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Étiquette : mouettes goélands à Paris

  • Pourquoi rencontre-t-on des mouettes et des goélands à Paris ?

     1294701134_rieuse5Mouettes rieuses au Jardin des Tuileries (Ier)

    Leur présence n'est pas récente et pourtant nous sommes toujours surpris voire intrigués d'entendre des cris de mouettes à Paris et plus spécifiquement le matin de bonne heure où ceux-ci nombreux sont reconnaissables à leur timbre aigü, en particulier rue des Francs-Bourgeois.

    Pourtant nous sommes bien loin de la mer. Les mouettes rieuses s'installent à Paris et en Île-de-France à partir du mois de juillet, afin d'y passer l’hiver. Il y a aussi des goélands, plus gros et plus bruyants qui restent toute l’année dans la capitale. Eux ne crient pas, mais raillent ou pleurent.

    On trouve ces volatiles là où il y a de l’eau, dans les parcs et sur les quais de Seine. Pour dormir, ils se rassemblent souvent sur les bords de la Seine.

    Les mouettes rieuses migrent à Paris depuis le début du XXe siècle. Quant aux goélands, cela remonte à 1990, et 2005 pour les goélands bruns. Pour ces oiseaux les grandes villes sont idéales, il ne fait jamais trop froid, il y a beaucoup de nourriture et on les laisse tranquille.

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    Goélands installés sur les toits de Paris (Photo T. Bara)

     

    Les mouettes viennent de Finlande et de pays d’Europe de l' Est comme la Russie. Les goélands viennent des zones côtières françaises en général. Les mouettes mangent de tout et concurrencent les pigeons. Elles se nourrissent comme les goélands de toutes sortes d’ordures plutôt que de petits poissons, d'insectes ou de vers de terre. L'effectif reste toutefois assez faible tout au plus une centaine de couples.

    Une de nos lectrices était dépité l'an passé de ne plus entendre les mouettes. En fait elles avaient quitté Paris une fois l'hiver passé pour rejoindre leurs quartiers d'été les pays d'Europe du Nord et de l'Est, pendant la période où elles nichent.

    Voilà pourquoi le Marais, mais d'autres quartiers aussi, donne parfois d'impression que nous sommes non pas au bord de la Seine mais de la mer…

    Dominique Feutry

     

  • Nouveau chantage des usagers de deux roues motorisés sur la Mairie de Paris. A quoi faut-il s’attendre ?

     MotoUn exemple d'incivilité boulevard Sébastopol : rouler en moto sur un trottoir  (Photo Le Monde)

     

    La nouvelle équipe municipale (Bruno Julliard et Christian Najdovsky) a reçu récemment les représentants de deux roues motorisées. La place de ces engins dans la ville avait fait débat lors de la dernière campagne et les candidats avaient promis qu’ils mettraient des mesures en place. Anne Hidalgo avait pour sa part fait preuve de bon sens en annonçant dans un premier temps que les motos devraient payer le parking comme tout le monde. Le chantage des "Motards en Colère" (qui sont institutionnellement "en colère", à quoi bon leur donner satisfaction ?) de manifester dans Paris l'avait fait renoncer dès le lendemain.

    Au lieu de cela, elle annonçait 20.000 places du parking supplémentaires pour 2020 et réitére sa promesse. Elle lance en outre avec les intéressés deux autres axes de réflexion sachant que la cohabitation entre les usagers de la rue et les motos n’est pas toujours bonne.

    Le premier consiste à actualiser la "charte des motards" afin de rappeler et peut-être renforcer en façade les bonnes pratiques à l’égard de l’espace public. Ce document, signé par Bertrand Delanoë et Denis Baupin avec les motards en 2007, avait été qualifié par nous de "charte scélérate" en cela qu'elle donnait aux motards des droits qui leur sont refusés par le code de la route, notamment la permission de stationner et de rouler sur les trottoirs pour s'y garer. Elle leur accordait également le droit contraire au code de "remonter les files". Une pratique pourtant très accidentogène, il convient de le rappeler au moment où les statistiques des accidents de la route sont en progression sensible particulièrement pour les deux-roues.

    Le second vise à associer la Préfecture de Police à des réunions de manière à échanger arrondissement par arrondissement sur la politique de verbalisation avec « le discernement qui doit la guider selon les instructions du Préfet de Police ». On peut craindre que la démarche ne vise qu'à étendre encore plus la tolérance de la police à l'égard du stationnement d'engins qui gènent la circulation des piétons. Nous nous y opposerons vivement, comme s'y est opposée l'association "Droits du Piéton", devant la justice, mettant en cause l'extrême tolérance dont font preuve généralement les agents du maintien de l'ordre.

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    Parc de stationnement motos

     

    Il n'est donc plus question de faire payer le stationnement et il est difficile d’imaginer ce qui ressortira des discussions sur la politique de verbalisation puisqu’il est déjà question dans  le « cahier des charges» de faire preuve de discernement. Si la Ville de Paris comme elle le dit « poursuit bien évidemment son travail mené avec la Préfecture de Police sur la sécurité routière, et notamment les actions de communication et de sensibilisation», il n’empêche que les incivilités concernant les deux roues motorisées comme les bicyclettes sont nombreuses.

    "Vivre le Marais !" comme d’autres associations attire régulièrement l’attention sur ce point y compris le fait qu'il s'agit de machines souvent bruyantes et qui polluent comme les automobiles (voir nos articles des 14 décembre 2013, 14 janvier, 29 mars et 20 mai 2014). La mairie a renouvelé sa subvention à l’achat d’un deux-roues électrique mais elle fait l'impasse sur le paiement du stationnement des deux roues.

    Pourtant la création de 20.000 places nouvelles de stationnement représente des coûts qui seront supportés par les parisiens dont beaucoup n’utilisent pas la moto….

    En attendant, il sera intéressant de suivre les résultats des échanges entre les représentants des deux roues motorisées et des pouvoirs publics. Nous refusons qu'ils débouchent sur des dispositions qui iraient à l'encontre de notre sécurité et de notre qualité de vie.

    Dominique Feutry