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Étiquette : mirka seroin

  • Exposition MIRKA SEROIN « Reflets et Paysages » à l’espace Kogan (IIIe)

     

    Mirka - La mare reflets de lune

     La mare, reflets de lune (huile sur toile)

     

     

    Exposition « Reflets et paysages » de MIRKA SEROIN

     

    MIRKA SEROIN habite le 3ème arrondissement depuis plus de 30 ans. Avec son mari, ils furent dans les tout premiers membres de l’association « Vivre le Marais ! »

     

    Cette artiste franco-italienne présentera une exposition privée de ses œuvres peintes représentatives de son travail de ces dernières années :

     

    Espace KOGAN, 96 bis rue Beaubourg – 75 003 Paris,

    du lundi 3 au dimanche 9 décembre 2018 inclus, de 11h00 à 20h00

     

    Elle expose rarement ses œuvres, préférant au tohu-bohu mondain la quiétude de son atelier pour travailler avec acharnement, revenant sur tel ou tel thème qui l’interpelle et l’intéresse.

     

    Venise, sa ville natale, a été sa terre nourricière pour sa formation picturale. Elle a commencé à dessiner au crayon graphite sur le stucco vénitien de sa maison d’enfance. Puis, elle étudie les Maîtres des 15ème et 16ème siècles au Musée de l’Accademia.

    Élève libre à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, elle apprend la technique de la peinture sur toile et fréquente assidûment des ateliers renommés de la Ville de Paris.

    Mirka Seroin - VENISE

    Pour MIRKA SEROIN, l’idée d’un tableau résulte d’un choc, capter les particules en mouvements et dialoguer : un va et vient de construction et destruction, un cheminement vers l’inconnu. Elle expérimente sans limitation de sujets, ni de gammes chromatiques. Ses nombreux voyages, souvent lointains, lui permettent de garder la fraîcheur du regard et   des sensations.

      

    La présente exposition est construite autour de deux thèmes, la Ville et la Nature.

      

    Empilement des plans et rectangles colorés, éclats de lumière des fenêtres « Venise » (huiles sur toile), ses constructions urbaines échappent à la rigueur sèche du dessin. Tout est plutôt suggéré qu’imposé, à travers une riche palette de couleurs.

      

     Venise (huiles sur toile)

     

    MIRKA SEROIN est profondément amoureuse de la Nature. Nature, où l’élément aquatique est omniprésent, fascinant par ses permanents changements de lumières, ses miroitements étincelants et variés, ses mouvements continuels sous l’effet du vent, en fait insaisissable par une constante transformation de chaque instant. L’artiste excelle dans la « capture » de cette continuelle instabilité : « Grande mare jaune et verte » (huile sur toile).

     

    Mirka Seroin - Grande mare jaune et verte_huile sur toile

    Grande mare jaune et verte (huile sur toile)

     

    Dans son travail, MIRKA SEROIN navigue aux frontières de la figuration et de l’abstraction, sans volontairement se définir, ce qui contribue à lui laisser la plus grande liberté créatrice dans la gestation de son œuvre.

    Claude Verrier

     

  • Réflexions de vacances sur le ciel, l’espace, l’univers, la matière… et l’homme.

    Planètes

    Le système solaire (Soleil, Mercure, Vénus, Terre et Lune, Mars, ceinture d'astéroïdes, Jupiter, Saturne, une comète, Uranus, Neptune, Pluton/Charon, ceinture d'astéroïdes de Kuiper)

     

     

    Pour les terriens que nous sommes, l'été a été riche en événements astronomiques : éclipse totale de Lune le 27 juillet et rapprochement avec Mars, conjonctions Lune-Vénus, Lune-Jupiter, Lune-Saturne, Lune-Mars durant le mois d'août, toutes ces planètes visibles dans un ciel étoilé avec Mars au plus près de la Terre… Mercure, de petite taille et proche du soleil a été visible entre les 12 et 15 juillet, le soir dans le soleil couchant.

    Cette constatation, qui franchement nous ravit, est le signe d'un anthropomorphisme terrien bien pardonnable aux humains que nous sommes. Ces événements ne sont rien de plus qu'un effet de parallaxe. Dans la réalité, une conjonction ou même une éclipse sont des phénomènes relatifs à un point particulier de l'espace. Il arrive, dans le ballet permanent que se livrent les astres, que ce point soit sur Terre et que nous nous en émerveillions !

    Il y a cependant deux faits magiques dans l'organisation du système solaire qui inciteraient les plus crédules à croire qu'il est plus qu'un agrégat de matière inerte. Le premier est l'égalité du diamètre apparent du Soleil et de la Lune, le second la "loi de Bode".

    Vus depuis la Terre, le Soleil et la Lune ont un diamètre apparent quasi-identique. Ceci rend possible les éclipses totales de Soleil. Malgré la très faible probabilité d'une telle concordance, on peut toutefois arguer que c'est le hasard…

    La loi de Bode nous interpelle davantage. Découverte par Wolf et Titius mais publiée par Bode en 1772, elle montre que les planètes ne sont pas placées au hasard. Leurs distances au soleil se répartissent selon la suite de Fibonacci (*). Il y avait cependant "un trou" entre Mars et Jupiter : on a découvert à la place une ceinture d'astéroïdes qui peut s'identifier à une planète mal formée. 

    A partir d'un point d'observation où ne sévit pas la pollution lumineuse, on voit une multitude d'étoiles et cette traînée caractéristique qu'on nomme "la voie lactée" (du lait échappé du sein généreux de Junon). Il s'agit de notre galaxie qui, vue par la tranche, se présente avec une densité d'étoiles qui lui donne son aspect laiteux . Notre Soleil est une étoile ordinaire qui en fait partie et se situe aux deux-tiers environ du bras spiral qui tourne autour du centre qui serait un "trou noir" d'après les théories actuelles. Il y aurait plusieurs centaines de millions d'étoiles dans notre galaxie, peut-être un milliard (et dix fois plus de planètes…).

     

    Galaxie bisGalaxie spirale type voie lactée

     

    C'est vertigineux mais c'est peu de choses à côté du fait qu'il y a un milliard de galaxies dans l'univers….

    Les étoiles que nous voyons à l’œil nu depuis la Terre appartiennent à notre galaxie, à l'extérieur de la tranche. Il y a des exceptions : des astres qui ressemblent à des étoiles mais qui sont des galaxies ou nébuleuses "proches" de nous comme la galaxie d'Andromède et les nuages de Magellan. Les autres ne sont visibles qu'aux instruments.

    Cet univers, suivant les chiffres de la communauté scientifique, s'est créé il y 14,5 milliards d'années dans une "soupe" de particules (protons, électrons, neutrons, photons, neutrinos, quarks, bosons, gluons…). Une particule joue avec nous à colin-maillard. Il s'agit du graviton, véhicule supposé de la gravitation, dont les ondes ont été mises en évidence il y a un an à peine par des chercheurs américains (notre article du 15 février 2016).

    Nous sommes là pour en parler parce que cette soupe a été le siège d'une grosse explosion qualifiée de "big bang" qui, dès les premiers instants (on parle de milliardièmes de milliardièmes … de seconde), s'est organisée en grumeaux comme en témoignent les infimes variations constatées par le satellite COBE en 1992 sur le rayonnement fossile de 2,8°K  ou   - 270,2 °C du cosmos. Ainsi seraient nées les galaxies et en leur sein, les étoiles puis les planètes.

    La Terre est un grain de sable dans cet univers. Cependant, ô merveille, il s'y trouve dans son sol et dans son atmosphère les 92 éléments connus dans l'univers, de l'Hydrogène (numéro atomique 1) à l'Uranium, en passant par l'Hélium (2), le Lithium, le Béryllium, le Bore, le Carbone (6), l'Azote (7), l'Oxygène (8)…. Au-delà, et en amont même de l'Uranium avec son nombre atomique de (92), on répertorie d'autres éléments mais ils n'ont pas le statut de "primordiaux" (à l'état libre dans la nature) et sont fondamentalement instables.

    Ces éléments se sont constitués dans la forge des étoiles et des disques d’accrétion qui se sont formés autour d'elles. Le carburant originel est l'hydrogène. La fusion de deux atomes d'hydrogène donne un atome d'hélium en dégageant la fantastique énergie qu'on a su malheureusement domestiquer et exploiter au sein des bombes à hydrogène mais qui est aussi l'enjeu d'ITER, la centrale nucléaire de demain… Chaque élément suivant est le fruit d'une réaction nucléaire où les énergies mises en jeu, fournies ou produites, sont simplement colossales.

     

    DavidL'homme idéal ? Le David de Michel -Ange. Florence

     

    Ainsi, nous les hommes, avec des corps constitués uniquement d'éléments de la liste des 92 (une trentaine, de l'Oxygène au Brome et même l'Arsenic) devons tout à la composition de notre planète. On relève au passage le caractère miraculeux, on pourrait presque dire divin, de ce nombre. L'univers est infini mais le nombre des éléments constitutifs est incroyablement limité. Par considération de sa taille, on en ferait volontiers un ensemble continu mais il puise sa substance dans un tout petit ensemble discret de nombres (il n'existe pas de n° atomique autre que la liste des entiers de 1 à 92). 

     

    ParticulesParticules sub-atomiques (école polytechnique)

     

    Il est vrai que l'univers est fait de ces 92 éléments mais il baigne dans un océan de particules dont la physique n'est plus celle de Newton, ni même celle d'Einstein mais plutôt celle de Planck, de Bohr et de Schrödinger. C'est la physique quantique qui a tout pour dérouter puisqu'elle stipule qu'une particule se dérobe si on l'observe et peut être simultanément présente et absente.

    S'agissant du vivant, en supposant dans une démarche logique et rationnelle qu'on rassemble les quelque 30 éléments constitutifs du corps humain, dans les proportions adéquates et en agitant le tout, peut-on espérer créer la vie ? L'intuition nous suggère que c'est impossible et l'expérience nous le confirme. Entre des éléments inertes et un organisme vivant de même composition, fût-ce une amibe ou un virus, il existe un fossé d'apparence infranchissable qui est le souffle de la vie.

    Si je devais prendre position sur ce mystère, je me bornerais à répondre, mais en me gardant bien de prétendre détenir la vérité, que l'univers, la matière et la vie sont le fait d'un principe créateur. Un principe car il est au début de tout (sicut erat in principio et nunc et semper) ; créateur car nous constatons dans l'univers et à toutes les échelles ces transformations qui visent à donner un cadre et une consistance à la nature dont les hommes sont partie intégrante.

    Gérard Simonet

     

    (*) Suite de Fibonacci :

    C'est une suite de nombres entiers dont chaque terme est la somme des deux précédents (1, 2, 3, 5, 8,13, 21 ….). Le rapport des deux derniers nombres converge vers le Nombre d'Or soit 0.5(1 + √5) = 1,618…. Elle possède de nombreuses propriétés mathématiques mais aussi des liens étroits avec la nature. Pour les curieux…