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Étiquette : Police à cheval parcs Paris Marais

  • L’action de la brigade de police équestre étendue aux parcs parisiens ?

      Demonstration-arrestation-par-la-brigade-equestre_gallerybigDémonstration de la brigade équestre (Photo Police nationale)

     

     A l’instar de ce qui existe dans d’autres capitales mais aussi plus proche de nous à Chambord,  la direction territoriale de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne rattachée à la Préfecture de police comprend une unité équestre créée en 1994. Tel que l’indique le site de la préfecture, elle  «… assure la surveillance et la sécurisation de centres villes, de manifestations locales, des abords des établissements scolaires et également des Champs Elysées…elle prête assistance…dans le cadre des opérations de lutte contre les ventes à la sauvette…l’unité est composée de 28 cavaliers et 16 chevaux ».

    Dans ce cadre un vœu intéressant vient d'être déposé par le Groupe UDI-Modem au Conseil de Paris afin d'étendre la surveillance de la brigade équestre que l’on rencontre en Seine-Saint-Denis, au Champ de Mars ou au Bois de Boulogne, aux grands parcs et jardins de la capitale afin de lutter contre les actes de délinquance et les incivilités notamment la nuit puisque les parcs et jardins seront ouverts 24h/24 (voir notre article du 7 mai 2016). Les berges de Seine pourraient aussi être concernées par cette brigade à cheval.

    Le côté écologique, l’attrait du public pour les chevaux et l’efficacité d’un tel dispositif sont mis en avant. Il est aussi dissuasif à l’égard de ceux que peu de choses impressionnent aujourd’hui lorsqu’ils commettent des actes de délinquance et des incivilités.

    Bien entendu le nombre de cavaliers et de chevaux si le vœu est adopté devra être accru avec un chiffrage quant aux coûts induits. Il semble que la préfecture de police soit de son côté favorable à cette proposition.

    Dominique Feutry

     

  • Nouvelle atteinte au rôle des ABF : les députés rejettent l’amendement du Sénat exigeant leur avis conforme pour la construction d’éoliennes

    St jean dAngly  Abbaye Royale St jean Baptiste patrimoine UNESCO-700piPhoto réelle St Jean d’Angély Charentes – Abbaye Royale St jean Baptiste patrimoine mondial UNESCO

     

    Le 21 mars 2016, les députés ont rejeté l'amendement du Sénat qui exigeait l'avis de conformité de l'architecte des bâtiments de France (ABF) pour les projets d'éoliennes en co-visibilité avec un monument classé/inscrit, ou un site patrimonial protégé, dans un  périmètre de 10 kilomètres. La FED (fédération environnement durable) dénonce "le saccage du patrimoine culturel et touristique de la France par les éoliennes". La FED avait produit sans succès une pétition de 8.814 signataires à destination des députés pour qu'ils retiennent la proposition du Sénat

     

    La décision des députés a bénéficié du soutien actif d’Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication et de  67 députés principalement PS et EELV (Verts). La FED suggère que des messages de protestation soient adressés à ces personnalités. On trouvera le mode d'emploi sur le site de la FED.

     

    On comprend l'importance du développement en France de sources d'énergie durable qui ne doivent rien au nucléaire et aux énergies fossiles. Et pourquoi pas des éoliennes ! On n'accepte pas en revanche que le rôle des architectes des bâtiments de France (ABF) soit réduit à ne faire que de la figuration dans des décision qui mettent en cause la préservation des sites de France.

     

    Le patrimoine et les paysages français sont un atout majeur et non délocalisable de notre pays dans une mondialisation où on ne peut que céder du terrain face aux géants que sont la Chine, l'Inde et bien d'autres. On préfère que les arbitres en matière de protection des sites soient, de préférence aux exécutifs locaux, des gens que nous croyons apolitiques, désintéressés, et dotés par leur formation et leur expérience de compétences dans les domaines de la culture, de l'architecture et de l'esthétique tout court.

    Cette position vaut pour nos villes, et pour la centaine de secteurs sauvegardés en France, dont le Marais.

    Gérard Simonet