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Étiquette : Nuit blanche 2015 Paris Marais

  • Une nouvelle édition de la Nuit Blanche

      A6Affiche officielle de la "Nuit Blanche" 2015 à Paris

     

    Nombreuses sont les activités proposées pour cette nouvelle édition de la Nuit Blanche. qui a lieu le 3 octobre prochain. Nous en reprenons ici quelques unes.

    La Mairie du IIIe (2 rue Eugène Spuller) propose "trois installations sonores interactives sur le thème du Pôle Nord : un jardin d’éveil numérique, un circuit de billes géant et sonore" jusqu'à 4h30.

    Soirée conjuguant "concerts, projections, lectures et performances autour de la force d’évocation de Sodome, ville que la tradition biblique situe au sud de la Mer Morte" au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme  (71, rue du Temple IIIe) de 21h00 à 02h00

    A l’Hôtel de Soubise (60, rue des Francs-Bourgeois IIIe) sera évoquée, de 19h00 à 1h00, « une vision apocalyptique de la modernité et notre prédilection pour l’amnésie historique. L’installation vidéo a enté entièrement tournée au Japon, avec un téléphone et un télescope ».

    Au Centre Pompidou, il sera possible de découvrir les collections permanentes du Musée
    de 20h à 2h (entrée libre et gratuite au musée).

    La librairie Les Cahiers de Colette (23-25 rue Rambuteau IVe) propose la lecture par des auteurs de « L’Infinie Comédie » de David Foster Wallace, œuvre majeure de la littérature américaine contemporaine, publiée pour la première fois en français par les Editions de l’Olivier. 

    La Mairie du IVe 2 place Baudoyer, a fait venir l’Orchestre Lamoureux et du Chœur Lamoureux qui proposeront aux visiteurs de les suivre tout au long de la nuit, à travers un programme de musique de chambre inédit.de 20h00 à 3h00

    « Des voix dans la nuit », organisé par l’association Acœurvoix réunit des jeunes handicapés et la musique dans l’église des Blancs Manteaux au 12 de la rue éponyme de 20h00 à 02h00

    La Maison de l’Europe de Paris propose de 19h30 à 2h00, 35-37 rue des Francs Bourgeois (IVe), un "Tour d’Europe en Cinéma"

    Mais voilà, comme nous l’écrivions en septembre 2014,  l’expérience des années passées nous rappelle que la Nuit Blanche ne l’est pas seulement pour ceux qui la choisissent et s'amusent,  mais aussi pour ceux qui la subissent, c'est-à-dire les riverains qui ont le malheur d’habiter dans les parages car trop souvent l'égoïsme règne en maître.

    Dominique Feutry

     

  • D’Alembert et le 21 rue Michel Le Comte (IIIe)

    CIMG6861L’immeuble  21 rue Michel Le Comte (IIIe) où habita d'Alembert

     

    Jouxtant l'Hôtel Beaubrun situé au 19 rue Michel Le Comte (IIIe) (nos articles des 3 juillet 2014 et 1er janvier 2015), une belle bâtisse du XVIIe, au n° 21, attire actuellement le regard car elle est en cours de ravalement. Un panneau « pelles Starck » de l' Histoire de Paris est planté prés de l'entrée afin de nous rappeler qu'un habitant célèbre y séjourna plusieurs décennies ! 

    Ce personnage n'est autre que Jean Le Rond d'Alembert, le père avec Diderot de la fameuse Encyclopédie. Abandonné par sa mère peu après sa naissance en 1717 sur les marches de l’église Saint-Jean le Rond (aujourd'hui détruite elle était accolée au collatéral Nord de Notre Dame à l'emplacement actuel de la rue du Cloître Notre Dame). Fils naturel de la marquise du Tencin et du chevalier Destouches, le bébé fut recueilli par l'épouse d'un vitrier, Madame Rousseau, qui habitait justement au 21. D'Alembert restera toujours très attachée à cette femme qu'il ne quittera pas malgré sa célébrité et le monde dans lequel il évoluait. 

    Jean_d'Alembertd'Alembert, pastel de Maurice Quentin de La Tour 

     

    Rappelons le propos que d'Alembert a lui-même écrit sur sa mère d'adoption et son départ de la rue Michel Le Comte « Mr. d’Alembert a conservé la même reconnoissance [que celle qu’il devait à son maître de pension] pour une femme qui l’avoit nourri et élevé jusqu’à l’age de 4 ans ; presque au sortir du collège il alla demeurer avec elle ; il y resta près de 30 années, et n’en sortit qu’en 1765, après une longue maladie, par le conseil de Mr. Bouvart son médecin, qui lui représenta qu’il étoit nécessaire à sa santé de chercher un logement plus sain que celui qu’il occupoit ». 

    Le panneau résume la vie exceptionnelle de l'homme illustre en ces termes «…Bachelier ès arts, il se consacre aux mathématiques après avoir essayé le droit et la médecine ; ses premiers travaux le font entrer à l'Académie des sciences comme associé astronome adjoint, à 24 ans. En 1745, il s'engage avec Diderot dans la grande aventure de l'Encyclopédie ; charge de la rédaction du discours préliminaire, véritable manifeste des Lumières salué comme un chef d’œuvre dès sa parution (1751), il y souligne le lien, entre le progrès social et celui des sciences. Sa célébrité lui ouvre tous les salons de Mme Godfrin à Julie de l'Espinasse chez laquelle il s'installe en 1764. Élu membre de 1'Académie française en 1754, il en devint le secrétaire perpétuel jusqu'à sa mort intervenue le 17 octobre 1783. »

    Dominique Feutry