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Étiquette : musée picasso

  • Picasso serait-il devenu encombrant ?

    Picasso bisAnnonce de l'exposition "Sophie Calle", à partir du 3 octobre 2023

     

     


    La rentrée culturelle nous réserve une surprise !

    Une nouvelle exposition débute ce 2 octobre par un vernissage au Musée National Picasso à Paris. On se rappelle que ce musée a ouvert ses portes en 1985 après la mort de l'artiste pour accueillir la dation de ses héritiers et être ainsi doté du plus grand nombre de "picassos" au monde.

    Le musée confie son espace jusqu'au 7 janvier 2024 à Sophie Calle, artiste plasticienne, photographe, femmes de lettres et réalisatrice française contemporaine dont le travail consiste à faire de sa vie une œuvre.

    Surprenant ! dans ce temple picassien par excellence aucune œuvre du grand peintre n'est présentée à l'exception de trois autoportraits accrochés trop bas, une manière de rabaisser insidieusement l'image du peintre dans l'inconscient du visiteur. La sculpture de la chèvre est là, enveloppée de papier blanc et de straps de scotch blanc, façon Christo.

    Il y a dans cette exposition un désir de rendre Picasso invisible jusqu'à l'oubli. Serait-il devenu encombrant au point de le chasser du musée qui lui est dédié ?

    Touristes, étrangers, visiteurs, avides de découvrir, de voir et de revoir des œuvres de Picasso dans ce musée de référence, regardez l'affiche dans les détails, Picasso se cache dans les rayures du T-shirt de Sophie Calle et dans les mains qui rappellent la célèbre photo aux petits pains de Robert Doisneau.

    Christine Albertin

     

    Attention !!! Ne ratez pas notre spectacle exceptionnel du 19 octobre : CARMEN, opéra-comique de Georges Bizet en version de concert avec 10 artistes. Voyez l'affiche et retenez vos places en cliquant  ici….

     

  • « Alea jacta est ! » pour le nouveau plan de circulation dans le Marais : des engins à pied d’oeuvre, des riverains interloqués !

     

    Arch ste croixRetrait des poteaux de feux de signalisation, pour remplacement au croisement Archives/Ste Croix (IVe)

     

    On trouve à chaque croisement une affiche plastifiée accrochée aux poteaux. Elle reproduit l'infographie déjà reçue et commentée. Les interrogations restent entières : s'agissant de ce carrefour important où se croisent les deux sens de circulation, il n'est pas évident de déterminer si les véhicules (riverains et autres) ont le droit ou non d'emprunter la rue des Archives dans le sens sud/nord…

    Si la réponse est négative, personne ne sait ce qu'il adviendra de ceux qui s'engageront rue Ste Croix à gauche comme à droite. Raymond Devos, qui a fait un sketch du sujet, en rit dans sa tombe….

    Détail cocasse : la benne rutilante qui évacue les déchets porte la marque du COX…

     

    Cox benneAppel à COX Bennes pour évacuer les déchets !

     

    En revanche, si on a la curiosité d'aller à pied rue Vieille du Temple on sera récompensé en constatant que l'Hôtel des Ambassadeurs de Hollande (Amelot de Bisseuil) a retrouvé son lustre et son blond vénitien : façade ravalée,  portail restauré, décors remis en valeur. Siège jusqu'en 2010 de la fondation Paul-Louis Weiller, le prestigieux fondateur d'Air France, l’hôtel est devenu transitoirement la propriété de la foncière Acanthe.

    Il a été revendu pour 69 Millions d'€ à un investisseur belge qui a prévu d'y créer un hôtel d’exception constitué de neuf suites grandioses. L’hôtel devait ouvrir ses portes en 2022 : le programme semble avoir pris du retard mais l'état du monument en ce moment laisse présager une ouverture assez proche. Si on en croit "Paris Promeneurs" : "un restaurant occupera les anciennes écuries qui donnent sur la grande cour. Reliant la rue Vieille du Temple et la rue des Guillemites, la traversée des deux cours sera librement accessible. Chacun pourra enfin contempler les somptueuses façades de cette éblouissante demeure."

     

    Amb hollandeHôtel Amelot de Bisseuil (Ambassadeurs de Hollande), 47 rue Vielle du Temple (IVe)

     

    Il y a donc dans nos rues en ce moment de quoi rire et pleurer. Chacun en dressera le bilan qui correspond à son humeur. Une réflexion tend à s'imposer cependant : tout se passe comme si la perspective des JO de 2024 imposait des priorités non négociables et un zèle inhabituel : de nombreux immeubles sont ravalés, les tags et les affiches sauvages prestement retirés…. Des consultants étrangers, américains notamment, sont chez nous pour étudier le terrain et analyser les qualités et les défauts de nos infrastructures et de nos équipements afin de conseiller leurs ressortissants le moment venu. La Maire de Paris y est attentive et on peut penser que les ordres au terrain en découlent. Pour faire du Marais, par exemple, et de Paris-centre politiquement proche, un modèle d'aménagement urbain et la vitrine de Paris quand on sait que par ailleurs la ZTL (zone à trafic limité) plus ambitieuse piétine…

    Il n'est pas surprenant dans ces conditions, mais pas forcément réjouissant, qu'une priorité absolue soit donnée aux bus et taxis et que les résidents soient considérés comme quantité négligeable : plutôt hostiles (comme nous) aux JO de Paris, il y a peu de chance que la mairie s'en préoccupe car ils ne contribueront pas de toute manière à dorer l'image internationale que la Maire Anne Hidalgo voudrait bien retrouver à cette occasion.

    GS

     

  • Le Musée Picasso contre l’Hôtel Salé (IIIe)

      A2La pelouse jaunie et écrasée du jardin de l'Hôtel Salé (photo JFLB)   

     

    Le Musée Picasso est dépositaire de l'un des joyaux du Marais : l'Hôtel Salé.

    Or, depuis ses travaux et son agrandissement, il ne cesse de le maltraiter. Il a flanqué le bâtiment d'une horrible annexe, dont une partie a été construite sans permis, au prix de l'abattage du plus bel arbre du quartier, opportunément déclaré malade. Il prétendait l'affubler d'une horrible pergola, que la pression du voisinage l'a contraint à démanteler.Il a défiguré la façade en y disposant des caméras blanches de surveillance qui seraient mieux à leur place dans un supermarché ou une banque, comme si au 21e siècle on ne pouvait assurer la sécurité des lieux avec un dispositif plus discret.

    Il a renoncé à l'éclairage nocturne de la façade qui était de rigueur jusqu'à minuit, conformément aux directives d'André Malraux, et qui offrait aux promeneurs un superbe spectacle gratuit – là était sans doute le problème. Il multiplie les "événements", sans rapport avec la vocation de l'établissement, mais pour en faire tourner la trésorerie, et déploie alors, pendant de longues semaines, une tente blanche qui occulte et insulte le monument historique. Avec le résultat que chacun peut contempler, atterré, au lendemain de la dernière manifestation marchande, en octobre-novembre : une pelouse ravagée.

    Il serait temps que l'administration compétente rappelle au Musée cette évidence : l'Hôtel de Salé est situé dans une zone de protection du patrimoine, dont il doit lui-même bénéficier, à tout seigneur tout honneur.

    Jean-François Leguil-Bayart

     

  • Le musée Picasso n’en fait qu’à sa guise…

      

    A2Les installations extérieures du musée Picasso, sources de nuisances sonores pour les riverains 

     

     

    Le musée Picasso renoue avec les incivilités. Durant tout le week-end, il a gâché la vie des habitants des immeubles aux alentours de son jardin où une tente a été installée pour accueillir des invités. 

    Une musique de "piano bastringue"en boucle, le brouhaha des invités et un générateur tournant à plein régime ont eu raison de tranquillité du quartier. Les riverains, bien qu’équipés de double vitrage qui s’avère insuffisant face à l'intensité des décibels, craignent que cette installation soit pérenne et ont demandé au Président du musée Laurent Lebon de cesser ces manifestations.

    A4La tente installée dans le jardin du musée vue de la rue des Coutures Saint-Gervais

     

    Il est inadmissible en effet de faire subir aux riverains les conséquences collatérales des besoins de financement du musée dont l'essentiel des ressources est assuré par des subventions. A ce titre tous les voisins perturbés paient donc deux fois, via leurs impôts d'une part et en subissant les nuisances qui leur sont imposées d'autre part comme le ferait un suzerain donnant des fêtes en son château au mépris de la plèbe des alentours.

    Passé le cocktail, le brouhaha des invités sortant de la tente pour entrer dans le musée est insupportable comme l'est ensuite le bruit de rangement du traiteur…

    On peut aussi se poser la question de la légalité de cette installation qui défigure la façade d'un monument historique. Celle-ci n'est pas plus acceptable que ne l'était l'hideuse pergola qui a été démantelée.

     

    A1Le soir la fête continue 

     

    Il est surprenant que les importants travaux de rénovation qui ont coûté plus de 60 millions d'€ aux contribuables avec achat à prix d'or d'un immeuble rue des Quatre Fils pour y installer les services administratifs n'aient pas prévu la création d'une salle pour organiser manifestations et soirées?

    La presse a été alertée, une plainte va être déposée et "Vivre le Marais !" a informé les autorités compétentes de cette privatisation de fait de tout un quartier, sur la simple instigation d'un musée et de sa direction pour le bon plaisir de quelques "happy few" qui ne résident pas sur place et s'insurgeraient très certainement face à de tels agissements prés de leur lieu de résidence !

    Il serait intéressant que le Maire du IIIe en tant que membre du conseil d’administration du musée se préoccupe de faire cesser ces nuisances sonores qui indisposent de plus en plus ses administrés habitant aux alentours. Nous savons que la préfecture de police de son côté a été pressante à l'égard du président Laurent le Bon qui s'est efforcé d'apporter des apaisements, dont nous attendons avec attention les effets.

     

     

  • Conférence nationale de la vie nocturne : des riverains un peu plus écoutés….

     

    91270909_576ad384cb3f8La Cité de la mode et du design où le 15 septembre 2017 a eu lieu la conférence nationale de la vie nocturne

     

      

    Le 15 septembre dernier une conférence nationale de la vie nocturne a été organisée à la Cité de la mode. Parmi les thèmes abordés sous forme de tables rondes un sujet a retenu notre attention  « Co-construire une politique de la vie nocturne, entre fantasmes et réalités ». 

    La table ronde réunissait des élus de différentes villes d’Europe (Londres, Rotterdam, Nantes, Bordeaux), un représentant de la Préfecture de Police de Paris des élus de différentes villes d’Europe (Londres, Rotterdam, Nantes, Bordeaux), des représentants de riverains appelant au développement de la vie nocturne (Zurich et Nantes) et  un membre, médecin des hôpitaux, du Réseau « Vivre la Ville ! » dont fait partie Vivre le Marais, un représentant de l’UMIH-SNEG (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie-Syndicat des Entreprises Gaies), le chargé de mission du conseil de la nuit de Paris étant chargé de présenter les résultats d’une enquête faite par l’EFUS (European Forum for Urban Security) sur les pratiques de régulation de la nuit dans différents villes d’Europe. 

    Les débats étaient organisés en 2 temps autour des « modes de régulation de la vie nocturne » et d’autre part «  les leviers et obstacles pour le développement de la vie nocturne ». 

    Les échanges ont permis de prendre la mesure d’une volonté de différentes municipalités d’opérer un véritable changement de paradigme, selon ce qu’en attendent des organisations professionnelles parties prenantes ainsi que certains usagers. En effet, ils proposent de refaçonner nos villes obsolètes selon eux car créées pour y vivre le jour, il faudrait que la nuit soit comme le jour. D’où le projet de faire vivre la ville 24h sur 24, sous tous les aspects possibles de la vie et, en attendant, par le développement de la vie nocturne « festive ». 

    Ce qu’il y a eu d’absolument extraordinaire au sens étymologique du terme, c’est la pugnacité des élus présents à la tribune pour faire croire à l’inéluctabilité du changement de paradigme, dont, en réalité, ils sont parmi les promoteurs privilégiés, associés à différents parties prenantes (lobbies, noctambules), cependant que la majorité de citoyens ne les ont jamais élus sur de telles promesses électorales. 

     

    Contest_conference-nationale-de-la-vie-nocturne-1L'affiche annonçant la conférence nationale de la vie nocturne

      

    Au fil des échanges, ces élus se sont crus autorisés, sous différents prétextes, à crânement balayer l’argument de santé publique que leur a fermement opposé le médecin qui a plaidé pour la prise en considération des plaintes des riverains face aux dérives actuelles (bruit, mais aussi alcoolisation des bruiteurs, déjections et déchets sur l’espace public). Parmi le verbatim entendu relevons « l’intérêt de la plateforme est que le sujet ne soit pas cannibalisé par le sommeil », « les chiffres montrent qu’un pourcentage important de jeunes ne boit pas une seule goutte d’alcool, et… ce sont les personnes les plus âgées qui boivent, qui boivent chez elles, ce qui fait qu’il vaut mieux les inviter à sortir pour éviter cette consommation d’alcool » (sic), « la solution se trouve par un dialogue, que la municipalité de Nantes se félicite d’avoir réussi à établir » sachant que les nuisances persistent encore. Le représentant des noctambules zurichois, a même affirmé « qu’il existerait un droit fondamental à être ivre et que la vie nocturne veut sortir de la normalité, par exemple en n’étant pas très propre ». 

    Face à ces positions, le représentant des parties prenantes à l’économie de la nuit n’a plus eu grand-chose d’autre à faire que, tout en reconnaissant qu’il existe bien des situations anormales pour les riverains, de se répandre sur les associations qui défendent lesdits riverains victimes, tout en félicitant chaleureusement les autorités publiques parisiennes de la qualité de leur office. 

    Saluons l’intervention du représentant de la Ville de Rotterdam. Il n’a, en effet, n’a pas hésité à affirmer « Notre maire pense que le logement est un droit et donc que le droit de dormir prévaut sur celui de faire la fête », tout en expliquant que les plaintes des riverains font l’objet d’un suivi personnalisé et tenace (mesurage acoustique…), l’autorité publique considère que la voie publique doit être épargnée par les décibels. 

    Voici exactement la situation équilibrée qu’attendent les associations de riverains, qui n’ont aucun intérêt à tuer le commerce, mais toutes les meilleures raisons d’exiger que l’on puisse se reposer et dormir chez soi. Le représentant de la Préfecture de police de Paris a affirmé que le but est de faire coexister la liberté d’aller et venir, la vie nocturne et le droit de faire la fête avec sécurité et tranquillité, en déclinant synthétiquement les règles à respecter pour les horaires et les sanctions encourues par les établissements. 

    Nous retenons de ces débats que la parole des riverains n’est plus étouffée, ces derniers ont voie au chapitre. Toutefois nous ne répéterons jamais assez que vouloir trop braver le cycle naturel du jour et de la nuit à des fins essentiellement de fêtes risque fort de brûler les ailes de ceux qui en font la promotion.

     

  • Concours international de chant lyrique de Canari : la soprano Pauline Feracci remporte le prix Paris Marais !

       Lauréats

    Les sept lauréats du concours (Photo VlM/CS)

     

    Dans une église Saint-François aussi bondée qu'en ses meilleures célébrations liturgiques, la finale entre les candidats issus des éliminatoires de la semaine a eu lieu le vendredi 1er septembre.

    Le premier prix hommes a été décerné au ténor Galeano SALAS (Mexique) qui a su convaincre le jury de son talent avec notamment  "Che gelida manina" de Puccini (La Bohême). Il n'y pas eu de premier prix femmes, ce qui montre le niveau d'exigence de ce concours. Un deuxième prix a été attribué à la soprano Pauline FERACCI (France) pour son interprétation de l'air de Norina de Don Pasquale (Donizetti) et la façon délicate dont elle nous a servi Meyerbeer avec l'air "Ombre légère" de l’opéra "Le pardon de Ploermel".

    Un deuxième prix hommes a été attribué à Kyubong LEE, Baryton de Corée du Sud. Le prix spécial du jury a été partagé entre deux mezzo-sopranos, Anna GOMA-CURTIELLA (Espagne) et Élisabeth GILLMING (France).

    Saint françoisLe public, église Saint François

     

    Le prix "PARIS  MARAIS" a été décerné à titre personnel par deux membres-dirigeants de "Vivre le Marais !" et "Culture et Patrimoine", pour manifester le soutien de leurs associations à un évènement qui illustre leur volonté de promouvoir la musique instrumentale et vocale et leur souhait que l'activité culturelle ne se concentre pas sur Paris.

    Il a été attribué à Pauline FERACCI, accompagnée par la pianiste Magali ALBERTINI. Une rencontre avec le point de vue du jury, qui a considéré qu'elle avait dominé la compétition face à des concurrentes elles aussi de très haut niveau qui ont séduit un grand nombre de personnes dans l'assistance.

    Nous resterons en contact avec elle sur Paris avec l'intention d'organiser des concerts ou récitals auxquels les habitants du Marais seront conviés.

     

    Pauline Pauline feracci

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pauline Feracci. A gauche remise du prix Paris Marais

     

    MagaliA l'accompagnement, en alternance avec Olivier Cangelosi, la pianiste Magali ALBERTINI, premier prix du conservatoire de Paris

     

    Nous avons enregistré la dernière prestation de Pauline FERACCI : "Ombre légère" de l'opéra  "le pardon de Ploermel" (Meyerbeer). Partagez avec nous le ravissement de l'entendre en cliquant dans ce lien vidéo.

    Enfin le public a décerné son prix à Yuko NAKA pour son interprétation de "un bel di vedremo…" (sur la mer calmée…) de Madame Butterfly de Puccini.

    Gérard Simonet

     

    Pour visualiser l'émission diffusée le 1er septembre sur France Trois Via Stella cliquer ICI

     

  • Rencontre avec Laurent Le Bon, Président du musée Picasso

    AALebonLaurent le Bon,  Président du musée Picasso (Photo The Art Arena)
     

    Vivre le Marais ! accompagné de plusieurs riverains a été reçu par Laurent Le Bon, le Président du musée Picasso en présence du directeur des travaux.

    L’ordre du jour portait sur le bruit occasionné par le système de fermeture de la lourde porte du porche classé de la rue de Thorigny. Les échanges comme à l’accoutumé ont été chaleureux et emprunts de courtoisie et d’écoute. Il nous a été annoncé que l’installation allait être changée et que d’ici la fin du mois de février ou tout début de mars, le bruit serait contenu et la porte se refermerait plus délicatement, ce qui a rassuré les riverains réveillés très tôt le matin et cela 7 jours sur 7.

    Incidemment nous avons évoqué le risque que des autocars stationnent près du musée. Pour l’instant de rares cas de stationnement intempestif ce sont produits. M. le Bon a rappelé qu’il s’agissait d’un sujet du ressort de la Préfecture de Police et que la piétonisation programmée du IIIe arrondissement, en particulier de tout ce secteur de l’Hôtel Salé, constituerait un frein aux velléités des « « tour operators » et autres entreprises qui exploitent des autocars. Néanmoins il va compléter les informations figurant sur le site du musée de manière à indiquer que le stationnement aux alentours proches du musée n’est pas possible.

     Hot_sal7

     Portail d'entrée dans  la cour de l'Hôtel Salé rue de Thorigny (IIIe)

     

    Au fil de la discussion quelques informations complémentaires nous ont été communiquées. ce sont près de 300 000 visiteurs (dont peu en groupes) qui ont pris le chemin de l’Hôtel Salé depuis sa réouverture sans que les riverains en pâtissent véritablement. De récentes améliorations ont dû être entreprises pour améliorer le système de chauffage trop insuffisant en cette période de saison froide.

    Laurent Le Bon a indiqué aussi qu’il tenait absolument à ce que le Musée soit en « symbiose » avec les riverains. Il n’est pas partisan d’organiser des grandes manifestations bruyantes qui perturberaient le quartier même pour trouver les recettes nécessaires pour équilibrer le budget de l’établissement. Il nous apprend que des réflexions sont menées quant à l’aménagement des horaires d’ouverture suite à la préconisation du Président de la République lors de sa visite inaugurale de cet automne. Actuellement le musée est ouvert tous les jours de 11h30 à 17h30 (sauf le lundi), ce qui est peu comparé aux standards existants.

    Il rappelle qu’il souhaiterait voir les deux jardins, celui du musée et le jardin public Léonor Fini réunis afin de donner plus d’espace à ceux qui le fréquentent. Enfin il réitère le vœu que la rue de Thorigny soit en partie piétonnisée afin de sécuriser l’accès des piétons au musée, deux accidents ont été évités de justesse tant les trottoirs sont étroits et certains conducteurs irresponsables.

    Dominique Feutry

     

  • Fourrière plus chère à Paris : explication convaincante de Denis Baupin, mais silence radio sur les motos …

     Fourrière poids lourdsFourrière "fourgons" en action (Photo VlM)

     

    Hausse de 19 % du tarif de la fourrière parisienne, plus forte encore pour les frais de garde qui bondissent de 190 % ! Il en coûte donc, avec l'amende de 35 € pour stationnement gênant, 214 € au minimum pour un hébergement de un jour au "parking Fourrière".

    Denis Baupin, Député Europe Ecologie Les Verts et Conseiller de Paris, s'en explique de manière assez convaincante : "le service de la fourrière est déficitaire à Paris, son exploitation pèse sur les finances de la Ville, il n'est pas convenable que les citoyens "honnêtes" supportent par l'impôt le coût du comportement incivique de ceux qui ne respectent pas la loi. En mettant ce service à l'équilibre, la Ville et l'Etat font acte de justice". CQFD.

    En effet, si l'on veut bien admettre qu'il n'était pas possible de rétablir l'équilibre en améliorant la productivité du service, les hausses sont ainsi justifiées. Cependant, on notera que les automobilistes sont les seuls à faire les frais d'une rigueur qui a sa logique. Une fois de plus, les deux-roues motorisés passent à travers les mailles du filet dans la mesure où leur stationnement bénéficie de la gratuité et de la bienveillance coupable d'une municipalité qui le 19 mars 2007 signait avec "l'association des motards en colère" (NB : ils n'ont pas décoléré pour autant depuis !) une charte scélérate, non reconnue par le Préfet de Police de Paris, qui donnait entre autres licence aux motards de se garer et de rouler sur les trottoirs.

     

    Moto pieton droits du pietonUne passante impertinente qui refuse d'aller sur la chaussée pour laisser la place au motard (Photo "Les Droits du Piéton")

     

    Comble du paradoxe, c'est le même Denis Baupin qui avait négocié et signé cette charte ! Il semble avoir muri depuis. Qu'il aille donc plus loin dans l'approche rationnelle qu'il affiche à propos des autos pour étendre aux motos les mêmes règles de stationnement, de circulation et de contrôle technique. Nous soutiendrons sa démarche avec enthousiasme.

    Il faut que l'équité s'impose au niveau des moyens de transports à Paris et ailleurs.

    Gérard Simonet

     

    IMPORTANT : Vous voulez préserver le cadre et la qualité de vie des habitants de Paris. Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

     

  • Musée Picasso (IIIe), nous attendons de bonnes nouvelles pour bientôt ….

     

    6a00d8341d8a0f53ef01a3fcfe908c970b XXXConcernant le devenir de la pergola nous espérons annoncer prochainement "…de bonnes nouvelles…" (Photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !", les riverains et les amoureux du Marais ont manifesté leur étonnement lorsqu'ils ont constaté l’installation d'une pergola en acier galvanisé dans le jardin de l'Hôtel Aubert de Fontenay (dit Hôtel Salé) qui abrite le musée Picasso, lequel devrait enfin réouvrir à l'automne prochain.

    Nous avons écrit plusieurs articles sur notre blog dont ceux des 6 mai et 3 juin 2014 annonçant ces péripéties et notre incompréhension qui s'est traduite par un recours gracieux adressé par des riverains au Préfet et auquel s'est joint "Vivre le Marais !" Recours pour défaut de permis qui permet pendant les deux mois suivants son dépôt de lancer une procédure contentieuse.

    A la suite des changements intervenus à la Direction de l’établissement nous avons rencontré à plusieurs reprises le nouveau Président Laurent Le Bon et des membres de son équipe qui nous ont reçu avec une grande courtoisie. Nous avons pu exposer nos « griefs » au nom de nos adhérents dont certains sont des riverains.

    Tout d'abord concernant la pergola métallique qui coupe la perspective et semble pour beaucoup inappropriée à cet endroit. Nous avons aussi souligné les problèmes de circulation et de stationnement qui vont se poser si d’aventure il était prévu d'amener par autocar au pied du musée les milliers de visiteurs qui se presseront quotidiennement dans les lieux alors que les rues ne s'y prêtent  pas.

      Photo-28  Le bâtiment technique du musée, triste et métallique, le long du square Léonor Fini (Photo VlM)

     

    Le Président du musée, en réponse à nos questions, nous a manifesté une forte volonté d'apaisement, de dialogue et cela en vertu du fait nous a t-il été souligné que le musée est «….notre musée, le musée de tous les parisiens et de tous les français ».

    Sur la question des autocars nous sommes convenus que cette question ressortissait de la Mairie de Paris et en particulier du Maire de IIIe arrondissement. Contacté par nos soins, Pierre Aïdenbaum a accepté d'organiser une réunion avec "Vivre le Marais !" dès le début de la rentrée afin de discuter de ce dossier sensible et des moyens à mettre en œuvre pour éviter les nuisances qui ne manqueraient pas de se produire pour les habitants des zones limitrophes du musée si rien n'était fait préalablement à la réouverture.

    En ce qui concerne la pergola la confirmation explicite ne nous a été faite quant à son enlèvement que nous avons réclamé avec force, enlèvement dans son entier et non pas partiel comme l'avait spécifié dans un courrier aux habitants Pierre Aidenbaum qui s'est trouvé confronté à une réaction de rejet de cette installation. Néanmoins nous ramenons de nos entretiens que de bonnes nouvelles pourront être annoncées prochainement au sujet du devenir de cette pergola. Nous restons pour ce faire en contact avec la Direction du musée et nous ne manquerons pas d’informer nos lecteurs des prochaines évolutions sur le devenir de cette implantation, à cet endroit historique, qui semble condamnée à disparaître compte tenu du tollé qu'elle soulève.

    Pour l'instant notre recours contentieux est d'ailleurs toujours possible.

    Photo-30Les services administatifs du musée seront installés dans les deux immeubles aux 18 et 20 rue  de la Perle (IIIe), juste à côté de la créche.(Photo VlM)

     

    Signalons enfin que les travaux semblent avancer rapidement désormais. Les constructions modulaires (algecos) qui empiétaient sur la rue Vieille du Temple ont été enlevés car le bâtiment « technique » à deux niveaux qui se trouve sur le côté du jardin Léonor Fini avec entrée sur la même rue est en voie de finition. Son aspect métallique et moderne (il est recouvert de plaques de zinc vieillies) contraste avec l'Hôtel du XVIIe qu'il dessert. Il se pourrait que dans le futur il soit caché par de la verdure si un aménagement plus global comprenant le square et le jardin de musée était entrepris.

    Des cameras de protection sophistiquées avec système infra rouge qui ne sont pas du plus bel effet ont été installées sur de hauts piquets sur le toit de cette construction moderne. Sur ce point il nous a été précisé que la sécurité primait avant tout. Le mur côté rue des Coutures Saint Gervais a été remis en ordre. Quant au petit immeuble de la rue de la Perle qui abritera les services administratifs, l'aménagement est en cours de finition.

    Pour ce qui porte sur l’agencement du musée proprement dit, l’accrochage des œuvres et l'ordonnancement général, le voile sera levé en octobre prochain.

    Dominique Feutry

     

  • Réaménagement de la rue Rambuteau : la dernière tranche de travaux présentée par les Maires du IIIe et du IVe

     5457417-8141882  60La rue Rambuteau dans les années 60

     

    Une réunion publique était organisée par les Maires des IIIe et IVe arrondissements, Pierre Aidenbaum et Christophe Girard, dans la belle salle des ventes du Crédit Municipal rue des Francs Bourgeois ce jeudi 12 juin 2014 afin de présenter la 2ème tranche de travaux d’aménagement de la rue Rambuteau, dans sa partie entre la rue Beaubourg et la rue des Archives.

    Qu’avons-nous appris ?

    Tout d’abord l’architecte et l’ingénieur de la Ville en charge de ce dossier ont présenté l’historique de cette rue qui, rappelons-le, a été percée par le Préfet Rambuteau afin de relier Saint Eustache à l’Hôtel de Soubise. Ils ont indiqué que le projet avait été élaboré avec les élus certes, mais aussi le Ministère de la Culture et les Bâtiments de France puisque nous sommes dans le secteur sauvegardé du Marais.

    Les travaux visibles actuellement sont ceux de sondages destinés à connaître l’état du sous-sol et à améliorer certaines installations sous terre (câbles téléphone, câbles électriques, égouts…). Le sens de la circulation ainsi que celui des rues annexes, sera maintenu mais il se fera sur une voie (actuellement du fait de véhicules en stationnement c’est déjà ce qui se passe). L’éclairage, récent, ne sera pas modifié. L’artère (longue de 270 m) sera plantée de 12 arbres ce qui est permis par sa largeur (13 m) et l’ordonnancement des installations en sous-sol. Les trottoirs qui s’affaissent passeront de 2m20 à 3m70 de largeur. Les deux arrêts de bus resteront au même endroit, un abri bus nouveau modèle – auquel les commerçants présents ne semblaient pas favorables – pourrait être installé. Des emplacements pour les véhicules de transports de fonds, des aires de livraison, deux places de stationnement payant, des aires permettant de garer les bicyclettes, des protections devant la crèche, des potelets évitant le stationnement illicite et des bancs compléteront l’équipement de la rue.

    2009_dec_paris_00608_croppedLa rue Rambuteau illuminée pour les fétes de fin d'année 2010

     

    Le calendrier n’est pas encore totalement arrêté car le choix de l’entreprise en charge de ces travaux est en cours de finalisation. Il est annoncé que ceux-ci dureront 4 mois environ et devront se terminer fin novembre 2014 afin de ne pas gêner les commerçants pendant les fêtes de fin d’année. La rue sera totalement fermée à la circulation durant 3 semaines, le bus (29) passera alors par les quais.

    Les riverains se sont largement exprimés et ont demandé des modifications ou adjonctions qui sont envisageables, tels le marquage par des clous de l’ancien emplacement de l’enceinte de Philippe Auguste ou la couverture de la chaussée par de l’asphalte silencieux.

     Rambuteau

     

    Des échanges nourris ont porté sur les emprises des terrasses et des étals. Les deux Maires ont indiqué qu’ils feraient respecter les règlements et qu’il n’était pas question de laisser s’installer des doubles rangées de tables entre lesquelles passeraient les piétons comme c’est trop souvent le cas dans la partie déjà restaurée de l’artère. Nombreuses ont été les questions sur l’opportunité de mettre des potelets, des bancs qui attirent les noctambules, sur le fait que les places de stationnement, de livraison…. seront toutes du même côté….Vivre le Marais ! a de son côté insisté sur la propreté qui devra être renforcée comme par exemple l’entourage des arbres à soigner particulièrement et la suppression des pendus de chaussures tout le long de la rue. Ces souliers pendus avaient été retirés juste  la veille de la réunuion mais reviennent déjà  risquant fort de réapparaître et à terme de contagionner les arbres. Christophe Girard a insisté aussi sur ce point, annonçant une prochaine campagne sur le sujet et mettant en avant les réflexes citoyens que chacun doit avoir.

    Enfin nous avons appris que le coût de cette opération, y compris la partie déjà terminée, était de 900.000 €. Incidemment le Maire du IVe a précisé qu’une étude allait être lancée sur la section de la rue Beaubourg entre l’école Saint-Merri et la rue Rambuteau. La Maire de Paris a en effet donné son feu vert pour revoir la configuration de cet endroit afin qu’un certain lustre lui soit donné car il en a bien besoin ! La sortie de la voie souterraine devant l’école pourrait même être fermée !

    Voilà donc de bonnes nouvelles, nous sommes impatients de connaitre le résultat de cet embellissement puis de l'étude de l'aménagement des abords de Saint-Merri.

    Dominique Feutry