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Étiquette : Paris

  • L’espace devant le Centre des Impôts rue Michel le Comte (IIIe) attend toujours des grilles empêchant les campements sauvages

       IMG00057-20140112-1245Etat actuel de la bouche de ventilation et des ses abords 10, rue Michel Le Comte (IIIe) (Photo VlM!)

      

    Nous sommes nombreux à dénoncer et depuis fort longtemps, l'état de saleté quasi constant devant le gymnase et le Centre des Impôts de la rue Michel Le Comte (IIIe). En raison de la configuration des lieux, des détritus sont déposés à cet endroit et des SDF s'y installent, protégés qu'ils sont par l'avancée de l'immeuble qui agit comme un auvent sur le trottoir.

    Le Maire du IIIe arrondissement, alerté à plusieurs reprises, a promis de faire faire quelques aménagements à cet endroit, d'une part en installant des structures métalliques permettant aux deux roues de stationner, ce qui a été réalisé, et d'autre part de poser de hautes grilles autour de la bouche d'aération afin d'empêcher des personnes d'y prendre racine. Cela avait même été spécifié, lors du conseil de quartier du 1er octobre 2013 (notre article du 06 octobre), un représentant de la municipalité qui avait affirmé :  «des grilles de 2m50 disposées en carré seront installées autour de la bouche d'aération située dans l'angle du bâtiment où se trouve le Centre des Impôts».

    Sur ce second point, nous ne constatons aujourd'hui, à notre grand dam, aucune avancée alors que les mois passent. Les lieux sont occupés par des matelas, couchages et cartons. La  saleté a donc repris ses droits alors que nous avions pu croire un moment que les efforts entrepris permettraient de revenir à une situation normale.

    Voilà qui est bien dommage pour une rue extrêmement passante et fréquentée, une rue qui comporte des hôtels particuliers de premier ordre comme l' Hôtel d'Hallwyll (article du 15 janvier 2013), une galerie de peinture et un bar à chats (article du 21 septembre 2013) qui attirent nombre de visiteurs et clients. Nous avons peine à croire, face à la laideur de cet immeuble aggravée par l'état de saleté qui se trouve à ses pieds et les tags sur le mur en retrait qui lui fait face, de l'autre côté de la rue, que nous sommes dans le Marais.

    Les riverains attendent donc avec impatience l'arrivée des grilles promises par Pierre Aidenbaum et des actions énergiques qui rendront cette artère plus propre et moins délaissée.

    Dominique Feutry

     

    Post scriptum # 1 du 27 janvier 2014 :

    Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, nous adresse le message suivant :

    "Je reviens vers vous au sujet de l’installation du dispositif visant à ceinturer et protéger la bouche de ventilation sise 10, rue Michel Le Comte, devant le Centre des finances publiques.

    Ce dossier, qui reçoit toute mon attention et celle de mes adjoints depuis de nombreux mois, est en passe d’être réglé, la grille que vous mentionnez dans votre article, d’une hauteur de 2,50 mètres, devant être implantée d’ici deux à trois semaines.

    Espérant vous donner ainsi satisfaction, je vous prie de croire, Monsieur le président, en l’assurance de ma considération distinguée".

    Pierre AIDENBAUM

    Maire du 3e

     

    Post scriptum # 2 du 5 février 2014

    Nouveau message du Maire, reçu ce jour :

    "Pour faire suite à mon précédent message en date du 27 janvier, je vous informe qu’une grille a bien été installée aujourd’hui même, mercredi 5 février, au pied de l’immeuble sis 10, rue Michel le Comte.

    Des personnes sans-abri s’abritaient régulièrement au niveau de l’avancée de ce bâtiment et d’une bouche d’extraction d’air chaud. Les maraudes et les services de l’Etat et de la Ville avaient connaissance de ces installations et m’en tenaient régulièrement informé.

    Considérant le danger que suppose ce type d’emplacements, nuisibles en premier lieu aux personnes qui pensent y trouver refuge, j’ai demandé à ce que cette partie de la rue Michel Le Comte soit réaménagée. Des stationnements pour vélos ont ainsi été mis en place et cette grille, réalisée sur mesure, empêche l’accès à la bouche d’extraction d’air.

    Un tel aménagement s’inscrit dans la droite ligne de la politique de la Ville de Paris concernant l’occupation inappropriée de l’espace public. Pour chaque situation similaire, nous faisons systématiquement procéder à l’enlèvement des encombrants et nous veillons continuellement à limiter les emplacements propices à ce type d’installations (devant des extractions d’air chaud, dans des cabines téléphoniques…), qui s’avèrent particulièrement dangereux pour les personnes concernées. Toutefois, ces actions ne sauraient être menées au mépris de la dignité de ces hommes et de ces femmes et nous ne les envisageons donc pas sans suivi et accompagnement social, ce qui parfois nécessite du temps.

    Si je me réjouis de voir ainsi aboutir ce projet d’aménagement que j’ai moi-même initié, sachez que je continuerai d’observer avec attention l’évolution de la situation en veillant à toujours concilier quiétude des riverains et respect des personnes les plus démunies.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

    Pierre Aidenbaum"

     

     

     

     

  • La rénovation contestée de la Poste Centrale du Louvre (Ier)

     

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    L'imposant bâtiment de la Poste Centrale de la rue du Louvre (Ier) 

     

    Bien que la  Poste Centrale de la rue du  Louvre (Ier) ne soit pas dans le périmètre de "Vivre le Marais !", la restructuration du plus grand centre de distribution de courrier en France  confiée à l’architecte Dominique Perrault en 2012  est assez illustratif des difficultés qui peuvent se présenter entre le maître d’ouvrage (l’opérateur  immobilier du Groupe La Poste) et  les défenseurs du patrimoine qui souhaitent préserver un témoin exceptionnel de l’architecture du XIXe siècle.

    L’association de Sauvegarde et de mise en valeur du Paris Historique nous a autorisés à publier un article consacré à ce sujet repris dans un récent numéro de Fédération Patrimoine-Environnement.

    L’Hôtel des Postes du Louvre en quelques mots

    Inaugurée en 1888 à la croisée de la rue du Louvre et de la rue Etienne Marcel, le bâtiment de la Poste du Louvre est l’œuvre de l’architecte Julien Gadet. Le caractère exceptionnel de l’édifice tient particulièrement aux vastes nefs métalliques dont certaines mesurent environ 90 mètres de long !

    Depuis les années 2000, le devenir du bâtiment est remis en question. Après l’élaboration d’un programme de reconversion, la réalisation d’un fond d’étude historique et le lancement d’une consultation d’architectes, le projet de Dominique Perrault, l’architecte à l’origine de la bibliothèque François Mitterrand a été retenu en 2012.

    Les grandes lignes du projet

    L’édifice de 35 000 m²  (constitué du bureau de poste l’« Hôtel des Postes » et des services administratifs « L’Usine postale ») repensé par l’architecte Dominique Perrault devrait recevoir entre autre commerces, bureaux, antenne de police, un hôtel-restaurant de luxe avec terrasses… 1 200 m² de logements sociaux sont également prévus. Ainsi, la vocation postale de l’immeuble serait réduite à 21 %, tandis que 18 % seront affectés aux services municipaux et 61 % aux activités commerciales.

    Poste-du-Louvre

    La nef métallique, un travail exceptionnel qui pourrait être menacé lors de la rénovation

     

    …qui n’est pas au goût de Paris Historique

    Les voix s’élèvent pour contrer ce projet de rénovation et alerter sur les menaces qui pèsent sur ce bâtiment, non classé au titre des monuments historiques. L’association Sauvegarde et mise en valeur du Paris Historique a notamment organisé, le 7 novembre 2013, une journée d’études sur le devenir de l’hôtel des Postes rue du Louvre. À cet égard, des architectes espagnols sont venus parler de la poste centrale de Madrid, El Palacio de Comunicaciones, qui a été rénovée entre 2005 et 2011 par l’architecte Francisco Rodriguez de Partearroyo afin de pouvoir accueillir de nouvelles activités sans porter atteinte à la structure originale. Historiens de l’architecture, architectes et urbanistes sont intervenus pour souligner le caractère exceptionnel de l’édifice et de son armature métallique que Jean-François Cabestan, historien de l’architecture, professeur à la Sorbonne, considère comme « l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture industrielle de la IIIème République ».

    Dominique-perrault-architecte-poste-paris-1er-arrondissementLe projet de Dominique Perrault

    Post Immo qui gère la maîtrise d’œuvre envisage d’en détruire une grande partie, notamment le corps intermédiaire, afin d’y réaliser une vaste cour faisant ainsi disparaître une partie des nefs métalliques et des planchers d’origine. En attente du permis de construire, Post Immo se prépare à démarrer les travaux  dès réception du feu vert… que Paris Historique envisage d’attaquer devant le tribunal administratif.

    Une nouvelle journée d’étude sur la Poste du Louvre est prévu. Ce dossier sensible est donc à suivre.

     

  • L’association « Les Droits du Piéton » saisit le Tribunal Administratif pour obtenir le stationnement payant des deux-roues motorisés

       ImagesCAC53YQ9Explosion des deux-roues motorisés à Paris : "on ne l'avait pas vu venir !" (Denis Baupin, Adjoint au Maire de Paris pour la circulation et la voirie de 2001 à 2008, signataire de la "charte du motard", aujourd'hui Député Europe Ecologie-Les Verts)

     

    L'association "Les droits du Piéton" qui fait partie du réseau "Vivre Paris !" dont "Vivre le Marais !" est membre, vient de saisir le Tribunal Administratif de Paris à l'encontre de la Préfecture de Police et de la Mairie afin que soit mieux réglementé le stationnement des deux roues motorisés et qu'il devienne payant avec des zones de stationnement dédiées.

    Ce sujet n'est pas nouveau et depuis plusieurs années déjà il se pose à Paris comme à d'autres agglomérations. La question du stationnement des deux roues tient au fait qu'il existe 45 000 places qui leur sont réservées alors que 150 000 de ces véhicules circulent quotidiennement dans la capitale… le manque de places est criant.

    Cette insuffisance d'emplacements dédiés explique l'existence de la circulaire du 1er avril 2008 de la Préfecture de Police recommandant à ses services de "faire preuve de discernement dans la verbalisation des deux roues en stationnement en appréciant s'ils occasionnent ou non une gêne au cheminement des piétons". De fait le stationnement sur les trottoirs est toléré si le fonctionnaire de police en juge ainsi. Or il est vrai que des abus sont constatés et qu'à l'inverse les motards estiment que le nombre de PV à leur encontre ne cesse d'augmenter depuis 3 ans … comme ne cesse d'augmenter le nombre de motards.

      Logo-DDP

    "Vivre le Marais !" est saisi régulièrement de protestations contre la présence de deux roues motorisées gênant les piétons dans le quartier et nous les relayons au travers d'articles (26 février 2011, 20 août 2012, 19 février 2013) et auprès des autorités pour dénoncer ces situations. Les "machines" incriminées, souvent encombrantes, entravent la circulation et touchent plus particulièrement les piétons âgés, les personnes handicapées  et les mères de famille avec des poussettes.

    S'il y a verbalisation, le motocycliste risque au maximum de payer la mise en fourrière, soit 35 € auxquels s'ajoutent 45,70 € d'enlèvement plus 3 € par jour de gardiennage (JO du 8 mai 2012)!

    La Mairie de Paris n'était pas favorable au paiement du stationnement des scooters et des motos, la preuve de son acquittement étant, selon elle, difficile à afficher sur ce type de véhicules. Elle semble changer d'avis si l'on en croit une déclaration récente de la candidate Anne Hidalgo. Il est vrai que le Maire de Paris a signé en 2007 avec les "Motards en colère" (qui n'ont pas décoléré pour autant depuis), une charte scélérate que la préfecture de police n'a pas voulu cautionner, grâce à laquelle les motards se sentent autorisés à remonter les files et à rouler/stationner sur les trottoirs.

    De son côté, le groupe EELV a émis en décembre dernier, au Conseil de Paris, un voeu demandant l'interdiction du stationnement. Font-ils amende honorable eux aussi ? Il sera donc intéressant de connaître la décision du Tribunal Administratif. De toute manière la réglementation devra à l'avenir évoluer.

    Dominique Feutry

     

  • Bientôt des potelets intelligents à Paris !

     

    Ob_a6cf18594ed795eb5286acb95988424e_sans-titre-1Après le choc, le potelet intelligent reprend rapidement sa forme et sa position d'origine 

     

    La Ville de Paris a récemment lancé un appel d’offres pour l' achat de 500 à 600 poteaux appelés «à mémoire de forme». Ces nouveaux potelets sont à première vue semblables aux potelets d'1m20 en fonte qui balisent nos trottoirs. Il y en a actuellement 360 0000 ! Il ne serait d'aileurs pas judicieux qu'ils soient d'un modéle différent notamment dans le Marais où ils s'insérent harmonieusement au paysage de la rue. 

    La particularité des nouveaux est qu'ils sont en élastomère. Ils plient sous les chocs mais ne se déforment pas puisqu'ils retrouvent rapidement leur forme et leur positionnement initiaux. Bien entendu la Mairie n'envisage pas de remplacer tous les potelets existants car la pose coûte à elle seule 100€ l'unité. L'idée est de substituer ces nouveaux potelets à ceux qui sont le plus souvent endommagés…et  ils sont nombreux hélas !

    L'avantage est double, les potelets n'auront plus besoin d'être remplacés après un accrochage par un véhicule. De son côté le véhicule subira moins de dégradation. La Mairie estime que le besoin en nouveaux potelets est d 'environ 2 000 pièces. Le coût n'est pas négligeable mis devrait permettre des économies à terme puisqu'il y aura moins de potelets abîmés à remplacer.

     

    X_last_lumineux Différents types de potelets intelligents et lumineux 

      

    Une expérimentation concluante a été menée dans les XIIIe et XXe arrondissements pendant 8 mois l'en passé. D'ailleurs Autolib’ dont la gestion est assurée par le groupe Bolloré, utilise déjà ces potelets nouvelle génération. Fabriqués en Espagne ils sont dénommés «X- last» et  équipent depuis près d'un an les stations.Il sont lumineux et signalent ainsi les points dangereux. A priori ils remplissent bien leur fonction puisque semble-t-il, on constate moins de pare-chocs emboutis et moins de tôle froissée.I

    Il convient de signaler que cette innovation urbaine s'inscrit dans le cadre de l'appel à projet  sur du mobilier urbain intelligent lancé par la Ville de Paris en 2010 visant à mieux connaître le mobilier du futur et mieux se l'approprier dès lors qu'il répond davantage aux besoins des utilisateurs. Ces potelets intelligents ne doivent pas cependant contrecarrer la politique de la Ville qui souhaite réduire le nombre de potelets, ainsi que nous l'avait d'ailleurs déjà annoncé Mao Péninou Adjoint au Maire de Paris en charge de la propreté et du traitement des déchets, lors d'une rencontre avec "Vivre le Marais !" en avril dernier (voir notre article du 11 avril 2013).

    Nous restons réservés sur l'enlévement de potelets car en voulant faciliter le vie des  piétons, on risque fort d'encourager le stationnement sauvage, ce que personne ne souhaite bien entendu. Il convient de rappeler également qu'une esthétique particulière a été choisie pour les potelets du Marais (nos potelets diffèrent des autres par leur légèreté et leur galbe). Il ne faudrait pas que l'intelligence des nouveaux modèles mette en cause leur élégance !

    Dominique Feutry

     

  • Pour les fêtes de 2013, le Marais s’est fait discret avec les illuminations

      

    Champs_elysees_3Illuminations sur les Champs Elysées (VIIIe)

     

    Bon an mal an, nous avions pris l'habitude de voir dans les principales rues de notre quartier des illuminations à l'occasion des fêtes de fin d'année. Il n'en est pas de même en 2013.

    Est-ce l'esprit ambiant, la morosité du moment, le souci d'économie de la part des commerçants qui contribuent financièrement à ces décorations ou le manque de volontarisme de la part des autorités municipales ? Nous cherchons malheureusement les rues en habit de fête.

     

    IMG00016-20131231-1051Paires de baskets accrochées en guise de guirlande sur un câble de la rue Rambuteau (IIIe-IVe) Photo VlM

      

    L'exemple le plus caractéristique est sans doute l'axe rue Rambuteau-place des Vosges. Alors que chaque fin d'année des efforts sont entrepris pour lui donner des couleurs chatoyantes, force et de constater qu'en 2013, rien n'a été fait, excepté la section très joliment parée de lumières de la rue des Francs Bourgeois (IVe) entre la rue de Sévigné et la rue de Turenne. Le contraste est saisissant avec les paires de baskets accrochées ici ou là en lieu et place des guirlandes, au-dessus de nos têtes depuis des mois (voir article du 20 août 2013) et dont nous espérions l'enlévement à l'occasion des illuminations de fin d'année.  

    Lorsque  l'Office du Tourisme et des Congrés de Paris écrit dans Paris Info,"Plus que jamais, la « ville lumière » porte bien son nom !", ce n'est pas vraiment le cas dans bien des endroits du Marais. En période d'austérité, c'est peut-être là une forme de sagesse ….

     

    Au-delà de ce constat, "Vivre le Marais !" vous souhaite une très bonne année 2014 !

     

    Dominique Feutry 

                          

  • Actions en faveur des sans-abri : le Maire du IIIe publie un communiqué

     

    1782444_3_0d04_des-personnes-sans-abri-a-paris-le-27-octobre_e4c6cdcb60370ee22e0fb291c62a485b

    Nous avons reçu une communication de la Mairie du IIIe relative à l'action qui est entreprise afin de venir en aide aux sans abris alors qu'arrivent les  premiers grands froids et avec eux  l'hiver. Nombreuses sont en effet les associations qui se mobilisent et les initiatives individuelles que l'on ne peut citer ici mais qui méritent notre admiration.

    " En cette période de froid, vous êtes nombreux à vous interroger sur l’action de votre arrondissement à l’égard des personnes sans-abri.

    La Mairie du 3e agit tout au long de l’année dans ce domaine. Par la mise en place d’une coordination des maraudes, le développement de nouveaux outils de renseignement et de signalement (dont l’adresse électronique sdf3@paris.fr) ou encore notre projet de « Maison Relais », qui permettra de loger durablement, à partir de l’automne prochain, une vingtaine de personnes ayant connu l’errance urbaine, nous entendons répondre localement à l’ensemble des problématiques que supposent ces situations.

    Dans ce même esprit, nous avions fait appel à vos volontés d’engagement afin de renforcer les maraudes qui sillonnent l’arrondissement pour aller à la rencontre des sans-abri. Après avoir été formés, un certain nombre d’entre vous sont ainsi sur le terrain avec les associations. Cette année, nous renouvelons notre mobilisation citoyenne par la mise en place de deux actions de solidarité : un appel aux bénévoles et une collecte de biens alimentaires.

     

    Mairie-de-paris-3eme-arrondissement-paris-1311154248-475x310La mairie du IIIe

    Appel aux bénévoles. Cet hiver encore, la Mairie du 3e ouvrira une salle de 13 places dans laquelle des SDF pourront dîner et dormir au chaud. Nous souhaitons renforcer ce dispositif avec l’apport d’habitants bénévoles. Si vous souhaitez donner de votre temps pour accueillir les personnes hébergées, leur servir le repas et ainsi venir en appui des bénévoles associatifs, vous pouvez vous porter candidat via l’adresse électronique sdf3@paris.fr. Vous serez alors recontacté et tous les détails de votre éventuelle participation vous seront précisés.

    Collecte de biens alimentaires. Parallèlement, la Mairie du 3e met en place une grande collecte de biens alimentaires. Jusqu’à la fin de l’hiver, vous pourrez donc déposer des denrées non périssables (conserves de légumes, pâtes, riz, semoule, café, sucre, thé, confiture, jus de fruits) à l’accueil de la Mairie, afin qu’ils profitent aux plus démunis.

    La Mairie du 3e travaille continuellement avec ses partenaires institutionnels et associatifs pour la bonne prise en charge des personnes sans-abri. Nous entendons poursuivre cet engagement dont la réussite dépendra de la bonne volonté et de la mobilisation de chacun."

    Pierre AIDENBAUM                                                     
    Maire du 3e arrondissement      

    Gauthier CARON-THIBAULT
    Conseiller de Paris

              

  • Un « Café Pouchkine » rue des Francs-Bourgeois. La culture russe s’invite dans le Marais.

    Etablissements-andrey-delloLa Bibliothéque au 1er étage du Café Pouchkine de Moscou

     

    Après une ouverture semble–t-il réussie voilà quelque temps au rez-de-chaussée du Printemps boulevard Hausmann, le célèbre Café Pouchkine de Moscou vient d’investir une petite surface au 2 de la rue de Francs-Bourgeois (IIIe), à l’entrée de la place des Vosges.

    Deux magnifiques lustres donnent le ton du décor luxueux de l’endroit, façon fin XVIIIème–début XIXème, qui n’est pas sans rappeler, mais de façon plus sobre, l’élégant aménagement de l’ancienne pharmacie moscovite devenue en quelques années le lieu de rendez-vous de la « bonne société » et des célébrités.

    Créé en 1999 pour le deuxième centenaire de la naissance de l'écrivain, le Café Pouchkine est dû à Andrey Dellos. Cet homme d’affaires franco-russe est aussi artiste peintre, ingénieur en génie civil et il a fréquenté l’Ecole Supérieure des Langues Etrangères. A la tête de plusieurs restaurants de la capitale russe, il voulait créer un lieu d’exception à la gloire des cuisines française et russe.

    Nous ne retrouverons pas dans le Marais l’étage bibliothèque de l’établissement moscovite qui comporte des milliers de volumes et dans lequel se dégustent des mets très élaborés. Toutefois il sera possible de goûter des prianicks (des pains d’épices russes), des médoviks (des gâteaux au miel de sarrasin) et plus simplement des macarons et du chocolat chaud.

    Voilà un bel établissement dans un lieu exceptionnel, un beau cadeau de Noêl pour le Marais qui brille actuellement des illuminations des fêtes fin d’année.

    Dominique Feutry

         

  • Combat contre les incivilités : la RATP donne le ton

     

    La-nouvelle-campagne-contre-les-incivilites-de-la-ratp-10936167sjlhj_1713La nouvelle campagne contre les incivilités de la RATP

     

    On en parle peu, mais la RATP s’est lancée depuis le mois de juin dernier dans une grande campagne contre les incivilités. Des affiches drôles et mettant en scène des animaux montrent ce qu’il ne convient pas de faire dans le métro.

    Profitant de la période des fêtes de fin d’année, la RATP récidive en publiant un guide baptisé « Manuel du savoir –Vivre à l’usage du voyageur moderne ». Sur un ton humoristique cette publication promeut le Francilien qui respecte les autres dans les transports publics. 12 règles de bonne conduite sont développées, il est possible de les consulter sur le site de la RATP. Ce document est le fruit d’une consultation d’internautes voyageurs qui sont fait des suggestions sur site participatif du voyageur moderne.

     

    1000-grenouilleLes affiches de la campagne de juin 2013

    Nous trouvons cette initiative très judicieuse tant au plan comportemental – car de façon amusante il réapprend a bien se comporter en société – qu’au plan commercial puisqu’ainsi la RATP apparaît proactive sur un sujet qui concerne tout le monde, de surcroît dans les transports en commun empruntés chaque jour par 4 millions de franciliens !

    Voilà finalement un bon sujet pour nos élus et nos candidats à la Mairie de Paris. Pourquoi ne pas prévoir une grande campagne sur les incivilités que nous dénonçons sans cesse (tags, déjections canines, bruit, épanchements d’urine, pollution de l’air…) ? En écho à l’action de la RATP, l’impact serait forcément positif et améliorerait très certainement les comportements répréhensibles dont l’origine tient le plus souvent à une absence criante de sensibilisation des citoyens.

    Dominique Feutry

           

  • Prochaine visite guidée : la Maison du Fontainier

     

    Fontainier-copieLa Maison du Fontainier 42-44 avenue del'observatoire (XIVe)

     

    Culture et Patrimoine, en partenariat avec "Vivre le Marais !", propose une nouvelle et insolite visite :

    La Maison du Fontainier : des sous-sols inattendus

    Le samedi 18 janvier 2014 (durée environ 2h)

    Rendez-vous à 14h15 au 42-44, avenue de l’Observatoire 75 014 Paris, RER Port Royal ou métro Raspail

    Pierre Housieaux, Président de « l'Association de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Paris Historique », qui a restauré ce lieu, nous fera le grand plaisir d’être notre guide et nous rappellera les 400 ans d’histoire de cet aqueduc. Construit de 1613 à 1623, à la demande d’Henri IV puis de Marie de Médicis, cet ouvrage dont la Maison du Fontainier est le regard final, améliorait l’alimentation en eau potable de Paris en captant les sources de Rungis et de Wissous. Cette maison, d’un beau style Louis XIII, sert jusqu’à la Révolution de logement de fonction à l’intendant général des Eaux et Fontaines du roi. Seuls les sous-sols sont classés, les étages sont occupés par une association.

     

    Font-Int-PH-15Un réservoir XIXe de la Maison du Fontainier 

     

    Il vous est recommandé de venir avec une lampe de poche pour découvrir certaines nouvelles galeries qu’ont construit et vu nos lointains ancêtres. Prévoir de bonnes chaussures car les accès et la déambulation sont parfois un peu difficiles.

    Le nombre de places étant limité, les adhérents de Culture et Patrimoine seront prioritaires. La participation est de 10 euros par personne, à remettre en début de visite.

    Pour s'inscrire, prévenir Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41 en indiquant le nombre de prsonnes qui vous accompagneront. 

                 

  • Qui sont les « Boers » de la police parisienne ?

      Article_WEB-TAXIS-1  Un contrôle de nuit de taxi effectué par les "Boers"

     

    Voilà 75 ans (1938) était créée l'unité des "Boers" qui est en fait celle qui, au sein de la Police, régule et contrôle les transports privés c'est-à-dire les taxis et autres véhicules relevant des réglementations du transport public des personnes. Appelée aujourd'hui "Groupe Taxis Transport des Personnes" l'unité  est composée de 75 fonctionanires répartis en plusieurs brigades de jour et de nuit. Ils ont la charge de contrôler les 16.400 taxis de Paris, les taxis communaux, la location de "petite et de grande remise" ( voitures avec chauffeur), les navettes de sociétés ou de cars de tourisme. Leur zone d'intervention concerne l'Île de France et les aéroports d'Orly et de Roissy. Leur rôle a évolué puisque les "Boers" sont confrontés aujourd'hui aux taxis clandestins ainsi qu'aux motos "taxis".

     

    1820394371 Affiche de la récente exposition consacrée aux "Boers" de la police de Paris. Un taxi "Peugeot 203", années 50

     

     La Préfecture de Police vient de consacrer aux "boers" une exposition qui retrace l'histoire et l'activité de cette brigade. Des véhicules anciens, des documents et de nombreuses photographies parcemaient le parcours des visiteurs. 

    Mais d'où vient ce nom de Boers qui leur a été donné. En fait, beaucoup de russes ont dû comme chacun sait, quitter leur pays en 1917 et nombre d'entre eux devinrent cochers à Paris. Lorsqu'ils croisaient un policier, ils le désignaient par le mot "bourre" déformé en "boer" du fait de leur accent. A la création de cette unité spécialisée, ce nom fut adopté en souvenir de ces imigrés russes.

    Dominique Feutry