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Étiquette : Nouveaux commerces rues Rambuteau Francs Bourgeois Paris Marais

  • Rénovations commerciales en série sur l’axe Rambuteau – Francs Bourgeois

      A2Le nouveau bar-restaurant "L'Amuse Gueule"  7 rue Rambuteau (IVe)  (Photo VlM)

     

    Après la rénovation de la Pharmacie des Musées ( article du 18 août) au 20  rue Rambuteau (IIIe) et l'ouverture d'une nouvelle papeterie-cadeaux (notre article du 07 avril ) au 11 de la même rue (IVe) , ce sont le bar restaurant " l'Amuse Gueule" situé à l'angle de rue Rambuteau et Pecquay (IVe) et le magasin de cosmétiques "Urban  Decay" 48 rue des Francs Bourgeois (IIIe) qui après des travaux importants améliorent l'aspect de cet axe passant.

    Si la marque de cosmétiques américaine du groupe l'Oréal remplace le magasin "Nickel" qui, après ses heures de gloire avait périclité et était devenu, abandonné, un mur d'affiches  et de tags  hideux, le nouveau bar-restaurant quant à lui réunit les ex bars "Le Fontenoy" et "Le  Felteu" qui se jouxtaient et avaient tous deux besoin d'une sérieuse restauration.

    A6Le magasin de cosmétiques "Urban Decay" 48 rue des Francs Bourgeois (IIIe) le soir de son inauguration (Photo VlM)

     

    Ces deux aménagements sont de qualité. Toutefois "l'Amuse Gueule" (dont l'exploitant est aussi celui de la "Terrasse des Archives" au 51 de la rue éponyme) a disposé son comptoir à l'aplomb du trottoir, collé à la vitrine qui elle-même s'ouvre sur la rue, ce qui n'est pas fait pour réduire les nuisances sonores bien au contraire, celles-ci s'ajoutant à celles dues au brouhaha des clients en terrasse. Nous resterons vigilants sur cette question si d’aventure nous étions alertés par les riverains de niveaux sonores hors normes .

    Dominique Feutry

     

  • Le jardin du musée Picasso devient une cour des miracles !


    Musée Picasso, soirée du 4 août 2015. Cliquez dans la vidéo : renversant !

     

    Plusieurs articles récents de notre blog ont relaté les soirées bruyantes qui se déroulent à la chaîne dans le jardin du Musée Picasso dont personne n'imaginait qu'il devienne ce que nous appelions (voir notre article du 10 juillet) "un champ de foire" c'est à dire une destination dévoyée par rapport aux activités mêmes de tout musée qui se respecte.

    Dorénavant face à la multiplication, à la diversité et surtout aux horaires auxquels ont lieu les dites manifestations le jardin du musée est devenu une cour des miracles. En effet, les rassemblements se succèdent à un rythme effréné. La foule est attirée sans doute par tant de décibels en un tel lieu !

    Le problème est que les riverains sont saoulés par ces "événements " à répétition qui se déroulent aussi bien le soir que dans la journée… Il suffit pour s'en rendre compte d'écouter la courte vidéo que vient de nous adresser un habitant montrant à quelle intensité de bruit le quartier a été soumis en plein après – midi le 4 août… Une horreur si nous ajoutons aussi le brouhaha créé préalablement par les spectateurs nombreux qui devaient faire la queue rue des Coutures Saint-Gervais avant de pénétrer dans l'ex-jardin du musée, devenu salle de spectacles en plein air.

    Voilà comment est rentabilisé le musée ! Qui aurait pu concevoir un telle évolution des activités de l'établissement après les travaux gigantesques entrepris et qu'il faut désormais rentabiliser pour boucler le budget de fonctionnement ? Le droit au sommeil et le droit à la tranquillité des habitants riverains sont bafoués en toute légèreté par la direction du musée qui a davantage les yeux rivés sur ses comptes que sur les préoccupations de ses voisins ; une forme de mépris grave et délétère.

    Cet enfer auquel sont soumis les riverains ne peut rester sans suite. "Vivre le Marais !" vient d'alerter les autorités compétentes sur ces abus de droit  répétition.

    Dominique Feutry