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Étiquette : réhabilitation immeubles 25 rue michel le comte IIIe

  • Rue Michel le Comte (IIIe) : incursion dans le Marais des années 50

    Michel le comte 25 entrée

    25 rue Michel le Comte, entrée du passage et grossiste maroquinier


    Il reste peu d'ensembles immobiliers à réhabiliter dans le Marais.

    La rue Michel le Comte, il y a vingt cinq ans, était un coupe-gorge sinistre. On a assisté successivement à la restauration des hôtels Lenoir de Mézières (n°19), Ferlet, (n°21), d'Hallwyll (n°28), de plusieurs bâtiments d'un intérêt architectural certain comme l'hôtel Louis XV du n°16 en fond de cour, la Maison  du collège de la Marche (n°17), les bâtiments des n°22, 24 et 26 rénovés en 2001, avec des finitions, cependant, dont la qualité a été quelque peu sacrifiée, et le n°30, annexe de l'Hôtel Dieu sous Louis XIV, qui a conservé son portail à impostes et ses vantaux.

    Il y a une ombre au tableau : le gymnase qui n'honore ni son architecte, ni la Mairie de Paris qui en assura la maîtrise d'ouvrage dans les années 80.

    Il reste une vaste parcelle en friche, à laquelle on accède par le passage du 25, et qui s'étend très loin en arrière vers un ensemble de bâtiments XVIIIe et XIX, dans un état de délabrement qui lui donne un air de cour des miracles.

    Il est hors de question d'offenser ceux qui ont trouvé le moyen de s'y installer et d'y travailler, mais incontestablement nous avons affaire à un habitat qui mérite d'être réhabilité.

    Entrons ensemble dans cet univers qui pourrait effectivement servir de décor à une reconstitution des années 50.


    Michel le comte 25 passage  

    Un long couloir dessert les bâtiments sur rue, en arrière et jusqu'à une cour assez grande au sud. L'état des lieux dénote une absence totale d'entretien depuis des décennies.

       

    Michel le comte 25 atelier sur cour


    On découvre à droite un atelier sous verrière qui occupe l'essentiel d'une cour intermédiaire.

    Michel le comte 25 cour sud vue du passage

    La cour, au fond du passage, bordée de constructions de qualité très médiocre.

    Michel le comte 25 couloir escalier porte sur cour   

    Cette vue révèle l'état de vétusté des immeubles.

    Michel le comte 25 escalier à vis bât central

      

    Escalier hélicoïdal en fond de cour.

                                                                                                            

    Le devenir de cet ensemble immobilier a été longtemps incertain. Un moment, on a cru qu'une entreprise de rénovation en ferait l'acquisition mais un désaccord entre les propriétaires a fait échouer le projet. Finalement, c'est la Mairie de Paris qui a pris en charge sa réhabilitation et qui décidera de l'affectation des locaux et logements créés, à travers le bailleur social SGIM (société de gestion immobilière de la Ville de Paris).

    Il faudra au préalable faire des choix. Le bâti date des XVIIIe et XIX siècles. Tout ne mérite pas d'être conservé. Il semble à première vue qu'un curage sélectif s'impose car les constructions parasites sont nombreuses et créent un urbanisme anxiogène.

    Si on se réfère au PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais, pour cette parcelle, seuls les bâtiments sur rue sont à conserver. On comprend que le reste peut être démoli et en partie reconstruit, en prenant soin de ménager quelques espaces verts et de sauvegarder les cours pavées. Dossier complexe mais intéressant qui devrait passionner les Bâtiments de France et l'agence Blanc-Duché chargée de la révision du PSMV.

    Sans oublier la Mairie du IIIe qui voit dans cette opération l'une des dernières chances de récupérer du foncier pour le réhabiliter et étendre son parc de logements sociaux. On lira à ce propos l'intéressant article de Gauthier Caron-Thibault, Maire-Adjoint, sur son blog rue de bretagne, qui donne des précisions importantes sur la nature des logements envisageables et les moyens à mettre en oeuvre pour reloger les habitants et entreprises qui occupent l'espace aujourd'hui.

       

       

  • La Commissaire Centrale du IVe intervient sur le projet de boite de nuit géante rues Pierre au Lard – Saint Merri

    Primevert johanna commissaire central IVe red

    Johanna Primevert, Commissaire Centrale du IVe, dans son bureau, 27 boulevard Bourdon

                                                                                                      

    En compagnie de nos amis de l'association Aubriot-Guillemites, nous nous sommes entretenus avec la Commissaire Centrale du IVe à propos du projet de boite de nuit géante 3 rue Pierre au Lard – 14 rue Saint Merri. Nous lui avons remis à cette occasion la copie d'un courrier adressé par "Vivre le Marais !" au Préfet de Police de Paris.

    Elle nous a déclaré avoir elle-même saisi le Préfet du dossier fin juillet, en émettant un avis défavorable pour motif de troubles prévisibles à l'ordre public, en rappelant également l'existence d'écoles maternelle et primaire à proximité.

    Cette intervention fait écho à celle de la Maire Dominique Bertinotti, qui nous a déclaré le 13 juillet avoir pris la même initiative.

    Le danger n'est pas écarté pour autant. Le Procureur de la République sera informé de l'affaire dans les semaines qui viennent. Nous pourrions être amenés à nous manifester auprès de lui.

    De son côté, la Mairie de Paris a des moyens d'agir. La "translation de licence IV" du "Curieux Spaghetti" vers le nouveau bâtiment résultant du rapprochement des immeubles Pierre au Lard et Saint Merri, n'a de sens que si les permis de démolir et de construire sont accordés pour effectuer les transformations nécessaires.  explications article du 25 mai

    La Maire Dominique Bertinotti a donc elle aussi des leviers dans sa main.