Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : rénovation rue Portefoin IIIe

  • La conversion des locaux commerciaux en habitations se poursuit dans le IIIe

    Portefoin 11

    Immeuble du 11 rue Portefoin (IIIe), XIXème siècle

     
       

    Certains le jugent très laid mais beaucoup en feraient leur choux gras car il a de l'allure et se trouve bien placé, au coeur du Haut-Marais, dans cette rue Portefoin, du nom de Jean Portefoin qui l'habita. C'est une rue parmi les plus tranquilles et les plus raffinées du secteur.

    Les origines de la rue Portefoin remontent au XIIIème siècle, sous le règne des Templiers. Elle a porté le nom de "rue Richard des Poulies", puis des "Bons Enfants", à cause des Enfants Rouges. Elle était le prolongement de l'actuelle rue des Archives, qui formait un coude sur sa gauche pour rejoindre la rue du Temple.

    A l'arrière de cet immeuble relativement récent, on trouve un ancien hôtel du XVIIème siècle qui comporte deux bâtiments passablement remaniés. La cour intérieure pavée est affublée d'une construction parasite qu'on ne regretterait  pas si elle venait à disparaître. A moins qu'un architecte inspiré réussisse à l'intégrer dans son environnement. C'est un sujet qu'il faudra impérativement traiter dans le PSMV révisé : où mettre, en particulier, les bacs pour le tri sélectif devenu obligatoire et accessoirement les vélos et les poussettes ?

    Portefoin 11 édicule cour intérieure 

    Le propriétaire actuel a déposé une demande préalable de travaux pour le changement – partiel – de destination de locaux à usage de commerces, en habitation, avec la création de 5 logements du 1er au 4ème étage sur cour.

    La vocation résidentielle du quartier continue de s'affirmer. Nous sommes à deux pas du  secteur Beaubourg-Temple, qui reste encore dominé par la mono activité des grossistes importateurs. Le gisement de logements potentiels qui continuent de servir d'entrepôts de marchandises n'est pas tari ; nous suivons avec attention les changements de destination de commerces en habitation dans cette partie du IIIe car c'est un indicateur de son évolution.

      

  • Piétonnisation du Marais : va-t-on devoir choisir entre la peste et le choléra ?

    Vieille Temple dimanche 12 octobre 

    Rue Vieille du Temple (partie IVe) le dimanche 12 octobre 2008, deuxième dimanche après la fermeture du coeur du Marais à la circulation automobile.

     

    Sous l'effet conjugué des médias, qui ont abondamment couvert l'information, et de l'été indien particulièrement clément cette année, c'est un tsunami humain qui a déferlé sur cette partie du Marais. Toutes les rues où la circulation est interdite aux véhicules à moteurs se sont remplies de promeneurs : Vieille du Temple, Francs-Bourgeois, Rosiers, pour ne citer que les plus connues.

    Les visiteurs ont laissé leur voiture, espérons le, au garage, mais ils sont venus au plus près avec leurs motos. Tous les espaces piétons à la frontière de la zone interdite sont devenus de fait des parcs à motos, comme en témoigne cette prise de vue.

    Archives 47 motos dimanche 

    Espace devant les bureaux de l'Assurance Maladie, 47 rue des Archives (IIIe).

     

    Que doit-on en conclure ? On va attendre naturellement la fin de l'expérience. Il est probable, mais pas certain, que le flux de visiteurs s'atténue quand l'automne puis l'hiver se seront installés. Un risque se dessine pourtant : qu'on doive finalement choisir entre deux maux : revenir à la présence insupportable des voitures, ou accepter toutes les fins de semaine l'arrivée d'une marée humaine qui pourrait ne satisfaire ni les riverains ni les commerçants traditionnels.

    Il n'est pas interdit de réfléchir d'ores et déjà à la façon de gérer ce dilemme. Pour notre part, nous persistons à affirmer que cette initiative va dans le sens de l'histoire mais elle sera un échec si elle continue à ne s'appliquer qu'à une partie du centre historique de Paris. Il y a trop de monde à satisfaire pour trop peu de place. Il faut donc que des dispositions soient prises pour que la circulation des véhicules à moteurs soit significativement réduite dans tout le centre de Paris, le week-end et en semaine, et que corrélativement davantage d'espace soit laissé aux piétons, notamment mais pas exclusivement, le dimanche.

    On peut se demander, mais c'est un autre sujet, si la généralisation du travail le dimanche n'aurait pas pour avantage de désengorger notre zone touristique.

    "On ne veut pas sanctuariser le centre de Paris" disent certains élus. Pour nous épargner les affres du sanctuaire, il ne faudrait quand même pas qu'ils nous plongent en enfer !

                                                                           

    Post scriptum du 14 octobre :

    On lira avec intérêt l'article sur le sujet de notre confrère   http://lindependantdu4e.typepad.fr/