Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

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  •   5698727-paris-est-la-ville-francaise-championne-des-embouteillagesUn embouteillage dans le centre de Paris

     

    Une enquête statistique émanant de l’index de trafic Tom-Tom, fournisseur de produits et services de navigation routière et de localisation des automobilistes, révèle que sur un trajet d’une heure parcouru aux heures de pointe du matin ou du soir, c’est-à-dire au moment des pics d'embouteillages à Paris, l’automobiliste perd en moyenne 44 minutes.

    Seule la vile de Marseille fait pire en raison de sa situation géographique entre mer et montagnes alors que des grands axes routiers débouchent directement au centre de l’agglomération. Lyon et Nice obtiennent des scores meilleurs que Paris alors qu’elles sont pourtant connues pour leurs encombrements.

    Paris est donc la deuxième ville la plus embouteillée de France ! L'index Tom Tom précise que "la capitale rivalise avec Marseille dans le haut du classement hexagonal, avec un taux de congestion de 36 % (contre 34 % sur la même période en 2012), ce qui signifie que sur tous les jours du trimestre, les temps de parcours sont en moyenne 36 % plus longs comparativement à un temps de parcours optimal (heure la plus fluide)". L'étude révèle les jours les plus embouteillés comme ce fut le cas à Paris le 19 juin 2013. Sans doute en raison d’une météo chahutée.

    Certes toute étude est sujette à caution mais s’il y a des erreurs, celles-ci s’appliquent à tout l’échantillon, en l’occurrence toutes les villes entrant dans la statistique… Ceci vient malheureusement conforter ce que nous dénonçons régulièrement dans notre quartier, à savoir la pollution induite par ces embouteillages, souvent dus à des changements entrepris sans étude d’impact suffisante tels par exemple que la modification des espaces et des sens de circulation sur les grands boulevards et la place de la République ou les aménagements des voies sur berges (voir nos articles des 23 septembre 2012 et 26 juin 2013).

    Nous n’oublions pas non plus les impacts causés aux véhicules de secours divers (pompiers, ambulances, SAMU) et l'accroissement du bruit qui en découle.

     

    FranprixDéchargement destinés aux magasins Franprix au port de la Boudonnais près de la Tour Eiffel

     

    La volonté de décourager les automobilistes à prendre leur véhicule pour circuler dans Paris montre ainsi ses limites. Plutôt que de s’entêter, peut-être faudra-t-il imaginer d’autres solutions telle l’instauration d’un péage ou de jours alternés de circulation ? L’alternative en cours d’expérimentation de la livraison des marchandises, non plus par camion mais par bateau, directement vers des plates-formes centrales à quai ou s’approvisionnent ensuite les magasins de marques de distribution alimentaire, est une autre possibilité.

    Les élections municipales devraient amener les candidats à faire des propositions dans l’intérêt des parisiens, en ayant conscience que la qualité de vie des habitants prime avant toute autre chose.

    Dominique Feutry

     

  •   661b972a821ce3ede2ac36941c7dce43_QA5L'entrée des urgences de l'Hôtel Dieu rue de la Cité (IVe)

     

    Nous l’annoncions dans un article du 14 mai 2013 et les médias ont largement diffusé l’information, le service des urgences de l’Hôtel Dieu n’est plus depuis le 4 novembre.

    Triste décision pour le plus ancien hôpital de Paris que la disparition des urgences qui sont le poumon voire le cœur de l’activité d’un établissement hospitalier. Etablissement qui couvrait 9 arrondissements sur un périmètre accueillant 20 millions de touristes par an…

    Tout a été dit concernant cette décision. Les positions entre les partisans et les non partisans de l’arrêt des urgences ne sont pas conciliables et les politiques ont été interpellés sur le risque de saturation des urgences à Paris. Bien sûr un centre de consultation de médecine générale effectif depuis le mois dernier a été maintenu à cet endroit et sera ouvert 24 heures sur 24.

    Notre avis est qu’entre ceux qui refusaient le transfert des urgences, ceux qui voulaient le retarder et ceux pour qui cette fermeture-évolution était inéluctable, c’est la Direction de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris qui a eu le dernier mot ! L'arrivée annoncée de Martin Hirsch à la tête de cette dernière va-t-elle modifier le cours a priori scellé de ce dossier ?   

    En attendant sans doute de nouveaux développements, il est dommage pour les habitants de notre quartier et du centre de Paris de devoir désormais aller se faire soigner plus loin de leur domicile. Espérons simplement que l’offre de soins n’évoluera pas défavorablement pour les parisiens faute des moyens financiers et donc d’équipements suffisants pourtant nécessaires pour pouvoir assurer une médecine de qualité.

    Dominique Feutry

     

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    39908122Filets de protection contre les chutes de pierres  sur la façade de l' église Saint-Merri (IVe)

     

    A plusieurs reprises des articles documentés sont parus récemment au sujet de l'entretien du patrimoine religieux de Paris. Il est vrai que les élections municipales incitent à mettre cette question en lumière mais surtout deux associations, SOS Paris et l’Observatoire du Patrimoine Religieux  (OPR), ont tiré la sonnette d'alarme concernant les 96 lieux de culte (85 églises) dont la ville est propriétaire qui nécessiteraient selon leur estimation sur 15 ans, 500 millions € pour les restaurer.  

    Il ne faut pas être grand observateur pour se rendre compte que cet appel repose sur des faits tangibles ne serait-ce que dans notre quartier.

    Ainsi l'église Saint Nicolas des Champs (notre article du 13 octobre 2012) mériterait non seulement un sérieux ravalement mais de nombreuses fuites sont à colmater, l’ensemble des verrières qui ont souffert de la tempête de 1998, est à revoir, certaines parties du sol s'enfoncent et doivent être reconsolidées, l'orgue historique est à bout de souffle, une partie du cloitre extérieur subsistant tombe en ruines …La liste est longue. Certes à l’occasion de l'exposition du Musée Carnavalet « Les couleurs du ciel » des fresques du XVIIe ont été refaites mais d'autres attendent, couvertes de pansements, une restauration d'ampleur….

    La façade de l'église Saint Paul-Saint Louis a été magnifiquement refaite (notre article du 14 septembre 2012) de même que l'église Saint-Gervais Saint-Protais (notre article du 6 août 2013 ) mais cela n'est pas suffisant. Ainsi pas très loin du Centre Pompidou, l'église Saint-Merri (IVe) est dans un telle situation que l'organisation internationale non gouvernementale, World Monuments Fund, l'a classée, après avis d’experts éminents, dans sa dernière liste des 100 monuments les plus en danger au monde ! Cela ne grandit pas l’image de Paris qui est la capitale la plus visitée.

     

    Eglise_Saint_Nicolas_Champs
    Des parties des restes de cloître s'écroulent sur le côté longeant la rue Cunin Gridel (IIIe) 

     

    Alors est-ce seulement une question de budget destiné à la restauration et à l’entretien des lieux de culte, si l'on sait que celui-ci a diminué des deux tiers en 10 ans? Est- ce un désintérêt pour notre histoire, notre passé ? A t-on le droit de traiter ainsi le travail des artistes de renom et moins connus qui ont donné le maximum d'eux mêmes pour réaliser ces chefs d’œuvre que nous envient bien des pays  ?

    Bien sûr qu'il est lourd d’entretenir un tel patrimoine qui comprend non seulement les bâtiments mais aussi le mobilier, les orgues, les installations électriques, les cloches, le chauffage….Le législateur n'imaginait pas en 1905 ce type de conséquence. Plusieurs communes d'ailleurs commencement à détruire des églises non classées trop lourdes à entretenir pour leur budget, gommant souvent aux yeux des habitants un passé récent, ce qui provoque des réactions négatives. D'autres localités se mobilisent pour sauver par tous les moyens ce qui est souvent indissociable du paysage, ne serait-ce que la sonnerie des cloches qui rythme les journées des habitants et donne une vie au village.

    A Paris les moyens financiers dont dipose la vlle sont d'une toute autre ampleur et lorsqu'il s'agit de monuments classés les financements ne proviennent pas uniquement de la Mairie. Aujourd'hui cependant l’État est exsangue et les financements ou les subventions sont distribuées avec parcimonie, raison pour laquelle nos élus doivent gérer le budget de la capitale au scalpel en évitant des dépenses somptuaires voire inutiles ou en subventionnant trop d'associations.
    Certains vont jusqu'à mettre en parallèle des 500 millions € nécessaires pour ces restaurations le coût de la Gaieté Lyrique, 85 millions € ou le surcoût du chantier des Halles !
    L'exercice n'est pas simple mais Paris ne peut délaisser ses lieux de culte, y compris dans le Marais, qui ont tous un intérêt architectural, tous un passé riche et célèbre, abritant tous des œuvres d'art connues et des orgues liturgiques remarquables (notre article du 27 novembre 2012) …

    Il sera intéressant de suivre les solutions que les candidats comptent apporter s'ils sont élus. Car à part une ré allocation budgétaire décidée par nos édiles et le recours au mécénat, il ne faudra pas attendre grand chose du ministère de la Culture qui a déjà fort à faire sur tout le territoire face à des moyens qui diminuent comme peau de chagrin. Pourtant un plan d'ensemble programmé sur plusieurs années devient urgent et indispensable si nous voulons éviter la misère des lieux de culte parisiens.

    Dominique Feutry

     

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    Entrée des Archives Nationales 60, rue des Francs Bourgeois (IIIe)

     

     

    Dans le cadre du partenariat avec "Vivre le Marais !", Culture et Patrimoine Paris – Marais a le plaisir de vous inviter à une nouvelle et passionnante visite, celle des Archives Nationales dont les archives qui sont habituellement fermées au public, les grands dépôts des archives nationales et l'Hôtel de Soubise

    Jeudi 28 novembre 2013

    Rendez-vous à 14h15 précises dans le hall de l'Hôtel de Soubise

    60, rue des Francs Bourgeois 75004

     

    Cette visite, guidée par Nathalie Cauras, vous fera découvrir un lieu fermé
    au public qui recèle notre Histoire.

    L'hôtel de Soubise, édifié à la fin du
    règne de Louis XIV pour la famille des Rohan-Soubise est un des premiers
    exemples de l'architecture rocaille parisienne. Napoléon Ier en fait
    l'acquisition en 1808 afin d'y installer les Archives Impériales. Très vite,
    l'édifice s'avère insuffisant pour accueillir la quantité exceptionnelle de
    documents ce qui décide Louis-Philippe puis Napoléon III à faire construire
    de nouveaux bâtiments appelés les grands dépôts. C'est cette partie
    prestigieuse, fermée au public que vous découvrirez ainsi que le magnifique
    Hôtel de Soubise.

     

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    La salle de l'Armoire de Fer des Grands Dépôts

     

    Compte tenu du droit d'entrée et de la rémunération de la guide, nous vous remercions de
    prévoir une participation exceptionnelle de 15 euros par personne à remettre
    en début de visite et de 12 euros pour les adhérents de Culture et
    Patrimoine qui seront bien sûr prioritaires car le nombre de places est
    limité.

    Prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous
    accompagneron, Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par
    téléphone 01 42 72 61 41.

    Les coordonnées de votre conférencière Mathilde Cauras sont : 06 10 12 67 27

    N'hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire.

     

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    Le Square duTemple face à la Mairie du IIIe arrondissement

     

    Un mort, sans doute par assassinat, découvert par des employés de la Ville de Paris le 23 octobre dans le Square du Temple qui fait face à la Mairie du IIIe arrondissement.

    Un employé qui arrive à son travail et se fait tuer par un malfrat dans un atelier de la rue des Haudriettes (notre article du 05 décembre 2012).

    Des personnes qui se font agresser et voler par des jeunes originaires des pays de l’Est au distributeur de billets du bureau de Poste de la rue des Archives (IIIe) (notre article du 4 mai 2013).

    Les exemples s’égrainent au fil des jours et laissent à penser que la sécurité de notre quartier devient un problème. L’année passée déjà, dans un article du 26 octobre, nous dénoncions le nombre insuffisant de caméras de surveillance disposées dans les rues du IIIe puisque seulement 24 avaient été jugées suffisantes sur les 1 000 installées à Paris intramuros ! Quant à la Police, elle se plaint de la baisse de ses effectifs… !

    Alors face à des faits divers aussi dramatiques qu’inquiétants, face à  bien d'autres faits portés ou non à notre connaissance, appelés pudiquement "incivilités" traduisant  une montée de la délinquance de la violence et donc de l'insécurité, que pouvons-nous espérer et attendre ?

     


    Pickpocket
    Pickpoket en action

     

    Les autorités chargées de notre protection et de faire respecter la loi sont débordées. Il suffit pour s’en convaincre de se rendre dans un commissariat. Le lieu tient souvent à la fois d’une cour des miracles, d’un assistanat, d’une agence de renseignements et de bureau d’enquête lorsque des faits sérieux sont avérés. Tout cela est par ailleurs agrémenté de la lourdeur qui caractérise toute Administration. En fait ce sont les moyens qui manquent le plus et les délinquants le savent.

    La prévention est de son côté insuffisante et la crise apporte son lot de personnes marginalisées, sans emploi et désoeuvrées qui peuvent passer à l’acte. A cela s’ajoute la montée de l’alcoolisme et lesproblèmes liés à la drogue et les trafics qui leur sont inhérents.

    Il n’empêche que même si notre pays connait de sérieux problèmes budgétaires, la sécurité des personnes et des biens ne doit pas être sacrifiée car dans les urnes de telles impasses peuvent coûter cher à ceux qui en ont la responsabilité.

     

    Images

    Une caméra de surveillance

     

    Au modeste niveau de "Vivre le Marais !" nous ne pouvons qu’encourager nos élus et futurs élus à davantage quadriller nos rues de caméras de surveillance, à renforcer l’éclairage de certaines artères mal éclairées la nuit comme par exemple la section de la rue des Francs Bourgeois (IIIe) entre la rue des Archives et la rue Vieille du Temple. Faire connaitre aux habitants les endroits où sont disposées les caméras peut les inciter à emprunter en priorité des itinéraires sécurisés. Nos policiers doivent aussi être davantage visibles et jouer ce fameux « rôle du gendarme » qui est la forme la plus simple et souvent la plus efficace de prévention en matière de sécurité, au lieu d’être accaparés par les tâches administratives dans leur commissariat.

    De telles mesures ne sont pas si coûteuses et seront bien plus bénéfiques que celles qui consistent à financer la fête la nuit avec les conséquences déplorables que nous ne cessons de dénoncer…

    Dominique Feutry

     

    Post-scriptum du 28 octobre 2013

    Le Commissaire Central du IIIe nous informe :

    • Le meurtre du square du Temple est élucidé. Il s'agit d'une dispute amoureuse qui a mal tourné. L'un des protagonistes a frappé l'autre et l'a tué.
    • L'agression criminelle de l'employé du fondeur d'or de la rue des Haudriettes (article du 5 décembre 2012) a conduit à l'interpellation de quatre personnes qui sont mises en examen. Il y aurait deux auteurs et deux complices. La justice décidera de leur culpabilité. Ce résultat est le fruit d'une longue traque et d'un jeu de piste hallucinant. Ils témoignent de la conscience professionnelle et de la compétence des services de police qui n'hésitent pas à mobiliser des moyens considérables d'investigation avec une conscience professionnelle qui, dans le cas présent, force notre admiration.

     

     

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    La boutique "Marc by Marc Jacobs"  – 13, rue des Archives (IVe)

     

    Depuis peu est installé, 13 rue des Archives (IVe), un magasin "Marc by Marc Jacobs". Il remplace un café Starbucks.

    Il s’agit en réalité d’une boutique éphémère appelée aussi pop-up store. Le couturier y présente sa collection automne-hiver 2013. Passé les fêtes de fin d’année, cette boutique disparaîtra. 

    La ligne "Marc by Marc Jacobs" ne dispose que d’un magasin permanent 19, place du Marché Saint Honoré (Ier). Cette implantation temporaire, dédiée au prêt à porter féminin et masculin et aux accessoires, est en lien avec le changement de dénomination du BHV qui s’appelle désormais BHV Marais (voir notre article du 6 juin 2013).

    Située au début de le rue des Archives, la boutique dispose d’un salon de thé en partenariat avec l’Atelier de l’Eclair que certains n’hésitent pas à qualifier de « première pâtisserie haute couture entièrement dédiée à l'éclair».

    Si le succès est au rendez-vous de cet essai, il sera intéressant de l'analyser. Il sera tout aussi intéressant de connaitre quelle activité sera retenue après le départ du couturier. Enfin nous pouvons féliciter ceux qui ont eu cette idée de diversifier le bas de la rue des Archives qui mérite mieux qu’une succession de bars-restaurants.

    Dominique Feutry

     

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    Menard-Martine-les-5-coupes-bleu-Majorelle-grande Coupelles réalisées par Martine Ménard

     

    La richesse du Marais, ce sont ses habitants, ses commerçants et ses artisans ainsi que les artistes qui y exercent leur activité. Parmi ces derniers Martine Ménard fait partie de ceux qui aiment le Marais et souhaitent, comme nous, lui garder son caractère si spécifique. Ils y puisent leur inspiration pour créer des œuvres originales, en l’occurrence en porcelaine, une des spécialités exercées par notre créatrice.

    Après avoir « fait carrière » dans le design, notamment chez Givenchy, chez Dior et chez Balenciaga, Martine Ménard, passionnée par les couleurs et les textures, s’est orientée vers la carrière de céramiste il y a maintenant 15 ans. Son, atelier est installé 36, rue des Blancs manteaux (IVe). Est-ce la suite des cours suivis à l’Ecole du Louvre sur la céramique grecque ou bien les diverses influences des voyages et artistes tels que Soulages, Hartung ou Hantaï pour ne citer que les plus importants ?

    Travaillant à partir de porcelaines d’origines diverses (Limoges bien entendu mais aussi de Chine, d’Autriche et d’Australie), l’artiste réalise des vases, des assiettes, des coupelles qui sont de véritables sculptures. Des pièces uniques de grande qualité, très fines et délicates aux multiples reflets.

    Pour Martine Ménard même si des jeunes suivent des cours auprès d’une bonne école d’art, « … s’ils ne sont pas créatifs, ils auront l’illusion d’apprendre quelque chose mais ne sauront rien ».

     

    Images Marbre de Hiroyuki Okumura


    Ce n’est pas l’impression que laisse la visite de l’atelier ou les expositions régulièrement organisées comme celle qui est actuellement consacrée, jusqu’au 21 octobre 2013, à des œuvres du sculpteur japonais Hiroyuki OKUMURA qui a beaucoup travaillé au Mexique où il puise ses formes.

    Une excellente occasion de découvrir ce lieu si typique du Marais.

    Dominique Feutry

     

  • Paris_4_mairieLa mairie du IVe, place Baudoyer

     

    Lors de sa réunion du 3 octobre, le Conseil de quartier Saint-Gervais (IVe) a abordé de nouveau la question des malencontreusement nommées "zones de rencontres". Aucun véritable changement de comportement n’a été noté de la part des "usagers" malgré les nouveaux marquages. En revanche la plupart d’entre eux affirment ne plus rien comprendre de ces différentes signalisations en excès !

    Premier Adjoint au Maire, en charge du développement économique, des relations avec les commerçants, du tourisme, de l’espace public et des transports, Richard JEAN BAPTISTE fait savoir que le gouvernement souhaite les harmoniser, puisque l'expérience a été lancée dans plusieurs villes, et qu’il modifiera en conséquence le code de la route ! Il insiste sur le fait que le principe de la création de ces zones est en tout cas acquis.

    La propreté qui se détériore notablement a été ensuite abordée. Les échanges sur ce sujet ont été nourris. En réponse, la mairie envisage de réduire le nombre de poubelles de rue au motif qu'il s'agit d'une affaire d'incivilité… ! Nous ne savons pas comment la municipalité envisage de gérer le problème désormais.

    Plusieurs membres du Conseil de quartier ont attiré l’attention sur la présence de dealers rue Charlemagne (à proximité du lycée). Il s’agit certes d’un problème de police mais ce sujet est connu, il n’est pas nouveau ! Quelles mesures sont envisagées avant que la question ne prenne de l’ampleur ?

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    L'exploitant du Kiosque à journaux place Saint Paul est parti sans être remplacé

     

    Sur la mendicité croissante – le sujet est crucial – la question a été posée de savoir si elle était devenue légale ou bien quels étaient les moyens qui étaient dévolus pour l’éradiquer ? L’idée d’un arrêté municipal a été évoquée, de même celle où la Mairie se doterait d’un référent (pas un élu) auprès de la Préfecture dans chaque arrondissement. L’adjoint au Maire évoque la diversité de populations concernées et les nombreux camps aux portes de Paris … Le bureau du Conseil de quartier va demander à rencontrer le Commissaire Central du IVe.

    La situation du kiosque à journaux du terre-plein St-Paul déserté par son titulaire est soulignée…Y aura-t-il un remplaçant ?

    Le Conseil évoque à nouveau le problème du respect des zones piétonnes du dimanche. Des véhicules motorisés se permettent de déplacer les barrières de fermeture des rues pour pouvoir y circuler …Afin d’éviter les abus, l’idée de la création d’un macaron " résidant" a été suggérée.

    L'épineuse question de l'Hôtel-Dieu devait faire l’objet d’un échange entre les quatre Conseils de quartier du IVe en présence d'un partisan du démantèlement et d'un opposant. Il a été décidé finalement d’organiser une réunion publique sur ce thème. 

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    Maisons à colombages, rue François Miron (IVe)

     

    Le représentant de "Vivre le Marais !" a saisi le Président du Conseil de la rue des Archives au sujet des activités (en particulier "musicales") du garage Mobil situé au 46 rue des Archives (IVe) afin de faire respecter la charte de cette même rue visant à empêcher les débordements des bars-cafés et à assurer la tranquillité des riverains ! Il est difficile de savoir quelle suite sera donnée à cette situation ubuesque ? Dimanche dernier 6 octobre, le garage était ouvert, apparemment dans le cadre de l'opération de ventes de chaussures Converse, marque dont le nom est même imprimé sur le trottoir de la rue des Archives, entre le garage et la rue des Francs-Bourgeois…Heureusement que le survol de Paris par les avions est interdit sinon nous aurions un coucou qui survolerait notre quartier tirant une banderole vantant la marque !

    Monique Bernardon Fontaine

     

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    "Greeter" accompagnant des touristes dans la cour de l'Hôtel Sully (IVe)

     

    De l’anglais « to greet » qui signifie accueillir, un « greeter », traduit littéralement, est un agent d’accueil. Il s'agit en l’occurrence d’une personne qui se propose de faire visiter sa ville ou son quartier à des touristes qui ont souvent eux-mêmes élaboré leur circuit.

    Apparu aux Etats-Unis, plus spécifiquement à New York il y a une vingtaine d’années, des dizaines de villes, dont Paris, offrent dans le monde ce type de visites qui, signalons le, sont gratuites.

     

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    Le logo de l'association "Parisien d'un jour"

    Le congrès international des « greeters » a été organisé récemment à l’Hôtel de Ville. Cette forme de bénévolat permet aux visiteurs de découvrir notre capitale accompagnés de parisiens volontaires qui ont souvent dû rafraîchir leurs connaissances historiques. Ils sont réunis au sein de l’association « Parisien d’un jour » et c’est en France d’ailleurs que les « greeters » sont les plus nombreux aujourd'hui. Ils sont 360 et représentent à eux seuls 15% de tous ceux recensés dans le monde. Cette mode fait donc des émules et semble plaire aux visiteurs et à leurs accompagnateurs qui trouvent ainsi un prétexte à la rencontre.

    Voilà une occupation toute trouvée pour ceux qui aiment leur ville. Notre quartier offre sur ce plan d’infinies possibilités.

    Dominique Feutry

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    Entrée rue Michel Le Comte du seul gymnase municipal du IIIe arrondissement

     

    Dans un climat plus serein que certaines séances passées, le conseil de quartier Saint Avoye de rentrée s'est tenu en Mairie du IIIe arrondissement le 1er octobre.

    Une présentation du Centre médical "Maire Volta" (4, rue au Maire IIIe) faite par sa directrice nous a appris que cette structure se trouvait parmi les 6 existant à Paris. 22 médecins généralistes et spécialisés consultent en semaine jusqu'à 17h30 sauf le samedi. 20 000 consultations sont attendues pour 2013. Ces centres sont financés par la Mairie et la Sécurité sociale mais aucun chiffre n'a été communiqué sur ce plan…

     

     
    IMG00217-20131005-1155 (1)Nouvelle insatallation de structures servant à stationner les  bicyclettes rue Michel Le Comte (IIIe)

     

    Le Délégué aux Sports de la Mairie et la Responsable de l'Office du Mouvement Sportif du IIIe arrondissement ont détaillé l'organisation du sport offert aux habitants. Nous apprenons que si les disciplines sportives pouvant être pratiquées sont assez nombreuses, en revanche le quartier manque cruellement d'installations. Il n'y a qu'un seul gymnase (rue Michel Le Comte) et ce manque est pallié de façon partielle par la location de ceux installés dans les lycées et écoles. Certes le nouveau Carreau du Temple va amener des salles supplémentaires mais en ce domaine le choix des investissements opérés par les élus pour remédier à cette pénurie est sujette à critique…

    La question des pigeons qui empoisonnent les environs immédiats de Beaubourg ont donné lieu à quelques échanges pointus démontrant que malgré des annonces et des réunions la situation n'avait pas évolué d'un pouce, le nourrisseur visé (notre article du 27 novembre 2012) agissait toujours en toute impunité ! L'administration et les autorités montrent une certaine impuissance sur ce dossier alors que des questions de santé publique sont en jeu.

     

    Beau_pigeons2Les pigeons pullulent le long de l'atelier Brancusi (IIIe)

    Plusieurs propositions ont été présentées pour investir dans le cadre du "comité budgétaire". La réfection des pavés de la rue au Maire a été rejetée au prétexte que ce type d'investissement relevait de la Mairie et non du budget alloué au conseil de quartier. Le représentant des élus du IIIe ne semblait pas de cet avis. Une proposition pour 2014 visant à étudier l'installation de jardins sur les toits plats d'immeubles appartenant à la Ville de Paris a recueilli un écho positif.

     

    Jardin hermès
    Jardin sur le toit de l'immeuble Hermès rue du faubourg Saint Honoré (VIIIe) 

     

    Enfin il a été annoncé l'installation récente d'emplacements de stationnement des bicyclettes devant le gymnase de la rue Michel Le Comte , un endroit particulièrement sale. Toujours à cet endroit, des grilles de 2m50 disposées en carré vont être installées autour de la bouche d'aération située dans l'angle du bâtiment où est se trouve le Centre des Impôts.

    Dominique Feutry