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Étiquette : rue Béranger Paris

  • Un lieu depuis longtemps délaissé : le passage Vendôme (IIIe)

    Passage_Vendôme_Paris_3e_001Façade Ier Empire marquant l'entrée du Passage Vendôme 16-18 rue Béranger (IIIe)

     

    Le passage Vendôme 3, place de la République et 16-18, rue Béranger (IIIe) a été édifié en 1827, sur des terrains appartenant à un général provenant de l'ancien couvent des Filles-du-Sauveur. une communauté fondée à Paris en 1701 pour les filles repentantes, et dissoute à la Révolution.

    L’architecte retenu pour ces travaux d’aménagement, Jean-Baptiste Labadye, lui a donné une allure agréable. Lors de son inauguration le passage donnant sur la place de la République comptait 40 boutiques et reliait le boulevard du Temple au marché du Carreau du Temple.

    Long de 57 m et large de 4 m en 1869 il a perdu 4 m le privant de sa façade originelle qui fut reconstruite plus en retrait (côté place) et d'une partie de sa verrière lors des travaux d'aménagement de la place de la République décidés par Haussmann. Une inscription côté boulevard du Temple rappelle l'endroit où débutait le passage.

    AHVue intérieure du passage Vendôme (Photo VlM)

     

    Parmi les passage parisiens (une trentaine existent encore à ce jour), le passage Vendôme (ancienne dénomination de la rue Béranger)  fut celui qui a été abandonné le plus rapidement, peu de temps après son ouverture, et pour des raisons qui échappent.

    On peut voir sur place les deux types de verrières, ancienne (à gauche)  et nouvelle (à droite), ce qui est assez intéressant au niveau architectural. Une rénovation partielle de ce monument historique classé en 1987 a déjà été entreprise mais il mérite mieux et la Mairie du IIIe semble y être attachée. Mais le passage est formé de plusieurs copropriétés, ce qui ne facilite pas la prise de décisions

     Passage_Vendôme_(Paris)_01Inscription, côté place de la République, indiquant l’emplacement du début du passage détruit en 1869

     

    Le passage Vendôme est assez peu fréquenté et excepté son aspect caractéristique des passages de cette époque, il ne présente pas un grand intérêt. Il dispose peu de commerces, les vitrines sont disparates, des tags défigurent ici ou là les murs. Moribond, l'endroit se meurt chaque jour davantage.

    Si une rénovation  complète est nécessaire, il faut d'abord savoir quelle destination réserver à ce lieu pour le rendre attractif car il ne l'est vraiment pas aujourd’hui.

    Dominique Feutry

     

    Sources : site internet mairie du IIIe arrondissement  et Dictionnaire historique des rues de Paris de Jacques Hillairet

     

  • Murs saccagés, où cela va-t-il nous mener ?

    PotiouLe mur défiguré et délaissé, à l'aplomb du 22 rue de Poitou (IIIe) (Photo VlM)

     

    Défigurer pou défigurer, actes gratuits et véritables saccages,  nous n’en finissons pas de dénoncer ces murs souillés et abîmés à longueur d’année et qui donnent  cette impression de saleté ancrée dans certains lieux touristiques du Marais. Nous ne reviendrons pas sur le mur situé à l’angle des rues Vieille du Temple et des Quatre Fils (IIIe) (voir nos articles des 7 janvier et 19 décembre 2014), nous citerons simplement quelques cas « emblématiques ». Ainsi en est-il du mur qui se trouve à l’angle du N° 22 rue de Poitou, près de l’intersection avec la rue de Belleyme (IIIe), il est maculé de tags, affiches, carrelages  et inscriptions, avec souvent à sa base des détritus déposés là comme s’il s’agissait d’une décharge. Ce coin est lamentable voire immonde. Il est urgent que la mairie se saisisse de cet emplacement pour mettre des moyens, comme sa végétalisation, pour empêcher de telles souillures.

    Photo 1Le mur maculé du 35 rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

    Il est de même pour le mur de la rue Charlot, non loin du magasin du photographe vintage, au N° 35 qui forme angle avec la rue de Bretagne (IIIe). Là encore la mairie doit apporter avec les services compétents, un soin tout particulier, puisque ce mur est "sensibe", pour faire disparaitre dès leur apparition toutes ces inscriptions tags, affiches et autre salissures qui créent ce sentiment de mauvais entretien, alors que chacun paie des impôts suffisamment élevés pour qu’il n’en soit pas ainsi.

    Autre phénomène sans doute plus grave encore, le plaisir quasi ravageur de détruire.

    Le mur qui se trouve rue de Quatre Fils, à l’angle avec l’immeuble situé au N° 20, juste en face de la façade arrière et aveugle des Archives et en diagonal du CARAN, vient d’être entièrement refait. Le travail est de grande qualité et particulièrement soigné. Il est vrai qu’il était en piteux état. Eh bien il ne s’est pas passé une semaine sans que des malotrus le souillent à nouveau.

    Photo2Le mur de côté de l'immeuble du 20 rue des Quatre Fils (IIIe) (Photo VlM)

     

    Quelle est la finalité de tels agissements, sinon la rage de vandaliser, massacrer et ruiner le travail des autres, le paroxysme de l’irrespect, pour choquer et finalement faire mal.

    Car à ce niveau, ne disons  plus, de grâce, qu’il s’agit d’un jeu, d’une forme d’art ou d’expression, d’actes de « sauvageons » pour paraphraser un ancien ministre. C’est bel et bien la volonté d’anéantir, de démolir et de détériorer ce qui peut apparaitre à leurs yeux comme le symbole du par trop conventionnel.

      Photo -Etat actuel des vitrines des ex magasins "Nickel" et" Livre ouvert" 48 rue des Francs Bourgeois (IIIe) (Photo VlM)

     

    Mais alors, si nous ne faisons rien, jusqu’où ce mode de rejet va-t-il nous mener ?

    Dominique Feutry