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Étiquette : règlement étalages terrasses paris

  • Règlement des terrasses Ville de Paris : nous attendons un ultime effort de Bertrand Delanoë !

     

    Terrasse laurent jeanin-naltet  Explosion des terrasses à Paris : le nouveau règlement peut-il endiguer la vague ?

     

    Le texte du règlement, discuté par "Vivre Paris !" le 6 mars à l'Hôtel de Ville avec le Directeur de Cabinet Mathias Vicherat et la Directrice de l'Urbanisme Elisabeth Borne et plusieurs autres personnalités, a été débattu le 28 mars en Conseil de Paris. La séance a été longue car les interventions ont été nombreuses.

    Ce texte n'appelait pas de vote. Le Maire de Paris en décidera souverainement par arrêté dans les jours qui viennent. Il peut le conserver en l'état ou apporter les ultimes corrections que nous jugeons nécessaires car les commentaires que nous relevons à travers la presse et l'audio-visuel trahissent une interprétation tendancieuse donc préoccupante.

    Deux mises au point sont nécessaires si, comme nous le pensons, Bertrand Delanoë se soucie des piétons autant que des exploitants de cafés. Pour commencer, la règle "un tiers/deux tiers" au bénéfice des piétons. La formulation contenue dans le projet fait état d'une "règle générale", ce qui en atténue considérablement la portée. On l'a vu immédiatemment dans les commentaires qui ne retiennent que l'espace garanti de 1,60 mètre pour les piétons. Sur un trottoir de disons quatre mètres, en réalité, l'espace piétons est de 2,70 mètres et pas du tout ce que rapportent les journalistes et sans doute, malheureuement, ce que feront semblant de comprendre les exploitants. Nous demandons à M. Delanoë d'éliminer cette source de confusion dans l'intérêt de tous.

    Tout aussi choquante la possibilité dans les zones dites "piétonnes" d'autoriser des terrasses sans contrainte pour autant que quatre mètres soient réservés à la chaussée (pour le passage des véhicules de  service et de secours). Ainsi, dans une rue de 12 mètres par exemple, on pourrait trouver des terrasses fermées qui occupent 8 mètres de largeur de voie. Outre le caractère disgracieux de ces verrues, le passage piétons est alors réduit à zéro. Certains diront : "qu'ils circulent sur la chaussée !". Certainement pas. La chaussée n'est pas sûre, surtout pour des personnes fragiles. Il y a le risque d'accrochage par un vélo, une moto, un engin de nettoiement, un véhicule de livraisons. Le trottoir, qui assure leur protection, doit impérativement être conservé.

    Nous en appelons au Maire de Paris, qui se réjouit à juste titre que la marche à pieds soit devenue le moyen de transport favori des parisiens, pour que, dans une touche finale qui restera son honneur, ces anomalies soient effacées et l'équité affirmée.

     

     Post scriptum # 1 du 6 avril :

    A propos de la rue de Rennes (VIe) qui élargit ses trottoirs, voici la déclaration encourageante du Maire de l'arrondissement Jean-Pierre Lecocq à notre collègue Philippe Jacquinot qui l'a interpellé :

    "Monsieur le Président,

    Je vous remercie vivement d’avoir pu assister à la réunion du CSPDA qui s’est tenue jeudi dernier à la Mairie du 6e arrondissement en présence de Monsieur le Commissaire de Police.

    S’agissant de votre suggestion d’établir une charte à caractère réglementaire qui servirait de cadre aux terrasses de la rue de Rennes, j’y suis très favorable

    Comme j’ai eu l’occasion de le déclarer lors du CSPDA, il ne s’agira en aucune façon d’accorder des terrasses plus grandes aux commerces de la rue de Rennes qui bénéficieraient de trottoirs plus larges du fait de son aménagement. Nous le ferons savoir largement afin de dissuader toute demande.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de man considération distinguée.

    Jean-Pierre LECOQ

    Maire du 6e arrondissement"

                                                                                                                   

     

     

  • Il est orfèvre en sa matière : Lapparra, maître-argentier rue du Temple (IIIe)

    Temple 157 orfevrerie lapparra façadeMaison Lapparra, orfèvre-argentier, 157 rue du Temple (IIIe)

                                                                                 

    On trouve LAPPARRA au fond de la cour au 157 rue du Temple dans le IIIe. L'immeuble est XVIIe mais le local de l'artisan est une de ces "verrues" que le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais qualifie de tâche orange, à démolir en cas de cessation d'exploitation de l'occupantOn peut parier sans risque que l'édifice, style art déco, dont le balcon intérieur aurait servi de tribune à Robespierre, gardera droit de cité dans le Marais à l'issue de la révision de son PSMV. En tout état de cause, Lapparra n'est pas près de mettre la clé sous la porte.

    La Maison Lapparra a ouvert grand ses portes les 18 et 19 septembre. Olivier Gaube du Gers, propriétaire de l'affaire, nous a reçus pour une visite de la boutique et des ateliers. Il est absolument intarissable sur son métier et sur son art. Un métier, effectivement, car il y une technique, des hommes et des machines derrière, mais un art car les objets qu'il fabrique sont des merveilles.

    Temple 157 orfevrerie presses

    Temple 157 lapparra olivier gaube du gers

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On voit sur ces deux photos Olivier Gaube du Gers, pantalon rouge et gilet vert, dans sa boutique qui ressemble à un musée mais qui n'en est pas un (*), et l'une des machines, une presse antédiluvienne pour le formattage des couverts en argent, dont les multiples courroies font les délices de l'inspection du travail. Elle équipe un atelier où une dizaine de compagnons repoussent, façonnent, cisèlent dans un cadre très balzacien.

    La Maison Lapparra a reçu le label d'Etat "Entreprises du Patrimoine Vivant". "Elle est l'un des derniers ateliers-bastions de l'artisanat installés dans le centre historique de la capitale". Conservatoire de métiers, de modèles, de dessins, d'outils et de machines dans le domaine de l'orfèvrerie, elle défend avec son maître Olivier Gaube du Gers, un métier prestigieux où la France se distingue. Reconnue par les "grands" (et les riches) de ce monde qui la couvrent de commandes, elle participe à la transmission aux générations futures d'un savoir-faire d'excellence.

    (*) la boutique est ouverte à la vente au détail. Visitez le site Internet

     

     

  • Règlement des étalages et terrasses à Paris : les Maires d’arrondissements s’invitent au débat

    Boutault réunion terrasses

    15 septembre 2010, "La Cantine" (IIe), réunion du réseau "Vivre Paris !", Le Maire du IIe, Jacques Boutault, s'exprime devant une salle archi-pleine. Camille Montacié, première adjointe au Maire du IIIe, était également dans la salle. Absents du débat, les Maires du 1er et du IVe.

                                                                                                                                                       

                                                                                                                                                          

    Plus de cent personnes se sont retrouvées hier à "La Cantine", à l'appel du réseau "Vivre Paris !" pour une présentation de l'avant-projet de règlement élaboré par la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris.

    Anne Penneau (Riverains de la Butte aux Cailles, XIIIe), Elisabeth Bourguinat et Gilles Pourbaix (ACCOMPLIR, 1er, IIe), Philippe Jacquinot (Quartier Latin Passionnément, Ve et VIe) et Laurent Jeannin-Naltet (Drois du Piéton) se sont succédé pour montrer les dangers pour les habitants, usagers de l'espace public, des mesures nouvelles qui sont proposées. Face à leur nocivité, les "avancées" contenues dans le texte nous paraissent bien minces.

    Le débat descend maintenant dans les arrondissements. Outre le Maire du IIe, Camille Montacié, au nom du Maire du IIIe, a pris également la parole pour inviter les habitants, directement et à travers leurs associations, à exprimer leur sentiment sur la situation actuelle et sur les changements proposés.

    Le "Comité de Pilotage" des "états généraux de la nuit, qui s'est tenu trois heures plus tôt à l'Hôtel de Ville sous la présidence du maire-Adjoint de Paris Mao Péninou, s'est également saisi du dossier en en faisant le thème d'un des ateliers.

    Les membres de "Vivre Paris !", dont "Vivre le Marais !" fait partie, avaient devancé l'appel en proposant cet été une version du règlement qui favorise une meilleure distribution de l'espace public entre exploitants et riverains. Les services de la Ville de Paris n'ont sans doute pas eu le temps de l'examiner car les dispositions de leur avant-projet ne s'en inspirent guère.

    Les présentateurs ont mis le doigt, par ailleurs, sur une anomalie qui s'apparente à du conflit d'intérêt. C'est l'Adjointe au Maire de Paris, Lyne Cohen-Solal, chargée du commerce, qui arbitre les autorisations de terrasses, contre l'avis le cas échéant des Maires d'arrondissements, bien placés pourtant pour apprécier la sensibilité des situations. Le visa d' Anne Hidalgo, (Urbanisme), d'Annick Lepetit,  (Déplacements, Espace Public), et de Véronique Dubarry, (Personnes Handicapées), n'est pas davantage requis. On comprend dans ces conditions que le nombre et la surface des terrasses aient explosé cet été. On comprend aussi l'amertume des riverains dont la satisfaction passe après les intérêts marchands.

    Le texte "powerpoint" de la présentation peut être consulté ICI. Nous vous incitons à vous rendre aux réunions-débats en mairies d'arrondissements, aux dates que nous nous ferons un plaisir de vous indiquer dès qu'elles seront établies. De notre côté, nous sommes invités le 8 octobre à une réunion d'échanges avec Lyne Cohen-Solal, à l'Hôtel de Ville.

                                                                                                            

                                                                                                                                                      

  • Hôtel de Mayenne : la restauration est lancée

    St antoine 21 hôtel de mayenne gravure ancienne St antoine hotel de sully facade rue bis

    Non, il ne s'agit pas du même bâtiment, mais de frères jumeaux : à gauche l'hôtel de Mayenne, 21 rue St Antoine (IVe), gravure ancienne représentant l'édifice avant l'adjonction en 1889 de la partie centrale et à droite l'hôtel de Sully, 62 rue St Antoine, tel qu'il apparait aujourd'hui après sa rénovation récente.

                                                                                                                 

    L'affaire a fait débat entre la Mairie de Paris et son bras armé la Commission du Vieux Paris, et le Ministère de la Culture, partisan du retour à l'architecture originelle de la façade, en application du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais. Le dossier de restauration incluait la suppression de l'ajout du XIXème siécle (notre article du 19 novembre 2009)

    La discussion est close. Le Maire de Paris s'est rangé à la décision du Préfet de Paris d'autoriser les travaux de restauration et de mise en sécurité de ces bâtiments qui abritent l'Ecole des Francs-Bourgeois. Les panneaux d'information qui ont été placés sur la façade, annoncent le démarrage imminent du chantier qui sera supervisé par Jean-François Lagneau, Architecte en Chef des Monuments Historiques.