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Étiquette : moments lyriques du marais

  • La troupe des « Moments Lyriques du Marais » attend la fin de la crise du virus pour nous enchanter à nouveau….

     

    Photovisi-la troupe MLM

    Comme dans les limbes : nos solistes Kaëlig Boché, Pauline Feracci, Lorrie Garcia, Thibault de Damas et, au centre, Magali Albertini qui accompagne leur chant.

     

     

    Ils sont confinés comme nous, victimes collatérales du coronavirus, leurs engagements sont suspendus ou annulés, mais nous échangeons régulièrement car nous espérons que le spectacle que nous avons annoncé le 3 mars 2020  au titre des VIèmes Moments Lyriques du Marais sera programmé à nouveau dès que les autorités compétentes auront levé l'embargo sur notre vie quotidienne.

    Si la providence est avec nous, c'est avant l'été que l'événement aura lieu. Si elle nous est moins clémente, nous aviserons, avec comme objectif de revenir vers notre public, portés par l'enthousiasme de ceux qui auront retrouvé la joie de vivre et le bonheur de donner ce qu'il y a de meilleur en eux.

    Gérard Simonet

     

  • VIème session des Moments Lyriques du Marais : « Opéras et Mélodies », par notre quatuor vocal au complet !

    Lorrie église

                                                                                                                                                       

    Concert 30 10 19 trio finalConcert les artistes
     

    Pour la première fois depuis le lancement des "Moments Lyriques du Marais" par "Vivre le Marais !" et Culture & Patrimoine, notre troupe de solistes sera au complet. Nous avons commencé en 2017 avec la soprano Pauline Feracci, lauréate du prix Paris-Marais au concours international de Canari (Hte Corse), accompagnée par la sublime Magali Albertini au piano, puis Thibault de Damas baryton-basse, finaliste du concours, les a rejointes ainsi que Lorrie Garcia mezzo-soprano et Kaëlig Boché ténor, révélation de l'ADAMI 2017.

    Tous ces artistes réunis vont se produire devant nous pour notre bonheur sur le thème "Voyage Lyrique autour du Monde, Opéras et Mélodies", dans des airs, chansons, duos et quatuor. 

    Au programme G. Puccini, G. Rossini, W.A. Mozart, G. Bizet, G. Verdi, R. Schumann, H. Purcell, C.W. Glück, H. Villa-Lobos, R. Hahn, F. Poulenc, G. Ropartz et K. Weil.

    Le spectacle est organisé en partenariat avec Sotheby's International Realty Paris Marais. Les spectateurs sont invités en clôture à un cocktail où ils auront l'occasion d'échanger avec les organisateurs et les artistes.

    Venez nombreux nous retrouver dans la joie d'entendre des œuvres vocales célèbres interprétées par des artistes jeunes de grande classe, qui font à chacune de nos sessions les délices des spectateurs avec leur voix et leur talent scénique. Réservez dès à présent. Le placement est effectué dans l'ordre d'arrivée des demandes.

    Gérard Simonet

     

    Mercredi 22 avril 2020, à 20h00 en l'église ND des Blancs Manteaux dans le IVe

    12 rue des Blancs-Manteaux 75004 Paris

    Renseignements/Réservations au 06 80 88 87 10 ou vivrelemarais@orange.fr

    Entrée : 20,00 €

    Paiement :
    – par chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !" 6 rue des Haudriettes – 75 003 – PARIS
    – par virement / IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174  2N02013   BIC : PSSTFRPPPAR
    – Par virement sécurisé Paypal : clic gauche dans le bouton "Faire un don".

     

     

  • Moments lyriques du Marais : le récital d’Olivier Cangelosi a réuni habitants et politiques en communion avec Beethoven !

    Olivier cangelosi église salut 2

    Salut final d'Olivier Cangelosi qui vient d'exécuter le monumental Opus 110, la sonate n° 31. Vue de l'église et des spectateurs qui s'y sont pressés nombreux. On reconnait à gauche Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe et Pacôme Rupin Député macroniste du IVe (7ème circonscription), concurrents ainsi qu'Aurélien Véron qui défend Rachida Dati, pour la mairie de Paris-centre et Nicole Bismuth (qui a rejoint LReM) et Martine Lardy conseillères du IIIe en arrière-plan . Des adversaires qui communient  pour célébrer un génie de la musique… A conserver soigneusement dans les annales de Paris ! (Photo VlM)

     

    Ils étaient 200 spectateurs environ à se presser dans la cathédrale Ste Croix des Arméniens dans le IIIe pour un hommage à Ludwig van Beethoven dont on fête cette année le 250ème anniversaire de sa naissance. Pour le célébrer, "Vivre le Marais !" et Culture & Patrimoine, toujours liés lorsqu'il s'agit de culture, ont invité Olivier Cangelosi un pianiste de classe internationale qui suit l'exemple des plus grands comme l'ont été Hans von Bülow, Artur Schnabel ou plus près de nous Daniel Barenboïm, en s'attaquant à l'intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven.

    Son récital a reçu le soutien de l'agence de communication PARISMARAIS.COM et de Sotheby's International Realty.

    Depuis cinq ans, Olivier Cangelosi se produit au festival international de Canari (Hte Corse) avec un choix de quatre sonates de Beethoven qui change tous les ans. Il veille au bon équilibre entre les sonates qui se rattachent à la période classique et portent le sceau de Haydn et de Mozart et celles qui appartiennent au romantisme et ont souvent un nom (Appassionata, Pathétique, Clair de lune, Les Adieux, La Tempête, Waldstein…).

    Pour ce récital, Olivier Cangelosi avait choisi les sonates n° 4 et 20, plutôt classiques et les n° 14 (Clair de Lune) et 31 qui sont des monuments du répertoire pianistique romantique.

     

    Olivier cangelosi p rupinOlivier Cangelosi

     

    Notre soliste a reçu une véritable ovation de spectateurs qui se sont levés nombreux pour l'applaudir. Tous ont reconnu la grande maitrise du soliste et sa sensibilité dans l'interprétation d'un compositeur dont Göthe a écrit : "Je n’ai encore jamais vu un artiste plus puissamment concentré, plus énergique, plus intérieur. (…) Une personnalité tout à fait indomptée"».

    Il n'est pas surprenant quand on est pénétré de la personnalité de Beethoven telle qu'elle nous est décrite qu'on le joue en exprimant par moments de la rage à l'égard du clavier.

    Les "Moments Lyriques du Marais" vont se poursuivre avec un retour à "l'Opéra pour tous" en soirée le 22 avril 2020. Ce sera en l'église N.D. des Blancs-Manteaux cette fois avec un programme exceptionnel car nous disposerons à cette date du quatuor vocal au complet avec tous les membres de la troupe qui se sont déjà produits chez nous : Thibault de Damas baryton-basse, Kaëlig Boché ténor, Lorrie Garcia mezzo-soprano et Pauline Feracci soprano, avec au piano Magali Albertini.

    L'annonce officielle en sera faite le moment venu mais il ne serait pas inutile de marquer la date d'une croix blanche sur les agendas et de demander des places dès l'ouverture des réservations pour bénéficier des meilleures positions.

    Gérard Simonet

     

  • Le rendez-vous du 29 janvier avec Beethoven approche : venez partager ce grand moment avec nous !

    Beethoven

     

    (Rappel)

    RECITAL OLIVIER CANGELOSI

    en hommage au 250ème anniversaire de la naissance de

    Ludwig van Beethoven

     

    Olivier cangelosi en concert

    Dans le cadre des Moments Lyriques du Marais,

    "Vivre le Marais !" et Culture & Patrimoine

    vous invitent à une soirée exceptionnelle 

    Mercredi 29 janvier 2020 à 20h00 dans le Marais,
    Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens (dont on pourra admirer la restauration récente),
    13 rue du Perche 75003 PARIS

    Au programme quatre sonates pour piano :
    n° 4, n° 14 "Clair de Lune", n° 20 et n° 31 "opus 110"

     

    Sotheby's logo

              Spectacle recommandé par PARISMARAIS.COM

    Contribution aux frais : 20,00 € par personne

    Placement dans l'ordre d'arrivée des réservations
    Renseignements/Réservations au 06 80 88 87 10.

    Paiement :
    – par chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !" 6 rue des Haudriettes – 75 003 – PARIS
    – par virement / IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174  2N02013   BIC : PSSTFRPPPAR
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  • Hôtel Carnavalet : les travaux de restauration s’achèvent. Ré-ouverture avant l’été 2020…

     

    Carnavalet bâtiment

    Avec son architecture de style renaissance, le musée Carnavalet (IIIe), ultime demeure de Madame de Sévigné, dédié depuis son ouverture en 1880 à l'histoire de la Ville de Paris, est l'un des joyaux du Marais (Photos VlM)

     

     

    La Directrice Générale du musée, Valérie Guillaume, et la Secrétaire Générale Danièle Desideri, en charge du musée, de la crypte Notre-Dame et des Catacombes, ont réuni le 19 décembre un comité pour une visite du chantier de rénovation, qui était bien nécessaire mais qui a tenu le musée fermé au public pendant de longs mois (depuis précisément 2016).

    Carnavalet comité

    Etaient présents Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe, Ariel Weil, Maire du IVe, Nicole Bismuth-Lecorre élue du IIIe et d'autres personnalités. Nous avons parcouru des salles en travaux ou s'affairent des experts de toutes les disciplines en matière de rénovation de peintures, boiseries, dorures… On y découvrira notamment le vantail gauche de la porte monumentale de l'Hôtel de Ville, sauvé de l'incendie de 1871 sous la Commune et – détail intéressant – la méduse survivante qui en décorait au centre le vantail droit, lui-même disparu dans l'incendie !

    On fait dans ce parcours d'étranges rencontres avec des volées d'escaliers en matériaux contemporains. Elles remplacent des escaliers anciens en bois et se plient aux contraintes actuelles de la loi "accessibilité" qui a imposé de surcroît quelques ascenseurs ici et là, avec une touche anachronique surprenante mais justifiée.

    C'est au total 50 Millions d'€ qui ont été investis par la mairie de Paris pour l'ensemble des travaux, dont 4 Millions pour la restauration des œuvres.

    Carnavalet escalier peinture murale brunetti paolo antonio bis

    Grande fresque sur l'escalier du premier étage. Un grand concours est ouvert : qui en est l'auteur et que représente-t-elle ? Le gagnant aura deux places gratuites à notre récital Beethoven du 29 janvier !

     

    Conformément aux prévisions initiales, le musée qui s'étend sur les Hôtels Carnavalet et Le Peletier rouvrira ses portes au public avant l'été 2020 !

    Selon le Maire du IIIe, les jardins du quadrilatère des Archives (Hôtels de Soubise et de Rohan) pourraient ouvrir au public eux aussi en 2020… A suivre.

     

  • Face à face avec Pierre-Yves Bournazel et ses soutiens…

    Bournazel delarue figueroa gérard 02 12 19

    Réunis dans une brasserie proche de l'Hôtel de Ville, de gauche à droite Pierre-Yves Bournazel, candidat mairie de Paris, Martine Figueroa  Maire-adjointe du 1er,  Emmanuel Delarue personnalité de Paris-centre, et Gérard Simonet

     

     

    Il est très difficile de prendre Pierre-Yves Bournazel en défaut : il a ses pieds dans le terrain et il connait ses dossiers. Il a de l'empathie à revendre et présente peu d'aspérités. C'est un "premier de la classe", attachant dès le premier regard au point qu'on ait envie de s'en faire un ami…

    Il a démarré très fort notre entretien en promettant, s'il est élu, d'offrir "un Paris sans pub"[licité]. On en a assez de l'affichage sauvage mais on n'en demandait pas tant ! Ceci dit, quand il déclare que "la publicité participe du sentiment de saturation de l'espace public", on dresse l'oreille car ce jugement s'inscrit dans notre souhait que la propreté de Paris s'entende de façon globale, étendue à l'ensemble des éléments du paysage de la rue (bancs publics, murs et rideaux métalliques tagués, armoires électriques, poteaux, descentes d'eau, parcmètres, boites aux lettres, plaques de rues etc…). Ce mobilier urbain est laissé à l'abandon et donne de notre ville une image dénaturée et souvent anxiogène.

    Nous avons suivi avec lui le fil d'Ariane de notre manifeste du 16 juin 2019 à destination des candidats. Deux questions nous brulaient les lèvres cependant et nous n'avons pas voulu attendre : comment les politiques et les médias peuvent-ils s'émouvoir du dérèglement climatique et rester muets sur le fait que TOUS les bars/cafés parisiens  réchauffent l'atmosphère en offrant des terrasses chauffées, à l'électricité ou au gaz ? Il nous a semblé qu'il éprouvait une certaine gène pour nous répondre…

     

    Chauffage terrasse 1

    Les cafés sont considérés comme des faiseurs d'opinion et les clients sont demandeurs… Alors, au diable les bonnes résolutions…. Nous renouvelons quant à nous notre demande que cette pratique disparaisse. Certaines villes déjà l'ont interdite, notamment Rennes à partir du 1er janvier 2020.

    L'autre était la problématique que nous avons soulevée dans notre précédent article sur l'attitude du Parquet dans les affaires d'infraction aux règles d'urbanisme. M. Bournazel n'y avait jamais été confronté manifestement. On n'a pas senti de sa part une quelconque résonance. Mais il ne nous répugne pas de prêcher auprès de sceptiques quand le sujet nous tient à cœur. Nous avons constaté à l'usage que les messages répétés sur un sujet sensé finissent par influencer l'opinion de ceux qu'ils atteignent.

    Pour le reste, ses projets épousent assez bien les contours de nos exigences : renforcement du maintien de l'ordre pour tout ce qui concerne l'occupation de l'espace public et le tapage nocturne, qu'il soit confié à la police nationale, ou à une vraie  police municipale comme il le souhaite avec des agents armés et formés. On perçoit chez lui une forme de candeur quand il affirme que sa police municipale serait efficace et assidue. Peu de gens pensent que la productivité d'agents municipaux est supérieure à celle des fonctionnaires de police. S'il est élu et met en œuvre ce projet il faudra qu'il en apporte la preuve. On lui en  donnera acte bien volontiers !

    Son optimisme s'exprime aussi dans sa volonté de décentraliser les obligations de maintien de l'ordre et la propreté vers les arrondissements. Le débat entre les avantages et inconvénients de la décentralisation est vieux comme notre civilisation et les arguments pour ou contre bien connus. Rien ne prouve que Paris gagnerait à voir ses moyens techniques et humains en matière de maintien de l'ordre et de propreté placés sous la responsabilité opérationnelle des mairies d'arrondissements. 

    Nous nous rejoignons sur la nécessité de lutter efficacement contre le tourisme de masse et la location saisonnière abusive. P.Y. Bournazel a été l'auteur d'un amendement, rejeté en conseil de Paris, pour un contrôle a priori des autorisations de location. Il regrette de n'avoir pas été suivi mais ne désespère pas.

    Beaucoup de gens et notre interlocuteur en particulier affichent leur opposition à densifier encore Paris, qui est déjà la ville la plus dense d'Europe. Chacun souligne le besoin de donner de la respiration et des espaces verts à la ville. Mais chacun y va de ses projets de construction et d'aménagement. M. Bournazel est plus radical : il est contre la Tour Triangle, contre les tours de Bercy/Charenton dans le XIIe, contre les préemptions de logements dans le diffus mais il a lui aussi l'intention d'investir 800 Millions d'€ pour des réaménagements de bureaux en logements…

    Il se dit attentif en effet aux besoins de logements mais il avance qu'ils ne peuvent être satisfaits que dans le respect d'un équilibre entre logement social, très social, classes moyennes et familles, et espaces de respiration. Il souhaite pour cela repousser les limites de Paris vers le "Grand Paris".

    Il n'ose naturellement pas avouer une opposition quelconque aux JO de 2024 mais il plaide pour une grande vigilance financière et écologique, façon de dire qu'il a comme beaucoup des doutes à ce propos… Il ne reviendra pas non plus sur la piétonnisation des berges qu'il porte plutôt au crédit d'Anne Hidalgo en insinuant "qu'elle aurait dû s'y prendre autrement…" et s'engage à créer de nouveaux parkings aux portes de Paris pour faciliter l'accès des habitants de banlieue à la capitale.

     

    Motos enlèvement 09 04 19

    Il rejoint les Verts sur la volonté de faire payer le stationnement aux deux-roues motorisés, à l'image de la ville de Vincennes.  Un tarif adapté, qui pourrait être le 1/3 de la voiture. Il n'a pas pour autant la même aversion qu'eux à l'égard du nucléaire, au nom du réalisme qui commande de ne pas lâcher la proie (nos centrales, la recherche nucléaire, ITER) pour l'ombre (les énergies renouvelables intermittentes comme le solaire et l'éolien).

    Nous avons évidemment évoqué la dette de la Ville de Paris. Il n'est pas optimiste et il a raison. Les bienfaits de la capitalisation des loyers des bailleurs sociaux sur 99 ans n'auront d'effet que jusqu'à fin 2019. Dès l'an prochain cette manne en forme de feu de paille disparaitra et il faudra bien trouver les ressources pour combler le vide. Il s'engage à ne pas augmenter les impôts. Sauf à disposer d'une baguette magique, c'est vers un accroissement de la dette que les nouveaux dirigeants devront se tourner.

    Pierre-Yves Bournazel a beau prêcher la rigueur, on ne voit pas comment lui ou d'autres pourraient échapper au vertige de l'emprunt. Sauf à réduire dramatiquement les dépenses.

    Il s'engage à les réduire certes. Il entend diminuer l'effectif "administratif" de 2.400 personnes. Une goutte d'eau rapportée aux 55.000 agents de la ville de Paris. Il déclare (un peu mollement) qu'il regardera de près les subventions aux associations (300 Millions d'€ par an) et qu'il "recyclera les énergies pour les orienter vers les besoins réels de la ville". Il mettra un terme aussi à la politique de préemption de logements à vendre, "qui a couté très cher dans la mandature". Des mesures qui ne sont malheureusement que des rustines pour colmater une nef qui fuit de toute part.

    Son projet a été incontestablement préparé, travaillé en équipes et modelé avec soin. Il aborde tous les sujets et à ce titre on peut admettre qu'il est abouti, comme l'affirme le candidat. Abouti comme peut l'être un projet de fin d'études supérieures, ou une thèse dont le porteur s'est assuré de la cohérence des chapitres, des démonstrations et des conclusions. Rendons cet hommage à M. Bournazel ! L'avenir nous dira si ses options tiendront leurs promesses s'il était amené à les mettre en œuvre. En attendant il se bâtit opportunément une crédibilité qui pourra lui servir quand le temps des alliances sera là.

    Gérard Simonet

     

     

     

  • Rendez-vous le 30 octobre avec « l’Opéra pour tous » : IVème session des « Moments Lyriques du Marais » !

    Concert 12 12 18 salut final face

    Le salut final de la IIIème session le 12 décembre 2018 (Photo parismarais.com)

     

    Annonce :

    L'Agence immobilière des Enfants Rouges, 44 rue de Bretagne (IIIe), soutient l'événement. A l'issue du spectacle, un vin d'honneur avec buffet dînatoire est offert par elle à tous les participants qui auront ainsi l'occasion de se retrouver et d'échanger entre eux, avec les artistes et les dirigeants de l'association, organisateurs du concert. La réception aura lieu :

    Brasserie "La Perle", 78 rue Vieille du Temple (IIIe)

    (Aller à gauche en sortant de l'église puis tourner à gauche dans la rue Vieille du Temple et remonter sur 250 mètres environ)

     

    La IVème session des "Moments Lyriques du Marais ®" organisés par "Vivre le Marais !" en association avec "Culture & Patrimoine", se tiendra le mercredi 30 octobre 2019 à 20h00 en l'église des Blancs-Manteaux, 12 rue des Blancs-Manteaux – Paris IVe - 

    Au programme, des airs célèbres, des duos et des trios extraits d'opéras connus de Verdi, Puccini, Bizet, Donizetti, Rossini, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Offenbach, Meyerbeer et Franz Lehar.

    Retrouvez avec joie celles qui nous ont enchantés lors des précédentes sessions ! Magali Albertini au piano, la soprano Pauline Feracci, la mezzo-soprano Lorrie Garcia et faites la connaissance du nouveau venu, le ténor Kaëlig Boché, révélation "classique" de l'ADAMI 2017 et lauréat du master 2019 du Conservatoire National de Paris avec mention "Très Bien" à l'unanimité du  jury.

    La présentation des œuvres chantées sera assurée par René Andréani.

     

     

    Affiche réduite concert 2019 jpg

    Venez avec vos proches, amis et connaissances, nous rejoindre et puiser aux délices de l'opéra. Ou le découvrir, en partageant un grand moment de bonheur avec des jeunes talents de classe internationale.

    Gérard Simonet

     

    Entrée : 20,00 € par personne 

    Renseignements/Réservations au 06 80 88 87 10

     

     

  • François Douady, notre confère du XVIe, démystifie et apprivoise l’écologie !

     

    GauloisRêve ou cauchemar : le retour aux sources…

     

     

    L'écologie apparait aujourd'hui comme un mouvement désarticulé, brouillon, anarchique et brownien. Ce dernier qualificatif est peut-être le plus grave car il se caractérise par une agitation dans toutes les directions et une force résultante nulle. 

    Notre ami François Douady, président de l'association "XVIe Demain", membre comme nous de la mouvance "Vivre Paris !" et vice-président de la Plateforme des associations parisiennes (urbanisme et patrimoine) publie un éditorial dans la "lettre de l'association" qui analyse rationnellement la situation et nous offre une vision ordonnée de l'écheveau dans lequel notre perception de l'écologie a tendance à s'égarer et se perdre. Nous le publions in extenso avec son accord :

     

    ÉCOLOGISTES OU ENVIRONNEMENTALISTES ?

     

    Nos ancêtres les Gaulois n’avaient qu’une crainte : que le ciel leur tombe sur la tête. Au XIXe siècle, Malthus s’inquiétait de la surpopulation mondiale. En 1972, le Club de Rome publiait son rapport sur les limites de la croissance vu l’épuisement des ressources naturelles. À la veille de l’an 2000, les informaticiens annonçaient le chaos des ordinateurs. Récemment, un ancien ministre de l’écologie s’est retiré à la campagne, prédisant la fin de l’humanité pour 2050. En 2019, à l’Assemblée nationale puis à l’ONU, la jeune gourou Greta Thunberg menaçait de l’enfer les climatosceptiques.

    Ainsi, une sourde angoisse s’est emparée des gens qui se sentent coupables d’abîmer la planète par leur seule
    existence, tandis que certains souhaitent se faire stériliser. Heureusement que les milliers d’éco-délégués des classes de Jean-Michel Blanquer vont nous inculquer les bonnes pratiques.

    Il faut raison garder. Les cycles climatiques ont toujours existé. Le catastrophisme actuel provient des rapports du GIEC créé par l’Organisation météorologique mondiale. Cette institution spécialisée des Nations Unies est composée de milliers d’experts volontaires qui n’effectuent pas de recherches ni de mesures sur le climat : ils examinent les dossiers scientifiques publiés dans le monde et publient des rapports après accord des
    gouvernements adhérents. La responsabilité anthropique du réchauffement climatique est donc fonction du pessimisme de certains des auteurs du GIEC.

    L’écologie est une discipline complexe qui met en jeu diverses sciences : physique, chimie, biologie, statistiques, géographie, géologie… C’est une science ardue, pratiquée par les « écologues ». Mais, sortie du champ des sciences, l’écologie devient un militantisme d’engagement dont les fidèles sont des « écologistes ».
    Quant au commun des mortels qui aiment et respectent la nature, ils sont simplement des "environnementalistes" pour lesquels le progrès scientifique doit favoriser une croissance au service de l’environnement.

    ChevauxVoiture à chevaux Paris 1900

     

    Au XIXème siècle, la municipalité de Paris ne savait comment résoudre le fléau du crottin de cheval qui envahissait les rues ; l’invention de l’automobile apporta la solution. Les famines frappant la Chine ont été vaincues grâce à la modernisation d’une agriculture utilisant raisonnablement des produits phytosanitaires et des OGM réprouvés chez nous par José Bové.

     

    Centrales nucléaires

    Serons-nous étouffés par le CO2 émis par le pétrole ? Rappelons-nous le slogan de 1973 : « La France n’a pas de pétrole, mais elle a des idées ! », slogan qui a favorisé le développement du nucléaire français voué actuellement aux gémonies par les « écolos ». Pourtant, cette énergie « décarbonée » est la solution adoptée par les pays sérieux qui ont compris que les énergies dites renouvelables – mais intermittentes – ne sont pas la réponse au problème.

    Les entreprises ont bien compris que la préservation de l’environnement était un immense champ de développement pour leurs activités qui devraient contribuer au bien de la planète. Preuve de leur implication, elles ont créé en leur sein un directeur de la RSE, la responsabilité sociétale de l’entreprise, en ajoutant dans leurs statuts la préservation de l’environnement.

    Le capitalisme ne serait donc pas incompatible avec l’environnement !

    François Douady
    Président

    Association "XVIe Demain"

     

     

  • Armelle Lavalou, citoyenne du IIIe, nous offre une anthologie de la relation intime des grands auteurs avec Paris

     

    Lavalou ArmelleArmelle Lavalou    

    Armelle Lavalou, née en 1949, est historienne de l’art et de l’architecture. Au début des années 1980, elle est appelée à l’Institut français d’architecture en tant que commissaire d’exposition, celles notamment de Jean Prouvé (1983), Norman Foster (1985), Jean Nouvel (1986). En 1987, elle rejoint l’équipe de la revue L’Architecture d’Aujourd’hui.  Elle est membre de notre association.

    À partir de 2001, elle travaille de façon indépendante à la publication d’ouvrages et d’articles dans la presse spécialisée. Elle est l’auteur aux Éditions du Linteau de Jean Prouvé par lui-même, Jean Dubuisson par lui-même, et d’ouvrages autour de l’œuvre de Georges-Henri Pingusson dont La folle histoire du Latitude 43 (avec Thierry Champalle) qui a obtenu le prix de l’Académie d’architecture en 2013. En 2012, elle publie Le voyage en Bretagne dans la collection Bouquins (Robert Laffont) sous la forme d’une géographie littéraire.

     

     

    Armelle Lavalou vous attend le jeudi 26 septembre 2019

    pour la présentation-signature de son livre :

    Paris, une anthologie littéraire, éditions Parigramme

    à la librairie "L'Arbre à Lettres"

    62 rue du Faubourg St Antoine – 75 012 – Paris – tél 01 53 33 83 23

    Télécharger l'invitation

     

     

    Extrait de l’avant-propos du livre 

     

    Comme nulle autre ville, Paris, a suscité une abondante littérature. Dans ce recueil, des auteurs venus de tous les horizons font entendre la voix si particulière de la ville « aux cent mille romans », à travers ses personnages, ses ambiances et mondes insoupçonnés.
    Les nécessités d’un montage ont orienté les choix : des textes qui se referment sur eux-mêmes comme autant de petites nouvelles, un éventail aussi large que possible de situations spécifiquement parisiennes, et le miracle d’une belle langue allié à un point de vue, à un regard.

    Paris vécu, Paris pensé, scènes de ville et scènes de vie…
    Parmi tant d’autres, la danse lente d’un funambule sur un fil tendu entre les deux tours de Notre-Dame (Dumas), la clameur retentissante saluant la prise de la Bastille (Michelet), la folie du fleuve lors de l’inondation de 1910 quand l’eau tordue semble mordre et baver de colère (Suarès), l’ennemi qui n’avait pas de visage pendant l’Occupation (Modiano), la beauté du printemps 68 (Modiano encore), l’extravagance des balcons déserts et la ville chaotique des toits et des cheminées (Carpentier)…

    Montmartre, Montparnasse, les Halles, la Goutte d’or.  Mille autres grandes et petites « situations », tant de moments enfuis : l’odeur de pain grillé des matins parisiens (Malaparte), un baiser volé dans un fiacre (Fargue), Paris à l’aube (Gracq), Paris au mois d’août (Fallet), une rencontre improbable sur les quais (Sagan), la nuit de Paris (Kessel, Cendrars, Mac Orlan, ou Pacadis), Barthes au Palace, le réveil tiède de l’aube dans les bains de la Seine — « l’eau dort, c’est vous qui la réveillez » — (Zola), la plus jolie petite marguerite du monde, « au milieu des passants, des boutiques, des fiacres, des omnibus et des carrosses du roi, cette fleur des champs voisine des pavés » qui ouvre à Hugo un abîme de rêverie (infime moment de l’extraordinaire Choses vues qui colorera désormais pour le lecteur toute petite pâquerette échappée du macadam).

     

    Gavroche Chimères

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'univers de Victor Hugo : les chimères de Notre-Dame, chères à Quasimodo et le petit Gavroche

    Combien de personnages… Quasimodo et le gamin de Paris, Casque d’or et le truand Danse-Toujours, Fantômas et Zazie, Villon, le mauvais garçon, Balzac aux yeux à foudroyer un fauve, Nerval et sa triste fin rue de la Vieille Lanterne, Baudelaire, flâneur bizarre et fantomatique, l’écolier Proust épris de la crémière, Kafka dans le métro, Rilke et son interrogation : « Ainsi donc, c’est ici que viennent les gens pour y vivre ? »

    Ville aimée, ville détestée, qu’importe. Le regard de ces presque deux cents auteurs révèle une ville inconnue bien que familière. Etrange pouvoir de la littérature qui fait naître et revivre sous nos yeux les pages effacées d’une ville palimpseste, ses corps matériel et immatériel, champ de forces contradictoires dans lequel chacun, écrivain et lecteur, poursuit sa propre image.

    « Comme ce Paris doit être beau ! » Pour Robert Walser, le seul à n’être jamais venu, il n’est aucune autre ville au monde où l’on écrive avec « autant d’abondance et de subtilité » qu’à Paris : la raison même de ce recueil…

    Armelle Lavalou

     

     

     

  • Canari prépare son 12ème concours international de chant lyrique….

    Concours canari

    Finale du concours international de chant lyrique de Canari 2016  (archives)
    Premier prix homme : Kakhaber Shavidze
    a interprété « Si la rigueur et la vengeance » – La juive – Halevy et Air de Fiesco – Simon Boccanegra – Giuseppe Verdi

     

     

    L'édition 2019 du Concours international de Chant Lyrique de Canari (Hte Corse) se tiendra cette année du 26 au 30 août 2019, sous la présidence renouvelée de Renée Auphan et sous la conduite artistique du fondateur du festival de Canari Jacky Scaglia.

    Ancienne directrice de l'Opéra de Lausanne, de celui de Genève, puis de l'Opéra de Marseille en 2002, Renée Auphan assurera comme l'an passé la présidence du jury qui compte notamment dans ses membres Maurice Xiberras, directeur général actuel de l'Opéra de Marseille, Christophe Ghristi, directeur du Théâtre du  Capitole de  Toulouse et Michelle Canniccioni, soprano internationale qui s'est produite à l'Opéra Bastille et à la Scala de Milan.

    Vingt-trois candidats ont été sélectionnés sur une trentaine de postulants, originaires de France, Belgique, Allemagne, Autriche, Suisse, Espagne, Pologne, USA, Madagascar, Corée du sud et Japon.

    On retrouvera pour l'accompagnement des chanteurs, Magali Albertini qui était au piano aux sessions des "Moments Lyriques du Marais" ® de 2017 et 2018. Un autre accompagnateur sera présent. Il s'agit d'Olivier Cangelosi qui, en marge du concours, donnera un récital le lundi 26 août avec quatre sonates de Beethoven.

    Une nouveauté cette année : un concert lyrique qui sera donné le mardi 27 août par Michelle Canniccioni  soprano et Svetlana Lifar mezzo-soprano.

    Canari vue sur le capCanari, côte occidentale du Cap-Corse, paysage protégé, classé "site  patrimonial remarquable"

     

    Comme chaque année nous serons attentifs aux prestations des artistes car Canari est un tremplin pour beaucoup d'entre eux et c'est déjà ainsi que nous avons constitué la distribution de nos concerts parisiens du Marais.

    La date du prochain concert du Marais est fixée au 30 octobre 2019 à 20h00 en l'église N.D. des Blancs-Manteaux dans le IVe à Paris. L'annonce du programme sera faite prochainement mais d'ores et déjà nous suggérons à nos lecteurs de réserver la date sur leur agenda. Nous retrouverons Magali Albertini au piano, la soprano Pauline Feracci, la mezzo-soprano Lorrie Garcia (qui se produit cet été aux arènes de Vérone) et un nouveau venu dans notre distribution, le ténor Kaëlig Boché, révélation "classique" de l'ADAMI 2017,

    Gérard Simonet