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Étiquette : remeber me le marais

  • « Remember Me » ou l’imagination du Paris de 2084

     

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    Paris en 2084 imaginé par le jeu vidéo intitulé "Remember Me"

     

    Plusieurs revues spécialisées viennent de commenter dans leurs pages la sortie d’un nouveau jeu vidéo intitulé « Remember Me » qui imagine Paris en 2084.

    Si ce jeu issu du Studio français Dontnod, la vision future de notre capitale est inquiétante lugubre et bien triste. Truffé d’immeubles de grande hauteur dépassant la Tour Eiffel, Paris est aussi victime de la pollution du fait du réchauffement climatique, d’ailleurs un épais brouillard la recouvre. Devenue une île notre cité est victime de crues à répétition, les inondations sont aggravées par des tremblements de terre causés par des « bombes sismiques ». Les émeutes sont monnaie courante, l’insalubrité gagne nombre de quartiers. Seuls quelques monuments emblématiques sont préservés tels le Sacré Chœur ou la Tour Eiffel.

    Nous laissons aux joueurs le soin de découvrir le sort qui est réservé au Marais. Il n’empêche que ce jeu, fruit du travail d’une centaine de « développeurs » donne, il est vrai dans le cadre du climat morose et désabusé ambiant que nous connaissons, une vision bien pessimiste de notre ville. Encore une occasion manquée de donner à nos concitoyens, et plus spécialement aux accrocs des jeux vidéo, une perspective plutôt enthousiaste et confiante.

    « Rien ne se fait sans un peu d’enthousiasme » écrivait Voltaire !

    Dominique Feutry

     

  • Rencontre avec le Maire-Adjoint de Paris en charge de la proprété et du traitement des déchets

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    Mao Péninou, élu du XIXème arrondissement, Maire-Adjoint de Paris (photo VlM)

    Dans le cadre des réunions périodiques que nous avons au sein de "Vivre Paris !" avec les administrations et les élus, notre délégation a rencontré Mao Péninou, Adjoint au Maire de Paris, nouvellement en charge de la propreté et du traitement des déchets. Le but était de faire un tour d’horizon, ce que nous avions institué de manière périodique avec son prédécesseur François Dagnaud, sur les sujets qui nous préoccupent et qui sont de son ressort (cf entretiens du 1er avril 2011).

    En ce qui concerne la lutte contre les graffitis, tags et affichettes collées, nous avons souligné les progrès effectués depuis l’arrivée de nouveaux sous-traitants (Paris est divisé en 5 lots, chacun étant attribué à une entreprise différente). Néanmoins nous n’avons pas caché que des progrès étaient encore à faire car la plupart des effacements de tags et enlèvements des affichettes se font sur demande et tous les parisiens ne savent pas qu’il faut prévenir l’entreprise en charge de cette action via internet ou par téléphone.

    Nous lui renouvelons notre demande de s’attacher à l’entretien du mobilier urbain même celui qui appartient à la Poste (cf notre article du 7 avril) ou à France Telecom (lors du renouvellement des contrats voire même au travers d’avenants spécifiques) et de faire une campagne de prévention sur le sujet sans oublier un rappel sur les déjections canines qui après un net progrès repartent à la hausse…

    Mao Péninou nous répond que la réglementation rend difficile l’enlèvement au-delà de 4 m de hauteur. Il reconnaît que jusqu’à présent les entreprises ont dû enlever le stock de graffitis les plus visibles qui étaient en retard de traitement et qu’elles devraient à l’avenir enlever les tags graffitis et affichettes au-delà des seuls signalements faits par les habitants, en privilégiant les tags les plus récents comme nous l'avons préconisé (mode LIFO : last in, first out).

     

    Ste croix square personnes urinant
    Square Ste Croix (IVe). En choeur, c'est plus convivial ! (photo riverain)

             

    Il nous annonce une grande campagne de sensibilisation qui sera centrée non pas sur les graffitis mais les épanchements urinaires qui deviennent un véritable fléau dans les villes, en particulier à Paris. A ce propos, il annonce l’arrivée de nouveaux modèles de sanisettes, l’étude d’horaires d’ouverture plus tardifs que 22h00 et l’installation de toilettes mobiles durant l’été aux endroits les plus fréquentés de la capitale.

    De même, à partir de la rentrée prochaine, et de façon progressive, seront installées trente mille nouvelles poubelles testées qui résisteront à des engins explosifs. Nous insistons auprès de notre interlocuteur pour qu’il trouve une solution aux flyers de plus en plus sophistiqués (il suffit de les jeter à terre et ils adhérent au sol), aux coffres des bouquinistes qui sont à nouveau « tagués », la difficulté semble tenir au fait que ces coffres sont la propriété de leurs exploitants, mais une maintenance minimum doit être assurée.

    Nous lui signalons l’affichage sauvage, dans nos rues, le week-end, pour des campagnes de vente (p. ex. de tapis) et que nous avons dénoncé récemment (cf article du 9 avril). Nous n’avons pas pu obtenir d'indication sur le coût du nettoyage à l’issue des soirées festives qui ne semble pas individualisé. Nous avons appris que la RATP ne triait pas ses ordures !

    Nous sommes convenus à l’issue de cet entretien cordial de refaire un point tous les semestres. Notre message était de montrer qu’il fallait mettre en œuvre des actions et poursuivre les progrès constatés dans certains domaines afin de contrer le sentiment général que Paris est sale, ce qui, à l’approche des élections, constitue un mauvais point du bilan de l’équipe municipale.

    Dominique Feutry