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Étiquette : projet de loi terrasses et tapage nocturne

  • Sandrine Mazetier, élue PS du XIIe et Députée de Paris, présente un projet de loi qui protège l’espace public mais fait les yeux doux aux professionnels de la nuit

    Urbanité huile philippe béliard
    "Urbanité", huile de Philippe Béliard

     

    "Proposition de loi pour une urbanité réussie", c'est ce que défend la Députée de Paris avec un texte de loi qui sera présenté aux associations parisiennes le 19 septembre au cours d'une table ronde qui se tiendra à l'Assemblée Nationale. Des associations du réseau "Vivre Paris !" seront présentes.

    En voici le texte.

    Le projet de loi comporte deux volets : le renforcement du pouvoir des Maires vis à vis de sanctions applicables aux abus d'occupation de l'espace public. A titre d'exemple, l'amende qui est de 35 € de manière forfaitaire et non dissuasive aujourd'hui, pour un débordement de terrasse, pourrait atteindre 500 € par jour et par m² de dépassement, sur décision du conseil municipal.

    Nous n'avons jamais souhaité que les exploitants de bars-restaurants qui bénéficient d'une autorisation de terrasse soient victimes de tracasseries mais nous avons trop souvent dénoncé les abus dans ce domaine pour ne pas nous réjouir d'une mesure qui va dans le bon sens. Nous nous interrogeons toutefois sur la portée d'une loi qui pourraient créer de graves disparités entre communes et/ou arrondissements, en fonction du bon vouloir des Maires.

    En revanche, les articles 6, 7 et 8 sont inacceptables en l'état. Sanctionner ceux qui se plaignent parce qu'ils souffrent de tapage nocturne est liberticide, anticonstitutionnel et simplement inhumain. Faciliter l'implantation et le développement d'établissements de nuit, pour une ville comme Paris qui en compte déjà un millier, (contre 60 dans la couronne – source "Etats Généraux de la Nuit", novembre 2010), c'est aller délibérément à l'encontre de l'attente des 98% de parisiens qui aspirent à dormir dès minuit pour aborder en forme leur journée de travail (source "Etats Généraux de la Nuit" – rapport d'ouverture).

    Ces articles apparaissent comme un gage donné au lobby des débits de boissons et des professionnels de la nuit. On peut légitimement s'étonner qu'une personne doublement élue à Paris se préoccupe aussi peu du bien-être de ceux qui lui ont confié ces mandats.

     

    En exergue :

    L’article 6 crée une sanction contre les abus de recours aux numéros d’urgence pour tapage nocturne.

    L’article 7 demande un rapport sur les modifications de la réglementation relative à la sécurité des établissements à vocation nocturne disposant d’une autorisation d’ouverture de nuit, éventuellement nécessaires.

    Aujourd’hui, la première autorisation d’ouverture de nuit accordée par l’autorité administrative est aléatoire. Sa durée minimale est de trois mois. Cette durée freine l’activité des établissements à vocation nocturne en bornant leur programmation culturelle à un horizon très court- d’autant que le renouvellement de cette autorisation peut, à son tour n’être que de 3 mois.

    l’article 8 instaure une expérimentation à Paris qui fixe à six mois la durée de la première autorisation et à un la durée de l’autorisation suivante.

                                         

    Intéressé par l'association : cliquer ICI

     

    Post-scriptum # 1 du 20/09/2011 : Analyse critique de la proposition de loi de Sandrine Mazetier par Anne Penneau, professeur de droit, membre de "Vivre Paris !", qui a rencontré Sandrine Mazetier le 19 septembre 2011 pour discuter du projet.

                                                                                                                  

     

  • Concert de musique française à Notre-Dame des Blancs-Manteaux (IVe)

     

    Bizet (2)Saint saens

     

     

     

     

     

     

     

     

               Georges Bizet                                        Camille Saint Saens

     

    "Odyssée Symphonique Concert"

    vous propose le dimanche 30 janvier à 17h00

    en l'église Notre-Dame des Blancs Manteaux (IVe)

    (entrée 12 rue des Blancs-Manteaux)

    sous la direction de Sabine Aubert :

     "saison russe" en sept tableaux, création de Dimitri Tchesnokov

    la "danse macabre" de Saint-Saens

    et la "symphonie en ut" de Bizet

                                                                                                              

    Les adhérents de "Vivre le Marais !" bénéficient d'un tarif réduit de 12 € (au lieu de 18 €). Tarif étudiant, jeunes moins de 18 ans : 8 €. Entrée moins de 12 ans : gratuite. Envoyer un chèque (indiquer "Vivre le Marais !" au dos, avec le détail des  billets) à l'ordre de "Odyssée Symphonique" à : Hélène MICHAUD – 30 rue de Longjumeau – 91 300 – MASSY. Vous trouverez vos billets à l'entrée.

     

    Saint-Saens et Bizet sont des grands noms de la musique française.

    On dit de Camille Saint-Saens (1835-1921) qu'il n'a pas dans les coeurs la place qu'il mérite. Son oeuvre est vaste pourtant : 3 symphonies (dont la dernière avec orgue est un chef-d'oeuvre), 5 concertos de piano (comme Beethoven), 3 concertos pour violon (le troisième est le plus joué) auxquels s'ajoute le très célèbre "Introduction et rondo capricioso" pour violon et orchestre, des poêmes symphoniques parmi lesquels la fameuse "Danse macabre", une douzaine d'opéras dont on a surtout retenu "Samson et Dalila", et puis de la musique de chambre, des oeuvres pour piano ….

    La providence lui a accordé 86 années de vie pour construire sa carrière. Sa vie personnelle n'a pas été réussie, au vu des critères habituels, mais il a obtenu tous les honneurs. Sa réputation de nos jours souffre encore d'avoir été le dernier représentant d'un romantisme vieillissant. Claude Debussy ne l'a pas épargné lui qui se prévalait, à juste titre, d'une nouvelle forme de musique en rupture avec le classisisme.

    Georges Bizet (1838-1975) a été précoce en tout. Même dans la mort qui l'a enlevé prématurément à 37 ans d'une crise cardiaque. Sa "symphonie en ut" a été composée à l'âge de 17 ans. Elle déborde de fraîcheur dans tous ses mouvements, même l'andante dont le lyrisme arrache des larmes de bonheur. On le connait surtout pour ses opéras : l'Arlésienne, les Pécheurs de Perles et Carmen, l'oeuvre dans son genre la plus jouée dans le monde. Comme pour Mozart, Schubert et Mendelssohn, on peut se plaindre que la camarde, dans sa précipitation, nous ait privés de toutes les merveilles qui à cause d'elle n'ont pas vu le jour.