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Étiquette : piscine saint-merri

  • La piscine Saint- Merri (IVe) fermée durant les congés scolaires. Est-ce normal ?

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    La piscine Saint-Merri (IVe) sans nageurs

                

    Paris compte 38 piscines municipales dans lesquelles rien ne va plus. En effet des problèmes techniques fréquents, des rénovations qui s’éternisent font que près d’une piscine sur cinq reste portes closes … La presse rapportait récemment que le Conseil de Paris, face à l’ampleur du phénomène, avait demandé un audit (coût 350 000 €) afin d'avoir une idée réelle de la situation. L’adjoint au sport de la Ville explique que l’âge moyen des piscines est de 48 ans. Alors la vétusté conjuguée à des normes d’hygiène renforcées auxquelles s'ajoute une fréquentation très élevée expliqueraient la situation. Ce n’est pourtant pas la fatalité qui a entraîné la fermeture de la piscine de Halles depuis l’été dernier mais les dangers (chutes de béton) qu’il y aurait à y barboter durant les gigantesques travaux en cours dans le secteur.

    Cette situation n’aurait-elle pas dû être anticipée plus tôt et faire l’objet d’une meilleure organisation et d’un plan précis pour la résoudre ? D’autant que la fronde des maîtres-nageurs qui se prolonge depuis mai dernier complique passablement le dossier. Ces derniers, à l’occasion de la réforme des rythmes scolaires, sont en conflit avec la Mairie sur les heures d’apprentissage de la natation aux scolaires qu’ils partagent avec les professeurs de la Ville de Paris. Des questions salariales sont en cause également.

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    Aussi en pleine période de vacances scolaires, la piscine Saint-Merri est-elle fermée!

    Finalement qui pâtit de ces bévues ? Les usagers et les jeunes en particulier. Une situation que "Vivre le Marais !" dénonce dans une lettre envoyée en date du 12 mars au Maire du IVe Christophe Girard.

    Dominique Feutry

     

  • Boite de nuit rue Pierre au Lard (IVe) : le Tribunal Administratif, statuant « au fond », annule les permis de construire délivrés par la Mairie de Paris et la condamne à verser des indemnités aux riverains

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    La rue Pierre au Lard (IVe) commence par un entonnoir qui longe le Café de la Gare (à gauche) et termine sa course, à angle droit, par un boyau dans la rue Saint Merri (à droite).

     

    Ils sont vingt riverains à avoir déposé un recours il y a plus d'un an auprès du Tribunal Administratif contre les permis de construire délivrés par la Mairie de Paris à la "SAS Moovment", dont le président est le gérant du COX, pour un projet de "Bar-Club" de nuit pouvant accueillir plusieurs centaines de personnes. Permis "tacite", obtenu dans un premier temps, confirmé opportunément par un arrêté du Maire de Paris peu de temps après.

    En réponse à la requête des riverains, le Tribunal a d'abord statué en référé. Par ordonnance du 2 décembre 2011, il a suspendu la décision d'accorder un permis de construire, dans l'attente du jugement sur la requête en annulation.

    L'audience "au fond" s'est tenue le 30 novembre 2012 (un an après). Les parties en présence viennent de recevoir la notification du jugement dont lecture a été donnée le 31 décembre 2012. Les deux permis (tacite et explicite) sont annulés ; la Ville de Paris versera 3.000 € à chacun des deux groupes de requérants et 70 € pour les dépens ; les demandes de dédommagement de la "SAS Moovement" au titre du code de justice administrative sont rejetées.

    Ce jugement fait droit à la demande des riverains. Les considérants précisent que le règlement de sécurité dans les établissements recevant du public impose notamment qu'une façade au moins donne sur une voie de huit mètres de large minimum. Dans ce projet, les deux façades donnent sur des voies de 3,09 mètres, très en-deçà de la largeur minimum requise.

    Il reste pour nous tous à comprendre comment l'entourage du Maire de Paris a pu soutenir ce projet contre l'avis unanime du conseil du IVe arrondissement, de son Maire de l'époque Dominique Bertinotti qui s'est donné la peine de motiver son refus en faisant justement valoir l'exiguïté des voies, du Maire actuel Christophe Girard, du chef de l'opposition municipale Vincent Roger, de la Députée Martine Billard ; comment un service de la Préfecture de Police a pu donner son visa de sécurité alors qu'on était si loin des conditions requises. Et que la Commissaire Centrale du IVe, Johanna Primevert, bien consciente des particularités locales, avait elle aussi émis un avis défavorable sur la pertinence d'un projet de cette nature sur ce site-là dans l'arrondissement ?

    Pierre au lard vue du 24 renard 04 01 13

    A ceux qui n'auraient pas compris encore la nature de l'enjeu pour les riverains, aujourd'hui soulagés, voici une vue prise de chez l'un d'eux. Outre l'atteinte aux exigences de sécurité sanctionnée par le tribunal, on perçoit bien à quel point ce projet de grande boite de nuit (bâtiment à couverture métallique, sur deux niveaux, à droite sur la photo) est enchâssé dans un ensemble résidentiel dense, où les nuisances propres à son activité et au flux de clients allant et venant toute la nuit auraient été extrêmement préjudiciables à la fragile harmonie du quartier. Une harmonie que tout le monde appelle de ses voeux mais qui est tributaire du sens de la mesure de chacun. 

    Il faut espérer enfin qu'avec ce dossier et la mobilisation qu'il a provoquée, la Mairie de Paris ainsi que la Préfecture de Police reconnaissent qu'elles sont là pour servir les citoyens et non pas les intérêts commerciaux de quelques uns.

    Yvon Le Gall

    Vice-président pour le IVe

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  • Espace public Saint-Merri : laideur et saleté rivalisent !

                                                

                                      Vue côté rue du Cloître Saint-Merri  


    Le bâtiment assez laid qui abrite l’école et  la piscine Saint-Merri a été  construit dans les années soixante, à l’emplacement d’un immeuble du XVII ème siècle. Outre son architecture « décalée » par rapport à celle des  autres bâtisses de la rue du Renard, il est situé à côté et au -dessus d’une sortie de voie souterraine source de pollution indéniable de l’air. Un bassin avec de l’eau essaie avec difficulté, car il est  malheureusement toujours sale, d’agrémenter cet ensemble qui, avouons-le,  vieillit mal. 

    Si l’envie nous vient de passer devant l’école, dans cette sorte de couloir-tunnel, entre le rez de chaussée et la sortie de la voie souterraine, plutôt que d’emprunter le trottoir opposé plus engageant, nous sommes étonnés par l’endroit. Non seulement en ce qui concerne sa configuration, peu sécuritive, mais surtout par les souillures et la saleté que côtoient nos chers bambins qui se rendent en classe et les nageurs allant à la piscine. Tout l’arsenal du parfait pollueur est représenté, des affiches, des tags, des matelas, de la crasse, des bouteilles cassées ou des cannettes vides, de l’urine auquel s’ajoutent la pollution atmosphérique, les pigeons qui picorent les restes de nourriture laissés par ceux qui en ont fait un lieu de rassemblement. Sans oublier l’insécurité que l’on ressent surtout lorsque la nuit est tombée.

                           Vue du passage lorsqu'on arrive de la rue de Rivoli

     

    Cet espace est indigne.

    Quelle vision pour nos jeunes concitoyens ? Que peuvent en penser les touristes qui s’y hasardent ? Pourquoi laisser ainsi cet endroit aussi fréquenté ?

    Des mesures urgentes s’imposent  afin  de changer l’aspect de ce lieu proche du BHV, passage fréquenté entre le Centre Pompidou et l’Hôtel de Ville. Il n’est pas admissible de le  laisser dans un tel état, proche de l’abandon, les autorités compétentes se doivent de réagir.

    Ne nous inspirons pas des propos du peintre  Picabia qui s’ingéniait à dire que la propreté était  le luxe du pauvre en ajoutant : « Soyez sale ! ».

    Dominique Feutry

     

    Réponse du Maire du IVe, Christophe Girard, à Gérard Simonet, le 22 octobre 2012

    Cher Monsieur Simonet,

    Dès mon élection j’ai décidé de suivre de très près le dossier
    du bâtiment Saint-Merri.

    Et en effet, lors du Conseil
    d’arrondissement du 2 juillet 2012, j’ai déclaré : «  Je le dis un peu en avance,
    mais ayant visité l’arrondissement, ces derniers jours, il est vrai que le
    sujet de la circulation des Halles est un sujet très important pour nous, dans
    le 4e, car nous subissons une sortie rue du Renard, sous une école,
    près d’une piscine (la piscine Saint-Merri). Je pense que cette sortie
    représente une nuisance pour laquelle je souhaite demander aux services de
    réexaminer ce dossier. Je vous le dis aujourd’hui en Conseil d’arrondissement,
    c’est un dossier sur lequel je n’ai pas de droit, sur lequel je souhaite
    éventuellement faire modifier, ce qui est prévu pour début 2013, c'est-à-dire
    la sortie de la rue du Renard ».

    A ce stade plusieurs
    réunion ont eu lieu. Il est prévu une rénovation totale du bâtiment Saint-Merri. Toutefois, les
    investissements nécessaires étant importants, plusieurs solutions sont à
    l’étude.

     Pour ma part, je souhaite que la
    réflexion sur cette rénovation inclue la question de la sortie du souterrain
    des Halles rue du Renard.

    Je vous remercie pour
    votre vigilance et pour les informations que vous m’adressez sur la quartier du
    Marais.

     Bien cordialement,

    Christophe Girard

    Maire du 4ème arrondissement

     

     

     

     

  • Sottise, vandalisme ou autre raison qui échappe à l’homme de la rue ? Le débat est ouvert

    Plaque rue archives 19 03 12
    Plaque de rue à hauteur du 34 rue des Archives (IVe)

     

    Encore quelques autocollants et la plaque sera totalement oblitérée.

    Outre qu'on ne comprend pas ce que veulent dire ces timbres ésotériques, on aimerait comprendre ce qui pousse (vers le haut, dans le cas présent, car la plaque est bien à 2,50 mètres du sol) ceux qui les collent.

    On appréciera qu'ils veuillent bien éclairer notre lanterne en déposant leurs commentaires, car on a réellement envie de savoir ce qui les motive.

    On appréciera tout autant que la Mairie de Paris, qui fait l'objet de nombreuses attaques en ce moment sur sa façon de traiter la propreté des rues, fasse intervenir ses agents pour que les plaques de rues, qui sont là pour informer les visiteurs et les touristes, retrouvent pleinement leur mission première qui est celle d'informer.

     

  • Les laideurs du Marais sont-elles aussi sauvegardées ?

    Michel le comte 16 vectrix (2)

    Lettres démesurées sur l'enseigne de ce marchand de scooters électriques, 16 rue Michel le Comte (IIIe)

     

    En contre-point à l'article sur l'ouvrage de Marianne Ström qui nous livre en "détails" les merveilles du Marais, l'idée nous est venue d'en recenser les laideurs. Notre inventaire ne se veut pas exaustif. Il n'est pas non plus hiérarchisé.

    Il nous a semblé pertinent, en effet, l'espace d'un article, de rompre avec la découverte émerveillée du centre historique de Paris pour faire une halte sur ses avatars. Ils sont assez nombreux. Certains sont réparables, d'autres ont toutes les chances de survivre à la plupart d'entre nous.

    L'enseigne du dessus peut être corrigée pour satisfaire aux exigences du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais. Il suffit pour cela que le gérant du commerce réduise de moitié la taille de ses lettres. Qu'il se rassure : son chiffre d'affaires n'en sera pas affecté et il s'attirera en prime la sympathie des gens du quartier.

    La Mairie de Paris l'a verbalisé en octobre 2011. Il encourt la correctionnelle et une mention au casier judiciaire. Mais selon toute vraisemblance, sans aucune certitude toutefois, l'affaire sera classée. Le gérant doit évaluer le risque et prendre ses responsabilités. Il n'est pas exclu qu'il obtempère. C'est son intérêt bien compris et, en tout cas, ce que nous souhaitons sincèrement.

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    D'autres enseignes sont tout aussi choquantes mais leur statut est différent. Elles bénéficient de la prescription de trois ans qui vise ce type d'infraction.

    On a ci-dessous quelques échantillons d'enseignes et devantures qui ignorent le PSMV sans être verbalisables car elles sont anciennes .

    Rambuteau 11 mandarin enseigne Temple 81 devantures

    A gauche, restaurant 11 rue Rambuteau (IVe). Enseigne "en drapeau" de dimension hors norme, placée au-dessus du plancher de l'étage, tubes néon, enseigne parallèle trop grande et "criarde". A droite, 81 rue du Temple (IIIe) enseignes parallèles de grossistes trop hautes et peu respectueuses de la belle façade Louis XV de l'immeuble, avec ses baies cintrées et son portail d'origine .

                      

    La persistance de ces anomalies peut être éternelle si les propriétaires des fonds de commerce, peu concernés par ces considérations esthétiques, sont décidés à ne rien faire. On l'a vu récemment avec le ravalement de l'immeuble du 11 rue Rambuteau (IVe) ; tout a été embelli mais les enseignes du restaurant n'ont pas changé d'un iota. Il en sera de même des grossistes de la rue du Temple tant que la nature des commerces n'aura pas changé. On peut regretter que les Maires d'arrondissements ne s'impliquent pas personnellement dans la recherche d'une solution négociée avec les propriétaires. Ils ont repris le dessus dans la gestion du PSMV, qui a cessé d'être une mission régalienne, mais ils oublient trop souvent d'en assumer les devoirs.

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    Venons en aux équipements publics. Il y en deux essentiellement, qui se disputent la palme de la laideur : la piscine-école Saint Merri et le gymnase Michel le Comte.

    St merri piscine école Michel le comte gymnase 08 01 12

    La piscine-école St Merri (IVe) à gauche est une verrue en béton, qui semble planer lourdement sur le carrefour. La trémie d'accès au passage souterrain encombre l'espace public et le rend inhospitalier. Le gymnase Michel le Comte (IIIe) à droite offre une architecture indigente. Ces deux équipements n'ont aucune chance de disparaitre. Ils assurent de plus une fonctionnalité qui a sa raison d'être. Il faut s'en accomoder et oeuvrer pour que leur ravalement ait lieu dès que nécessaire et que leurs murs soient nettoyés. Propres, ils ne sont pas plus beaux mais ils sont moins laids.

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    Le Marais compte au moins trois "passages" privés. L'impasse de l'hôtel d'Argenson (IVe), le passage des Arbalétriers (IIIe) et le passage Ste Avoye (IIIe). Nous les avons tous connus dans un état déplorable. L'hôtel d'Argenson fait heureusement l'objet en ce moment d'une rénovation que nous avons rapportée dans un article du 15 septembre 2011.

    Le passage des Arbalétriers offre deux visages : la rive "Est" merveilleusement entretenue par les propriétaires de l'hôtel Poussepin (34 rue des Francs-Bourgeois) et une rive "Ouest" dans un état détestable qui nous fait dire que ses propriétaires (qu'ils pardonnent notre franchise) ne méritent pas de posséder la moitié d'un haut-lieu de l'Histoire de France (XIVème siècle), connu pour avoir été un cheminement entre l'hôtel Barbette et la porte du même nom qui menait au château du roi Charles VI (dit "le fou"), mari d'Isabeau de Bavière, bien connue pour son "tempérament".

      Arbalétriers contraste droite gauche

    Passage des Arbalétriers (IIIe). A gauche, rive "Est" en parfait état d'entretien, à droite rive "Ouest" affreusement taguée et mal entretenue.

     

    Puisque l'un des camps a fait son devoir et que la maintenance est assurée, on peut penser que le jour viendra où les copropriétés concernées metront fin à une situation indigne du patrimoine dont elles ont la charge. Les pouvoirs publics (Mairie de Paris, Ministère de la Culture) prétendent qu'ils ne sont pas concernés. L'explication nous parait un peu légère. Il y a visiblement ici un défaut de ravalement. Pourquoi n'y a-t-il pas d'injonction, là comme ailleurs ? Ne s'agit-il pas en réalité d'un manque de motivation à l'égard de la sauvegarde du patrimoine collectif ?

    Le passage Ste Avoye se trouve dans une situation qui présente des similitudes avec celle des Arbalétriers. Il y a là aussi un ensemble de copropriétés qui gèrent une cour qui communique avec les rues du Temple et Rambuteau par deux voutes. Depuis des temps immémoriaux, elles sont à la fois décrépites, taguées, barbouillées. Comme elles sont parfaitement visibles depuis l'espace public, elles participent bon gré mal gré au paysage de la rue.

    Ste avoye passage
    Passage Ste Avoye (IIIe), voute d'accès rue Rambuteau.

     

    Ici, les nouvelles sont rassurantes. Les travaux de remise en état des deux voutes ont été approuvés par l'Architecte des Bâtiments de France et votés. La laideur est vouée à disparaitre. Dieu ait son âme !

     

    Cliquez gauche jusqu'à deux fois dans les images pour les agrandir

     

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  • Un fournisseur de produits de « home design » s’installe rue Michel le Comte (IIIe) à la place d’une galerie d’art

    Michel le comte casalux
     Le nouveau magasin "Casalux", 32 rue Michel le Comte (IIIe)

     

    Il remplace "Art Twist", une galerie d'art qui hébergeait des artistes-peintres modernes dont les oeuvres sont encore abordables. Le meilleur y cotoyait naturellement, non pas le pire, mais des productions déjantées dont on se demande quelques fois si elles relèvent d'un génie créateur ou de la simple volonté de provoquer.

    On ignore si elle est partie pour pour un autre site ou si elle a tout bonnement mis la clé sous la porte. Ses dirigeants pourraient nous répondre s'ils lisent cet article. Nous tenons à leur dire, quoiqu'il en soit, que nous avons apprécié leurs efforts pour populariser les arts plastiques et promouvoir de jeunes espoirs.

    Au moment de sa disparition, une autre galerie, plus classique, s'était installée à côté au numéro 30 de la rue, à l'enseigne BBV (notre article du 15 mai 2009). Elle jouxte l'hôtel d'Hallwyll, un des chefs-d'oeuvre de Claude-Nicolas Ledoux. Entre temps, le local "Art Twist" est resté vide, en attente d'affectation.

    L'arrivée d'une boutique d'accueil et de vente de produits de "home design" à l'enseigne Casalux  est un évènement qui confirme l'évolution de la rue et de ce quartier du IIIe, monopole il y a seulement cinq ans du commerce de gros de maroquinerie, vers une économie diversifiée et à haute valeur ajoutée.

    La boutique sera ouverte dès le 2 mai. Son activité vise les particuliers autant que les professionnels. On y trouvera essentiellement des escaliers de tous types, en bois et en verre, des garde-corps, des rampes, auvents, verrières et du sol en verre. Ultérieurement, elle développera un commerce de carrelages avec un éventail raffiné de revêtements mosaïques en pierre, verre infinity, cristal, inox ou lave émaillée.

    Michel le comte casalux home design

     Présentation kaléidoscopique de la production de CasaLux

     

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  • Indiscrétions, rumeurs et nouvelles du Marais ….



    Rivoli 15 starbucks Verrerie quetzal   

                                                       

    Thorigny 2 café

                                   Ste croix square nouvel établissement                                                                                                                                                     

    De nouveaux établissements accueilleront le public bientôt :

    (1)          Espace Saint Paul, 10-15 rue de Rivoli (IVe), en cours de rénovation, (voir notre article de septembre 2009) entre les rues Mahler et Pavée. Il y aura un magasin "CAMAÏEU" au milïeu et un nouveau STARBUCKS à gauche. Va-t-il faire de l'ombre à celui de la rue des Archives ? Pas sûr.

    (2)            Le "mythique" bar QUETZAL (l'oiseau à la longue queue), 10 rue de la Verrerie, angle Moussy (IVe), va céder sa place à un restaurant asiatique. Un de plus. S'il pouvait être bon …

    (3)            Le "Café des Arcades", qui était fermé depuis des mois, 2 place de Thorigny (IIIe), en sympathie avec le musée Picasso, se prépare à rouvrir sous une autre enseigne. De l'autre côté de la rue du Parc Royal, les "Chocolats MEERT", au 16 rue Elzévir, n'en finissent pas d'ouvrir. Que ne mettent-ils un paneau : "ouverture demain" ? La fermeture du musée pour travaux n'est peut-être pas étrangère à leur attentisme.

    (4)            Le restaurant qui jouxte le COX square Ste Croix de la Bretonnerie annonce un changement de concept. Il proposera prochainement un "véritable dîner américain", le premier dit-il à Paris. Il faudra aller voir et goûter ce qu'on entend par "dîner américain". Il est question de recréer une ambiance "années 50".

    (5)            Ne cherchez pas la photo. Il s'agit de la piscine Saint Merri (IVe),
    rien de bien sexy. Certains d'entre nous y vont tous les jours, tout de même, mais
    reviennent souvent bredouilles. De façon parfaitement imprévisible
    (ou si prévisible, insurmontable, ce qui correspond à la définition de
    la Force Majeure), un leader syndicaliste passe et intime aux employés l'ordre de
    rentrer chez eux. La mairie étudie un moyen d'opérer une retenue sur
    leur salaire. Pour le moment, en tout cas, ils ont le beurre et l'argent du beurre.

    (6)             Le gérant du RAIDD BAR, 23 rue du Temple (IVe), généralement bien considéré par les riverains pour les efforts qu'il déploie de façon à limiter les nuisances de son activité nocturne, vient d'acquérir un autre bar de nuit, le CUD, 12 rue des Haudriettes (IIIe). Contrairement à ce que prétendent les professionnels de la nuit, leurs affaires se portent plutôt bien.

    (7)             Samedi dernier, une vente spontanée en fond de cour au 23 rue des Blancs-Manteaux (IVe) a mal tourné. Excédés par l'incursion dans leur résidence de passants attirés et introduits par des rabatteurs placés devant l'entrée et par l'habillage des potelets de la rue par des affiches agrafées, depuis Aubriot jusqu'à Archives, des résidents ont haussé le ton en arrachant les affiches tandis que les organisateurs cherchaient à s'y opposer avec véhémence. Deux personnes de l'association passaient là par hasard. Elles ont alerté la police qui est venue immédiatement. Les affiches ont été retirées. Nous nous interrogeons sur la légalité de cette opération commerciale. Des précisions ont été demandées à la Commissaire de police du IVe.

    PS du 3 mai : Le Commissaire-Adjoint du IVe nous a répondu dès le 22 avril. Il convient que notre réclamation était fondée et conclut : "Des rappels d'instructions sont régulièrement effectués, afin que les interventions s'effectuent avec le maximum de discernement et d'objectivité …". Nous l'en remercions vivement.

    (8)            Rénovation du Carreau du Temple (IIIe) : l'appel d'offres s'est avéré infructueux, pour cause de dépassement du budget alloué, ce qui veut dire que personne, à ce stade, n'est en mesure d'assumer le chantier. C'est un répit pour les riverains qui voient d'un mauvais oeil des travaux qui vont perturber leur existence.

    Post-scriptum du 7 mai : le maire Pierre Aidenbaum nous précise qu'à l'issue d'un round de concertation entre les postulants, les titulaires du marché ont pu être désignés (notamment Eiffage pour le gros oeuvre). Les archéologues, toujours prioritaires sur ce type de chantier, vont pouvoir intervenir.

    (9)             Les épaves de vélos que nous avions repérées devant le 78 rue du Temple (IIIe) et qui nous servaient de test aux interventions de la Mairie de Paris, ont disparu. François Dagnaud, Adjoint de Bertrand Delanoë pour l'environnement a peut-être commencé à tenir ses engagements.

    (10)          Le beau temps est revenu et le volcan Eyjafjajokull s'est calmé, juste ce qu'il faut pour que vous partiez en vacances !

    Volcan islande 

    Nuage de vapeur et de cendres du Eyjafjajokull au dessus de l'Islande.

                                                                                   

                                                                                                                                           

  • Maintien des commerces de proximité dans le IIIe : la boucherie « Manu », greffé de la SEMAEST, se porte bien !

    Gravilliers boucherie manu

    Boucherie, charcuterie, chevaline, triperie, volailles (fermez le ban) : "Manu", 28 rue des Gravilliers (IIIe), Tél : 01 42 77 55 24

                                                                                                                                                 

    Le patron, Emmanuel Mesnil, a relevé un défi : remplacer le boucher parti il y a trois ans à la retraite et éviter la transformation du commerce en magasin de bimbeloterie ou autre activité d'importation. Il a bénéficié d'une intervention de la SEMAEST (société d'économie mixte d'aménagement de l'est parisien) qui s'est portée acquéreur du bail et le lui a transféré avec des accommodations financières.

    La greffe a pris, comme certaines autres dans le IIIe mais pas toutes, et le phénomène reste marginal. Il n'est pas négligeable cependant comme on peut le voir sur le site de cet organisme, la SEMAEST, si on considère l'ensemble des opérations sur Paris.

    "Manu" déclare qu'il s'en sort. Nous en sommes ravis car son affaire, en plein désert de commerces de proximité, est plébiscitée par les riverains.

    Il se plie aux règles du Marais. Interpellé récemment par la mairie de Paris, direction de l'urbanisme et du paysage de la rue, il a promis qu'il entreprendrait de retirer le coffre disgracieux de son enseigne lors d'une prochaine rénovation. Cette infraction sera sans doute tolérée jusque là.

    Nous avons testé trois produits : le fromage de tête, qui est exceptionnel, un pâté de volaille "maison" qu'on a trouvé léger et savoureux (nous conseillons de le saler un petit peu moins) et une tome de brebis pour ceux qui apprécient les fromages "de caractère".

    Ne vous contentez pas de proclamer votre attachement aux commerces de proximité : donnez leur les moyens de durer en allant  régulièrement chez eux !