ci leur accordait des avances de trésorerie.

    (suite…)

  • Le dynamisme du Marché des Enfants Rouges ne faiblit pas…

     

     

                             Vue du marché et de l'Estaminet ds Enfants Rrouges (IIIe)

     

    Situé au 39 rue Bretagne (IIIe) et bénéficiant de deux autres entrées, rue de Beauce et rue Charlot en plein quartier du Marais dit "Bobo", le Marché des Enfants Rouges, enchâssé, voire presque caché, entre des immeubles, est une véritable institution. Près de son emplacement actuel existait depuis 1536 et jusqu'en 1772, l'Hôpital-Orphelinat des Enfants Rouges créé par la soeur de François Ier. Cet établissement recueillait des orphelins de l'Hôtel Dieu. Ces derniers, vêtus de Rouge en signe de charité chrétienne, ont finalement donné leur nom au marché.

    Le Marché des Enfants Rouges est né en 1615 par lettres patentes de Louis XIII. En effet, le quartier prend alors de l'importance et il est nécessaire d'installer un marché. Le Petit marché du Marais était au départ une halle en bois reposant sur 16 piliers de chêne. Il est équipé d'un puits,  puis d'une étable dite "vacherie" comprenant 12 vaches qui donneront leur lait au quartier jusqu'en 1914. Devenu Marché du Marais du Temple. Passant entre les mains de différents propriétaires dont l'astronome de Louis XIV  Jean-Dominique Cassini, objet de spéculations qui n'ont jamais pu se réaliser, le marché qui entre temps a pris le nom de Marché de Beauce puis de Marché des Enfants Rouges, sera cédé à la Ville de Paris en 1912. Son classement à l'ISMH (inventaire supplémentaire des monuments historiques) est intervenu en 1982.

     

                     

                        (Vers 1900)     Entrée rue de Bretagne     (Actuellement)

     

    Aujourd'hui la polémique des années 90 née de la fermeture du marché pour le transformer en parking, crèche et biblothèque est oubliée. Sans la volonté des habitants du quartier et du maire actuel du IIIe arrondissement, ce lieu aurait disparu. Le plus ancien marché de Paris entièrement rénové par l'architecte Florence Bougnoux a rouvert ses portes en 2000, il était fermé depuis 6 ans. Quelques camelots s'étaient installés en attendant, rue de Bretagne, le long du square du Temple.

    Après un début difficile le marché est aujourd'hui extrêment dynamique et un lieu de rassemblement prisé, notamment le dimanche à l'heure du déjeuner où les allées bordant la vingtaine de stands sont souvent bondées. Chacun a le choix entre les plats exotiques (japonais, marocains, libanais, italiens, grecs, antillais), les produits bio et provençaux, le fromager, les fleuristes, les maraîchers, le poissonnier, le charcutier du terroir, les pâtisseries artisanales, la vente de vins, le boulanger et même un commerce de vieilles photographies qui a remplacé un torréfacteur.  

     

    Le potager des oiseaux

     

    Bien entendu le marché compte aussi un restaurant bien connu des habitants du quartier, l' Estaminet des Enfants Rouges où il est possible de se restaurer, comme le propose aussi un certain nombre de stands où sont installés des tables, des chaises et des bancs. Enfin, il ne faut pas oublier de jeter un oeil du côté de la sortie rue de Beauce. Le passage qui relie le marché à cette rue est agrémenté d'un petit square et du Potager des oiseaux, un jardin de 120 m2 de parcelles gérées collectivement par l'Association des Jardiniers du IIIe, chacun des adhérents (environ une soixantaine) pouvant s'exercer ainsi au difficile métier ou passe- temps de jardinier.

    Sans cet ensemble, le quartier des Enfants Rouges ne serait pas tout à fait ce qu'il est aujourd'hui.

    Dominique Feutry

     

  • Entretiens avec les candidats en vue des législatives : Benjamin Lancar et Déborah Pawlik, candidats UMP dans la 5ème circonscription (IIIe et Xe)

    Lancar pawlick 12 04 12

    Le Comte

    Te mesurer à moi ! qui t'a rendu si vain

    Toi qu'on n'a jamais vu les armes à la main !

    Don Rodrigue

    Mes pareils à deux fois ne se font point connaître

    Et pour leurs coups d'essai veulent des coups de maître.

    Le Cid, Corneille, acte II scène 2

     

    Benjamin Lancar pourrait méditer ces vers du Cid. Âgé de 26 ans à peine, il se lance à l'assaut d'une circonscription qui n'est pas jugée facile pour lui. Il est appuyé par Déborah Pawlik, sa suppléante, de quelques années à peine son ainée.

    Benjamin Lancar est diplômé d'HEC et de Sciences Po. Il est conseiller régional d'Île-de-France depuis 2010 et président des "Jeunes Populaires" (UMP). Il n'a pas eu l'occasion encore d'exercer des activités en entreprise mais il a eu des responsabilités sociales dans la direction de centres de vacances. Il a aussi enseigné les mathématiques pendant cinq ans à des jeunes candidats aux grandes écoles. En 2011, l'UMP le nomme "secrétaire national à la nouvelle économie". Il a ouvert une permanence dans le Xe et une autre dans le IIIe, 44 rue du Vertbois.

    Déborah Pawlik a fait des études en sciences politiques, elle aussi. Elle a été assistante parlementaire à l'Assemblée Nationale puis chef de cabinet de Rama Yade alors secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères. Depuis neuf mois, elle est chef de cabinet à la Commission Générale au Développement Durable.

    La première partie de l'entretien a été consacrée aux sujets d'intérêt national. Nous avons commencé avec la dette. C'est une des priorités du programme du candidat Nicolas Sarkozy. M. Lancar estime qu'il est le seul, avec concède-t-il, François Bayrou, "à s'en préoccuper sérieusement et à être crédible". Pour lui l'arrivée de François Hollande au pouvoir signifierait l'entrée de la France dans le groupe des malades de l'Europe qui inclut la Grèce, l'Italie et l'Espagne (sans parler de l'Irlande et du Portugal) et "porterait en soi un risque de catastrophe et de faillite".

    Il nous détaille sa feuille de route : déficit de 4,7% en 2012, 3% en 2013, 2% en 2014 et l'équilibre en 2016. A la remarque que son concurrent principal a lui aussi son plan de redressement, Benjamin Lancar répond que "les hypothèses de croissance sur lesquelles s'appuie le projet socialiste ne sont pas raisonnables et pour tout dire irréalistes". Il souligne que François Hollande ne propose "aucune économie de dépenses"

    D'ici à 2016, il rappelle que, pour Nicolas Sarkozy, il y a 115 milliards d'€ de redressement budgétaire à opérer, qu'il entend obtenir par 70 milliards de réduction des dépenses et 45 milliards d'accroissement des recettes. Sur ces 45 milliards, 32 milliards ont été déjà votés. Reste 13 milliards à trouver. Ce sont les exilés fiscaux qui en feront les frais et les entreprises internationales qui paient trop peu d'impôt en France au regard de leurs revenus. A celles-là, un impôt forfaitaire sur le chiffre d'affaires sera appliqué".

    S'agissant des dépenses, son parti entend poursuivre la "révision générale des politiques publiques" (le "cost-killing" anglo-saxon"), "la maitrise et la rationalisation des dépenses de santé" (il rappelle que l'assurance-maladie vient d'annoncer un économie de 8,5 milliards d'€ sur son budget courant), "le remplacement d'un fonctionnaire sur deux, y compris dans les collectivités territoriales". Il pourrait y avoir quelques exceptions mais ce principe reste la règle.

    On a parlé du logement, problème prioritaire pour la plupart des français, plus aigu sans nul doute à Paris. M. Lancar récuse l'accusation qui est faite au gouvernement de n'avoir pas assez construit. Il rappelle que le programme de logements neufs était de 135.000 par an et qu'il a été respecté (l'abbé Pierre en réclamait, il est vrai, 150.000). La production de logements étudiants a suivi les préconisations du rapport Anciaux.

    Il admet néanmoins que des efforts restent à faire. Mesures proposées : pas d'encadrement des loyers mais division par deux des droits de mutation sur la résidence principale (NDLR : les prix baisseraient de 3% environ, les communes y perdraient une recette importante), élargissement des règles d'urbanisme pour étendre de 30 %, là où c'est possible, le coefficient d'occupation au sol. A propos du logement social, il milite avec son parti pour un "contrôle annuel de l'éligibilité des occupants et l'incitation à l'accession à la propriété".

    Considérant que la pénurie de logements locatifs est largement due à la réticence des propriétaires face au risque de non-paiement, il songe à instaurer, à côté du modèle de bail traditionnel, une version "donnant-donnant" par laquelle le locataire troquerait une partie de ses droits au maintien dans les lieux, contre un loyer plus bas.

    L'obligation de construire du logement social (20% par commune dans la loi SRU) lui semble devoir relever davantage d'une approche plus large, au niveau de communautés urbaines telles que le "Grand Paris". Une proposition qui pourrait faire grincer des dents : l'attribution des logements sociaux par un "jury de citoyens", "par souci de transparence".

    On n'a pas voulu éluder les questions d'intérêt local. La propreté : "il faut en faire une priorité absolue". Les amendes pour utilisation abusive de l'espace public "doivent être dissuasives". (On lui a rappelé qu'un projet de loi socialiste dans ce sens avait avorté l'an dernier faute de motivation de l'UMP). A la tentation – perceptible – d'exploiter de manière intensive le patrimoine architectural de Paris et de ses sites les plus attractifs, nous avons fait remarquer que la qualité de vie des habitants ne doit pas être sacrifiée sur l'autel de l'économie locale, notamment des commerces. Quand les habitants songent à partir, c'est le début de la fin de la poule aux oeufs d'or dans un centre ville transformé en musée ou en parc d'attractions.

    Dans cet ordre d'idées, nous avons mis en garde nos interlocuteurs contre la transformation de nos quartiers en hôtels meublés dont les logements sont loués à la semaine. Là comme ailleurs, c'est affaire de mesure. L'exploitation extensive de ce commerce est elle aussi incompatible avec la qualité de vie des habitants permanents, qui sont aussi ceux qui votent.

    Nous avons retenu le projet d'instaurer un péage urbain à Paris (dans les 11 premiers arrondissements) et une police municipale (NDLR : qui existe déjà peu ou prou avec la DPP -direction de la prévention et de la protection).