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Étiquette : pierre aidenbaum

  • Alerte aux transactions à distance avec les cartes bancaires

    Distributeurs billets LCL

    La carte bancaire fait partie de notre univers quotidien : retraits, achats chez les commerçants, ordres à distance. Attention, la fraude vous guette !

                                                                                                                                                               

    Nous répugnons ici à personnaliser nos articles. C'est au nom et en direction des adhérents, très nombreux, de "Vivre le Marais !" que je m'exprime. Il y a quelques mois j'ai fait une exception pourtant en postant sur Internet l'histoire de ma participation en 1961-62 à la fin de la guerre d'Algérie comme S/lieutenant appelé du contingent. Je voulais apporter mon tribut, modeste, à l'histoire de cette période et espérer que des lecteurs de ce blog viendraient vers moi pour partager des souvenirs, des analyses et des photos.

    La démarche a réussi au-delà de mes espérances. La notoriété du blog, très référencé dans tous les moteurs de recherche, m'a apporté des contacts avec de nombreuses personnes avec qui j'échange désormais.

    Durant l'été, j'ai été victime d'une fraude à la carte bancaire. Fort de l'expérience précédente, j'ai pensé qu'il était, sinon de mon devoir, pertinent en tout cas d'en faire part à tous ceux qui me lisent, pour qu'ils évitent le piège, et à la communauté bancaire pour qu'elle mette un terme à une anomalie flagrante qui défie le bon sens.

    En effet, les procédures actuelles font que des commerçants demandent par téléphone nos coordonnées bancaires pour enregistrer une commande. C'est le cas, par exemple, pour la réservation d'une chambre d'hôtel. Vous donnez donc, et parce que vous n'avez pas le choix, votre n° de carte, sa validité et, c'est là où le bât blesse, un "cryptogramme" composé de trois chiffres qui figurent au verso. Ce "code" est censé constituer l'indice que vous acceptez la transaction commerciale et le paiement de la chose.

    Très bien. Mais ces information sont passées "en clair". Rien, sinon sa conscience, n'interdit à votre interlocuteur d'en faire un usage criminel. C'est-à dire d'utiliser votre profil bancaire pour effectuer des achats pour son compte ou pour compte de tiers en vous faisant payer la note.

    Les transactions par Internet, quant à elles, font appel à une procédure identique mais la différence est que le protocole d'échanges est sécurisé (https) et que les ordinateurs interdisent la vision en clair des données échangées. C'est donc très vraisemblablement dans les échanges par téléphone que se produisent les fuites.

    C'est ce qui vient de m'arriver. J'ai découvert courant août sur mon relevé bancaire une transaction frauduleuse émanant d'un certain M. Prete (Italie), qui a commandé à mes frais deux ordinateurs à APPLE COMPUTER INT'L, pour un montant de près de 2.500 €. APPLE, Service des Fraudes, que j'ai réussi avec beaucoup de difficultés à avoir au téléphone, m'a gentiment annoncé que la commande avait été exécutée, et livrée à une adresse dont ils pensent maintenant qu'elle était éphémère pour ne pas dire fictive.

    Confidence de mon interlocuteur : il y a en ce moment dans la nature des listes de profils bancaires qui résultent de l'exploitation de fuites, conséquence d'un dispositif qui porte en germe ses propres dérives et la prolifération de ce type de fraude.

    Mon banquier, LCL Crédit Lyonnais, reconnaît que je suis la victime d'une fraude et m'affirme que je serai remboursé. En attendant, mon compte est à découvert et passible d'agios. Qui me seront rétrocédés, me dit-il. Mais quand ? Vivre avec un découvert de cette importance n'est pas confortable.

    Je n'accepte pas cette situation et l'attitude de la banque. Le mécanisme qu'elle a mis en place pour le paiement à distance est défaillant. Elle doit assumer et re-créditer mon compte immédiatement. Charge à elle de se retourner vers le fournisseur ou vers la carte VISA et son assurance. Je suggère que nous manifestions tous ensemble ce genre d'exigence quand l'occasion malheureusement se présente.

    Cet article a deux buts : dire à la communauté bancaire que nous devons en aucun cas être les boucs émissaires de leurs inconséquences et passer un message à tous nos lecteurs pour qu'ils refusent de se prêter à des transactions de ce type, tant qu'elles ne feront pas l'objet d'un processus de contrôle parfaitement sécurisé.

    Transmettez l'information autour de vous. C'est une mission de salut public !

    Post-scriptum # 1 

    Sensible à nos arguments et à la vague de réactions que cette affaire a suscitée, la banque LCL Crédit Lyonnais, en date du 7 septembre, a régularisé le compte en le créditant des sommes injustement prélevées. Dont acte ; je remercie la direction de LCL de sa réaction somme toute assez rapide.

                                                                                                                                            

                                                                    
                                                                                    

  • Compte rendu de mandat de Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe

    Compte rendu mandat aidenbaum 02 06 10

    Tribune atomisée en un chapelet de guéridons, face à une trentaine de représentants des conseils de quartiers, le Maire et ses Adjoints.

                                                                                                     

    La réunion s'est tenue le mercredi 2 juin 2010 à 19h00, dans la salle des fêtes de la mairie. Pierre Aidenbaum était entouré de sa Première Adjointe, Camille Montacié, démocratie locale, Christine Frey, urbanisme et conseils de quartiers, Monique Saliou, déplacements, voirie et propreté, Gauthier Caron-Thibault, logement, Christiane Gilon, devenir du IIIe, et Yann Marteil, finances et développement économique.

    Pierre Aidenbaum a tordu le cou à la rumeur qui prétendait que le "Carreau du Temple" ne se ferait jamais. Il y a eu un appel d'offres infructueux mais le cours des choses a repris, c'est désormais Eiffage qui est titulaire du contrat de gros oeuvre, et les travaux commenceront en septembre.

    Même échéance pour la Gaîté Lyrique qui sera livrée à cette date. Le gymnase Michel le Comte, qui avait été ravalé au cours de la précédente mandature en réponse à une demande insistante des riverains, sera cette fois rénové en terme d'accessibilité et de mise aux normes. Nous avons rappelé au Maire qu'une partie de son parvis est désormais occupée par un petit groupe de "squatters à ciel ouvert" pour lesquels la sympathie des gens de la rue commence à s'émousser à cause des désordres causés et du caractère insalubre de leur installation.

    Le Maire a commenté ses réalisations en matière de logement social. Pour avoir suivi de près la plupart des interventions de la mairie, nous sommes tentés de dégager une typologie, qui dévoile une approche pragmatique dont le taux de réussite est bon.

    Il y a tout d'abord le parc d'immeubles insalubres et vides dont personne ne veut. La mairie les rachète en bloc et les réhabilite, dans une optique logements à loyers modérés. Une deuxième catégorie, ensuite, d'immeubles en mauvais état, partiellement habités ou en voie d'abandon avec acquéreur déclaré. Si la mairie préempte, la décote par rapport au prix de marché est de l'ordre de 40 %. Le vendeur est rarement d'accord et on le comprend. Il est arrivé que la mairie s'obstine en première instance : la justice la déboute généralement, chez nous comme ailleurs. C'est beaucoup de temps et d'argent gaspillés.

    La sagesse de Pierre Aidenbaum, dans ce genre de situation, est de ne pas s'obstiner mais de négocier avec le tandem acheteur-vendeur. L'expérience montre qu'il a obtenu (îlot Charlot-Pastourelle, immeuble aux arcades Temple-Pastourelle) le même résultat, à savoir 25% de social, que si le PLU (plan local d'urbanisme) de Paris s'était appliqué dans le Marais, où le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) ne comporte pas ce genre de disposition contraignante. Il reste pour nous un doute sur le 108 rue Vieille du Temple. Nous aurons l'occasion d'y revenir.

    La méthode n'est pas sans risque. Si la décote de la fraction "sociale" (prix payé par le bailleur-social) est trop forte par rapport au prix de marché, la péréquation à laquelle le promoteur doit se livrer pour rétablir sa marge le conduit à augmenter le prix du m² vendu à l'acheteur lambda. Appliquées sans réalisme, ces conditions peuvent conduire à l'échec complet de l'opération immobilière d'autant que la présence d'un bailleur social dans le syndicat des copropriétaires, dont les objectifs sont forcément différents, n'est pas faite, a priori, pour rassurer des acheteurs potentiels.

    De façon connexe, on entend parler de social "dans le diffus". S'il s'agit de contraindre des vendeurs individuels, par préemption, à céder leur logement lorsqu'ils doivent le vendre, avec une décote qui leur interdirait, de fait, de se reloger, on aura beaucoup de mal à obtenir l'adhésion des citoyens propriétaires. Ceux notamment qui, n'ayant pas bénéficié de logements à loyers modérés de la Ville, se sont endettés toute leur vie pour acquérir leur logement.

    En variante, on peut parler d'une quatrième catégorie : réhabilitation d'un immeuble complet par un investisseur privé qui, au terme d'un accord conclu avec le Maire, s'engage à louer par appartements et pendant un durée assez longue, à un tarif social. Ce n'est pas une vue de l'esprit. Ce cas s'est concrétisé avec le 26 rue de Montmorency. L'occupation de l'immeuble par des squatters (qui ont été délogés depuis), a servi de catalyseur. Pourquoi ne pas reprendre ce modèle, éventuellement sans les squatters ?

    D'autres thèmes ont été évoqués, trop vaporeux pour susciter un réel intérêt de notre part. Plus concrets : l'extension de "Paris respire", le réaménagement de la rue Rambuteau (élargissement des trottoirs au détriment de la voie de circulation, des arbres côté IVe et pas de trottoir surélevé côté IIIe), "l'espace public partagé" (où les vélos roulent à contre sens) et un projet, soutenu par la conseil de quartier "Archives", de rouvrir les jardins des hôtels de Soubise et de Rohan au public. On vous donne rendez-vous pour en reparler.

                                                                                                                                                        

  • Entretiens avec Gabriel Millot, Commissaire Central du IIIe

    Millot gabriel commissaire central IIIe

    Gabriel Millot, Commissaire Central du IIIe, dans son bureau, hôtel de police de l'arrondissement

                                                                                                                                            

    Le IIIe est connu comme un arrondissement relativement calme. C'est sans doute l'une des raisons qui font que les commissaires centraux n'y officient que deux ou trois ans. Pour avoir apprécié avec beaucoup d'entre eux leurs qualités humaines et professionnelles, nous avons donc eu assez fréquemment l'occasion de regretter leur départ.

    Pour l'heure, M. Millot est bien installé dans ses fonctions. Nous nous en réjouissons car le dialogue avec lui est fructueux.

    Nous avions identifié quelques foyers d'instabilité. Au premier chef, le squat du 28 rue de Montmorency. Le sujet a été largement traité dans notre article du 31 mars. Il s'agit d'un dossier qui est resté exemplaire jusqu'au début de l'année : convention d'occupation précaire accordée par le propriétaire aux squatters dans l'attente du démarrage des travaux, accord entre le propriétaire et le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum pour que des logements à caractère social soient offerts après réhabilitation (loyers de 17 €/m²) et promesse donnée par les squatters de libérer l'immeuble au début de l'année.

    La moitié des occupants a joué le jeu. Une autre moitié a décidé de s'enraciner dans les lieux, rompu tout contact et s'est engagée dans des activités nocturnes et bruyantes qui ont incommodé les habitants des immeubles voisins, au point de les conduire à signer des pétitions et à porter plainte.

    La bonne foi des squatters ne pouvait plus dès lors leur servir de défense. Hier matin, 26 mai, de bon matin, la police est intervenue avec l'accord de la préfecture et de la mairie pour déloger les occupants. Il n'y a pas eu d'incident. Les travaux de réhabilitation vont commencer dès le 31 mai, selon les propriétaires de l'immeuble.

    Autre foyer de tension : le "Café Marais", 10 rue des Haudriettes. Paisible lorsqu'il fait restaurant (une carte généralement appréciée), il devient insupportable lorsqu'il loue sa salle pour des soirées privées jusqu'à 2h00 du matin. On assiste alors à des bacchanales effrénées avec musique techno sans retenue, des allées et venues entre la salle et la rue, l'occupation du trottoir, les cris des plus excités … Un scénario que les riverains de la rue connaissent trop bien. Les plaintes ont été nombreuses. Samedi 22 au soir, une patrouille de police est intervenue et a dressé procès-verbal. Le bar encourt une amende. Il est surtout menacé désormais de fermeture administrative. 

    L'abcès autour de "La Trinquette", 67 rue des Gravilliers, dont nous avons parlé dans notre article du 3 mars, n'est pas percé mais Gabriel Millot y voit clair désormais. Il y a, selon lui, plusieurs sources de nuisances qui prennent le relais l'une de l'autre. Il faut rappeler que dans cette portion de la rue, on ne compte pas moins de quatre débits de boissons : "Andy Walhoo", le "404", "le Derrière" (sic), "la Trinquette", dont les contributions au bruit ambiant se succèdent ou se cumulent, et même un  cinquième qui a récemment attiré l'attention de la police pour tapage nocturne : le "Canard Pékinois". On a envie de dire à la police, en pastichant Arnaud Amaury, légat du Pape, au siège de Béziers contre les "hérétiques" en 1209 : "verbalisez les tous, Dieu reconnaîtra les siens !"

    Les habitants des Gravilliers quant à eux ne se démobilisent pas. Ils l'ont dit au Maire Pierre Aidenbaum qui fait une nouvelle tentative d'apaisement dans une lettre datée du 17 mai (voir ci-dessous).
    Le dossier reste chaud.

                                                                                                                                                     

    Gravilliers la trinquette lettre maire IIIe 

                                                                                                                                                   

  • Relations au zénith avec le COX !

    Ste croix freedj affiche robins avril 2010

    Affiches sur le "FREE DJ", propriété du "COX", 35 rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe)

      

    Le COX nous a réservé une surprise ce week-end : dans certains établissements de sa mouvance, des affiches sont apparues.

    Nous savions que nos relations s'étaient réchauffées, avec notamment le consensus obtenu sur la signature d'une charte des bons usages de la rue des Archives, patronnée par la Maire Dominique Bertinotti, mais nous ne nous attendions pas à des louanges sur notre efficacité dans l'action.

    Il n'en fallait pas plus pour que le nombre d'adhérents à "Vivre le Marais !", déjà très élevé, se dirige vers des sommets.

    Merci donc pour ce geste que nous apprécions à sa juste valeur. Nous saisissons aussi votre main tendue : vous voulez faire progresser la convivialité ? Nous aussi. Unissons nos efforts pour que tout le monde dans le Marais vive en harmonie, les disciples que vous appelez vers vous, mais aussi ceux qui ne le seront pas et qui ont le droit malgré tout de vivre, travailler et exercer leurs loisirs en toute sérénité.

    La créativité et les emplois, parlons en. Créer, ce n'est pas seulement inventer un nouveau cocktail, bien que ce soit aussi tout un art. Créer, c'est être en avance sur l'utilisation des technologies de pointe, concevoir et construire un urbanisme et une architecture compatibles avec un développement durable, c'est peindre, écrire ou composer comme personne n'a su le faire auparavant, c'est montrer la voie dans le domaine de la mode, se distinguer en restauration et cultiver bien d'autres vertus  qui poussent l'individu et le groupe vers les sommets de l'humanité.

    Voilà notre ambition. Nul besoin pour la satisfaire d'enfreindre les lois de la République qui sont garantes de notre cohésion. C'est le seul point sur lequel nous resterons intransigeants. Est-ce trop de vous demander de nous rejoindre sur cette exigence ?

                                                                                                                                                      

  • Que devient la tour rescapée de l’enclos du Temple ?

    Charlot 73 plan turgot

    De l'enclos du Temple, la ville fortifiée de l'ordre des Templiers, il ne reste aujourd'hui qu'une des tours de garde qui jalonnaient la muraille. On la voit ici dans l'angle supérieur droit du triangle dont la base borde la rue [Charlot] (IIIe) (plan de Michel Etienne Turgot, 1739)

       

    Le 1er février de cette année, nous consacrions un dossier à la tour oubliée, enfouie à l'intérieur d'un ensemble immobilier peuplé de décombres. Reportage du 1er février 2009

    Nous sommes en mesure, à ce jour, d'apporter un certain nombre de précisions.

    Cet ensemble immobilier se compose de trois bâtiments auxquels on a accès par la porte du 73 rue Charlot (IIIe). Ils occupent actuellement tout l'espace délimité par le triangle de la photo. La tour est à l'angle supérieur droit, prolongée par une portion de muraille. Elle est creuse. A l'intérieur de sa concavité, de l'autre côté, rue de Picardie, le "Café Rouge", a installé une banquette en arc de cercle sur la quelle on peut s'attabler tout à loisir pour prendre un repas (voir photo ci-dessous).

    Charlot 73 café rouge

    Fond de la salle du "Café Rouge". On note la forme concave qui est l'intérieur de la tour. On est ici au coeur d'une verrière à  structure métallique que certains attribuent à Gustave Eiffel.
     
     

    Les propriétaires, qui sont une dizaine, ont décidé il y quelque temps de vendre l'un des bâtiments, celui justement qui abrite la tour, afin de financer la réhabilitation des deux autres. C'est un particulier qui s'est porté acquéreur de "l'immeuble à la tour", pour son usage personnel. Il semble clair que la muraille figure dans les parties communes aux trois immeubles mais le statut de la tour nous a paru incertain.

    L'objectif des propriétaires est de mettre la tour en valeur. Un projet a été déposé en 2004. Il permettait de visualiser depuis l'entrée la tour et la muraille.

    Charlot 73 déclaration travaux

    Charlot 73 deux passages cour

    Plan de 2004 et état actuel. L'ouverture panoramique à gauche sur le plan permettait de voir la tour et la muraille dans son prolongement. Le passage de gauche, très étroit, n'offre pas de vue sur la tour. Le passage de droite sera condamné (cliquer dans les photos pour agrandir).

    Il semble que les Bâtiments de France aient favorisé ce projet mais que la Mairie de Paris, direction du permis de construire, l'ait refusé sur le fondement que l'état de l'immeuble ne permettait pas d'en affaiblir la structure en pratiquant une ouverture de cette importance. Actuellement, l'Architecte des BdF demande que le passage de gauche soit élargi de 40 centimètres, en rognant sur la droite, ce qui n'apporte malheureusement rien à la visibilité des parties intéressantes.

    Il est donc probable que la jouissance de ces vestiges restera le privilège des occupants. Nous avons la consolation de savoir qu'ils existent et que nous avons pu y accéder.

    Gérard Simonet

    Pour rejoindre notre association agréée, loi de 1901, apolitique et culturelle, Cliquer ICI

                                                                                                                                           

      
     
     

  • Rappel : « Vivre le Marais ! » dénonce l’inaction de la Ville de Paris sur deux dossiers qui sont la honte du IVe : l’état des coffres des bouquinistes et l’invasion des « flyers » . Zéro pointé pour François Dagnaud

    Bouquinistes histoire de paris Quais de la Seine au Pont-Marie, les premiers coffres de bouquinistes, avec un panneau "histoire de Paris" qui en raconte l'origine. L'état des coffres est affligeant. Quant aux "flyers", le spectacle offert tous les week-ends rues des Archives et Ste Croix (voitures recouvertes et caniveaux remplis) suscite l'écoeurement.

      

    Voici ce que nous écrivions le 15 janvier 2009 :

    Les quais de Seine, inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont l'un des atouts de Paris et du IVe arrondissement. On a toutes les raisons de s'en flatter. Les étrangers en conviennent : on connaît peu d'endroits au monde qui offrent un cadre aussi romantique et prestigieux.

    Les bouquinistes ajoutent à ce site une touche insolite qui plonge ses racines dans le passé de la profession, considérée au XVIe siècle comme dangereusement subversive pour les textes écrits qu'elle était soupçonnée de diffuser sous le manteau, en bravant le monopole des libraires.

    La Mairie leur consacre un écusson qui en résume l'histoire, comme elle le ferait pour un monument de Paris. Malheureusement, leurs coffres tagués et mal entretenus leur confère un statut de marchands de seconde zone qui porte atteinte à la noblesse de leur profession d'antiquaires de la presse et du livre.

    Nous avons établi un contact à ce sujet avec François Dagnaud, Adjoint au Maire de Paris pour la Propreté, dans le courant du mois de décembre. Nous attendons de connaître les mesures qu'il nous a promis de prendre. Nous venons de le lui rappeler, dans un courrier daté du 14 01 09, en ajoutant une demande très spécifique au IVe, qui concerne l'invasion des "flyers".

    [ …..]   

    Les personnes dont nous rapportons l'intervention dans le courrier ci-dessus, pensent que les moyens existent d'éradiquer ce fléau, en remontant à la source, c'est à dire au bénéficiaire de la publicité. D'après eux, une certaine lecture des règlements existants permet de verbaliser et de percevoir des amendes avec recouvrement d'office. C'est bien entendu le seul moyen de corriger ces excès. Si nécessaire, pourquoi ne pas amender les textes ? Il nous ont  promis de travailler rapidement sur ce dossier avec leur direction. Nous leur donnons rendez-vous avant les beaux jours, car c'est à cette époque que la frénésie des pollueurs atteint son paroxysme".

     

    Nous sommes au regret de constater, en décembre 2009 – un an après, que M. Dagnaud n'a rien fait. On entend cependant qu'à l'Hôtel de Ville des voix commencent à se préoccuper de l'invasion des flyers. C'est bien peu comme résultat. Fançois Dagnaud mérite le bonnet d'âne. Son prédécesseur, Yves Contassot, lui, s'était distingué avec le tri sélectif, en multipliant par trois le nombre des corbeilles à papier dans Paris et, surtout, en parvenant à régler à 90% le problème ardu des déjections canines sur les trottoirs.

    Pourtant, la tâche n'est pas surhumaine : quelques coups de peinture et la mise en place d'une maintenance réactive pour les coffres. Si M. Dagnaud est incapable de le faire, nous lui démontrerons la faisabilité sur un échantillon. Pour les flyers, c'est sans doute plus complexe, mais M. Dagnaud n'a pas été élu et placé à ce poste de Maire-Adjoint pour  s'occuper de queues de cerises.

    Gérard Simonet

     

      

  • La Maire du IVe écarte l’association des discussions sur le réaménagement de la rue Rambuteau (IIIe et IVe)

    Rambuteau leroy merlin

    Rue Rambuteau, entre Saint Martin et Beaubourg (rive IIIe)

                                                                                 

    Pour Dominique Bertinotti, les jeux sont faits. Elle se réfère à une réunion publique qui s'est tenue en juillet, en période de vacances, où des gens se sont inscrits sur une liste érigée depuis en "comité de rue" (*), qui a engendré de façon obscure un "bureau du comité de rue", dirigé par un consultant appointé par la Maire, seul habilité désormais à discuter avec les Maires (IIIe et IVe) du devenir de cette rue, mitoyenne aux deux arrondissements.

    Notre association propose aux deux Maires de prendre une part active (et bénévole) aux travaux de réflexion sur l'évolution de la rue, comme nous l'avons fait en d'autres circonstances. Pierre Aidenbaum acquiesce, Dominique Bertinotti refuse.

    Aucune loi n'est là pour légitimer et réglementer ces conseils que la Maire veut façonner à son image. Il est probable que nous ne soyons pas assez malléables à ses yeux et qu'elle nous trouve encombrants.

    Les habitants jugeront. Ceux notamment, très nombreux, sur le IIIe et le IVe qui sont membres de l'association et usagers de la rue ; ceux qui, par centaines, lisent notre blog tous les jours et qui soutiennent les actions que nous menons sans visées politiques. Avec eux, d'ailleurs, nous resterons présents sur ce dossier peu controversé, du reste, depuis que Mme Bertinotti, face à l'opposition des riverains, a renoncé à faire revenir les voitures sur le tronçon Saint-Martin/Beaubourg.

    Rappelons enfin que l'association et son président ont été désignés par décision conjointe du Maire de Paris et du Préfet de Paris-Île de France, membre de la commission du secteur sauvegardé du Marais, qui intègre une partie de la rue. Nous serons donc impliqués dans le processus de révision du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) mais non grata aux yeux de Dominique Bertinotti pour exprimer un point de vue sur la transformation d'un de ses éléments. Est-ce là le sens de cette "démocratie participative" qu'elle prône à l'envi ?

                                                                                 

    (*) Les "comités de rues" ont vu le jour dans les démocraties populaires d'Europe de l'est. Ils participaient au système de surveillance policière de la population. On trouve les derniers vestiges à Cuba.

                                                                                          

    Post Scriptum du 2 novembre   

    Cet article a suscité de nombreuses réaction et un relais par la presse quotidienne (Le Parisien). Il est utile de lire les commentaires en cliquant dans le lien "commentaires" situé ci-dessous.

                                                                                                                                                                                                       

  • La restauration légère se répand en traînée de poudre sur Rambuteau

    Rambuteau bnouveaux restaurants 

    En l'espace de quelques semaines on a vu s'établir : un traiteur grec, une crêperie, un fabricant de tartes et une trattoria italienne. Leurs devantures élégantes s'insèrent dans un ensemble de commerces qui valorisent l'esthétique de la rue. (celle de "Berko", au milieu, n'est pas tout à fait finie)

     

    Cette portion de la rue (IVe) commence avec "Le Celtic", à l'angle Temple. C'est là que Brahim se tient le dimanche, avec ses journaux, toujours prêt à des discussions philosophiques, avec les habitués, sur le sens de la vie. La série des petits restaurants commence plus loin, avec "Le Soleil en Cave" dont la devanture jaune soleil et les vins corses vous invitent aux vacances.

    La poissonnerie s'est donné un nom qui lui va bien : "La Cabane du Pêcheur". "Francesca" et sa gastronomie italienne, au 21, arrive juste après. Son concept : des pâtes et des sauces variées dont on choisit la combinaison. Six pâtes et six sauces donnent trente six plats au choix ! elle propose aussi salades et desserts.

    Vient ensuite "Berko", le spécialiste de la tarte. Tartes salées, aux légumes, tartes sucrées aux fruits, façon grand-mère. Sa devise : un repas à la tarte !

    Au 23, chez "Crep' Story", on sert crêpes et galettes au sarrasin, et on boit du cidre dans toutes ses formes. Formule le midi à 12,50 € et une demi-heure montre en main, avec une galette, une crêpe et une bolée de cidre. Evitez le café, qui doit plus au robusta qu'à l'arabica. Ce défaut peut être corrigé très vite. Les galettes, en tout cas, sont excellentes.

    Pour rester dans la restauration légère, on peut faire un saut par dessus la librairie "Les Cahiers de Colette" et la boucherie "Provins" et atterrir chez "Dimitris", le traiteur grec. On a envie de prendre de tout car c'est appétissant et exotique à souhait. Attention quand même à ne pas aller au-delà des besoins, car l'addition pourrait réserver des surprises.

    mots-clés : Rambuteau, restauration légère, Marais, devantures