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  • OMEGA s’est invitée pendant trois semaines dans la cour de l’Orangerie de l’Hôtel de Sully (IVe)

    OmégaCour de l'Orangerie, Hôtel de Sully (IVe) et les installation de la société OMEGA (Photo VlM)

     

     

    Il y eu la grosse taupe en son temps et d'autres facéties depuis, dans la cour/jardin de l'Hôtel de Sully devant l'orangerie.

    Cette fois, le siège du Centre National des Monuments Historiques qui occupe l'Hôtel a bien voulu, contre paiement d'une compensation financière, que la marque prestigieuse de montres OMEGA installe des stands publicitaires dans le jardin et dans le corps de bâtiment de l'orangerie.

    En toute rigueur, on aurait préféré que l'évènement n'ait pas eu lieu car cet endroit est porteur d'une immense sérénité que beaucoup d'entre nous aiment savourer dans la contemplation, les yeux posés sur la façade de l'orangerie, sur la grande rosace en pierre qui borde le flanc est du jardin ou sur la façade arrière du corps de logis de l'Hôtel de Sully et ses sculptures allégoriques représentant le printemps et l'été.

     

    Panneau solaire

    Il reste que les installations de la firme OMEGA, par leur qualité et leur raffinement, ne juraient pas vraiment dans le cadre prestigieux qu'elles occupaient. A titre d'exemple, avoir placé la marque de ses montres discrètement au-dessus du panneau solaire est un clin d’œil spirituel dont il faut saluer l'à-propos.

    Nous nous sommes exprimés à l'imparfait car ce mardi 11 octobre verra la fin de l'exposition promotionnelle. Gageons qu'elle ait rapporté au Centre National des Monuments Historiques de quoi financer des travaux de restauration ici ou là pour le grand bonheur de ceux qui savent apprécier le patrimoine exceptionnel dont nous sommes dépositaires en France.

    Gérard Simonet

     

  • Bouquinistes des quais de Seine : il faut que Paris trouve les moyens de les conserver ès qualité…

    Bouquinistes quai de l'Hôtel de VilleBouquinistes quai de l'Hôtel de Ville, à hauteur du Pont Marie (Photo VlM)

     

     

    Il est légitime aujourd'hui de se demander, comme le fait ce matin le site "Parisvox", quel est l'avenir des bouquinistes des bords de Seine. La profession est menacée par la généralisation du numérique. Quant aux clients, avec le tourisme de masse qui sévit sur les quais comme sur bien d'autres sites sur la planète, peu d'entre eux s'intéressent à la littérature française dont ils ne connaissent ni la langue ni la culture en général.

    Les bouquinistes font pourtant partie du paysage du Marais mais aussi des 1er, Ve et VIe arrondissements qui bordent la Seine. Leur départ serait pour les amoureux de Paris comme un déchirement. Notre sensibilité à leur présence nous a conduits en 2011 à persuader la mairie de Paris d'assurer l'entretien des coffres qui étaient à l'époque honteusement tagués.

    Coffres bouquinistes rive gauche tagués sept 11 Coffres bouquinistes sur fond ile cité nettoyés sept 11

     

     

     

     

     

     

     

    Les coffres avant et après notre intervention en 2011 auprès de François Dagnaud, alors Maire-Adjoint chargé de la propreté de Paris à l'Hôtel de Ville

     

    Les dirigeants de la mairie, qui tiennent l'avenir de cette profession entre leurs mains, y sont sensibles. Déjà, ils ont contraint les 200 bouquinistes qui gèrent 900 boites au total, à ne vendre des colifichets et "souvenirs de Paris" made in China que dans une boite sur quatre au maximum. Sans cette mesure, tous les bouquinistes auraient déjà versé dans la vente de souvenirs.

    Il faut se réjouir de cette mesure de protection de la culture et de l'environnement mais il faut reconnaitre qu'elle ouvre aussi la voie à une généralisation si les bouquinistes ne parviennent pas à survivre financièrement.

    Y a-t-il une solution à la hauteur de l'enjeu ? Il faut que la mairie y réfléchisse et agisse sans perdre de temps. Nous qui militons pour éliminer à l'Hôtel de Ville les dépenses inutiles, comme le sont de nombreuses et couteuses subventions aux associations, sommes prêts à admettre que les bouquinistes (qui déjà sont épargnés en matière de taxes et de loyers) soient plus largement subventionnés comme le sont  les constituants de notre patrimoine parisien.

    GS

     N.B. Clic gauche dans les photos pur agrandir

     

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