Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : Ophite

  • Boutique insolite rue du Temple (IIIe)

     

    Showroom
    Boutique Ophite, 68 rue du Temple (IIIe)

     

    Au 68 rue du Temple, face au Musée de l' Histoire du Judaïsme est installé, depuis août dernier, un show room à la fois galerie et boutique à l'enseigne OPHITE. Bien que ce nom soit celui d' une roche magmatique de couleur verte proche du basalte, ce commerce propose des objets de décoration inattendus, des panneaux de signalisation. Ceux-là même que nous côtoyons habituellement lorsque nous marchons ou nous roulons mais qui ont la particularité d'être personnalisés à la demande ou réalisés par des « street-artists » connus. Ils peuvent aussi être d'ailleurs offerts en cadeau ainsi que le souligne la publicité.
    Selon le créateur, l'idée qui a prévalu est celle de « …détourner pour le grand public et les amateurs de décoration urbaine, les produits fabriqués à grande échelle par les professionnels ».

     

     
    17-10_portrait3_Ophite

     Types de panneaux proposés

     

    Ce mobilier urbain qui agrémente notre quotidien dans les rues et sur les routes peut donc désormais figurer en bonne place sur le mur de votre salon ou  être transformé en table ou en lampe avec le visuel de votre choix.
    Il est possible de créer ces panneaux en ligne sans qu'il soit besoin de se déplacer.

    Nous apprécions cette façon, insolite, de considérer des objets courants de l'univers urbain qui montre en particulier que le « street-art », le vrai, peut-être utilisé à d'autres fins que celui consistant à maculer les murs et le mobilier de nos villes.

    Dominique Feutry

     

  • Le théâtre des Muses. Où est le théâtre ? Où sont les muses ?

    450px-117_rue_vieille_du_temple
    Entrée de l'immeuble où se trouve le théâtre des Muses 117, rue Vieille du Temple (IIIe)

             

    Il existe au 6 de la rue de Saintonge ou au 117 de la rue Vieille du Temple, car le bâtiment possède deux entrées, un petit théâtre, classé monument historique depuis 1972, qui a été construit en 1796 sous le Directoire. Appelé le théâtre des Muses ou théâtre du boudoir des Muses, il présente plusieurs particularités. D’abord il est rare, puisqu’il est directoire, une période où peu de théâtres ont été construits. Ensuite, sa conception est intéressante car il est de forme circulaire avec des galeries où les spectateurs sont debout pour regarder le spectacle. Il semblerait que ce théâtre appelé aussi théâtre du Boudoir des Muses ait été fermé en 1807 sur ordre de Napoléon car « les dames qui s’y exhibaient auraient été de mœurs trop légères… ».

    Mais personne n’est certain de cette explication. Il est vrai que Napoléon, méfiant et souhaitant avant tout faire régner l’ordre, faisait surveiller les théâtres, ce que le Préfet Dubois et son ministre de tutelle Fouché se sont employé à appliquer avec zèle. Le Ministre de la Police n’écrivit-il pas que « Dans la succession des partis qui se sont tour à tour disputé le pouvoir, le théâtre a souvent retenti d’injures gratuites pour les vaincus et de lâches et de flatteries pour les vainqueurs. Le gouvernement actuel abjure et dédaigne les ressources des factions ; il ne veut rien pour elles et fera tout pour la République. Que tous les Français se rallient à cette volonté, et que les théâtres en secondent l’influence. (…) ».

    Boudoir-des-musesPhotographie ancienne du théâtre des Muses

    Excepté ces quelques éléments, nous savons peu de choses sur ce théâtre. Il aurait été « redécouvert » en 1965 au fond de la cour dans les bâtiments qui jusqu’à la Révolution abritaient le Couvent des Filles du Calvaire. Le Maire du IIIe, interrogé sur ce sujet, affirme que son propriétaire actuel, le photographe canadien connu, Grégory Colbert avait respecté ce lieu. La presse a parlé de cet endroit lorsque fin 2009, le bâtiment avait été occupé plusieurs semaines par la Mission Squat Médecins du Monde. Mais là s’arrête les maigres informations que nous possédons. Il serait intéressant de disposer de davantage d’éléments sur cet endroit, son état exact, ce qu’il pourrait devenir ? Il est dommage, même si Paris ne manque pas de théâtres et même s’il s’agit d’une propriété privée qu’il ne soit pas possible de le visiter faute de le faire revivre. Peut-être que certains de nos lecteurs pourront nous donner davantage de renseignements au sujet de ce petit monument caché ?

    Dominique Feutry