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Étiquette : olivier cangelosi

  • Clôture de la semaine du piano des Moments Lyriques du Marais sur un quatre-mains exceptionnellement brillant !

    Magali olivier récital 15 10 21Nos deux solistes Magali Albertini et Olivier Cangelosi pour le salut final

     

    La semaine a été marquée par deux récitals dédiés au piano en la cathédrale Ste Croix des Arméniens : mercredi 13 octobre, quatre sonates de Ludwig van Beethoven par Olivier Cangelosi et vendredi un quatre-mains avec Magali Albertini sur un programme Ravel (Ma mère l'Oye), Brahms (intégrale des valses), Saint-Saëns (Carnaval des animaux) et Schubert (l'extatique Fantaisie en fa mineur).

    Les spectateurs ont été plus nombreux pour le quatre-mains, attirés sans doute par la variété des genres ou sensibles à l'attrait du vendredi soir… Ils n'ont pas ménagé leurs applaudissements avec plusieurs rappels et deux bis, une danse hongroise de Brahms et le dernier tableau du Carnaval des Animaux de Saint-Saëns, bouquet final d'un feu d'artifice musical qui a enchanté le public.

     

    MLM 15 10 21 assistanceLes nombreux spectateurs rassemblés cathédrale Ste Croix des Arméniens catholiques de Paris (Marais IIIe)

     

    Nous préparons maintenant le prochain concert. Ce sera un étonnement sur la forme et le caractère prestigieux du contenu. Il sera annoncé en temps utile mais sa date et le lieu sont arrêtés : le jeudi 2 décembre 2021 à 20h00 en cette même cathédrale Ste Croix.

    GS

     

    Ecouter le dernier tableau du Carnaval des Animaux

     

  • Reprise des spectacles : la VIIème édition des Moments Lyriques du Marais vous attend !

     

    Magali olivier canariMagali Albertini et Olivier Cangelosi.  Festival international de Canari (Hte Corse)

     

    Venez nombreux partager avec nous la joie des retrouvailles !

     

    "VIVRE le MARAIS !" ET CULTURE & PATRIMOINE

    VOUS INVITENT À DEUX RÉCITALS EXCEPTIONNELS

    DE PIANO

     

    Dans sa poursuite du cycle complet des 32 sonates pour piano de Ludwig van Beethoven :

     Olivier CANGELOSI interprètera quatre nouvelles sonates

    le mercredi 13 octobre 2021 à 20h00

    n° 5 en ut mineur op 10, n° 10 en sol majeur op 14,

    n° 15 en ré majeur op 28 "Pastorale" et n° 28 en la majeur op 101

     

     

     Magali ALBERTINI et Olivier CANGELOSI se produiront dans un quatre-mains

    le vendredi 15 octobre 2021 à 20h00

    Ma mère l'Oye, Maurice RAVEL ; Valses, Johannes BRAHMS ;  Le Carnaval des Animaux, Camille SAINT-SAËNS et la Fantaisie en fa mineur de Franz SCHUBERT

     

    Cathédrale Ste Croix des Arméniens

    13 rue du Perche 75003 Paris (Marais)

    Entrée : 20,00 € pour l'un des spectacles (préciser lequel)

                 30,00 € pour les deux spectacles

     

    Avec le soutien de :

                       Recommandé par PARISMARAIS.COM

     

    Présentation du PASS sanitaire et port du masque obligatoires

     

    La réservation est ouverte au 06 80 88 87 10 ou par mail vivrelemarais@orange.fr

    Placement dans l'ordre des réservations.

    Paiement par chèque à Vivre le Marais -  6 rue des Haudriettes – 75003 – Paris,

    ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 identifiant : PSSTFRPPPAR

    ou par PAYPAL, par "don" sécurisé, en cliquant dans le lien suivant :

     

     

  • Réflexion sur la lèpre qui ravage nos villes : des tags et autres graffitis….

     Berge sully détagage 12 03 21Promenade des berges de la Seine. Opération de nettoyage des tags par la Ville de Paris (Photos VlM)

     

     

    Au risque d'être présomptueux, nous revendiquons d'avoir été les "lanceurs d'alerte" à propos de ce fléau qui sévit dans nos villes : la couverture des murs et du mobilier urbain par des graffitis abscons qui défigurent le paysage urbain et le rendent sauvage et anxiogène.

    Notre première intervention date d'il y a vingt cinq ans sur le grand bâtiment EDF (un gigantesque transformateur enveloppé de murs en trompe-l’œil avec fausses fenêtres) au 49 rue des Archives (IIIe). Une lettre de notre part à Gilles Ménage qui était alors Président d'EDF (et proche de François Mitterrand) déclencha une intervention de leur part et le nettoyage de la façade, ravagée par des tags et des graffiti de la pire espèce. Cette expérience nous montra à l'époque qu'il était possible en tant que citoyens d'agir pour la protection de l'environnement. C'est de là que nous vint l'idée de créer l'association devenue par la suite "Vivre le Marais !"

    Tags petite placeAgressivité, débilité et laideur à l'assaut de ce pauvre mur de la place de Thorigny qui ne demande rien à personne….

     

    Depuis quelques jours les médias s’agitent autour d'un hashtag, #SaccageParis, qui a repris ce thème en mettant le feu aux poudres. Nous en sommes ravis car une mobilisation générale est nécessaire pour venir à bout d'une telle calamité. Un membre de notre association a lancé "non au vandalisme", une pétition que nous vous engageons instamment à signer. Elle a déjà reçu 420 signatures. Note objectif est d'atteindre le seuil symbolique de 1.000 pour entreprendre une action appropriée.

    GS

     

     

  • Anne Hidalgo dans la tourmente médiatique à cause d’un hashtag !

     

    Anne hidalgo dans la tourmenteAnne Hidalgo, (Photo Olivier Corsan, Le Parisien)

     

     

    Ce "hashtag" saccageparis  a mis le feu au poudre. Son auteur affirme qu'il n'a pas de lien avec les milieux politiques ou associatifs. Il a twitté récemment pour se plaindre de la saleté de Paris  comme le font des milliers de personnes mais lui a touché le jackpot car son message, et le fanion  qu'il a choisi, ont fait mouche. On rapporte qu'il a été partagé des dizaines de milliers de fois !

    Canal st martinCanal St Martin défiguré par les tags

     

    Les commentaires qui foisonnent autour de ce mot-clé (cf  Le Figaro) concernent tout autant la saleté et les déchets sur la voie publique que les affiches, les tags et l'état du mobilier urbain. En transformant de la sorte un acte banal de défoulement en buzz qui a mis en émoi les médias et le monde politique, notre agitateur a réussi en quelques heures à obtenir des dirigeants de la mairie de Paris l'attention que nous leur réclamons depuis des années….

    C'est dire si notre admiration lui est acquise !

     

    Temple tags devanture

    Comme lui nous dénonçons l'état des rues et du mobilier urbain dont la mairie semble se désintéresser : bancs publics, jardinières, armoires et boitiers électriques, boites aux lettres, parcmètres, poteaux et potelets, abribus…. Le long de la Seine, les coffres des bouquinistes que nous avons réussi à faire entretenir souffrent régulièrement des méfaits des vandales. Les murs, les portes et les rideaux métalliques des boutiques revêtus de tags immondes enlaidissent le milieu urbain et créent une ambiance anxiogène.

     

    Banc bois en série république 24 11 20 Banc bois isolé république

     

     

     

     

     

     

     

    Pour compléter ce tableau avant de finir sur une lueur d'espoir, nous sommes obligés de dire aux élus Verts que nous n'apprécions pas du tout la politique qu'ils imposent à la mairie de Paris à propos du nouveau mobilier en bois de récupération. On se demande parfois quels démons  ou quel goût pour la facétie les poussent à faire dans la laideur absolue. Il faut impérativement que les élus sensés (ils sont certainement majoritaires à l'Hôtel de Ville) arrêtent ce massacre !

    On voit qu'il y a du pain sur la planche à Paris et la Maire Anne Hidalgo et son Premier adjoint Emmanuel Grégoire, qu'on sent déjà en ordre de marche pour la présidentielle, seraient bien inspirés de corriger rapidement le tir.

    Ils peuvent s'appuyer d'ailleurs sur des signes encourageants qui nous sont donnés depuis quelques semaines par les services de la mairie, en dépit de la campagne actuelle qui ne fait pas de cadeau à ceux qui sont aux manettes. Colombe Brossel (**), Maire-adjointe en charge de la propreté marque des points. Il n'y a plus de "flyers" sur notre territoire et les affiches sauvages ont disparu. L’effacement des tags a repris de la vigueur, avec des tronçons entiers de rues nettoyés et des interventions ponctuelles qui se font dans les 24/48 heures. On attend toujours la nomination des agents de quartiers dont l'annonce a été faite il y six mois mais nous savons que leur recrutement est en cours.

     

    Terrasse éphémère charlotTerrasse éphémère rue Charlot (IIIe)

    C'est donc un message d'espoir que nous voulons diffuser. Avec une mise en garde sérieuse de notre part cependant pour dire que ces réunions de concertation lancées par l'Hôtel de Ville à propos de la "nouvelle esthétique parisienne" ne doivent en aucun cas servir la volonté maniaque de quelques idéologues activistes de faire approuver, comme ils savent le faire, des décisions loufoques et nuisibles à l'image de Paris et à son rayonnement. Il en est de même pour le devenir du règlement des terrasses et le sort des "terrasses éphémères".

    GS

     

    (**) Colombe Brossel vient de twitter : "Les graffitis doivent faire l’objet d’une réponse pénale. J’ai écrit au Procureur afin que la  préfecture de police effectue un travail d’identification de ceux qui souillent les murs de Paris et que ces actes de dégradation ne demeurent impunis".

     

  • Moments lyriques du Marais : le récital d’Olivier Cangelosi a réuni habitants et politiques en communion avec Beethoven !

    Olivier cangelosi église salut 2

    Salut final d'Olivier Cangelosi qui vient d'exécuter le monumental Opus 110, la sonate n° 31. Vue de l'église et des spectateurs qui s'y sont pressés nombreux. On reconnait à gauche Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe et Pacôme Rupin Député macroniste du IVe (7ème circonscription), concurrents ainsi qu'Aurélien Véron qui défend Rachida Dati, pour la mairie de Paris-centre et Nicole Bismuth (qui a rejoint LReM) et Martine Lardy conseillères du IIIe en arrière-plan . Des adversaires qui communient  pour célébrer un génie de la musique… A conserver soigneusement dans les annales de Paris ! (Photo VlM)

     

    Ils étaient 200 spectateurs environ à se presser dans la cathédrale Ste Croix des Arméniens dans le IIIe pour un hommage à Ludwig van Beethoven dont on fête cette année le 250ème anniversaire de sa naissance. Pour le célébrer, "Vivre le Marais !" et Culture & Patrimoine, toujours liés lorsqu'il s'agit de culture, ont invité Olivier Cangelosi un pianiste de classe internationale qui suit l'exemple des plus grands comme l'ont été Hans von Bülow, Artur Schnabel ou plus près de nous Daniel Barenboïm, en s'attaquant à l'intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven.

    Son récital a reçu le soutien de l'agence de communication PARISMARAIS.COM et de Sotheby's International Realty.

    Depuis cinq ans, Olivier Cangelosi se produit au festival international de Canari (Hte Corse) avec un choix de quatre sonates de Beethoven qui change tous les ans. Il veille au bon équilibre entre les sonates qui se rattachent à la période classique et portent le sceau de Haydn et de Mozart et celles qui appartiennent au romantisme et ont souvent un nom (Appassionata, Pathétique, Clair de lune, Les Adieux, La Tempête, Waldstein…).

    Pour ce récital, Olivier Cangelosi avait choisi les sonates n° 4 et 20, plutôt classiques et les n° 14 (Clair de Lune) et 31 qui sont des monuments du répertoire pianistique romantique.

     

    Olivier cangelosi p rupinOlivier Cangelosi

     

    Notre soliste a reçu une véritable ovation de spectateurs qui se sont levés nombreux pour l'applaudir. Tous ont reconnu la grande maitrise du soliste et sa sensibilité dans l'interprétation d'un compositeur dont Göthe a écrit : "Je n’ai encore jamais vu un artiste plus puissamment concentré, plus énergique, plus intérieur. (…) Une personnalité tout à fait indomptée"».

    Il n'est pas surprenant quand on est pénétré de la personnalité de Beethoven telle qu'elle nous est décrite qu'on le joue en exprimant par moments de la rage à l'égard du clavier.

    Les "Moments Lyriques du Marais" vont se poursuivre avec un retour à "l'Opéra pour tous" en soirée le 22 avril 2020. Ce sera en l'église N.D. des Blancs-Manteaux cette fois avec un programme exceptionnel car nous disposerons à cette date du quatuor vocal au complet avec tous les membres de la troupe qui se sont déjà produits chez nous : Thibault de Damas baryton-basse, Kaëlig Boché ténor, Lorrie Garcia mezzo-soprano et Pauline Feracci soprano, avec au piano Magali Albertini.

    L'annonce officielle en sera faite le moment venu mais il ne serait pas inutile de marquer la date d'une croix blanche sur les agendas et de demander des places dès l'ouverture des réservations pour bénéficier des meilleures positions.

    Gérard Simonet

     

  • Le rendez-vous du 29 janvier avec Beethoven approche : venez partager ce grand moment avec nous !

    Beethoven

     

    (Rappel)

    RECITAL OLIVIER CANGELOSI

    en hommage au 250ème anniversaire de la naissance de

    Ludwig van Beethoven

     

    Olivier cangelosi en concert

    Dans le cadre des Moments Lyriques du Marais,

    "Vivre le Marais !" et Culture & Patrimoine

    vous invitent à une soirée exceptionnelle 

    Mercredi 29 janvier 2020 à 20h00 dans le Marais,
    Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens (dont on pourra admirer la restauration récente),
    13 rue du Perche 75003 PARIS

    Au programme quatre sonates pour piano :
    n° 4, n° 14 "Clair de Lune", n° 20 et n° 31 "opus 110"

     

    Sotheby's logo

              Spectacle recommandé par PARISMARAIS.COM

    Contribution aux frais : 20,00 € par personne

    Placement dans l'ordre d'arrivée des réservations
    Renseignements/Réservations au 06 80 88 87 10.

    Paiement :
    – par chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !" 6 rue des Haudriettes – 75 003 – PARIS
    – par virement / IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174  2N02013   BIC : PSSTFRPPPAR
    – Par virement sécurisé Paypal : clic gauche dans le bouton "Faire un don".

     

  • François Douady, notre confère du XVIe, démystifie et apprivoise l’écologie !

     

    GauloisRêve ou cauchemar : le retour aux sources…

     

     

    L'écologie apparait aujourd'hui comme un mouvement désarticulé, brouillon, anarchique et brownien. Ce dernier qualificatif est peut-être le plus grave car il se caractérise par une agitation dans toutes les directions et une force résultante nulle. 

    Notre ami François Douady, président de l'association "XVIe Demain", membre comme nous de la mouvance "Vivre Paris !" et vice-président de la Plateforme des associations parisiennes (urbanisme et patrimoine) publie un éditorial dans la "lettre de l'association" qui analyse rationnellement la situation et nous offre une vision ordonnée de l'écheveau dans lequel notre perception de l'écologie a tendance à s'égarer et se perdre. Nous le publions in extenso avec son accord :

     

    ÉCOLOGISTES OU ENVIRONNEMENTALISTES ?

     

    Nos ancêtres les Gaulois n’avaient qu’une crainte : que le ciel leur tombe sur la tête. Au XIXe siècle, Malthus s’inquiétait de la surpopulation mondiale. En 1972, le Club de Rome publiait son rapport sur les limites de la croissance vu l’épuisement des ressources naturelles. À la veille de l’an 2000, les informaticiens annonçaient le chaos des ordinateurs. Récemment, un ancien ministre de l’écologie s’est retiré à la campagne, prédisant la fin de l’humanité pour 2050. En 2019, à l’Assemblée nationale puis à l’ONU, la jeune gourou Greta Thunberg menaçait de l’enfer les climatosceptiques.

    Ainsi, une sourde angoisse s’est emparée des gens qui se sentent coupables d’abîmer la planète par leur seule
    existence, tandis que certains souhaitent se faire stériliser. Heureusement que les milliers d’éco-délégués des classes de Jean-Michel Blanquer vont nous inculquer les bonnes pratiques.

    Il faut raison garder. Les cycles climatiques ont toujours existé. Le catastrophisme actuel provient des rapports du GIEC créé par l’Organisation météorologique mondiale. Cette institution spécialisée des Nations Unies est composée de milliers d’experts volontaires qui n’effectuent pas de recherches ni de mesures sur le climat : ils examinent les dossiers scientifiques publiés dans le monde et publient des rapports après accord des
    gouvernements adhérents. La responsabilité anthropique du réchauffement climatique est donc fonction du pessimisme de certains des auteurs du GIEC.

    L’écologie est une discipline complexe qui met en jeu diverses sciences : physique, chimie, biologie, statistiques, géographie, géologie… C’est une science ardue, pratiquée par les « écologues ». Mais, sortie du champ des sciences, l’écologie devient un militantisme d’engagement dont les fidèles sont des « écologistes ».
    Quant au commun des mortels qui aiment et respectent la nature, ils sont simplement des "environnementalistes" pour lesquels le progrès scientifique doit favoriser une croissance au service de l’environnement.

    ChevauxVoiture à chevaux Paris 1900

     

    Au XIXème siècle, la municipalité de Paris ne savait comment résoudre le fléau du crottin de cheval qui envahissait les rues ; l’invention de l’automobile apporta la solution. Les famines frappant la Chine ont été vaincues grâce à la modernisation d’une agriculture utilisant raisonnablement des produits phytosanitaires et des OGM réprouvés chez nous par José Bové.

     

    Centrales nucléaires

    Serons-nous étouffés par le CO2 émis par le pétrole ? Rappelons-nous le slogan de 1973 : « La France n’a pas de pétrole, mais elle a des idées ! », slogan qui a favorisé le développement du nucléaire français voué actuellement aux gémonies par les « écolos ». Pourtant, cette énergie « décarbonée » est la solution adoptée par les pays sérieux qui ont compris que les énergies dites renouvelables – mais intermittentes – ne sont pas la réponse au problème.

    Les entreprises ont bien compris que la préservation de l’environnement était un immense champ de développement pour leurs activités qui devraient contribuer au bien de la planète. Preuve de leur implication, elles ont créé en leur sein un directeur de la RSE, la responsabilité sociétale de l’entreprise, en ajoutant dans leurs statuts la préservation de l’environnement.

    Le capitalisme ne serait donc pas incompatible avec l’environnement !

    François Douady
    Président

    Association "XVIe Demain"

     

     

  • Armelle Lavalou, citoyenne du IIIe, nous offre une anthologie de la relation intime des grands auteurs avec Paris

     

    Lavalou ArmelleArmelle Lavalou    

    Armelle Lavalou, née en 1949, est historienne de l’art et de l’architecture. Au début des années 1980, elle est appelée à l’Institut français d’architecture en tant que commissaire d’exposition, celles notamment de Jean Prouvé (1983), Norman Foster (1985), Jean Nouvel (1986). En 1987, elle rejoint l’équipe de la revue L’Architecture d’Aujourd’hui.  Elle est membre de notre association.

    À partir de 2001, elle travaille de façon indépendante à la publication d’ouvrages et d’articles dans la presse spécialisée. Elle est l’auteur aux Éditions du Linteau de Jean Prouvé par lui-même, Jean Dubuisson par lui-même, et d’ouvrages autour de l’œuvre de Georges-Henri Pingusson dont La folle histoire du Latitude 43 (avec Thierry Champalle) qui a obtenu le prix de l’Académie d’architecture en 2013. En 2012, elle publie Le voyage en Bretagne dans la collection Bouquins (Robert Laffont) sous la forme d’une géographie littéraire.

     

     

    Armelle Lavalou vous attend le jeudi 26 septembre 2019

    pour la présentation-signature de son livre :

    Paris, une anthologie littéraire, éditions Parigramme

    à la librairie "L'Arbre à Lettres"

    62 rue du Faubourg St Antoine – 75 012 – Paris – tél 01 53 33 83 23

    Télécharger l'invitation

     

     

    Extrait de l’avant-propos du livre 

     

    Comme nulle autre ville, Paris, a suscité une abondante littérature. Dans ce recueil, des auteurs venus de tous les horizons font entendre la voix si particulière de la ville « aux cent mille romans », à travers ses personnages, ses ambiances et mondes insoupçonnés.
    Les nécessités d’un montage ont orienté les choix : des textes qui se referment sur eux-mêmes comme autant de petites nouvelles, un éventail aussi large que possible de situations spécifiquement parisiennes, et le miracle d’une belle langue allié à un point de vue, à un regard.

    Paris vécu, Paris pensé, scènes de ville et scènes de vie…
    Parmi tant d’autres, la danse lente d’un funambule sur un fil tendu entre les deux tours de Notre-Dame (Dumas), la clameur retentissante saluant la prise de la Bastille (Michelet), la folie du fleuve lors de l’inondation de 1910 quand l’eau tordue semble mordre et baver de colère (Suarès), l’ennemi qui n’avait pas de visage pendant l’Occupation (Modiano), la beauté du printemps 68 (Modiano encore), l’extravagance des balcons déserts et la ville chaotique des toits et des cheminées (Carpentier)…

    Montmartre, Montparnasse, les Halles, la Goutte d’or.  Mille autres grandes et petites « situations », tant de moments enfuis : l’odeur de pain grillé des matins parisiens (Malaparte), un baiser volé dans un fiacre (Fargue), Paris à l’aube (Gracq), Paris au mois d’août (Fallet), une rencontre improbable sur les quais (Sagan), la nuit de Paris (Kessel, Cendrars, Mac Orlan, ou Pacadis), Barthes au Palace, le réveil tiède de l’aube dans les bains de la Seine — « l’eau dort, c’est vous qui la réveillez » — (Zola), la plus jolie petite marguerite du monde, « au milieu des passants, des boutiques, des fiacres, des omnibus et des carrosses du roi, cette fleur des champs voisine des pavés » qui ouvre à Hugo un abîme de rêverie (infime moment de l’extraordinaire Choses vues qui colorera désormais pour le lecteur toute petite pâquerette échappée du macadam).

     

    Gavroche Chimères

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'univers de Victor Hugo : les chimères de Notre-Dame, chères à Quasimodo et le petit Gavroche

    Combien de personnages… Quasimodo et le gamin de Paris, Casque d’or et le truand Danse-Toujours, Fantômas et Zazie, Villon, le mauvais garçon, Balzac aux yeux à foudroyer un fauve, Nerval et sa triste fin rue de la Vieille Lanterne, Baudelaire, flâneur bizarre et fantomatique, l’écolier Proust épris de la crémière, Kafka dans le métro, Rilke et son interrogation : « Ainsi donc, c’est ici que viennent les gens pour y vivre ? »

    Ville aimée, ville détestée, qu’importe. Le regard de ces presque deux cents auteurs révèle une ville inconnue bien que familière. Etrange pouvoir de la littérature qui fait naître et revivre sous nos yeux les pages effacées d’une ville palimpseste, ses corps matériel et immatériel, champ de forces contradictoires dans lequel chacun, écrivain et lecteur, poursuit sa propre image.

    « Comme ce Paris doit être beau ! » Pour Robert Walser, le seul à n’être jamais venu, il n’est aucune autre ville au monde où l’on écrive avec « autant d’abondance et de subtilité » qu’à Paris : la raison même de ce recueil…

    Armelle Lavalou