Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

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      IMG00216-20131002-0811             Façade de la station service- parking  16, rue Saint Antoine (IVe) 

     

    Bien pratique à cet endroit très passant, la station service du 16, rue Saint Antoine (IVe) fait partie du paysage du quartier et se signale par ses deux pompes à essence situées sur le bord du trottoir. La station abrite aussi un parking de 500 places. Peu de conducteurs qui y stationnent, s'approvisionnent en carburant ou qui passent en ce lieu, peu de piétons qui empruntent cette voie, imaginent qu'ils côtoient une véritable bombe à retardement. On peut en effet s'interroger sur son installation à cet endroit lorsque l'on sait que la citerne est à l'intérieur du bâtiment.

     

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    Or pour la remplir, les camions citernes sont tenus de franchir un porche puis de s'enfoncer au coeur de l'immeuble via un long corridor étroit (cf photo accompagnant l'article). Pendant le remplissage le risque d'explosion est maximum pour la centaine de résidents occupant la copropriété. Si une explosion se produisait à l'instar de catastrophes passées qui ont fait de nombreux morts, le nombre de victimes pourrait s'avérer extrêmement élevé, aggravé par la densité de la population présente, par la forte fréquentation dans cette zone et la présence d'une école de 2 000 élèves située juste en face dans l'Hotel de Mayenne (voir notre article du 14 septembre 2012). Nous ajouterons les risques de pollution de l'air, des personnes et des sols.

     

    IMG_2227 DFLa station service 46, rue des Archives (IVe) préparant un concert pour le soir  

     

    Une situation comparable quoique moins sensible est a signaler au 46 de la rue des Archives (IVe) où la station service est en plein coeur d'une rue animée de jour comme de nuit. Accessoirement et depuis peu le garage sert aussi curieusement de salle de concert le soir (avec le bruit que l'on imagine imposé aux riverains: "get loud !") et de magasin de ventes éphémères de jour, ce qui attire un important chaland accroissant le nombre de victimes potentielles en cas d'explosion.

    Si ces 2 implantations sont très anciennes, comment se peut-il, face à une réglementation sévère, qu'elles puissent encore en ces lieux si exposés distribuer du carburant … ? Mais nous dira-t-on si toutes les stations services sont considérées comme dangereuses dans les centres villes, alors il ne sera plus possible de s'approvisionner en carburant. Nous répondons que la législation déjà sévère devait être renforcée par le précédent gouvernement (doublement de l'épaisseur des parois de cuves …), il n'a pas été donné suite aux mesures prévues ! Pourtant si des évolutions réglementaires ont été envisagées c'est bien qu'il y a problème !

    Préfère-t-on privilégier le commerce au détriment de la sécurité des personnes et des biens ? Les responsables de la prévention de ces risques feraient bien de mettre ce dossier parmi leurs priorités. L'explosion récente, lors de travaux dans un garage, d'une cuve pourtant vide qui s'est produite rue d'Enghien (Xe) provoquant 3 morts, un disparu et un blessé grave, vient de rappeler malheureusement la dangerosité de ces installations.

    Certains se souviennent de l'incendie de la station service du 42 rue Beaubourg (IIIe) où un pompier avait perdu la vie. Une plaque apposée sur l'immeuble est là pour nous le rappeler. 

    Dominique Feutry

     

  • Blancs manteaux parvis église 01 10 13

    Eglise des Blancs Manteaux (IVe). Le parvis

    Nous avions décrit à plusieurs reprises de l’histoire (article du 01/09/12) et parlé des animations culturelles (12/01/2011 et 20/03/2013) de l’église des Blancs Manteaux (IVe) dont le parvis est orné d’une façade provenant de l’ancienne église Saint Eloi des Bernardins, aujourd’hui détruite, qui s’élevait sur l’Ile de la Cité.

    Malheureusement les 9 longues marches construites au pied de cette façade qui permettent d’accéder à l’édifice par la rue des Blancs Manteaux (IVe) sont devenues, ainsi que le palier et le trottoir qui les encadrent, un lieu de rassemblement et de fêtes bruyant où sont attroupées des personnes indélicates souvent alcoolisées qui n’hésitent pas en sus de cette pollution sonore à mettre l’endroit dans un état de saleté déplorable. Tâches de graisse, mégots et cannettes, bouteilles cassées, papiers et autres détritus en tous genres s’invitent à la vue de tous, gâchant le lieu, ne respectant ni l’entrée d’un édifice cultuel, ni les passants qui entrent pour visiter ou prier, obligés de slalomer entre les bouteilles, les papiers gras et les personnes souvent encore vautrées sur les marches.

    Du théâtre situé juste en face (15, rue des Blancs Manteaux), les clients qui attendent au guichet voient eux aussi ce triste spectacle qui tranche avec celui pour lequel ils se sont déplacés !

    Pire encore, que peuvent penser les élèves qui longent la bâtisse pour se rendre en classe à quelques pas de là ou au square tout proche et voient ces saletés joncher les escaliers et le trottoir. Quel modèle laisse-t-on aux jeunes ? Cette situation intolérable est une provocation si l’on sait qu’à quelques dizaines de mètres, dans la même rue, est installé le Clos des Blancs Manteaux (au N° 21) qui propose des animations pour tous dans " …le cadre d’une démarche éco-citoyenne…" où il est nécessaire de "…changer nos habitudes et préserver notre environnement proche… " Sic. Cette proximité, avouons-le, ne manque pas de sel !

    "Vivre le Marais !" comme il se doit, va alerter les autorités afin que cessent ces agissements qui créent, de jour comme de nuit, une vraie nuisance aux habitants et accentuent cette impression de laisser-aller qui, aux yeux des visiteurs, ternit, ce qui est dommageable, l’image du quartier et de Paris, déjà atteinte par les tags, l'affichage sauvage et les flyers.

    Dominique Feutry

     

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    69494_0_1600x1200_3524d0a1a0d9deeac9bd9f06ec5f0bc7ee6375c0Eventail représentant une promenade de Marie-Antoinette au Trianon

     

    Avec la rentrée de belles expositions sont proposées et nous souhaitons vous recommander celles du Marais et de ses environs immédiats qui  retiennent notre attention.

    La plus originale est celle du musée Cognacq-Jay (8, rue Elzévir IIIe) qui retracera du 14 novembre au 9 mars 2014, la vie quotidienne et les grands évènements du XVIIIe siècle au travers de scènes merveilleusement exécutées sur des éventails. La France produisait alors ce qui se faisait de mieux en la matière.

    Cinéaste, sculpteur, écrivain mais surtout grand photographe, Brassaï est à l’honneur à la Mairie de Paris (Salle Saint Jean) du 4 novembre au 28 mars 2014. Le parcours est très intéressant car il nous fait découvrir un artiste aux multiples facettes dont l’œuvre photographique est souvent occultée au profit de l’œuvre sculptée.

     

    Brassaipontneuf7200004_2Le Pont Neuf photographié par Brassaï

         

    Paris disparu, Paris restitué, tel est le thème retenu à la crypte archéologique du parvis de Notre Dame jusqu’au 31 décembre. Une belle est astucieuse présentation consacrée à l’histoire de Paris. Les visiteurs découvriront les vestiges préservés dans la Crypte et les replaceront dans le contexte architectural et historique de leur époque.

    Le surréalisme sera à l’affiche du Centre Pompidou à partir du 30 octobre et jusqu’au 3 mars 2014, les amoureux de ce mouvement auront la chance de voir réuni un ensemble de pièces d'artistes aux noms évocateurs tels Miro, Dali, Duchamp, Arp et Man Ray… Parallèlement Beaubourg consacrera jusqu’au 6 janvier, la première rétrospective du très international Pierre Huyghe, plasticien, vidéaste, architecte et designer français contemporain.

     

    Maryan-personnage_assis~OM887300~10157_20101208_5611_141Personnage assis de Maryan

               

    Enfin le musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (71, rue du Temple IIIe) s’attachera à faire découvrir, du 6 novembre ay 9 février 2014, le peintre expressionniste que fut Pinchas Burnstein, plus connu sous le nom de Maryan et que certains n’ont pas hésité à qualifier d’utopiste et d’inclassable.

    Dominique Feutry

     

  •  Velib-vandale
    Une bicyclette Vélib' saccagée

     

    2012 est à marquer d’une pierre noire pour Vélib'.  45% des 20 000 vélos disponibles se trouvant en libre-service, soit 9 000 bicyclettes ont été dégradées ou volées ! Pire les mois d’été sont les plus touchés puisqu’ils représentent à eux seuls le tiers de ces méfaits.

    Qui paie la facture ? Les parisiens, bien entendu. Alors nous dira-t-on Vélib’ est victime de son succès, la ville a bien lancé une semaine de la mobilité qui vient de s’achever et ce sujet a été évoqué, le phénomène n’est pas si général car il est surtout cantonné dans le nord de Paris !

    Il n’empêche que cette évolution, après une accalmie en 2010 et 2011 (les statistiques de 2009 frôlaient les 12 000 dégradations et vols), est dramatique et traduit très certainement ce sentiment du « tout est permis » au même titre que les tags sur les murs de nos rues et les incivilités en tous genres comme le bruit la nuit ou les épanchements d’urine pour ne citer que ceux-là.

    Même la société Cyclocity filiale de JC.Decaux qui est en charge de Vélib’ ne comprend pas cette montée de vandalisme. Le Maire adjoint chargé des transports rappelait récemment que le coût d’un vélo neuf était de 600€ dont 450€ à la charge de la commune !

    Voilà un sujet intéressant et d’actualité pour les candidats aux élections municipales. Que comptent-ils faire pour enrayer ce phénomène des dégradations multiples qui ne se résument malheureusement pas à Vélib' ? "Vivre le Marais !" doit rencontrer les différents prétendants et ne manquera pas de leur poser la question.

    Dominique Feutry

     

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    Nous annoncions dès le 6 juin dernier dans notre blog, l’ouverture prochaine, dans le Marais, d’un bar à chats. Ce sera bientôt chose faite. A partir du 21 septembre les amoureux des chats pourront se rendre de 12h00 à 22h00 au 16 rue Michel Le Comte (IIIe) où est situé le "Café des chats".

    Ainsi notre quartier aura une fois de plus la primeur en termes de nouveauté et d'insolite. Ce concept est copié sur celui des Neko Cafés japonais (une centaine dans tout le pays) qui attirent les clients qui souhaitent partager un moment avec des chats, tout en consommant. Avant Paris, Londres et Vienne se sont  déjà essayé à ce type d’établissement.

    Dans une ambiance calme et décontractée, une dizaine de félins recueillis par des associations alors qu’ils avaient été trouvés abandonnés, sont à la disposition de leurs cajoleurs de passage.

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    Bien entendu l’exploitante assure que ses animaux sont en règle et respectent des mesures d'hygiène strictes. S’ils évoluent dans une ambiance « cosy », ils n’en sont pas moins vaccinés, «bichonnés» et contenus dans une pièce qui leur est dédié lorsqu’ils ne sont pas avec un client. L’accès à la cuisine leur est défendu.

    Quant aux prix des consommations, ils sont considérés "dans le marché" sans majoration du fait de la présence des chats.

    Nous souhaitons que cette activité rencontre le succès espéré en sachant, comme l’a écrit Colette, une passionnée de chats, qu’ « A fréquenter les chats on ne risque que de s’enrichir».

    Dominique Feutry

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    Article_discotheque               Un lieu de fête la nuit

     

    Après la pétition de 2010 qui prétendait que Paris, ville la plus visitée du monde, était menacée de mort lente, une campagne du même genre vient d’être lancée pour la désignation d'un "maire de la nuit" à Paris. Il s’agirait d’un scrutin fictif organisé sur les réseaux sociaux et dans les établissements nocturnes transformés pour l’occasion en bureaux de vote. Le faux élu pourra ainsi se parer des plumes de ce faux titre pour se prétendre le porte-parole des vrais fêtards ; des noctambules qui feraient ainsi le jeu du collectif des professionnels de la nuit, initiateurs du projet.

    Tous les moyens sont donc utilisés et inventés, voire copiés, pour promouvoir la nuit à Paris et influencer les vrais candidats aux vraies élections municipales. Certains d’entre eux ont déjà imprudemment murmuré qu’ils étaient favorables au développement des activités festives de nuit. Nous nous ferons un devoir de les signaler à l'attention des électeurs parisiens. 

    Les candidats seraient bien inspirés de résister à ce forcing qui renouvelle la tactique inaugurée aux "états généraux de la nuit". Nous refusons que nos rues, nos places et nos quartiers passent sous la domination de débits de boissons qui dictent leurs règles, ne respectent pas les autorisations de terrasses, n’ont que faire du bruit qui empêche les habitants de dormir et laissent des lieux publics dans un état de saleté que nous ne cessons de condamner, en dénonçant l’alcoolisme associé, qui se développe notamment chez les jeunes. Il existe heureusement des exploitants au comportement exemplaire que nous pourrions qualifier de citoyen mais malheureusement leur action est souvent occultée par l’activisme des autres.

     

    Alcool-bar_376              La fête la nuit est souvent synonyme d'alcoolisation

                

    Nos futurs élus doivent donc bien réfléchir avant de s’engager sur ce terrain car les voix gagnées d’un côté seraient largement perdues de l’autre. Les habitants ne tolèrent plus en effet ces incivilités, ils veulent vivre normalement. Si ces gesticulations portaient leurs fruits, cela ne serait pas de bonne augure pour Paris qui contrairement aux idées inoculées ici ou là perdrait à l’évidence de son attrait. L’activité serait pénalisée, la mono activité des bars de nuit occuperait en effet des rues entières tuant les activités de jour, le commerce de proximité disparaîtrait et il ne resterait plus aux habitants qu'à fuir des lieux devenus ternes et sans âme.

    C’est sans compter heureusement sur l’action de tous ceux et celles, ils sont de plus en plus nombreux, qui ne se résoudront jamais, comme "Vivre le Marais !" membre de "Vivre Paris !", à de telles transformations de nos quartiers qui finalement ne profiteraient qu’à quelques-uns.

    "A vouloir trop courir, on trébuche" dit l'adage…

    Dominique Feutry

     

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    La boutique Mariage Frères 30 rue Bourg Tibourg (IVe)  

    Spécialisée dans le commerce des épices, du thé et des produits coloniaux, la famille Mariage appartient dès le  XVIIe siècle au prestigieux Six Corps marchands, distingués par ordonnance royale aux côtés notamment des orfèvres et des drapiers. Un siècle plus tard, Jean-François Mariage, né en 1766, entretient toujours l'activité de négoce de thés, épices et denrées coloniales à Lille et forme ses quatre fils, Louis, Aimé, Charles et Auguste, à cette même activité. Vers 1820,les trois premiers créent la société Auguste Mariage et Cie, avant qu’Édouard et Henri ne fondent, le 1er juin 1854, à Paris, la maison qui porte leur nom et devenue depuis lors une marque très connue.

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     Une boîte de thé Mariage Frères

    Mariage a su profiter, fort de son expérience, de l'engouement pour le thé des français. Il faut savoir que le thé était un breuvage réservé aux dignitaires nobles et impériaux de la Chine. Il est d'alleurs considéré comme la plus ancienne boisson connue au monde. Son introduction s'est faite au Japon,  au IXe siècle. La route des caravanes a permis ensuite que le thé arrive  en Europe au XVIIe siècle  En Hollande d'abord, sans doute vers 1610, puis en France et en Angletrerre. La célèbre Compagnie des Indes Orientales en développe le commerce d'autant que le roi Louis XIV est un grand amateur de thé et toute la cour l'imitera. Cette boisson  ne s'imposera auprès de la bourgeoisie qu'au XIXe siècle.

    Il faut savoir qu'aujourd'hui chaque fançais consomme en moyenne 100 tasses de thé par an !

    D'abord installé rue des juges Consuls (IVe) à quelques mètres de l'église Saint-Merri, le 1er magasin de vente au détail est transféré en 1985 dans les bureaux historiques du 30 rue Bourg Tibourg (IVe) en plein coeur du Marais. Le Thé Mariage est distribué désormais dans plus de 60 pays au travers de plus de 1 000 revendeurs dans de nombreuses villes du monde, Mariage Frères détient en direct cinq maisons de thé à Paris et quatre au Japon. Des "Comptoirs" ont été insatllés dans des grands magasins et des palaces prestigieux. 

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    Alignement des différentes boîtes de thé

    Mariage Frères propose à ses clients des thés en vrac, des créations à base de thé et des objets liés au thé ainsi que des produits dérivés comme des gâteaux. Il est posssible de se restaurer dans le salon de thé-restaurant. la cuisine étant à base de thé.

    La carte des thés de Mariage Frères comprend 650 références de 36 pays producteurs et toutes les familles de thés (thé blanc, thé jaune, thé vert, thé bleu, thé noir…thé parfumé…). Le premier magasin installé rue Bourg Tibourg a été complété en 1999 par un second situé juste en face. Celui-ci est spécialisé dans les thés français. Il est à noter que les différentes implantations sont toutes réalisées sur le même modèle : un décor d'inspiration coloniale, des personnels habillés de costumes en lin beige.

     

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    Vue d'une des salles du musée du Thé Mariages Frères 30 rue Bourg Tibourg

    Nous recommandons la visite du musée insatallé en 1991 dans les locaux du 30, rue Bourg Tibourg. Les souvenirs de famille y sont présentés, en particulier des malles de voyage, des théières, des boîtes à thé et ustensiles liés au thé dont des théières, ainsi que du mobilier chinois.

    Un détour incontournable pour les touristes mais aussi les parisiens qui ne connaissent pas l'endroit. Dès l'entrée, nous sommes plongés dans des senteurs et une ambiance toutes particulières qui nous laissent imaginer, à petite échelle, ce que devait être l'Asie au temps du commerce florissant des épices et du thé.

    Dominique Feutry

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    La fontaine de Joyeuse 41 rue de Turenne (IVe) à l'arrêt et entartrée le 28 août 2013. (Photo VlM!)  

     

    Dans un article du 4 avril dernier consacré aux deux fontaines qui encadrent la rue de Turenne  (IVe), nous retracions leur histoire en montrant combien celles-ci s’inséraient magnifiquement au paysage de cette rue. Nous concluions sur la fontaine de Joyeuse, la plus récente, située au n°41, réalisée au XIXème siècle et décorée par Isidore Romain Boitel, avec ces mots « l’ensemble….met en valeur l’eau accentuée par le bruit de sa chute…»

    Malheureusement et bien qu’entièrement restaurée en 2008, la fontaine s’est tue et semble abandonnée. Les papiers ont envahi ses alentours immédiats, la grille qui la protégeait ne ferme plus et l’eau qui faisait tout son charme ne coule plus. Son joli bassin est vide.

    Que s’est-il passé ?

     Une panne ? Etonnant car cette situation dure depuis plusieurs mois.

    La volonté du voisinage de ne plus être dérangé par le bruit de l’eau ? Un système pourrait réguler son fonctionnement et faire en sorte que l’écoulement s’arrête la nuit.

    Des problèmes budgétaires de la Ville ? Il est peu probable qu’une restauration lourde soit à nouveau nécessaire 5 ans après sa remise en état complète.

    Alors doit-on privilégier de la négligence ? Si tel est le cas, cela est bien dommage car la fontaine égaie le quartier et constitue une animation qui attire les touristes et les badauds.

    Il est tout de même désolant que la fontaine ne fonctionne pas durant la période de l’année où les touristes sont les plus nombreux à visiter notre quartier. Espérons que nos édiles et les services se sont saisis de ce dossier et que la fontaine fonctionnera bientôt à nouveau justifiant pleinement son nom, Joyeuse.

    Dominique Feutry

    NDLR: Début novembre 2013, la fontaine refonctionne. nous remercions ceux qui sont intervenus pour lui redonner vie.  



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    L'homme au chapeau melon

     

    Nous évoquions dans deux articles ( 23 mai et 13 juin), la courte vie de deux potelets magnifiquement "humanisés" devant le magasin de chaussures homme dénommée  "L'échoppe de Black Dandy" situé au 23 rue des Blancs Manteaux (IVe). Tous deux avaient été gommés par le pinceau de l'employé municipal chargé de repeindre en marron tous les potelets de la rue sans distinction. 

    Quelle ne fut pas notre surprise de retour de congé de découvrir que les potelets étaient réapparus avec d'autres atours, encore plus riches et plus attractifs, tous deux coiffés d'un chapeau.

     

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    Nous savons que cette réalisation est l'oeuvre du responsable du magasin.

    Bravo l'artiste car nous restons pantois face à un tel tour de main, et une telle délicatesse! Espérons que ces potelets "customisés" ne subiront pas le même sort que leurs prédécesseurs et que d'autres peut-être, habilement transformés viendront, les rejoindre. Espérons aussi que que cette initiative ne serve pas d'incitation à des transformations facétieuses et de mauvais goût à l'encontre du mobilier urbain et de la signalétique de la Ville.

    Dominique Feutry 

     

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     L'étroitesse de la rue Michel Le Comte (IIIe) ne permet pas le double sens aux cyclistes 

     

    Dans un article du 8 août dernier intitulé "Cyclistes à contre-sens dans des rues étroites: attention danger", nous soulignions combien la décision de laisser les cyclistes circuler à double sens dans des rues étroites représentait des risques d'accident.

    Nous avions en particulier évoqué le cas de la rue Michel Le Comte empruntée par des bus et des camions.

     

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    Vivre le Marais! annonçait saisir le Maire du IIIe arrondissement afin de l'alerter sur ce choix à risque. Ce dernier vient de répondre dans une aimable lettre que cet aménagement de la rue était une expérimentation et qu'il venait de saisir les services de la Voierie et des Déplacements afin "de mettre un terme à cette autorisation d'ici la fin du mois d'août".

    Nous tenions à vous faire part de cette information et à remercier le Maire de sa décision rapide qui évitera, n'en doutons pas, de mettre en danger inutilement les conducteurs et les passants.

    Dominique Feutry