Un des tableaux projetés sur la façade de la cathédrale de Sens lors des soirées sons et lumières de l'été 2017 (photo VlM)Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris
Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.
Un des tableaux projetés sur la façade de la cathédrale de Sens lors des soirées sons et lumières de l'été 2017 (photo VlM)par
Vélo et voiture bien prés l'une de l'autre
Un grand quotidien titrait récemment que la cohabitation entre les cyclistes et les automobilistes était de plus en plus difficile…
Parvis de Notre-Dame vu du pont (IVe)
A l’occasion des 850 ans de Notre Dame (cf notre article du 5 octobre 2012), le parvis de la cathédrale sera transformé en « Chemin du Jubilé » et des espaces vont bientôt « sortir de terre ». Ainsi un beffroi (haut de 13 mètres) sera construit dans lequel pourront être admirés des vitraux du maître verrier Jacques Le Chevallier (1896-1987) qui a travaillé pour Notre Dame et aussi construit sa renommée sur la production de luminaires épurés.
Des photographies et des documents historiques guideront les visiteurs sur un plan incliné qui les conduira sur une esplanade placée à 5 mètres du sol afin de pouvoir scruter de près les multiples éléments sculptés des trois portails d’entrée du célèbre monument. Des projections sont programmées et pourront être regardées des 800 places en gradin qu’il est prévu d’installer.
Enfin plusieurs maisons seront dressées pour abriter des tailleurs de pierre, des facteurs d’orgue, des verriers ainsi que des associations caritatives. Une redevance sera versée à la Ville de Paris pour cette occupation de l’espace public durant une année. Elle est comprise dans le coût des différents travaux et événements prévus (estimés à 6 millions d’€). Les principaux étant la restauration des grandes orgues, la réfection de l’éclairage intérieurde l'édifice, l’amélioration de la muséographie des collections du Trésor de la cathédrale, des concerts avec la maîtrise de la cathédrale, des publications, des expositions, un congrès et surtout le remplacement des cloches.
Le grand bourdon de Notre-Dame
A ce sujet d’ailleurs selon certaines sources journalistiques, une polémique pitoyable se serait malheureusement déclarée entre une communauté religieuse désireuse de racheter les illustres cloches pour les conserver et le recteur archiprêtre de Notre Dame partisan de les faire fondre, pour en faire des minicloches vendues comme souvenirs … Il est vrai que le remplacement des cloches dont le son n'est plus très bon nous dit-on, par des cloches fraîchement fondues, coutera fort cher.
Le lancement du 850e anniversaire de la cathédrale est prévu le 12 décembre prochain et durera jusqu’au 24 novembre 2013. L’œuvre choisie pour le concert d'ouverture est celle des Vêpres de Monteverdi. Avis aux amateurs intéressés et peut-être que ces manifestations permettront de dépasser les 14 millions de visiteurs recensés chaque année en ce lieu. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes de circulation, de stationnement, de propreté et de sécurité….
Dominique Feutry
Lorsque l’on flâne dans le Marias, de belles devantures, façon boutiques anciennes, attirent notre œil.
J’en retiendrai deux en particulier.

La pâtisserie Meert caractérisée par sa devanture au gris soutenu agrémenté de lettres d’or est installée à une encablure du musée Picasso au 16, rue Elzévir, dans un joli immeuble. Elle nous présente, dans un décor à l’ancienne fait de de stucs dignes du début du XIX ° siècle, ses fameuses gaufres de forme longue, fourrées à la crème vanillée, marquées des chiffres de la maison afin d’authentifier sa provenance et sa qualité. Je recommande de pénétrer dans le magasin. L’agencement en fait une véritable bonbonnière. Le plafond peint, les miroirs, les rayonnages et tiroirs multiples, les grands bocaux de verre avec leur couvercle, le plancher qui craque, les pâtisseries, les chocolats, les guimauves et les caramels savamment présentés, tout incite à transgresser les bonnes résolutions prises pour l’été. Une antenne du célèbre et grand magasin de Lille aménagé sous le règne de Louis Philippe et aujourd’hui classé monument historique. C’est à cet endroit que fut créée en 1849 la première gaufre qui en fait toujours sa réputation.

La Maison de la Prasline Mazet qui arbore au 37 rue des Archives de jolies vitrines jaunes, toute en apparence XIX° siècle est spécialisée dans les douceurs, le chocolat et la célèbre amande caramélisée, la Prasline de Mazet de Montargis. La maison Mazet est plus que centenaire. Elle fabrique ses produits selon la plus pure tradition artisanale dans son atelier de Montargis. La recette remonte à 1636, date à laquelle fut inventée la Prasline par l’officier de bouche du duc de Choiseul, comte de Plessis- Praslin. Après son apprentissage chez un confiseur de Bourges et quelques escapades dans diverses maisons de France et d’Angleterre, puis sur un transatlantique, Léon Mazet s’installe avec son épouse à Montargis et rachète la recette de la Prasline. Depuis près de 110 ans la famille pérennise la célèbre friandise et la décline en divers délices qui enrichissent la palette des friandises proposées, aussi variées que les fondues de chocolat, les petits gâteaux secs ou les ballotins de chocolats.
Dominique Feutry
par