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Étiquette : règlement terrasses étalages

  • Terrasses des commerçants de la rue Montorgueil (IIe) : le Tribunal Administratif donne raison au Maire Jacques Boutault (Vert) et aux riverains

    Montorgueil café centre 07 02 12
    Exemple typique de terrasse de la rue Montorgueil (IIe). Pour circuler, les passants doivent aller sur la chaussée, où de nombreux véhicules circulent

                     

    Cette affaire est une saga. Elle a germé et grandi autour du fait que la rue est "piétonne". Piétonne certes, mais "à circulation réglementée". En effet, sont autorisés les véhicules de livraisons, de secours, de service, les voitures des riverains …. Quant aux deux roues, il n'y a aucun moyen de les arrêter.

    La rue possède des trottoirs. C'est du reste le seul endroit où les piétons, notamment les plus fragiles, sont à l'abri du danger, qui est permanent.

    Depuis quelques années, les terrasses ont fleuri. Il saute aux yeux qu'elles en ont pris à leur aise pour ce qui est des dimensions. Le Maire du IIe a décidé alors de poser des pastilles au sol pour visualiser leur emprise. C'est là qu'on a constaté l'ampleur des dégats. Mairie et police ont décidé d'intervenir. Les commerçants ont brandi l'anathème habituel : "C'est la mort du quartier !". En même temps, certains d'entre eux décidaient de poursuivre la mairie en justice, revendiquant toute la largeur du trottoir au motif que les piétons "pouvaient se contenter de la chaussée".

    Le Tribunal Administratif vient de statuer en rejetant leurs requêtes qui demandaient l'agrandissement des terrasses au-delà des limites autorisées.

    L'argument selon lequel "si les piétons ont du mal à circuler, ce n'est pas en raison des terrasses mais du passage de véhicules" n'a pas été retenu par la Cour.

    Ce jugement est important car il apporte une clarification à ceux qui voient l'autorisation de terrasse comme un droit alors qu'il s'agit d'une tolérance consentie de façon personnelle, précaire, temporaire et révocable par l'autorité municipale qui est seule habilitée à décider de son attribution en fonction de "l'intérêt public".

    Il conforte "Vivre Paris !" dans sa détermination d'exercer un recours contre le nouveau règlement des étalages et terrasses, en vigueur depuis le 1er juin 2011, dans sa disposition qui accorde aux terrasses, dans les rues piétonnes, tout l'espace de la rue sous déduction d'un passage de quatre mètres pour les véhicules autorisés. Une rue de douze mètres de large serait ainsi bordée de terrasses de quatre mètres de part et d'autre. Une vraie calamité pour l'esthétique et un réel danger pour les piétons qui perdraient tout refuge.

     Il y a une leçon importante à tirer de cet épisode de la résistance des habitants à l'envahissement des terrasses : les actions conjointes de la police et de la municipalité portent leurs fruits. Si localement les choses se passent mal, c'est que l'un ou l'autre de ces acteurs a choisi de fermer pudiquement les yeux.

    Montorgeuil

     

  • Miracle aux Arts & Métiers : une terrasse qui régresse !

    Terrasse arts & métiers

    Terrasse arts & métiers dégagée 17 10 11
    Carrefour des Arts & Métiers (IIIe), en juin 2011 photo du haut, en octobre (de la même année), photo du bas

     

    Est-ce l'effet du nouveau règlement des terrasses ? d'une intervention du Maire du IIIe ? du froid ? d'une prise de conscience de l'exploitant de l'établissement qu'il était allé un peu loin ?

    Vraisemblablement rien de tout cela, à moins qu'on ne nous confirme l'une de ces hypothèses. Il y a eu des travaux de voirie pour le réaménagement du carrefour. Il a fallu dégager le trottoir. Va-t-on en rester là ou assistera-t-on, dès la fin des travaux, au retour inexorable de la rangée supplémentaire et illicite de tables et de chaises ?

     

  • « Le Connétable » (IIIe) condamné pour tapage nocturne

    Connétable face 
    Bar-restaurant "Le Connétable", 2 rue des Haudriettes – 55 rue des Archives (IIIe)

      

    Cet établissement entretient depuis des années des relations conflictuelles avec les habitants du voisinage. Ceux du 2 de la rue des Haudriettes, défendus par Catherine Auzimour, qui vit au deuxième étage, ceux du 51 rue des Archives, représentés par Marie Cazaux, Présidente de l'association des locataires de l'immeuble de la Ville de Paris qui se dresse derrière la "Fontaine des Haudriettes", un monument du XVIIIème siècle qui trône sur la placette qui fait face au bar.

    Plusieurs fois par semaine, cet établissement organise des soirées en forme de concert. Comme il dispose d'une autorisation de nuit de la Préfecture de Police de Paris, les spectacles laissent la place au petit matin à des consommateurs qui s'attardent et boivent plus qu'il ne convient. On les retrouve nombreux sur le trottoir et sur la placette. C'est là que les débordements interviennent.

    Catherine et Marie ont tout essayé : interventions nocturnes, réunions de conciliation avec la gérante, appels de la police du IIIe arrondissement, dépôt de mains courantes, rendez-vous avec le Commissaire Central, intervention auprès de la BRP (brigade de répression du proxénétisme), qui est en charge du suivi de ce bar, mises en demeure etc … Ces actions sont restées vaines.      

    L'association "Vivre le Marais !" leur a apporté son soutien.

    Pour finir, la police du IIIe est intervenue une nuit de juillet 2010. Effarée par le tapage ambiant, elle a dressé procès-verbal. L'affaire est passée aujourd'hui 6 mai 2011 devant le Tribunal de Police de Paris. Catherine Auzimour s'est présentée comme plaignante avec Marie Cazaux. "Vivre le Marais !" a demandé à être reçue en qualité de partie civile.          

    Au terme d'un débat où chacun a fait valoir ses arguments, le Tribunal a rendu son jugement. La gérante de l'établissement est condamnée à une amende  de 3ème classe de 450 € (le maximum), conforme aux réquisitions du Procureur. En outre, la gérante devra verser 300 € de dommages-intérêts à Mme Auzimour, 300 € à Mme Cazaux et 500 € à l'association "Vivre le Marais !"

    La Présidente du tribunal a sommé la gérante de prendre désormais des dispositions pour que les dérives nocturnes disparaissent. C'est son autorisation de nuit qui est menacée en cas de récidive et elle s'expose au risque de décision de fermeture administrative.

                                                                                                                                             

                                                                     

  • Appel aux amis des bêtes pour adopter les « chats des Halles »

    Chat des halles

     

     

    SOS pour les 60 CHATS du Jardin des Halles de Paris, en voie de démolition :

       appel à tous les amis des animaux

     

    Janvier 2011 : Des palissades sont érigées en vue de la destruction imminente du jardin Lalanne et d'une grande partie du jardin des Halles de Paris.

    L'association CHADHAL recherche donc d'urgence des lieux d'hébergement publics ou des familles d'accueil patientes, disposant d'un grand appartement ou d'un jardin, dans toute la France, afin d'accueillir des chats libres du jardin, adultes, tatoués et stérilisés.

     Ces chats libres, nourris par l'homme, sont magnifiques, pacifiques mais non domestiqués. Certains acceptent néanmoins les caresses et pourront être domestiqués à moyen terme.

    Ils sont menacés par l'ampleur des travaux à venir qui les privera d'un territoire stable.

    Plusieurs années de chantier sont prévues.                                               

     

    MERCI D'AVANCE

     

    Pour en savoir plus : Cliquez ICI

     

    Renseignements: chadhal@free.fr

     

    Tél. si vous avez une solution : 06 08 62 44 36

  • Nouveau règlement des terrasses : une délégation de « Vivre Paris ! » reçue à l’Hôtel de Ville

        Délégatrion RVP HdV vue géné 03 01 11

    Délégation de "Vivre Paris !" dans la "cour du centre", devant sa façade renaissance et le magnifique escalier en spirale, d'inspiration italienne : de g à d, Elisabeth Bourguinat (Accomplir), Gérard Simonet ("Vivre le Marais !"), Laurent Jeannin-Naltet (Droits du Piéton), Anne Penneau (Association de la Butte aux Cailles) et Philippe Jacquinot (Quartier Latin Passionnément).

    (Pour agrandir et améliorer la photo, cliquer dans l'image)

     

    Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a voulu que nous soyons reçus par son Directeur de cabinet Mathias Vicherat et par la Directrice de l'Urbanisme, Elisabeth Borne. D'autres personnalités de la Mairie de Paris étaient présentes, Emmanuelle Hoss, conseillère du Maire pour l'action économique, Elisabeth Morin, Directrice du Permis de Construire et du Paysage de la Rue, Nathalie Chazalette, Architecte des Bâtiments de France, chargée au Cabinet du Maire de l'architecture et de l'espace public. La Délégation au handicap était représentée par un Conseiller de Véronique Dubarry.

    Nous avions lancé le débat avant les vacances d'été (article du 22 juin) autour d'un projet de révision du règlement actuel qui nous avait été soumis pour analyse par la Direction de l'Urbanisme. Il régit les quelque 9.000 étalages et terrasses de Paris. Nous avions décelé une tendance perceptible en faveur des commerces, au détriment des citoyens. Des citoyens qui affectionnent les terrasses mais qui veulent aussi pouvoir se déplacer sans entrave et sans risques quand ils circulent dans la rue. Dans cet esprit, nous avions publié un "plaidoyer pour un règlement raisonnable et équilibré" (article du 23 septembre).

    Tous les points que nous avions évoqués jusque là ont été discutés : définition du concept de "terrasse" et rappel de son caractère précaire et révocable, passage minimum pour les piétons, règle des "deux tiers/un tiers", cas des rues piétonnes, bâches plastiques, chauffage extérieur, largeur minimum des terrasses, interdiction des chevalets et autres ardoises ou tableaux, entreposage des matériels la nuit ….

    Contrairement aux rencontres précédentes qui n'étaient que des réunions d'information avec peu d'interactivité, nous avons bénéficié cette fois d'un véritable dialogue, et d'une écoute qui nous rend confiants sur l'aboutissement du processus de révision.

    Les derniers arbitrages seront rendus fin février pour une lecture en conseil de Paris début mars 2011. D'ici là, d'autres échanges pourraient avoir lieu si nécessaire.

    Une précision importante de Mme Borne, Directrice de l'Urbanisme : les autorisations de terrasses et étalages seront consultables par Internet sur le site de la Ville au printemps de cette année. Une bonne initiative qui va dans le sens de la transparence.

    Intéressé par l'association : Cliquer ICI

     

     

  • « Etats généraux de la nuit » : « Vivre Paris ! » reçu à l’Hôtel de Ville par leur organisateur

     

    Peninou mao 

     Mao Peninou, Adjoint au Maire de Paris, chargé de la qualité des services publics municipaux et de l'accueil des usagers.

      

    Trois associations membres du réseau "Vivre Paris !", ACCOMPLIR (Les Halles-Montorgueil), A.Ab.V. (Association Anti-bruit de Voisinage) et "Vivre le Marais !" ont été reçues le 10 juin par Mao Peninou et son Directeur de Cabinet Thomas Perez-Vitoria. D'autres associations du réseau, qui comporte désormais 13 membres, seront également reçues le 22 juin. Mao Peninou disposera ainsi d'une vision panoramique de la problématique telle que, dans leur diversité, les habitants de Paris la vivent.

    L'accueil a été radicalement différent de celui que nous avait réservé le 8 mars Ian Brossat, président du groupe communiste à la Mairie de Paris et instigateur de ces "états généraux". Sa vision unilatérale de la nuit parisienne, essentiellement attentive aux intérêts des professionnels de la nuit, exploitants d'établissements et fabricants de boissons et matériel de diffusion de musique amplifiée, excluait a priori d'y associer les associations de défense des riverains.

    Dans une lettre adressée le 10 février au Maire Bertrand Delanoë,  nous avions pris position sur cette campagne surréaliste dont le thème était "Paris s'endort, Paris se meurt". Elle assénait des contre-vérités au point que Christophe Girard, Adjoint au Maire de Paris pour la Culture, la qualifiait publiquement de "cabale". Comment prétendre que Paris est une ville en déclin alors qu'avec ses 30 à 35 millions (suivant les sources) de visiteurs par an, elle est la ville la plus recherchée au monde. Pas forcément pour ses nuits, mais pour son rôle majeur dans le création, son dynamisme économique, son patrimoine historique et architectural, sa vie culturelle, ses monuments, ses spectacles, sa gastronomie, son art de vivre, la douceur de son climat et son romantisme.

    Sensible à nos arguments, M. Delanoë nous faisait recevoir par Renaud Helfer-Aubrac, un membre de son cabinet, pour nous rassurer sur ses intentions de nous impliquer dans les "états généraux de la nuit" lorsqu'ils auraient lieu. Le rendez-vous d'aujourd'hui avec Mao Peninou, à qui le Maire Bertrand Delanoë  a choisi de confier l'organisation et la gestion de cet évènement, a confirmé cet engagement.

    Les dates retenues sont les 12 et 13 novembre 2010. Dès juillet, des ateliers seront constitués autour de thèmes que nous devrons choisir. Les associations de "Vivre Paris !" en seront membres actifs et nos représentants seront présents à la tribune et rapporteurs. L'ambition de Mao Peninou est de parvenir à traiter équitablement  "la nuit reposée, la nuit travaillée, et la nuit festive" en veillant au respect mutuel des uns et des autres.

    Nous ne pouvons qu'approuver cet objectif. Le respect des individus et des lois qui sont le ciment de notre république a toujours été notre credo.