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Étiquette : parc rives de seine

  • Les berges du « parc des Rives de Seine », inscrites au patrimoine de l’Humanité, étaient pareilles aux écuries d’Augias….

    Quai propre

    Au fond, le pont de Sully (Photos VlM)

     

    Voici à quoi elles ressemblent le long de cette promenade qui permet d'échapper au tunnel Henri IV, long de 240 mètres, qui fait partie de la voie Georges Pompidou réservée à la circulation automobile jusqu'à l'été 2016. La paroi est propre mais des "spectres" significatifs témoignent qu'elle ne l'a pas toujours été. 

     

    Quai sale

    Voici en effet à quoi elle ressemblait il y a quelques jours encore. Le 10 janvier nous avons signalé la situation aux services de la propreté de Paris via l'application "DansMaRue" en nous demandant très sérieusement si ce genre d'intervention, à l'adresse incertaine, faisait partie de leur mission. Par précaution nous avons sollicité le soutien d'Ariel Weil, Maire du IVe.

    Il y avait ceci également….

    Quai tagué

     

    Tout a disparu aujourd'hui, fors les spectres. Les imbéciles qui ont dégradé ce paysage exceptionnel en tireront la satisfaction de laisser une trace et la fierté d'avoir tenu la vedette sur notre site Internet qui de surcroît la pérennise….

    Il nous reste à remercier la mairie de Paris qui a été efficace. Avec un effet retard toutefois que nous regrettons car nous ne viendrons collectivement à bout de ce fléau que si la réponse de la Ville est immédiate et ne laisse ainsi aucune jouissance malsaine à ceux qui dépensent du temps et de l'argent (les bombes de peinture coûtent cher !) à dégrader l'environnement. De source autorisée, on a appris que les sous-traitants de la Ville ont été changés ce qui peut expliquer le dysfonctionnement constaté. Nous allons voir sur d'autres signalisations si on est désormais sortis de la période de rodage !

     

  • Décision sidérante du Préfet de police de Paris : il accorde au Who’s une autorisation provisoire de nuit !

    Who's attroupement 10 10 18

    Attroupement autour du Who's, soirée du 10 octobre rue Pierre au Lard (IVe) (Photo AG)

     

     

    Hier soir mercredi 10 octobre, une fois de plus, une grande agitation régnait autour du Who's. Les agents du maintien de l'ordre sont intervenus pour dresser pas moins de six verbalisations pour tapage nocturne, urine et jet de mégots sur la voie publique.

    Aujourd'hui, la Commissaire de police Laetitia Vallar du IVe concédait qu'en dépit de l'avis défavorable qu'elle a donné, la préfecture a décidé d'accorder  au Who's une autorisation temporaire de un mois à partir du 4 octobre, suivie d'une nouvelle autorisation temporaire de trois mois. C'est une très mauvaise nouvelle pour les riverains de cet établissement qui multiplie les nuisances sonores depuis l'ouverture de son extension il y a maintenant un an et quelques jours. 

    De son côté, le Maire du IVe Ariel Weil déclarait hier en réunion de conseil de quartier St Merri qu'il s'y est opposé aussi malgré une intervention "de haut niveau" de l'Hôtel de Ville. Comprenez Frédéric Hocquard, en charge du "conseil de la nuit", voire la Maire Anne Hidalgo elle-même, ce qui montrerait une fois de plus si c'était avéré qu'elle se préoccupe beaucoup plus des fêtards de Paris que de ses habitants. Nous lui rappelons qu'il serait judicieux qu'elle fasse cette distinction car les habitants sont des électeurs, les fêtards pas forcément.

    En même temps, comme dit notre Président, l'action judiciaire dont nous avons parlé dans notre article du 2 octobre suit son cours. 

    Le collectif  "Pierre au Lard"

     

    Post-scriptum du 15 octobre

     

    Frédéric Hocquard et Ariel Weil, par sa directrice de cabinet, réagissent tous deux à cet article.

    Frédéric Hocquard : contrairement à ce que vous affirmez ni moi ni la Maire de Paris ni le Maire du IVème n’avons soutenu l’autorisation de nuit du Who’s. Or votre article le sous entend.
    Je vous demanderai donc de le faire savoir aux lecteurs de votre blog.

    Isabelle Knafou, directrice de cabinet d'Ariel Weil : Je crois que les personnes qui étaient présentes lors du conseil de quartier de mercredi dernier ont mal compris les propos du Maire. Ariel Weil a dit qu’il avait été suivi par la Maire et par F. Hocquard malgré les interventions de Frédéric Hervé [le pétitionnaire – NDLR] à haut niveau à la Mairie de Paris. Frédéric Hocquard a d’ailleurs soutenu très clairement, en commission de régulation des débits de boissons, l’avis défavorable émis par la mairie du 4e.

    Pourriez-vous publier cette correction qui a son importance ?

     

    Nous sommes heureux en effet de publier ces mises au point car elles montrent que nos dirigeants sont sensibles à l'émotion que la décision de la préfecture a produite et entendent montrer qu'ils sont toujours prêts à défendre la tranquillité et la santé de leurs administrés. 

     

  • Le parc des « Rives de Seine » (IVe) menacé par le syndrome du canal Saint-Martin…

    Berges rive droite pont marie 01 06 17Dix heurs du matin. Une jeune femme médite face à l'Île Saint Louis. Tout est propre autour d'elle mais depuis cinq heures du  matin des agents de la propreté se sont activés pour nettoyer les lieux (Photo VlM)

     

     

    Elle tient le petit café sur les berges où il possible de consommer au bord de la Seine en terrasse pour 1€ à 2€50. Le prix le plus bas de Paris pour la vue la plus belle ! La gérante Nadia en est fière mais elle a les pires craintes que son paradis plonge en enfer. En cause, la fréquentation nocturne, entre 22h00 et 3h00 du matin. A ce moment, il n'y a plus aucune présence de contrôle sur les berges. C'est là que des groupes d'assoiffés viennent et s'installent pour consommer les bouteilles d'alcool qu'ils ont amenées avec eux.

    A 5h00, le sol et les équipements sont jonchés de bouteilles vides, de canettes et de déchets divers. Les agents de la propreté doivent alors s'activer pour que les lieux présentent un visage convenable dès les premières heures du matin. L'intervention prend du temps cependant. Le ramassage des mégots et autres objets un par un sur les pelouses est fastidieux et quelque part indigne (un clic gauche jusqu'à deux fois dans l'image permet de détecter un mégot résiduel entre les pavés. Cherchez…).

    Reconnaissons qu'à 10h00 les sites sont propres. Jusqu'à quand pourrons-nous le dire ?

    Nadia a décidé déjà de prendre des mesures concernant la buvette : elle ferme plus tôt le soir, dès que les bandes qu'elle redoute se pointent. Elle a la chance apparemment de décider de son rythme de travail. Nous sommes début juin et l'annonce de l'ouverture du parc "Rives de Seine" est récente et encore peu connue.

    Du côté de l'Hôtel de Ville, on imagine que deux tendances doivent s'affronter :  celle de Christophe Najdovski, Maire-Adjoint "Vert" en charge de la voirie et des déplacements, qui a misé gros sur le réaménagement des berges et pris des risques à la hauteur de cette initiative. Il faut que tout se passe bien pour lui. La propreté du parc fait partie du challenge et il n'est pas interdit de penser que Mao Péninou, Maire-Adjoint en charge de la propreté justement soit pour lui un allié objectif car un échec en la matière sera mis aussi à son bilan et il n'a pas besoin en ce moment, après les rats, de ce nouvel avatar…

    Canal st martin foule 22 04 14Le canal Saint-Martin la nuit

     

    Ils ont contre eux Bruno Julliard, premier Adjoint d'Anne Hidalgo, en charge entre autres de promouvoir les activités nocturnes de Paris, avec l'aide d'un groupe conséquent qui comprend Frédéric Hocquard, élu et conseiller en charge de la nuit, Thierry Charlois et Gilles Sredic, assisté des "Pierrots de la Nuit" qui ont élargi leur champ d'intervention de la modération (qui n'a rien donné) à la promotion des activités nocturnes. Une force de frappe qui a en tout cas le mérite du nombre, sans compter les subventions versées à l'AMUON qui fournit son cadre juridique aux "pierrots" (100.000 € récemment attribués par le conseil de Paris).

    Cet ensemble qu'on appelle aussi "conseil de la nuit" est vivement critiqué en ce moment par les associations qui composent "Vivre Paris !" car il favorise le lobby de la nuit au détriment de la tranquillité des riverains et de la santé de nos jeunes, qui sont les grandes victimes de l'alcool qui règne en maitre avec la drogue sur les nuits telles qu'on les encourage. C'est lui aussi qui milite pour l'ouverture des parcs parisiens la nuit.

    S'agissant des berges, il est évident que leur fréquentation va croitre dans les semaines qui viennent et que le phénomène nocturne va s'amplifier si rien n'est fait pour le modérer. Entre 22h00 et 5h00 du matin le champ sans aucune surveillance est libre aux pires débordements et les moyens affectés au nettoyage, qui sont convenables aujourd'hui, cesseront de l'être demain. Si ces berges deviennent la réplique à grande échelle du canal Saint-Martin, ce qui pourrait être une grande réalisation de la mandature d'Anne Hidalgo et des alliés Verts deviendrait la honte de Paris et une injure à l'UNESCO qui a fait du site un élément du patrimoine mondial de l'humanité.

    Gérard Simonet

     

     

  • Il faut une action énergique pour éviter que les affiches électorales nous envahissent !

    A0002testAffiche posée le 01/04/2017  à l'angle des rues Beaubourg et Chapon (IIIe) (photo VlM)

     

    Les murs, façades, vitrines des magasins non occupés et le mobilier urbain ne pourront donc jamais être propres…

    Après l'affichage sauvage des grandes marques sur lequel nous nous sommes exprimés à maintes reprises arrive maintenant l'affichage sauvage  électoral !

    Ce matin une horde d'afficheurs munis de seaux de colle, de balais de différentes tailles et de sacoches pleines d'affiches pliées, encollaient à l'envie et sans aucune gêne tout ce qui leur semblait convenir pour étaler l'effigie de leur candidat préféré.

    A0002test

    Poseur d'affiches en action rue Beaubourg (IIIe) (photo VlM)

     

    Tout le IIIe arrondissement a ainsi été salement décoré de la rue Charlot à la rue Turbigo en passant pas la rue Beaubourg et bien d'autres. Saisissant contraste entre le Centre Pompidou désert, fermé pour cause de gréve et le travail actif des encolleurs en pleine action.

      20170329_160607Affiche électorale parmi bien d'autres à l'angle des rues des Archives/Sainte-Croix de la Bretonnerie (IVe) (photo MBF)

     

    Si des amendes sont infligées au candidat incriminé, est-il prévu par les textes (si elles sont réglées) qu'elles devront figurer dans les comptes de campagne ou bien seront-elles à la charge du candidat voire de son imprimeur ? Il y a de fortes chances que la note pour leur enlèvement soit supportée par les parisiens.

    Il faut absolument durant cette période électorale que la DPSP fasse, sans complaisance aucune, la chasse à de tels abus. De notre côté, nous n’hésiterons pas à demander le boycott de ceux qui en usent.

    Dominique Feutry

     

  • Le parc « Rives de Seine » : un cadre remarquable et quelques fausses notes

    FootC'est le 2 avril 2017 que ce nouveau parc sera inauguré. A l'à-plomb de l'Hôtel de Ville on découvre cette construction étrange en forme de carène de bateau renversée : un terrain de mini-foot sous une résille à grosses mailles

     

    "Nous avons souhaité que seuls des projets à très haut niveau de responsabilité environnementale et sociale soient sélectionnés pour s’installer dans ce lieu emblématique".

    Ainsi s'exprime la Ville de Paris pour présenter l'aménagement du parc. L'examen des attractions et appareils qui sont nombreux le long d'un parcours de 4,5 kilomètres rive droite nous convainc qu'il y a bien eu une réflexion derrière chacun des choix : nature de l'activité, sélection des matériaux, impact social….

    Il ne fait aucun doute que l'animation, la bousculade même pendant les week-ends, seront au rendez-vous. Une réflexion toutefois semble avoir manqué dans l'élaboration du cahier des charges : l'impact esthétique, sur un site où l'harmonie s'impose comme la plus haute des exigences.

    De notre point de vue, il y a eu manifestement une volonté "d'entasser" les attractions. Elles se suivent à la queue leu leu sur une bonne portion des berges qu'elles encombrent visuellement. Elles utilisent certes des matériaux à l'étiquette écolo mais le décor qui en résulte est artificiel et n'évoque la nature que de loin. Il y a aussi cette "salle de foot" dont on se serait bien passé, et le gros filet de pêche qui la tapisse, qui masquent la vue prestigieuse sur l'Hôtel de Ville

    En résumé, ces aménagements donnent à la berge un air apprêté qui nous éloigne du paysage naturel d'un bord de rivière. Le modèle doit un peu trop à Disneyland et pas assez aux bords de Marne. Dommage, car en dépit des critiques que nous formulons et en dehors de toute polémique sur les reports de trafic et le déplacement de la pollution, le résultat est promis à un succès planétaire.

    GS

     

  • Le projet dit « Hollande » d’aménagement de l’Ile de la Cité : entre audace et utopie !

    A00Projet aménagement de la crypte de du Parvis de Notre Dame et création d'une place basse au niveau de la Seine (vue 3D) 

     

     

    Un projet trop énorme pour les uns, des transformations nécessaires pour les autres, une opportunité pour certains et un dossier exceptionnel pour les architectes et le secteur du BTP, voilà ce qui ressort des commentaires divers, notamment de la part des médias, au projet d'aménagement de l’Île de la Cité.

    Depuis l'annonce d'une exposition à la Conciergerie (salle des Gens d'armes) consacrée à ce projet les avis enflammés nourrissent le débat. L'architecte Dominique Perrault a été chargé avec Philippe Bélaval, le président du centre des monuments nationaux par François Hollande de proposer une évolution de l'Ile, sachant que le Palais de justice va quitter le lieux, ainsi que le Direction de la Police Judiciaire et que les locaux de l'hôtel Dieu sont pour la plupart libres.

    L'Île de la Cité est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO et le Président de la République estime qu'elle « n'est pas un lieu de vie… » alors que « ...son avenir est un enjeu majeur non seulement pour Paris, mais pour la France entière. ». A l'aune de ce constat les responsables du projet soulignent que « l'ancienne Lutèce » est devenue, depuis les grandes transformations de la capitale par Haussmann, un centre regroupant des grandes administrations avec un développement non coordonné, où demeurent à peine 1 000 habitants lorsque 14 millions de touristes se pressent chaque année à Notre-Dame. Il est tentant de faire une comparaison avec l’Île Saint-Louis proche, très visitée elle aussi, mais qui a su préserver son ambiance « village »

    Trente cinq propositions sont faites portant autant sur la circulation et la création de passerelles, sur l'aménagement de deux places, la suppression de parking, la couverture en verre des cours intérieures des bâtiments, la création de promenades, la transformation du marché aux fleurs (les petites constructions caractéristiques seraient abandonnées pour du verre) et la végétalisation plus significative de la place Dauphine.

    Tout ceci peut paraître intéressant, davantage dans le temps présent, même si l'emploi massif de verre rappelle l’architecture du Bauhaus actuellement exposé au musée de Arts décoratifs. Mais le plus essentiel, la sollicitation des habitants a t-elle été entreprise, plutôt que de les cantonner aux petits dossiers du budget participatif et de les autoriser à donner seulement un avis lors de la visite de l'exposition ?  A-t-on pensé au financement colossal nécessaire pour un Ville et un État endettés, principaux propriétaires des biens visés par le projet ? Le montant d'un milliard d'€ a été avancé. Ne va t-on pas fransformer l'endroit en lieu de fêtes nocturnes avec force bars installés ici et là et sur les barges? On ne sait même pas quelle sera la destination des immeubles libérés par les administration sur le départ, ni véritablement celle de l'Hôtel Dieu. Mettre en avant la perspective des Jeux Olympiques qui nécessiteront déjà un budget conséquent n'est pas réaliste et n'a pas grand chose à voir avec ce chantier.

    De nombreuses zones d'ombre subsistent donc sur l'évolution de l'Ile de la Cité.  Aucune proposition concurrente n'a été présentée. Au plan financier d'autres investissements importants sont en cours (l'ensemble immobilier du boulevard Morland, la caserne des Minimes …). Faut-il s’attaquer de façon aussi radicale à un quartier historique ?

    Tout ceci ne relève t-il pas pour l'instant du domaine de l'utopie alors que notre économie reste à la peine et les recettes manquent ?

    Il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

    Dominique Feutry