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Étiquette : ornements liturgiques

  • Un évènement à ne pas manquer : le présentation au public de l’exceptionnel tapis de chœur de Notre-Dame

     
    Image_previewLe monumental tapis de choeur de Notre-Dame offert par Louis-Philippe 
     
     
     
    Il pése prés de 2 tonnes et ses dimensions sont impressionnantes: 25 mètres par 8, soit une surface de 200 m2. Tel est le tapis du choeur de Notre Dame commandé par Charles X puis offert en 1841 par Louis- Philippe pour le baptême de son petit-fils, le comte de Paris. Sa fabrication a nécessité 8 ans de travail et un métier à tisser aux dimensions spéciales. Une oeuvre exceptionnelle et méconnue qui figure parmi les productions les plus importantes de la Manufacture de la Savonnerie.
     
    Classé monument historique en 1974, mis en réservce depuis 30 ans, le tapis qui a été déployé pour la première messe télévisée de Noël 1948, a connu quelques vicissitudes. En effet, selon  les régimes, il a subi des modifications. Ainsi les chiffres du roi et les armes de France ont été découpés pour être remplacés par d'autres motifs. Lors des travaux de restauration de Notre-Dame par Viollet-le-Duc le tapis, mal protégé, a aussi souffert. Les motifs qui ont été repris dans la tapisserie sont néanmoins riches et très variés alliant des fruits dont des raisins, des pierreries, des gerbes de blé et des thémes liturgiques, en particulier une imposante croix.  
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     Un détail du tapis 
     
      
    Il est à nouveau en bon état car il a pu être restauré par la maison Chevalier Conservation à la suite d'un partenariat exceptionnel entre la DRAC Île-de-France, le Mobilier National et la cathédrale.
     
    Ce trésor sera présenté au public du 6 au 10 janvier puis du 13 au 17 janvier 2014. A cette occasion seront exposés des vêtements liturgiques et des ornements offerts par les deux souverains déjà mentionnés et par Napoléon III. 
     
    D'autres églises de Paris possédent des merveilleux tapis, mais sont-ils tous connus et répertoriés ? 
     
    Dominique Feutry
     
  • Rencontre de « Vivre le Marais ! » avec Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la Mairie de Paris

    Kosciusko-morizet 08 10 13Autour de Nathalie Kosciusko-Morizet, à sa gauche Vincent Roger et Dominique Feutry, à sa droite Gérard Simonet (Photo VlM)

                

    "Vivre le Marais !" a rencontré Nathalie Kosciusko Morizet, candidate à la Mairie de Paris, accompagnée de Vincent Roger (élu du 4e arrondissement, Conseiller de Paris), dans le cadre des échanges qui sont devenus habituels avec les postulants aux élections. Notre objectif est de faire connaitre aux candidats les vraies attentes des parisiens.

    Se sont associés à cette réunion : Marais-Quatre, Anne Penneau représentant du réseau "Vivre Paris !", des dirigeants d'autres associations et des membres de plusieurs collectifs liés à "Vivre le Marais !". Cinq thèmes ont été abordés.

    Sur la qualité de vie illustrée par les témoignages des riverains. Pour la candidate, la qualité de vie et de l’environnement se sont en effet dégradés. Un lieu de fête ne peut pas être un lieu sans vie. Les touristes veulent visiter un quartier du Marais vivant, c'est-à-dire peuplé d'habitants. Ce serait une erreur de vouloir le vider pour ne laisser place qu’à la fête souvent entachée par le bruit, par l’alcoolisme qui explose notamment chez les jeunes. 

    Quant à la création d’un Adjoint au Maire responsable de la nuit, la candidate a ironisé en se demandant pourquoi il n’y aurait pas un Adjoint du Jour, dénonçant au passage le nombre pléthorique d’Adjoints au Maire qu’elle porterait en cas de victoire de 36 à 20 avec davantage de pouvoirs.

    Abordant le projet de boîte de nuit de la rue Pierre au Lard, Nathalie Kosciusko-Morizet a pointé le caractère illégal de cette installation à cet endroit. Autre nuisance pour les habitants, le développement des locations saisonnières. Si elle est élue, la candidate sera vigilante afin d’éviter que des quartiers entiers ne basculent dans la location saisonnière.

    En matière de propreté, la candidate cite les efforts entrepris dans d'autres capitales, pointant le contraste désormais inversé et saisissant entre les abords sales de la Gare du Nord et la propreté de ceux de la Gare Saint Pancras à Londres. Il s'agit avant tout d'une question d’organisation. Ce service a une faible productivité, il afficherait un taux d’absentéisme très important et très coûteux (200 millions € par an). La priorité serait donc de revoir son fonctionnement.

    Les statistiques actuelles font état d’un PV par jour par inspecteur. La candidate veut une administration plus efficace sur la durée rappelant que la Ville de Paris a vu passer le nombre de ses fonctionnaires de 40 000 à plus de 50 0000, de 2001 à 2012, soit + 25%, alors que le nombre d’inspecteurs a baissé de 15% dans le même temps. Les nouveaux rythmes scolaires nécessiteront 1.500 ETP (équivalents temps plein) supplémentaires.

    A propos de la sécurité, Mme Kosciusko-Morizet insiste pour dire que c’est l'affaire du Maire, même s'il n’a pas les pouvoirs de police. Le Maire dispose des Inspecteurs de la Ville de Paris (ISPV) cantonnés actuellement dans les jardins plutôt que sur la voie publique. Quant aux ASP (Agents de Surveillance de Paris), ils sont concentrés sur les PV alors qu’ils peuvent lutter contre l’insalubrité et les incivilités. Si trois millions de PV de stationnement ont été dressés, seulement 6 000 contraventions l’ont été par les ISPV l’an passé. La candidate est favorable à un rapprochement de ces deux corps afin d’en faire une police de quartier.

    Elle milite aussi pour une relance de l’équipement en caméras de vidéosurveillance jugé insuffisant. Elle souligne combien la question des populations en provenance de pays de l’est pose problème en matière de mendicité/sécurité et propose le rétablissement de l’arrêté anti mendicité agressive. 

    Abordant la pollution, l’ancienne Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable rappelle que les relevés AirParif font état d'un nombre de jours de plus en plus nombreux où la qualité de l’air est mauvaise. La place de la voiture doit donc diminuer. La Mairie de Paris qui dispose de 68 voitures et 75 chauffeurs devrait montrer l’exemple. Pourquoi la RATP a-t-elle renouvelé une partie du parc de bus en choisissant des véhicules diesel qui pollueront jusqu’en 2027 ? Pour ce qui est des deux roues le nombre de places de parking créées est insuffisant. Il faut interdire certaines zones de circulation à certains types de véhicules plus polluants car trop anciens.

    Dernier sujet, le logement. Nathalie Kosciusko-Morizet pense qu’il faut modifier la politique conduite actuellement afin de la réorienter sur le logement intermédiaire. Elle juge que le politique de préemption et de rachats menée depuis 12 ans a coûté très cher aux parisiens. Même des logements intermédiaires ont été transformés en logements sociaux alors qu’ils font cruellement défaut.

    Aussi est-il proposé, en cas d’élection, que les politiques d’attribution soient revues dans un sens plus favorable pour ceux qui mènent des missions de service public dans la capitale comme les gardiens de la paix, les professeurs des écoles, les infirmières, qui ne peuvent pas se loger dans Paris.

    Nous remercions la candidate pour cet échange convivial, pour l’intérêt qu’elle porte à notre quartier, le Marais, rappelant  qu'il doit être un endroit où il fait bon vivre, riche de ses habitants et des professionnels qui y exercent leur activité et l’animent, sans qu’il devienne pour autant un lieu dédié à la fête et à la nuit.

    Dominique Feutry

     

    Post scriptum :

    Des commentaires non désirés, en langue anglaise, n'ayant rien à voir avec le sujet, pullulent en ce moment sur le réseau. Nous craignons qu'il s'agisse de "hackers". A titre provisoire, en attendant qu'ils se découragent, nous imposons la modération des commentaires c'est-à-dire leur approbation par l'administrateur du blog avant leur publication. C'est moins convivial mais nous devons le faire. NDLR.