Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Étiquette : rue Beaubourg

  • IMG_0970État actuel de la façade de l'immeuble au 69-71 rue Beaubourg (IIIe) (photo VlM)

     

     

    L'immeuble de bureaux 69-71 rue Beaubourg (IIIe) n'est plus occupé depuis des mois et se dégrade à grande vitesse donnant une impression de saleté à ce secteur de l'artère. 

    Affiches sauvages, tags, tente  à ses pieds occupée par un SDF, tentures des fenêtres pendantes, souillures sont devenus le quotidien de ce bâtiment récent qui par ailleurs,  par son style assez banal, s'insère mal dans le quartier.

    Alors que ce bien "non divisible" figure depuis quelque temps déjà  parmi  diverses annonces à la location au prix selon le cas de 300,00 à 550,00 € HT le m², pour une surface oscillant entre 2.000 et 2.500 m2, on comprend, compte tenu de son aspect extérieur,  qu'il y ait vraisemblablement peu de candidats.

    Apparemment ce bien est propriété de la SCPI ( Société Civile de Placement Immobilier ) Fructipierre de NAMI-AEW Europe. On comprend assez assez mal que le propriétaire, une grande banque, à la recherche d'un locataire n'ait pas mis en place une meilleure vigilance et un suivi afin de préserver l'état et l'aspect de son bien.

    La Mairie ne devrait-elle pas de son côté (mais peut-être lasse, l'a t'elle fait ?) attirer l'attention du propriétaire sur les abords souillés à l'adresse  pour qu'il assure une maintenance renforcée quand l'immeuble n'est pas occupé !

    Il est regrettable qu'une entreprise ayant pignon sur rue laisse dégrader de la sorte un de ses biens et que les autorités locales ne puissent l'obliger à l'entretenir.

    Il faut souhaiter désormais qu'un locataire soit rapidement trouvé et que les abords de l'immeuble soient de ce fait à nouveau entretenus.

    "Vivre le Marais !" va de son côté alerter la  direction générale de l'établissement financier propriétaire. 

     Dominique Feutry 
     

  • IMG_0384Une des sections de la façade maculée de tags et d'affiches sauvages, 69-71 rue Beaubourg, le 19 mars 2017 (photo VlM)

     

    L’immeuble de bureaux situé aux 69-71 rue Beaubourg (IIIe) est depuis des mois inoccupé, abandonné. De facture assez banale et d’une architecture en décalage avec les constructions voisines anciennes, la façade basse du bâtiment, ainsi qu’un mur de refend sont couverts de tags et  d’affiches qui accentuent  son  état d’abandon. 

    Les riverains soucieux d’une ville et d’une  rue plus propres ont alerté les services compétents de la  propreté au travers notamment de l’application « DansMaRue », Vivre le Marais !  a effectué un signalement de son côté et curieusement aucune réaction n’est venue.  Affiches et tags continuent donc de s’accumuler, faute d’être enlevés immédiatement.

    Alors que la Maire de Paris vient de lancer son 3ème plan propreté (voir notre article du 14 mars 2017), ce cas criant d’une action insuffisante,  comme le sont d’autres  points noirs du Marais, tels  la vitrine du  52 rue Beaubourg (article du 4 mars 2017), l’angle des rues de Turenne et du Parc Royal  IIIe (article du 3 septembre 2016), l’angle Temple Rambuteau (article du 21 décembre 2016) et autres  lieux, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, rue des  Francs Bourgeois (IIIe et  IVe), pour ne citer que les plus patents !

    La tâche est immense, les moyens doivent être à la hauteur des besoins et des actions doivent être menées  par l’administration auprès des propriétaires passifs et négligents.

    Nous le répéterons jamais assez, les élus doivent aller sur le terrain  pour mesurer l’état de mécontentement réel des parisiens sur le sujet de la propreté . Au-delà des effets d’annonce,  ils  attendent en effet des actes forts.

    Dominique Feutry

     

  • Beaubourg 70 opticien 29 03 12
    Magasin d'optique, 70 rue Beaubourg (IIIe)

     

    Personne ne se plaint que les magasins d'optique se soient multipliés comme des petits pains dans le Marais, car ils enrichissent le paysage de la rue et ne sont porteurs d'aucune espèce de nuisance. Sans compter leur utilité quand on a besoin de lunettes ! Celui-ci, ouvert en octobre 2011, a particulièrement soigné sa devanture. Conformément aux souhaits de l'Architecte des Bâtiments de France, il a repris dans ses vitrines les lignes verticales et les protections en fer forgé qui évoquent l'Art Déco dont  l'immeuble, qui doit dater des années 1925-30, subit vaguement l'influence.

    Il est l'une des 35 agences en France de la Mutuelle OREADE PREVIFRANCE, une complémentaire santé qui a des contrats avec la Mairie de Paris, le Centre Georges Pompidou, la Bibliothèque Nationale de France, le louvre, le Musée d'Orsay, etc … Ses implantations sont décidées, comme ici, en raison de la concentration de clients à proximité. L'agence Beaubourg est spécialisée dans l'optique, au service de ses adhérents mais aussi de tout public. Des accords personnalisés avec des fournisseurs de verrres (ESSILOR par exemple) et de montures, lui permettent si l'on en croit ses dirigeants, de proposer des prix compétitifs.

    Beaucoup d'entre nous s'interrogent sur le foisonnement de ces commerces dans les quartiers du centre. En ce moment, un autre opticien prépare son ouverture au 66 rue Vieille du Temple (IIIe) qui viendra concurrencer ceux que nous connaissons déjà rues des Archives, du Parc Royal, Rambuteau, Beaubourg et du Temple. A croire que s'il y a beaucoup de bobos chez nous, ils sont tous miros …

    Vieille du temple 66 opticien 29 03 12Le magasin en travaux à gauche, 66 rue Vieille du Temple (IIIe) sera lui aussi un opticien. S'il choisit une teinte claire pour sa devanture, il mettra davantage en valeur le restaurant qui le jouxte, "Robert et Louise", spécialiste de la bonne cuisine française au feu de bois (01 42 78 55 89, propriétaire Pascale Georget).

     

    Comment expliquer plus sérieusement  la prolifération des magasins d'optique ? On disait il y a quelques temps : la vente d'une seule paire de lunettes dans une journée permet de couvrir les frais fixes du commerçant. D'après Jérôme Troy, le manager d'OREADE avec qui nous en avons parlé, la concurrence est telle maintenant que cette affirmation est devenue largement inexacte. Il explique aussi l'engouement pour ce type d'activité par l'importance du marché qui bénéficie de la diversité des produits : lunettes fantaisie qui deviennent des accessoires de l'habillement (pour les femmes surtout) et lunettes de soleil (même remarque) qui ne s'adressent plus seulement aux habitants du secteur mais aux visiteurs et aux touristes de passage, dont on sait qu'ils sont très nombreux chez nous.

    En un sens, le marché de l'optique s'apparente à celui de la mode et de la création. Rien d'étonnant dans ces conditions qu'on le voie suivre le rythme d'ouverture des magasins de prêt à porter dans les rues du Marais.