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Étiquette : Paris

  • Les deux époques de l’Hôtel de Sandreville

     

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    Corps de bâtiment sur rue de l'Hôtel de Sandreville, 26 rue de Francs Bourgeois (IIIe) 

     

    Le terrain sur lequel est construit l’Hôtel de Sandreville, 26 rue des Francs Bourgeois (IIIe), était, depuis le XIIIe Siècle, la propriété de la famille Barbette dont une rue proche porte le nom. Il s’étendait en fait alors jusqu’à la rue des Filles du Calvaire, et sera morcelé au XIVe Siècle.

    C’est en 1561 que la décision est prise de lotir le terrain. Celui-ci est racheté par Claude de Mortier, sieur de Soisy, Notaire et Secrétaire du roi afin d’y édifier une vaste résidence. Certains affirment que cette dernière fut plus grande que l’Hôtel Carnavalet. L’Hôtel a appartenu ensuite à un autre financier Guillaume Cornuel dont l’épouse, Anne Bigot, tenait un salon alors très en vue. A cette époque la rue attire d’autres financiers et prend même le surnom de rue des Francs Larrons ! Après de mauvaises affaires, Guillaume Cornuel vend son Hôtel à une grande famille bourgeoise, les Poncet dont l’un des membres est responsable du tri des papiers de Fouquet, il fut d’ailleurs parmi ceux qui étaient favorables à la mort du Surintendant. L’Hôtel passera ensuite à la famille Vallier-Le Mairat. Charles Louis Le Mairat fit édifier en 1767 la façade sur rue dans le pur style Louis XVI telle qu’elle se présente encore aujourd’hui. Il est aussi à l’origine de la surélévation de l’Hôtel d’un étage. A la Révolution, l’hôtel est vendu.

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    Une vue de la cour intérieure

    Durant tout le XIXe siècle, cinq propriétaires se succèderont. De 1843 à 1870, l’Ecole des Francs Bourgeois fondée par les frères des Ecoles Chrétiennes s’y installera. En 1870, elle déménagera dans l’Hôtel de Mayenne, rue Saint Antoine, où elle se trouve toujours mais en ayant gardé son nom d’origine d’Ecole des Francs Bourgeois. L’Hôtel de Mayenne a fait l’objet d’une somptueuse et récente restauration (voir nos articles des 12 mars et 14 septembre 2012).   

     

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    Datail du drapé sculpté de la façade sur rue

    Sous l’appellation d’Hôtel de Sandreville, il faut distinguer aujourd’hui deux hôtels d’époques différentes. Celui bâti vers 1586 en fond de cour pour Claude Mortier, sa façade restaurée est la plus belle et donne un bon exemple de l’architecture privée à Paris à la fin du XVIe siècle. Le second corps de l’Hôtel est celui sur la rue des Francs Bourgeois qui a été construit en 1767 par Louis-Charles Le Mairat dont la façade déjà de style Louis XVI est très classique et beaucoup plus sobre. De longs pilastres encadrent les fenêtres et un joli drapé sculpté souligne la corniche sous le toit, donnant de l'élégance à l'ensemble. Les vantaux du portail sont légèrement ouvragés et s'intégrent avce bonheur. 

    Le bâtiment est privé, il faut donc avoir la chance de passer lorsque le porche est ouvert pour admirer les bâtiments sur cour.

    Dominique Feutry

  • Les faucons de Paris

     

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    Faucon crécerelle sur une gargouille de Notre Dame (IVe)

     

    Nous avons parlé dans différents articles de notre blog du retour des renards, des corbeaux sur Paris, des rats dérangés par les grands chantiers en cours, notamment celui des Halles.

    Des observateurs rapportent que les faucons sont plus nombreux dans Paris intramuros. Le nombre de 66 individus est répertorié (ils étaient 40 en 1989). Une conférence très intéressante leur a été consacrée récemment à l'Hôtel de Ville par le Centre Ornithologique Île de France (CORIF).

    Le plus représenté de ces oiseaux est le faucon crécerelle. Il recherche les endroits élevés avec des trous afin de protéger sa progéniture. Il y en a sur Notre Dame. Il chasse des moineaux et des petits rongeurs. Il ne s'attaque pas aux pigeons trop gros qui sont la proie du faucon pèlerin. Mais un seul couple de ce dernier a été décompté dans toute la capitale . Toutefois il vient d'avoir sa première nichée. Un événement exceptionnel dont on parle peu et qui pourtant n'était pas intervenu depuis plus de 100 ans!

     

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    Faucon pélerin 

     

    Cette régénérescence de la faune parisienne due a sa meilleure santé est très encourageante…même les anguilles repeuplent la Seine.

    Sachons mettre tout en oeuvre pour que ces espèces s'installent de façon pérenne, que d'autres puissent les rejoindre et qu'elles reprennent possession de l'espace qu'elles occupaient autrefois duquel la pollution et notre mode de vie les avaient chassés.

    Dominique Feutry

  • Bière qui roule, urine qui mousse !

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    Le proverbe que nous avons pris comme titre de cet article peut surprendre et faire sourire, mais il illustre assez bien un phénomène dont l'ampleur ne s'arrête pas de progresser. Nous ne cessons en effet de l’écrire, nous ne cessons de le dire, nous ne cessons d’échanger à ce sujet, nous ne cessons d‘en parler aux élus, la saleté dont l'urine fait désormais partie de notre quotidien et c'est intolérable. Les noctambules en particulier, indélicats et grisés s’en donnent à cœur joie et encore plus les jours de fêtes comme lors des Fête de la Musique ou Gay Pride, pour ne citer que les plus récentes. Même en plein jour ces abus existent. Les réactions des administrés (blogs, conseils de quartier, conversations…) sont de plus en plus vives et de plus en plus critiques.

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    Exemple de cabines sanitaires pouvant être utilisées lors des fêtes

    Notre quartier, comme d’autres d’ailleurs, concentre urine et vomis qui tapissent en abondance nos trottoirs, nos façades et les entrées d'immeubles, plus spécifiquement les lendemains de fête et les samedis et dimanches matins. Odeurs pestilentielles, salissures constituent un bien triste spectacle que nos autorités ne semblent pas suffisamment prendre en compte et mésestiment. Pourtant il s’agit d’une question d’hygiène publique qui représente un enjeu électoral important !

    Nettoyer ! Nettoyer ! Verbaliser ! Verbaliser ! Il est indispensable de prévoir dorénavant  l’installation systématique de sanisettes et d'urinoirs temporaires sur les lieux les plus fréquentés lors des fêtes, comme celles de juin, afin de limiter ainsi le nombre de malotrus qui ne respectent rien. Nous devons combattre cette situation indigne où l’inconvenance est la règle qui mène à l’insalubrité et donc à d’autres abus et empestent la vie quotidienne des habitants ! N'y-a-t-il pas aussi une responsabilité des exploitants des établissements qui accueillent des centaines de clients alors qu'ils disposent d'un nombre insuffisant de toilettes. Des régles existent en la matière qui ne sont pas respectées. Leur bonne application est-elle bien contrôlée ?  Ils doivent s'équiper en conséquence sinon accueillir moins de clients.  

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    Un "anti épanchement d'urine"

    Cela ne peut plus durer Messieurs les élus. Il vous faut engager des moyens substantiels pour combattre et endiguer ce fléau ! Il est facile de diminuer les subventions aux associations dont l’utilité n’est pas démontrée. Il serait opportun, comme nous vous l’avons déjà suggéré, de lancer des Etats Généraux de la Propreté en réponse aux Etats Généraux de la Nuit qui font finalement peu de cas de ces questions d’hygiène et de pollution.

    Les administrés, mais aussi vos personnels indignés par ce qu’ils doivent enlever, attendent des actions significatives et rapidement visibles, davantage de fermeté et d'engagement. Nous sommes en période électorale et nous voulons des actes car nous n’en pouvons plus de respirer cet air pollué et vicié par l’odeur d’urine.

    Dominique Feutry

  • Un nouveau modèle anti-vol de conteneur à vêtements

     

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    Modéle de conteneur de vêtements actuellement en service

    Beaucoup d’entre nous ont souvent observé que les conteneurs réservés au dépôt de vêtements étaient l’objet de fouilles en règle de la part de personnes agissant seules ou en bande. Le pillage des bacs dans lesquels les donneurs mettent des vêtements est malheureusement une réalité.

    Afin de lutter contre ces vols car il s’agit bien de vols, l’association « Le Relais », à qui sont destinés les vêtements déposés, vient de mettre au point un nouveau type de conteneur qu’elle est en train de tester en région parisienne. Ce matériel fonctionne selon un dispositif simple, il suffit de déposer le vêtement ou le sac à l’endroit indiqué et ensuite de faire pivoter la case, un mécanisme fait alors tomber le tout de l’autre côté à l’intérieur du bac. A priori il est alors impossible, même pour les enfants souvent utilisés pour ces actions défendues, de se saisir des vêtements.

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    Le prototype du nouveau conteneur anti-vol 

    L’association « Le Relais » ne cache pas ses espoirs, ni son dépit, car ce nouveau conteneur est le 7ème modèle plus sécuritif qu’elle met au point face aux vols qui sont devenus une activité très certainement lucrative pour ceux qui les commettent. Le Relais dispose de 16 000 conteneurs en France et ils permettent de collecter annuellement  90 000 tonnes de vêtements !

    Espérons que grâce à ce nouveau dispositif, il sera mis fin à ce « racket » mené au détriment d’une association qui, par la récupération des vêtements donnés, permet leur recyclage et peut ainsi  prendre en charge des personnes en situation de handicap et soulager leurs familles. Il faut aussi souhaiter que ces maraudages à grande échelle soient combattus au même titre que les vols à la tire et les cambriolages dont la presse, à partir de récentes statistiques publiées, relate qu’ils sont en train de croître de façon exponentielle…

    Dominique Feutry

     

  • Le prix moyen de l’immobilier baisse dans le Marais

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    Place des Vosges (IVe)

    Des publications récentes, notamment celles des notaires et de meilleursagents.com, font état d’une résistance des prix de l’immobilier dans Paris. Souvent pourtant nous pensons dans l’ambiance déprimée que nous vivons que partout la baisse l’emporte. En fait les prix se sont stabilisés en moyenne sur les derniers mois et semblent repartir un peu à la hausse (+ 0,2% en mai), le Marais fait cependant exception.

    En effet, cette hausse moyenne ne doit pas cacher qu'un certain nombre d’arrondissements sont sur un « trend » baissier, notamment les IIIe et IVe. Bien entendu il s’agit de moyennes et ce sont surtout les petites surfaces qui ont marqué un fléchissement des prix.

    Si les taux d’intérêt bas des prêts ont compensé la faiblesse des transactions (les notaires ont enregistré une diminution de 16 % des ventes durant le 1er trimestre) et permis cette résistance des prix, les professionnels restent lucides. Pour eux, dès lors que la demande de grands appartements (3 pièces et plus) chutera, les prix vont alors baisser et cela devrait se produire dans les tout prochains mois.

    La montée du chômage, l’attentisme d’investisseurs qui anticipent un fléchissement des prix, les dispositions fiscales et de « l’encadrement » des loyers favoriseront inexorablement ce mouvement.

    Dominique Feutry

  • Le 6 juillet prochain, donnez une nouvelle vie à vos objets courants…

    Repair-cafe-paris-1Réparation d'un téléphone portable lors d'un "Repair Café" 

     

    "Repair Café Paris" est une association qui invite les résidents d'un quartier à venir faire réparer leurs objets défectueux, grâce à un ensemble de réparateurs bénévoles couvrant différents domaines d'expertise ! Cette action permet de sensibiliser chacun d’entre nous contre le "tout-jetable". C'est aussi un moyen de transmettre un savoir-faire, dans une ambiance détendue et ludique. La prochaine et seconde édition pour notre quartier aura lieu :

    Le 6 juillet 2013 de 14h00 à 18h00

    Maison des Associations du IIIe arrondissement, entrée 5, rue Perrée, face au Carreau du Temple

    Vous trouverez sur place des électriciens, des couturières, des menuisiers, des réparateurs de bicyclettes et autres corps de métiers, tous équipés des outils et matériels nécessaires. Des tables de lecture consacrées aux ouvrages ayant pour thème la réparation et le bricolage seront à votre disposition.

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    Outre la protection d’un savoir-faire souvent en voie de disparition (voir notre article du 30 janvier 2013 sur la réparation des éventails), cette manifestation permet de mettre en évidence le fait qu’il est possible de prolonger la vie des objets courants. Cela entraîne en conséquence moins de consommation de matières premières et donc d’énergie pour fabriquer de nouveaux produits pour les remplacer. Là repose l'essentiel du concept conçu à l’origine à Amsterdam et qui a essaimé dans nombre de pays dont la France. Quant à l’éventuelle objection que cela concurrencerait les réparateurs ayant pignon sur rue, il n’en est rien si l’on estime qu’il s’agit de sensibiliser tout à chacun au choix de la réparation plutôt que la déchetterie.

    Ainsi comme le simple cordonnier ou l’entreprise qui donne une deuxième vie aux téléphones portables, l’objectif est exactement le même, repousser l’obsolescence des objets, stopper le gâchis et préserver la planète.

    Alors n’hésitez pas samedi prochain à vous rendre rue Perrée (IIIe), vos vêtements, meubles, bicyclettes et objets courants pourront retrouver une nouvelle vie.

    Dominique Feutry

  • Les « Dirty birds » font des émules!

     

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    Tag/Collage particulièrement laid apposé sur le mur de côté du 20 rue des Quatre Fils face au Caran (IIIe) (Photo VlM!)

     

    Alors que nous dénonçons au travers de plusieurs articles (en particulier l'article du 6 mai 2013) la pollution par les "Dirty Birds", ces tags sur papier qui innondent les murs du Marais, voilà que d'autres tags du même type font leur apparition . Nous l'avons dit, si les tags ne sont pas enlevés rapidement, ils attirent d'autres tags et des affiches sauvages, à l'instar de ce qui se passe pour la saleté.

    Il s'agit d'animaux informes de couleur fade signés YOSH. qui viennent salir eux aussi le quartier.

    En ce qui concerne les collages"Birdy Kids", il s'agit d' une entreprise qui a pignon sur rue à Lyon. Ell dispose d'une boutique, ses coordonnées sont faciles à appréhender…Nos murs lui servent en fait de support publicitaire pour se faire connaître et vendre ensuite toutes sortes de produits dérivés dont des tee shirts, des panneaux, des pancartes, des affiches etc …à l'effigie de ces oiseaux.

    Il est assez paradoxal de lire sur différents sites concernant cette activité très organisée les commentaires suivants :

    "Ces artistes déraisonnables ont cherché les moyens d’unir leur art à l’environnement citadin. Et c’est de cet attrait qu’est née l’idée de se tourner vers les collages, en centre-ville, en pleine nuit, et surtout jamais avant minuit."

     

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    Les collages s'attirent ainsi que le montre cet exemple 28 rue des Francs Bourgeois (IIIe)   (Photo VlM!)

     

    Est -il normal d'avoir recours à l'affichage sauvage pour ne pas payer de campagne publicitaire et faire payer aux parisiens, via leurs impôts, l'enlévement de ces collages qui gâchent le quartier?

    Si des mesures ne sont pas prises par les services de la propreté de la Ville, alors nous allons être innondés davantage encore par ces collages, d'autant que nous entrons en période de vacances durant laquelle les agents seront moins nombreux face à des colleurs actifs. Nous l'avons déjà dit, les tags, comme la saleté, attitrent d'autres tags dès lors qu'ils ne sont pas enlevés rapidement.  

    N'oubliez pas que vous pouvez trouver directement sur note blog (colonne de gauche) le lien qui permet de remplir le formulaire pour faire enlever les tags.

    Dominique Feutry

     

     

  • Les nouveaux habits de la place de la République ne laissent pas indifférent

     

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    La "nouvelle" place de la République (IIIe)

     

    La place de la République, une des plus grande de Paris (3,4 ha) qui a connu depuis 1889 tant d'événements historiques avait besoin d'être réhabilitée. Livrée aux voitures, le trafic était intense et beaucoup de piétons hésitaient à la traverser pour atteindre le terre plein, au demeurant peu accueillant. Ce dernier était si peu fréquenté que des renards avaient élu domicile à cet endroit (notre article du 12 décembre 2012). Le dilemme était de redonner à la place son lustre d'antan tout en préservant la mémoire qui reste attachée au lieu ou d'en faire une esplanade accessible à tous, voire d'essayer de concilier les deux.

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    La statue de la République triomphante des fréres Morice  

     

    La statue de la République triomphale due aux frères Léopold et Charles Morice ayant été refaite et les candélabres restaurés, les initiateurs du projet diront que cette dernière solution l'a emportée. En réalité les avis sur ces travaux qui ont coûté pas moins de 24 millions d'euros sont controversés. Rénovation banale, sans originalité, sans âme pour certains, réussie pour d'autres et enfin accessible à tous. Les qualificatifs opposés ne manquent pas. Le point le plus positif est sans aucun doute la réduction de la circulation mais avoir concentré celle-ci du côté des commerçants et non des casernes est-il le bon choix car les bouchons n'ont pas disparu et avec eux la pollution de l'air et le bruit des klaxons ?

    La restitution aux piétons des lieux, soit 2 ha plantés de 155 arbres est une bonne chose, mais n'aurait-il pas été préférable de relier ce terrain, restitué aux passants, au quartier commerçant situé au haut de la rue du Temple, plutôt qu'au côté casernes. Mettre un pédiluve au pied d'une statue aussi symbolique et imposante que celle de la République et d'un seul côté, ce qui rompt toute symétrie, est osé et d'une certaine manière un peu iconoclaste. Quant aux deux fontaines qui ont fait tant polémique, les bassins ont été détruits purement et simplement et les dauphins déposés dans le dépôt d'Ivry. Autre information intéressante, les réseaux d'eu de gaz et d'électricité ont été rénovés.

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    Les jeux pour les enfants

     

    Que se passera-t-il lors des grands rassemblements, des manifestations et des fêtes quant aux très jolis bancs en bois, aux fauteuils, aux tables, aux fontaines pour se désaltérer, à l'espace dit "'Rde jeux", au café qui va bientôt ouvrir ? Tout est-il amovible comme cela a été prévu sur les berges de la Seine nouvellement aménagées Rive Gauche en cas de crue du fleuve ? Nous notons aussi, comme souvent cela se produit dans les rues dits "zone de rencontre", que les terrasses prennent beaucoup d'espace sur les trottoirs au détriment de piétons, ce qui est, avouons-le, contraire au but recherché.

    Tout cela nous dira t'on est d'abord le fruit de la concertation, de l'avis des habitants au travers notamment des conseils de quartier, du "partage équitable de l'espace urbain", d'un consensus. Nous osons croire que nos élus avaient tout de même leur petite idée sur cet aménagement et qu'ils se sont confortés en orientant les souhaits des uns et des autres  pour finalement décider conformément à leur propre choix.

    Nous espérons pour notre part que la place restera le lieu convivial ambitionné par ces travaux et qu'elle ne sera pas sujette à des dégradations qui remettraient en cause la destination voulue désormais à cette place.

    Dominique Feutry

  • Bilan de l’édition 2013 de la Fête de la Musique : un enthousiasme en baisse !

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    Que devons- nous penser de l’édition 2013 de la Fête de la musique dans notre quartier ? 

    Nous avons constaté moins d’enthousiasme que les autres années et une participation en baisse, mais beaucoup de notes et de décibels cependant en certains points et rien à d’autres pourtant occupés les années passées ? Est-ce le temps ? Est-ce la crise ? Est-ce une forme d’érosion qui caractérise la 32ème édition ? Il n’empêche que à l’instar des fêtes passées, nos rues sont restées fréquentées très tard jusqu’au petit jour. Les résultats de cette effervescence ne sont pas restés inaperçus.

    Samedi matin, les papiers voletaient sur les trottoirs, le vent étant de la partie, des cannettes jonchaient le sol et les épanchements d’urine ont battu des records quasi absolus. On cherchait les toilettes mobiles annoncées ici ou là ? Quant au verre cassé, il s’en trouvait partout. Les services de la propreté de la Ville ont été mis à rude épreuve et nous devons remercier les agents qui ont été mobilisés, mais les moyens alloués après ce type de manifestation ont-ils été suffisants? Dimanche et même en ce début de semaine, il restait encore à faire à certains endroits névralgiques tels que l’angle des rues Rambuteau et Beaubourg à hauteur de l’agence de la BRED.

     

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    Concert électro dans les jardins du Palais Royal

     

    Ce qui était frappant le 21 au soir, les bouteilles cassées et les cannettes l’illustrent bien, ce sont les nombreux jeunes alcoolisés. Nous en avons déjà parlé à propos des états généraux de la nuit (notre article du 10 juin 2013). Mais l’ampleur de ce phénomène fait que nous sommes face à un problème de santé publique.

    Nous sommes tous responsables si nous restons les bras ballants. Il faut enrayer cette évolution qui n’est peut-être pas suffisamment prise au sérieux et contre laquelle les élus et les autorités compétentes, les parents, les éducateurs, les professionnels de la santé ainsi que les commerçants impliqués doivent travailler afin de trouver ensemble les moyens d’endiguer ce qui est devenu un véritable fléau. Il y a urgence. Les forces de police particulièrement impliquées lors de cette fête ont réussi à contenir les débordements et ainsi éviter les heurts.

     

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    Conducteur de scooter devant l'Eglise Réformée de la rue Saint Antoine (IIIe) distrait pas le concert au bord de la chaussée (Photo VlM!)

     

    Nous avons remarqué que certains emplacements retenus pour les musiciens étaient parfois trop près des voies de circulation fort empruntées par les véhicules, certains chauffeurs distraits ne regardent alors plus la chaussée et peuvent être a à l’origine d’accident, ce qui a failli se produire rue Saint Antoine devant l’Eglise Réformée du Marais…

    La fête de la musique 2013 n’a pas failli à la tradition, tous les styles pouvaient être écoutés. Nous regretterons simplement une baisse d’engouement, des décibels souvent exagérés, l’alcoolisme des jeunes qui est désormais de la partie et des moyens insuffisants pour remettre nos rues en état de propreté malgré la mobilisation des équipes de la Ville. Quant à la sécurité, les forces de police veillaient indéniablement.

    Dominique Feutry

     

  • A la découverte du jardin éphémère du parvis de l’Hôtel de Ville

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     Le jardin du parvis de l'Hôtel de Ville (IVe) avec une guérite en forme d'arrosoir (Photo VlM!)

     

    L'Hôtel de Ville change de visage actuellement. Lorsqu'il arrive de l'avenue Victoria (IVe), le piéton qui n'est pas au courant s'imaginerait presque à la campagne. Au pied du célèbe monument, des plantes, des hautes herbes et des arbres ont envahi le parvis.  Un jardin éphèmère a été installé. Le contraste est frappant en comparaison du fac similé de la cellule de Nelson Mandela qui se trouvait à cet endroit il y a peu de temps encore (notre article du 30 mai 2013).

     

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    Vue du jardin éphémère prise du côté Seine (Photo VlM!)

     

    L'idée de ce jardin est à la fois pédagogoque, il permet à tout à chacun de découvrir les végétaux, le jardinage, l'envie de la nature. Des panneaux très documentés et détaillés sont disposés tout au long du parcours, le long d'allées formées par les bacs plantés. Il est possible de se renseigner auprès de paysagistes, de  jardiniers installés dans des guérites en forme de  gros arrosoirs à l'image de celui qui orne le Jardin Anne Franck (IIIe). Des visites guidées sont organisées et des animations ludiques sont prévues pour les enfants. Des informations sont données sur les métiers de la nature et les jardins partagés qui fêtent cette année leur dixième anniversaire. 

    Le minéral devient temporairement végétal avec le concours de l'Agence des Espaces Verts de la Région. Profitons en pour renouer avec la nature et visiter cette exposition réussie qui se tient jusqu'au 12 juillet.

    Dominique Feutry