Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : mobilier urbain

  • Le sentiment de saleté urbaine est étroitement lié à l’état du mobilier urbain. L’Hôtel de Ville en a pris conscience.

     Banc public tagué 27 02 12Banc public tagué 27 02 12

     

     

     

     

     

     

     Coffres bouquinistes rive gauche tagués sept 11Coffres bouquinistes rive gauche tagués sept 11

     

     

     

     

     

                                                                              Coffret tagué pastourelle 15 le 02 04 14 (2)Coffret tagué pastourelle 15 le 02 04 14 (2)

     

     

     

     

     

     

     

     

    Parcmètre tagué 27 02 12Parcmètre tagué 27 02 12

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De haut en bas : bancs publics, armoires électriques, coffres des bouquinistes, boites aux lettres repoussantes, coffrets électriques , parcmètres, cabines téléphoniques, tagués, souillés, défigurés … (Photos VlM)

     

    Cet échantillon de vues prises dans nos rues démontre que l'addition de ces agressions visuelles peut  légitimement susciter un sentiment de révolte contre cette forme de pollution du paysage urbain.

    Lors de notre rencontre à l'Hôtel de Ville avec le Maire-Adjoint de l'époque, François Dagnaud, le 1er avril 2011 nous avions attiré son attention sur cette réflexion. Il avait acquiescé et décidé d'une première intervention en direction des coffres des bouquinistes. C'est à lui que nous devons la prise de conscience que ces coffres sont un "monument" des bords de Seine qu'il convient d'entretenir avec soin car ils véhiculent à travers le monde une certaine image de Paris.

    Dans la foulée, nous avions plaidé pour l'entretien de l'ensemble du mobilier urbain. Il n'a sans doute pas eu le temps d'y répondre mais nous constatons que son successeur, Mao Péninou, a pris la relève et nous l'en remercions.

    En effet, sous couvert de lutte contre les graffiti, la Mairie de Paris a modifié récemment le site qui accueille les signalisations déposées via Internet. On note, à travers l'interface utilisateur, qu'il est devenu possible de demander l'enlèvement de tout type de souillure sur tout type de supports (jusqu'à et y compris des animaux morts sur la chaussée !). On n'est donc plus limité aux murs, portes d'immeubles et volets roulants de magasins, pas plus qu'au produit utilisé (bombes de peinture ou marqueurs). Tous les supports sont concernés et même le retrait d'affiches sauvages peut être demandé.

    Le mieux pour s'en convaincre est d'aller sur le site et de saisir une signalisation. L'interface est "user friendly" (convivial) et nous constatons que les délais d'intervention sont bien meilleurs que ce à quoi la mairie s'engage (couramment deux/trois jours au lieu de dix).

    De ce point de vue, le mandat de notre nouvelle Maire s'inscrit sous de bons auspices. Nous serons naturellement attentifs aux autres engagements qu'elle a pris, notamment à l'égard de la pollution de l'air qui est devenue un souci majeur pour les parisiens.

     Gérard Simonet

     

  • Une autre institution du Marais disparait : la Charcuterie Panzer

       5_adresses_pour_manger_casher_173559880_north_600x_whiteDessin représentant la charcuterie Panzer rue des Rosiers (IVe)

      

    Installée  26 rue des Rosiers (IVe), ouverte tous les jours, sauf les samedis, jours de fêtes juives et les vendredis après-midi, la Charcuterie Panzer est depuis 1979 la référence ashkenaze du quartier pour la charcuterie juive. Certains parlent même de fleuron du casher. Mise en avant par le cuisinier Thierry Marx, on trouvait dans cette maison le pickelfleisch (la poitrine de boeuf saumurée) aussi bien que la langue et le saucisson de Cracovie à l’ail ou l' Adieu pickels (poitrine de boeuf) que l'on pouvait agrémenter de vodka, Wyborowa ou Zubrowka, sans oublier les fameux cornichons malossols. 

    Toute une histoire, tout un passé, toute une tradition d'une affaire où le fils avait succédé à son père, auront disparu. 

    C'est dommage car une partie de l'âme de la rue des Rosiers se délite peu à peu au profit d'une standardisation commerciale centrée autour du prêt à porter.

    Dominique Feutry