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Étiquette : rue de braque

  • La rue de Braque (IIIe) attend en confiance une décision de police pour retrouver sa tranquillité…

     

    Braque clisson 08 05 18

    Vue de l'Hôtel de Clisson (fin XIVème siècle), son portail et ses deux tours, depuis la rue de Braque dont on voit à gauche l'Hôtel Le lièvre de la Grange au n° 4 avec son magnifique portail à deux vantaux surmonté d'un balcon avec consoles ornées de têtes de béliers. Une des plus belles vues du Marais ! (Photos VlM)

     

    C'est aussi une des rues les plus calmes du Marais. C'était, car depuis plusieurs mois un local commercial, "Le Braque", qui n'avait pas trop fait parler de lui s'est transformé en une source de nuisances nocturnes qui font vivre l'enfer la nuit aux habitants du n° 11, propriétaires résidents ou locataires.

    Ils décidaient récemment de constituer un collectif qui rejoignait "Vivre le Marais !" comme nous l'annoncions dans un  article du 10 avril 2018. Ce mercredi 2 mai, ils étaient reçus par le Commissaire Central du IIIe, Vincent Gorre et la Commissaire-adjointe Violette Fléjou, avec qui nous avions eu nous-mêmes un entretien préalable il y a deux semaines.

    La situation est simple à décrire : ce local, qui comporte un rez-de-chaussée et des sous-sols que l'établissement exploite, est incorrectement insonorisé et dispose néanmoins d'une autorisation de nuit. En recevant ses clients, qu'il laisse aussi volontiers se dissiper dans la rue, il condamne les résidents de l'immeuble à vivre des nuits blanches.

    Il faut rappeler la dissymétrie de cette problématique : les fêtards d'une nuit se renouvellent, les résidents sont toujours les mêmes à subir les nuisances. Ils n'ont aucun moyen de récupérer et y perdent vite leur santé.

    La préfecture de police de Paris est parfaitement informée des conflits qui en résultent. On se demande parfois comment il se fait qu'elle accorde des autorisations de nuit en milieu résidentiel. Dans le cas présent, les protocoles en vigueur qui prévoient l’intervention de leurs services spécialisés, en l’occurrence le "pôle études et contrôles" (P.E.C.) laissent trop de possibilités aux exploitants au cours et à l'issue de la procédure.

     

    Braque 11 façade 08 05 18"Le Braque", 11 rue de Braque (IIIe)

     

    Dans cette affaire rue de Braque, les signalisations, les plaintes, les mains courantes et pétitions se sont accumulées ; il faut arrêter la dérive ! Le collectif est ressorti rassuré de son entretien avec le Commissaire et de son engagement à ne pas renouveler l'autorisation de nuit, qui se termine le 16 mai, date à laquelle une nouvelle mesure d'impact a été programmée par le P.E.C. Tout laisse penser que cette étude, si elle est conduite avec sincérité, ce dont nous ne doutons pas, rendra nécessaire une modification radicale du comportement de l'exploitant mis en cause.

     

  • Evelyne, comédienne et écrivaine du IIIe, se dévoue pour végétaliser trois arbres près de chez elle…

     

    Evelyne dressÉvelyne Dress, écrivaine et comédienne

     

     

    C'est la première fois qu'une personne nous contacte pour nous expliquer qu'elle cherche à apporter sa contribution à la construction d'une environnement meilleur. Voici ce qu'elle nous écrit dans un style qui dévoile à lui seul son talent de narratrice :

     

    Ma demande risque d’être inhabituelle, néanmoins, je vous la soumets en espérant que vous accepterez de m’aider.

    J’ai déposé auprès de la mairie de Paris une demande de permis de végétaliser trois pieds d’arbre situés 25 boulevard du Temple (IIIe) et j’ai obtenu un permis  à titre personnel. Maintenant, tout reste à faire. En effet, je découvre que la mairie ne donne que deux petits sachets de graines et trois sacs de terre de 50 litres, alors qu’il en faudrait 3 mètres cubes
       
    Je suis comédienne (“Et la tendresse ? Bordel !”), réalisatrice (“Pas d’amour sans amour”), écrivain voyageur (“Les tournesols de Jérusalem”, “Le rendez-vous de Rangoon”, “Les chemins de Garwolin”, “La maison de Petichet” et bientôt “Un océan de blanc”), mais pas jardinière !

    Et bien que terriblement motivée, je n’y arriverai pas seule !

     

    Temple bd 25 arbres 27 02 18Les trois arbres du boulevard du Temple


    Si je me permets de venir vers vous, c’est que mes arbres ne sont pas plantés n’importe où : au 19ème siècle, le boulevard du Temple était un des hauts lieux de la capitale. Le Tout-Paris s’y promenait sous ses arbres centenaires. Bordé de dizaines de théâtres, son surnom était "le boulevard du Crime", car chaque soir d’illustres comédiens y mourraient dans de violents mélodrames.

    Le 25 boulevard du Temple s’insérait entre “Le Jardin Turc” et “Le Cadran Bleu”, fameux restaurant de l’époque et en face du théâtre “Les Funambules”. Aujourd’hui, il reste de ce glorieux passé le Théâtre “Déjazet” et le “Cirque d’Hiver” et la plaque rappelant que Gustave Flaubert habita au 42 boulevard du Temple de 1856 à 1869.

    J’aimerais que sur le boulevard du Temple, le végétal prenne le pas sur les voitures ! Ma conviction est que la végétalisation de ces trois pieds d’arbres sera un premier pas. Cela demande du matériel, de la terre, des plantes, des bras pour planter et construire un petit entourage de façon à protéger les arbres et les plantations… Des idées, un paysagiste, peut-être ?

    Toute réponse de votre part me fera du bien.

    Répondez à Évelyne, qui y sera sensible. Tout comme devrait l'être l'Adjointe au Maire du IIIe Laurence Hugues, chargée de l'emploi, de l'insertion, de l'économie sociale et solidaire, de l'éco-responsabilité, des espaces verts, de la nature en ville, à qui nous demandons  de s'intéresser à la démarche d’Évelyne.

    GS

     

    Rencontrez Evelyne Dress sur YouTube