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Étiquette : Napoleon et Paris musée carnavalet Marais

  • Une grande exposition au musée Carnavalet : Napoléon et Paris

    Aff-mupi-120x176L'affiche de la nouvelle exposition du musée Carnavalet : Napoléon et Paris 

     

    Sous l’Empire, Paris comptait 600 000 habitants et le rêve de l’empereur était d’en faire une  nouvelle Rome, la plus belle capitale du monde, truffée de monuments. La colonne Vendôme comme l’Arc de Triomphe ou bien le palais de la Bourse et la fontaine du Châtelet sont ceux qui ont vu le jour et qui sont parvenus jusqu’à nous. Le fameux éléphant de la place de la Bastille qui n’a jamais été réalisé faisait partie de la liste des projets. Les artistes les plus connus de l’époque ont tous été sollicités. Mais Napoléon ne s’est pas arrêté là, nous lui devons nombre de ponts, canaux, fontaines, marchés, halles, abattoirs et cimetières ainsi que des administrations telles la préfecture de la Seine, la préfecture de police et le conseil général de la Seine.

    Napoléon en ce sens préfigure déjà les grands travaux réalisés sous Napoléon III.

    Des paysages parisiens peints ( Gros, Hubert Robert …), des maquettes, des plans et des dessins ainsi que des caricatures agrémentent le parcours proposé par le musée.

     

    7334157-11286904Etienne Bouhot (1780-1862), la fontaine et la place du Châtelet, 1810 (Stéphane Piera / Musée        Carnavalet / Roger-Viollet)

      

    Au travers de cette exposition, comme le dit l’annonce du musée sur l’exposition, « Paris fut aussi une des préoccupations majeures du premier consul puis de l’empereur. Le propos de cette exposition est d’illustrer les rapports complexes entretenus par Napoléon Bonaparte avec la capitale.» Car Paris était, sous le Ier Empire, avec notamment  les Tuileries devenues la résidence officielle de Napoléon,  « comme le centre de la vie politique, diplomatique et mondaine du « Grand Empire » »,

    En écho à cet événement est présentée une autre exposition trés bien documentée elle aussi, « Paris-Vienne : 1814-1815. Naissance d’une nouvelle Europe » organisée par le ministère des Affaires étrangères.

     A voir absolument.

     

    16 rue Francs-Bourgeois – 75003 Paris
    du 8 avril au 30 août 20154
    Ouvert tous les jours, de 10 h à 18 h
    sauf les lundis, jours fériés et dimanche de Pentecôte

     

  • Jeux Olympiques 2024 à Paris : Eldorado ou miroir aux alouettes ?

     

    ImagesGP15R3M2Le pour … et le contre

     

    "Fluctuat … sed mergitur" (elle est ballotée ET elle sombre) va-t-elle devenir la devise actualisée de la Ville de Paris ? La Maire Anne Hidalgo s'opposait en novembre au Président de la République sur la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024. C'était faire preuve de cran et nous l'avions salué.

    Car rien ne démontre l'intérêt pour les parisiens que cet évènement ait lieu chez eux. On apprend pourtant qu'Anne Hidalgo change d'attitude et pourrait, si le conseil de Paris l'approuve, présenter un dossier de candidature auprès du Comité Olympique.

    On sait depuis Edgar Faure que "ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent". Ce revirement nous désoriente quelque peu car rien à notre connaissance n'a changé dans la façon dont le problème se pose. On en connait le cadre : Paris est saturée par sa densité de population, la plus élevée d'Europe, par le tourisme qui enregistre un record mondial, Paris subit une pollution qu'aucune mesure ne parait devoir endiguer (*), Paris concentre sur 100 km² la plus forte activité économique du territoire, la circulation y est impossible, les moyens de transports n'y suffisent plus ….

    La France en dehors de Paris et de sa communauté urbaine est un semi désert. Mais c'est à Paris pourtant qu'on envisage de consacrer des dépenses colossales qui accentueront le sort inéquitable des collectivités territoriales. Dans les années 70/80 nous avions la DATAR (délégation interministérielle à l'aménagement du territoire) qui intervenait de façon directive sur le choix des sites d'implantation d'activités.

    Au fil des années et de ses changements de dénomination, il semble qu'elle ait perdu de sa raison d'être. Sinon comment comprendre qu'elle ne tape pas sur la table dans le débat qui nous intéresse en disant : c'est ailleurs qu'à Paris que les Jeux Olympiques doivent se tenir car d'autres métropoles ont à la fois la capacité de le faire et le besoin impérieux d’accroitre leur attractivité pour appuyer leur développement.

    Lille et sa métropole, Lyon et sa région, Marseille-Provence, Bordeaux et tout le Bordelais peuvent y prétendre. Il y aurait ainsi quelque chance de provoquer un rééquilibrage au moins partiel du territoire national. Avec un coût présumé de 6 Milliards d'€, on sait que le comité olympique contribue pour 1,8 Milliards alors que les entreprises peuvent être sollicitées à hauteur de 2 Milliards d'€. Si l’État apporte un concours pour boucler le dossier financier, il est préférable qu'il le consacre au développement régional plutôt qu'à accentuer un déséquilibre entre la France et sa capitale.

    Rappelons que Paris est déjà retenue pour l'organisation des Jeux Olympiques Gay (Gay Games) en 2018 et qu'une exposition universelle se profile pour 2025.

    Les sondages sur Internet montrent que plus des trois-quarts de la population parisienne est opposée à la candidature de Paris. Anne Hidalgo déclarait à BFM-TV le 10 février : "il n'y a pas une ville engagée pour les jeux qui s'y soit retrouvée financièrement". On le sait. Il convient d'ajouter qu'à cette triste perspective qui conduirait les parisiens à mettre une fois de plus la main à la poche, c'est leur qualité de vie qui serait mise à rude épreuve avant, pendant et après les jeux. C'est donc tout autant l'intérêt que la générosité qui les pousse à souhaiter que les bienfaits d'une candidature profitent à une autre métropole.

    Gérard Simonet

     

    (*)     Dioxyde d'azote (NO2) :       46 % au-dessus de la limite admise par l'OMS

                Particules fines PM 10 :         79 %                     idem

    Source : associations agréées de surveillance de la qualifié de l'air (AASQA)