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Étiquette : nuisances diverses suibies par les habitants

  • « Qualité de vie » : une aspiration qui se heurte au concept de « pénibilité sociale »

    Picasso-ago13Ce petit format de Picasso, est une représentation très forte de l'aspiration au bonheur et à la joie de vivre (musée Picasso)

     

    La qualité de vie est au coeur de notre combat. C'est le moteur de nos actions au sein de l'association au  même titre que le respect de l'environnement et la sauvegarde du cadre de vie exceptionnel dont nous sommes les dépositaires dans le Marais. De son côté, le concept de pénibilité a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps, notamment sur le fait de savoir si associé au travail, il devait être pris en compte.

    Le sujet a été tranché. Mais à y réfléchir de prés, la pénibilité ne doit-elle être attachée finalement qu’au travail ? Nous pensons qu’il n’en est rien car la pénibilité est liée aussi aux nuisances auxquelles nous sommes soumis les uns les autres dans notre vie quotidienne.

    Quelques exemples, le bruit de jour comme de nuit (les klaxons, les sirènes, les cris, les moteurs, toutes les nuisances sonores nocturnes …), la lumière-la pollution lumineuse est souvent évoquée (les phares des véhicules, les projecteurs des bateaux mouche …), l’occupation de l’espace public qui restreint la place dévolue aux piétions, la pollution atmosphérique qui a des incidences sur notre santé, sur notre système respiratoire, les nuisances olfactives dues à la saleté ou aux épanchements d'urine de plus en plus nombreux… Nous sommes en fait soumis quotidiennement à ces agressions et jamais personne n’a essayé de les qualifier.

    Bruit boucher oreilles jeune femmeSouffrance due au bruit sous toutes ses formes

     

    Un de nos adhérents et fidèle lecteur de notre blog estime que toutes ces agressions sont une forme de pénibilité qu’il appelle très justement la « Pénibilité Sociale ».

    Que fait-on à l’égard de celle-ci ? Pas grand-chose sinon rien.

    Le citoyen doit être passif et ne pas attendre de la collectivité la moindre compensation pour toutes ces intrusions qui agissent hélas sur son psychisme, sur sa santé, sur sa vie de tous les jours et dont les conséquences n’ont jamais été véritablement mesurées. Pourtant qui peut véritablement prétendre aujourd’hui que nous devons nous accommoder de ces nuisances au prétexte qu’elles sont la conséquence des évolutions de notre société et font désormais partie de notre environnement ? Personne, sinon des irresponsables.

    Certes des actions souvent jugées insuffisantes sont tentées quant à la pollution atmosphérique mais pour le reste peu de choses bougent. La Pénibilité Sociale qui en découle passe à la trappe. Il faudra bien pourtant en venir à cette notion auquel tout citoyen/contribuable pourra prétendre dès lors qu’il ne participe pas à ces nuisances mais les subit ou les subira. Le cas de ceux qui contribuent ne doit pas être exclu pour autant…ni celui de ceux qui contribuent et subissent.

    Comment donc compenser et quantifier la pénibilité supportée et la dédommager ensuite à l’aune d’autres formes de pénibilités dont celle du travail ? Voilà un dilemme qui n’est pas simple, presque cornélien, mais la question de la Pénibilité Sociale se pose indubitablement.

     

  • Le mauvais score du tri sélectif en Ile de France

     4 bacsConteneurs de tri sélectif

     

    31 kg d'emballages ménagers triés par francilien contre 46 kg par habitant au plan national, ce score émanant d'une récente enquête IPSOS sur l'année 2013, n'est pas bon. Il montre, alors que chacun dénonce le gâchi des matières recyclables ainsi perdues, les difficultés du tri sélectif.

    87 % des  habitant de l'Ile de France trient les déchets mais seulement un tiers d'entre eux le pratique sytématiquement, ce qui est bien faible !

    Les raisons compréhensibles souvent mises en avant sont l'exigüité des locaux pour y disposer des bacs de tri. Certaines sociétés spécialisées étudient la possibilité d'installer des conteneurs enfouis prés des immeubles. Mais à Paris cela n'est que très rarement possible.

    L'enquête révèle aussi que l'information distillée par les pouvoirs publics présenterait des lacunes puisque la raison de ne pas trier proviendrait pour certains d'une méconnaissance des couleurs retenues des conteneurs pour y déposer les différents types d'emballages… Heureusement que ces derniers ne demandent pas un automate qui le ferait finalement à leur place.

     

    DetailRépartition des déchets ménagers

     

    Tout ceci n'est pas réjouissant car la France qui n'en n'a pas  tellement les moyens gâche des matières premières qui sont pourtant à sa disposition dans chaque foyer. Son taux  de recyclage est de 35 % contre 45 % en Allemagne et 40 % dans l'Union Européenne.  

    Si l'on payait en fonction du poids des déchets jetés alors nous serions plus diligents, nous trierions tout ce que nous pourrions trier. Mais voilà personne ne sait véritablement ce qu'il paie pour ses ordures ménagéres puisque  la taxe d'enlévement des ordures ménagères est un impôt prélevé avec les autres impôts locaux…sans rapport avec la quantité de déchets produits contrairement aux  pays les plus vertueux qui pratiquent de la sorte depuis longtemps.

    N'y a t'il pas aussi une autre responsabilité du côté des fabricants et des industriels qui nous ont habitués à tout emballer ?

    Le chemin est encore long et à Paris le manque de place ne doit pas servir de prétexte pour ne pas se montrer bons éléves. 

    Dominique Feutry