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Étiquette : plaque souvenir du lieu d’emprisonnement famille royale cassée mairie du IIIe paris Marais

  • Louis XVI et sa famille au Temple : plaque commémorative brisée sur le mur de la mairie du IIIe

    Photo lXVII mai3Le triste état actuel de la plaque scellée sur le mur de la mairie du IIIe rappelant l'endroit où fut emprisonnée la famille royale lors de la Révolution (photo VlM!)

     

    Nombre de lecteurs de notre blog nous alertent et manifestent leur étonnement de voir l’état indigne dans lequel se trouve actuellement la plaque rappelant l’endroit où fut détenue la famille royale, c’est à dire la prison du Temple, lors de la Révolution.

    Cette sobre plaque, surtout indicative, est apposée sur le mur de la Mairie du IIIe arrondissement. Elle est fendue et un morceau important est manquant. Il y a quelque temps, ayant subi déjà des dégradations, les morceaux avaient été recollés, mais cette fois, trop abîmée, la plaque doit être remplacée.

    Les esprits chagrins s’exprimeront et trouveront, les années passant, que ce type de plaque commémorative/souvenir n’a plus grand intérêt. Les préoccupations actuelles sont autres et surtout d’un autre ordre. A quoi bon dépenser de l’argent pour la remplacer et puis cela coûte cher, les caisses ne sont pas si pleines, les priorités sont ailleurs.

     800px-Autre_tourelle_de_grosse_tourPhoto du tracé, lorsqu'il était encore bien visible, des tourelles du donjon du Temple rue Eugène Spuller

     

    Pourquoi aussi repeindre le tracé du bâtiment qui s’efface progressivement sur la chaussée devant la Mairie ou utiliser des clous ou des pierres plus pérennes ?

    Nous prétendons, au-delà de nos convictions propres, que notre Histoire est le ciment de notre société et qu’elle nous aide à comprendre les évolutions actuelles et futures. Elle ne doit donc pas être négligée.

    Nous pourrions à cet égard citer deux figures importantes du XXe siècle, Churchill et Alain.

    L’artisan de la victoire de 1945 n’a pas manqué à ce propos de dire « qu’un peuple qui oubliait son passé se condamnait à le revivre ».

    Le célèbre philosophe, quant à lui, a écrit que  " l’Histoire était un grand présent et pas seulement un passé ".

    Nous espérons que les édiles du IIIe qui ont approuvé un voeu émis dans ce sens en conseil de quartier, auront à cœur de remettre en état ce que leurs aînés nous ont laissé.

    Dominique Feutry

     

  • Les dérives de la rue Rambuteau (IIIe-IVe). Que veut-on privilégier, les terrasses ou les piétons ?


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    Terrasse encombrée par les tables et chaises du restaurant, les piétons doivent marcher sur la chaussée

     

    L’été n’est plus très loin, ce qui favorise  l’occupation des trottoirs par la prolifération de terrasses. Elles sont souvent installées à des endroits étroits et le pauvre piéton n’a plus comme alternative que d’emprunter la chaussée pour passer.

    Les autorisations de terrasses,  détaillées par arrondissement, publiées par la Direction de l’Urbanisme (Sous-Direction du Permis de Construire et du Paysage de la rue),  permettent de connaitre les dispositions attachées telle que notamment la surface octroyée. Mais là où le bât blesse, ce sont les contrôles et les sanctions insuffisantes infligées à l’égard des contrevenants qui n’en ont cure et occupent le maximum de surface  possible. Bien entendu, si de surcroit ces surfaces occupées le sont aussi par des potelets, un poteau auquel sont attachés des deux roues, le passant se demande s’il ne va pas rebrousser chemin ? Comment le parent poussant la poussette de son enfant, la personne âgée ou handicapée peuvent-ils avancer face à ces obstacles ?

    Marcher sur la chaussée est dangereux car outre la circulation habituelle, il y a maintenant les vélos qui roulent en contresens voire des deux roues motorisés, que la voie soit ou non en zone 30, cela ne change pas grand-chose.

    6a00d8341d8a0f53ef017eeb291075970dUn établissement de la rue Rambuteau (IIIe) et sa terrasse extensive  (Photo VlM)

     

    Nous ne dirons jamais assez combien nombre de propriétaires de bars-restaurants abusent des autorisations de terrasse qui leur sont délivrées en s’étendant au-delà des clous ? Toutes les terrasses autorisées sont en effet délimitées par des clous à large tête, c’est-à-dire des pastilles en cuivre ou en aluminium espacées et  vissées dans le sol figurant le périmètre accordé.  Une  affichette, qui doit être apposée sur la vitrine de l’établissement, donne diverses informations dont un plan décrivant la surface autorisée et  la durée de l’accord…

    Entre ceux qui n’ont aucune autorisation et ceux qui occupent davantage d’espace que le droit qui leur a été donné, ou bien ceux qui considèrent le trottoir comme leur domaine privé, il  y a fort à dire et fort à faire.

    Comment se fait-il que le non-droit prime à un tel point sur le droit ? Pourquoi et comment en est-on arrivé là ?  Quelles mesures, autres que celles assez inefficaces actuellement en vigueur, faudrait-il mettre en place pour faire respecter le règlement ? Enfin, face à ce laxisme, quid de l’utilité de développer les zones de rencontres ?

    L’exemple de la portion réaménagée de la rue Rambuteau (IIIe et IVe), entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint-Martin, laisse pantois, tant la surface laissée aux piétons par les restaurateurs est ridicule. Faut-il aménager l’autre portion de la rue Rambuteau et dépenser les deniers de la collectivité pour le seul bénéfice de ces exploitants et de certains commerces, dès lors que les règles du jeu sont dévoyées ?

    Dominique Feutry

     

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