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Étiquette : pascal fonquernie

  • Circulation dans Paris-centre : il est temps d’en finir avec les tristes plaisanteries !

     

    Charlot 43 floreEspace livraisons devant une entrée d’immeubles 43 rue Charlot (IIIe)

     

     

    Nous demandons à Florent Giry, Adjoint au Maire en charge de la circulation, de redescendre sur terre. Les protestations s'accumulent : à notre demande d'en finir avec le culte du labyrinthe et de donner aux résidents les mêmes droits de circulation qu'aux taxis sur deux tronçons rues des Archives et des Quatre-Fils (et un micro tronçon rue de Turenne) s'ajoute maintenant une protestation très vive d'habitants de la rue Charlot (IIIe).

    Samedi dernier 7 octobre, au "café du Maire", Ariel Weil a été pris à partie par un riverain de cette rue qui n'en est pas à son premier échange avec le Maire et son Adjoint Florent Giry. Sa protestation vise la création de places de livraisons devant la boutique et la vitrine du luthier d'instruments à vent Guy Colin, un des rares survivants d'un artisanat d'art dans le Marais.

    La présence de gros camions stationnés, qui masquent l'entrée et la devanture du magasin sont une entrave sérieuse à son activité. Il suffirait pourtant de déplacer la zone livraisons de quelques mères pour l'installer le long du mur aveugle de l'église Ste Croix des Arméniens. Apparemment, M. Giry n'y a pas pensé ! La survie d'un artisan, fût-il artiste, ne l'a pas incité à cette décision de bon sens… On ne désespère pas de le convaincre cependant.

     

    Charlot pascalPascal Fonquernie exprime visuellement son souhait que les poids lourds ne bloquent pas sa porte ! Pierre-Yves Bournazel, élu de Paris, commission urbanisme-logement, lui apporte son soutien

     

     

    Un autre plaignant de marque, le directeur de l'agence de communication PARISMARAIS.COM,  Pascal Fonquernie. Il fait justement remarquer que des places de livraisons ont été créées le long de trottoirs qui font guère plus de 50 centimètres, SANS ÉPARGNER LES ENTRÉES D'IMMEUBLES. Des entrées qui sont pratiquement condamnées quand un poids lourd stationne devant. Une personne à mobilité réduite du fait d'un handicap ou simplement d'une charge ne peut simplement pas passer !
     
    Les pompiers n'ont pas la place non plus d'intervenir. M. Giry n'a pas songé à la responsabilité qu'il assume en organisant l'éventualité d'un drame !
     
    Là encore, la solution est simple : éviter les entrées d'immeuble comme le 43 de la rue Charlot ! Globalement le nouveau plan de circulation dans Paris-centre peut être un succès si le Maire veut bien effacer les erreurs manifestes qui l’entachent encore.
     

     GS

     

    Ne ratez pas notre spectacle exceptionnel du 19 octobre : CARMEN, opéra-comique de Georges Bizet en version concert avec 10 artistes. Voyez l'affiche et retenez vos places (20,00 €) en cliquant  ici….

     

  • Nouvelle facétie du COX : la saucisse pour métaphore de l’homo sapiens !

     

    Cox enseigneNouveau décor pour le COX-Bar 15 rue des Archives (IVe), nouvelle enseigne parallèle "A la bonne saucisse" et perpendiculaire "en drapeau", temporaires comme d'habitude, selon toute vraisemblance….

     

    Quand Victor Hugo, dans "Booz endormi" (La Légende des Siècles), parle de la lune comme d'une "faucille d'or dans le champ des étoiles", il compare nullement la lune à cet outil des travailleurs des champs mais il invite l'esprit à un rapprochement poétique qui est l'un des plus beaux de son œuvre.

    Quand le COX-Bar fait du saucisson le thème de son nouveau décor, quand il choisit pour enseigne "en drapeau" à sa proue une saucisse cambrée de deux mètres d'envergure, il communique sur l'homme de façon assez plaisante – et quelque peu présomptueuse ! A condition de ne pas prendre la chose trop au sérieux, et d'oublier que le règlement pour ces enseignes limite leur dimension hors tout à 80 x 80 cm, on peut admettre que l'initiative atteint son but : interloquer les foules en offrant cependant aux regards une devanture de pied d'immeuble décorative.

    Il est peu probable que l'ABF (architecte des bâtiments de France), pas plus que la Direction de l'Urbanisme de la mairie de Paris, en charge  du RLP (règlement local de publicité) qui régit les enseignes (le poste d'ABF du reste est actuellement vacant si nos informations sont exactes), aient eu à se prononcer sur cette nouvelle incartade du plus facétieux des débiteurs de boissons du Marais.

    GS

     

  • Echanges de vues entre diffuseurs d’information du Marais

    Fonquernie 1Pascal Fonquernie, fondateur et directeur général de PARISMARAIS.COM s'entretient avec Gérard Simonet, président-fondateur de "Vivre le Marais!", à l'issue d'une rencontre avec Marie-Françoise Masféty-Klein, présidente de "Culture & Patrimoine Paris Marais"

     

     

    Deux associations sans but lucratif, "Vivre le Marais !" et "Culture & Patrimoine Paris Marais (*)" d'une part, une SAS à vocation commerciale, PARISMARAIS.COM d'autre part, ont ceci en commun : elles exercent leur activité dans le Marais (plus largement dans le centre historique de Paris qui regroupera bientôt au sein d'un arrondissement unique les quatre premiers arrondissements de Paris).

    Leur matière première est l'information. L'usage qu'elles en font et leur finalité sont différents. Mais quoiqu'il en soit leur rôle commence par une analyse des dossiers, l'écoute des acteurs, un jugement et une formulation de l'information destinée aux lecteurs.

    Le tour d'horizon auquel nous avons prodédé consiste à vérifier si nos opinions convergent (ou divergent) sur chacun de ces dossiers. Les sujets ne manquent pas : logement et urbanisme, déplacements et place de la voiture, tourisme et attractivité de Paris, politique de la nuit, évènements culturels, Jeux Olympiques de 2024, locations touristiques, propreté de la Ville, pollution atmosphérique… et deux thèmes chapeau : la protection du patrimoine collectif et la qualité de vie des habitants.

    Une première série d'entretiens montre que les communautés que nous constituons sont proches d'un consensus. C'est important car la position des uns est renforcée par l'opinion convergente des autres. Ceux qui sont en charge de la cité ne peuvent pas l'ignorer.

    Ce mécanisme est déjà le moteur de "Vivre Paris !" à ceci près que l'objet de ce réseau d'associations parisiennes est centré sur l'occupation de l'espace public et le droit au sommeil et n'entre pas normalement dans les débats sur les nombreux sujets qui nous concernent dans le Marais.

    Faut-il aller plus loin que ces constatations et structurer le consensus qui se dégage ? C'est un sujet dont nous allons débattre. Nos lecteurs peuvent utilement nous éclairer en nous faisant part de leurs réactions et  commentaires.

    GS

     

    (*) Cette association-amie orientée vers les évènements culturels, notamment les visites guidées, a son propre site qui décrit ses activités. Voir par exemple la visite guidée des "passages couverts de Paris"

     

  • Après Rome, Milan prend des mesures drastiques contre le tourisme de masse…

    Milan afpLe "Duomo" de Milan  (Photo AFP)

     

     

    Si l'on en croit Métrotime, le quotidien gratuit belge, et d'autres médias, il est désormais interdit à Milan de se promener dans les rues dès le soir tombé avec une bouteille en verre, quel que soit son contenu, ou une canette. Les "perches à selfies" sont également frappées d'interdiction. La mesure vise d'un côté l'alcoolisation nocturne et les dérives qui l'accompagnent et par ailleurs la prolifération des marchands à la sauvette qui étalent leur bric-à-brac au voisinage des sites et monuments historiques.

    Autre mesure-phare : les food-trucks sont désormais non grata, interdits d'activité.

    Milan a donc su écouter la plainte qui monte dans toutes les villes à vocation touristique contre le tourisme de masse et les nuisances qu'il fait subir à la population. Barcelone, Rome et Turin se sont déjà inscrits dans cette tendance. On sait que Venise, d'où les habitants ont fui, prépare de son côté des mesures draconiennes pour prévenir le désastre qui menace.

    A Paris, où la municipalité persiste à vouloir attirer les foules en stimulant l'attractivité d'une ville qui est la plus visitée du monde, en maintenant dans cet esprit sa candidature aux JO de 2024, la population gronde et un nombre croissant d'associations "cadre de vie/environnement" rejoignent le réseau "Vivre Paris !" pour exprimer leur mécontentement contre les débordements en tout genre sur l'espace public et la consommation débridée d'alcool par les fêtards la nuit avec le bruit et les dégradations qui en découlent.

    Nous attendons nous aussi à Paris que l'équipe municipale et le fameux "conseil de la nuit" cesse de raisonner et d'agir en fonction des intérêts de l'industrie de la nuit et de la boisson pour prendre enfin des mesures inspirées par la raison pure et le souci de préserver la santé des habitants.