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Étiquette : rue des archives

  • Rue des Archives (IVe) : au n° 37, boucher et marchand de pralines ne font plus qu’un !

     

    Arch 37 devanture37 rue des Archives (IVe) : devanture rénovée attend enseigne… (Photo VlM)

     

     

    Il y avait une boucherie à droite. Dans un local tout petit, un commerçant apprécié des habitants du quartier ; jusqu'en 2018 où il passa la main à des successeurs qui n'ont pas vraiment réussi à le faire oublier.

    A gauche, un magasin plus grand abritait un marchand de pralines, qui sont comme chacun sait un produit essentiel. Il ne nous a pas semblé débordé par la demande et l'épidémie de COVID a eu raison de lui.

    Ces deux boutiques sont restées en déshérence, envahies par les afficheurs marron qui agissent comme des charognards sur les devantures sans surveillance et les recouvrent sans vergogne d'affiches qui deviennent rapidement une croute lépreuse. Berk, berk…. !!!

    Récemment, une entreprise est intervenue. Il a suffi d'une dizaine de jours pour qu'apparaisse une nouvelle devanture qui englobe les deux espaces. On a perdu un boucher mais on a hérité d'une boutique élégante qui s'étend sur toute la largeur de l'immeuble.

    Questionnés par nos soins et par les personnes qui résident dans l'immeuble, les intervenants n'ont pas su ou pas voulu nous dire ce que sera ce nouveau commerce. Ils affirment, et après tout c'est plausible, que le propriétaire des murs a fait le choix de réhabiliter l'espace en attendant que des candidats locataires se manifestent. Nous pensons au vu de la qualité esthétique de la rénovation, qu'il s'agira d'une commerce de qualité, sans qu'on puisse à ce stade en dire plus, ni préciser ce qu'on entend par là….

    GS

     

  • La présence de punaises de lits dans un immeuble de la rue Vieille du Temple déclenche une révolte des résidents contre la mairie !

     

    PunaiseImage agrandie de ces nuisibles qui sont un calvaire pour ceux qui les subissent….

     

     

    Les projecteurs sont orientés aujourd'hui vers le 64 rue Vieille du Temple dans le IIIe. Un groupe de propriétaires nous confie que dans cet immeuble la Ville est propriétaire d'un appartement. Elle agit dans le cadre de sa politique de logements sociaux "dans le diffus".  Dans le cas présent, elle a confié à l'association AGATE le soin de le gérer. AGATE l'a mis à disposition d'une personne en situation de détresse qui n'a pas su ou pas pu éviter que d'autres personnes en difficulté elles aussi s'y installent et le squattent à ses côtés.

    En 2020, cette promiscuité a provoqué une prolifération de punaises de lits et de cafards qui se sont propagés depuis l'appartement vers plusieurs logements. Des traitements ont été diligentés par le syndic mais ni AGATE ni l'occupante n'étaient présents le jour de l’intervention pour donner accès au logement qui était la source de l'infestation.

    Quand les techniciens ont enfin pu y pénétrer ils ont découvert une situation apocalyptique : des insectes rampant des sols aux plafonds et sur les murs. L'insalubrité était telle qu'aucun traitement efficace n'a pu être pratiqué. Depuis, la source des nuisances perdure.

    Les plaignants reconnaissent qu'il y eu des efforts de la Ville pour  traiter le logement incriminé et ceux qui sont contaminés. AGATE a même remplacé la locataire mais elle a maintenu les meubles qui sont des nids pour cette vermine. Dans les faits, le niveau d'infestation est tel qu'il n'a jamais cessé pendant ces deux années où le traitement a été appliqué.

    Les propriétaires ont chargé un avocat d'agir de façon amiable dans un premier temps auprès de la mairie. Leur exigence principale vise le rétablissement d'une situation sanitaire débarrassée de ces parasites. Cet objectif implique la libération du logement pour une intervention en profondeur, dans la durée, avec désinfection complète. Des contreparties financières sont réclamées de surcroît en compensation de tous les préjudices subis.

    A cette date, le courrier de l'avocat daté du 8 mars 2022 n'a reçu de réponse ni d'AGATE ni de la Ville. Ce silence des autorités est inquiétant car il y a rue Vieille du Temple une menace d'épidémie de punaises qui peut faire du 64 le Wuhan des punaises de Paris !

    GS

     

  • Gucci, Givenchy, Moncler, Fendi, Valentino : un de chute rue des Archives (IVe)…

     

    ValentinoIn Memoriam : Valentino, 13 rue des Archives (IVe) – "Le flux les apporta, le reflux les remporte… – Corneille – Le Cid – acte IV scène 3"

     

     

    Du 9 au 13 de la rue des Archives (IVe), cinq boutiques de luxe ont été ouvertes il y trois ans dans les immeubles qui appartiennent au BHV/Marais (Groupe Galeries Lafayette). Cinq griffes prestigieuses y ont installé leur boutique : Gucci (Kering), Givenchy (LVMH), Moncler (Remo Ruffini), Fendi (LVMH) et Valentino (propriété d'un fonds qatari).

    La population les a accueillis froidement en dénonçant le caractère austère et répétitif de leurs devantures. D'autres se sont plaints de l'évolution de leur environnement familier vers un luxe qui leur devenait inaccessible. Tout en reconnaissant que ces réactions étaient légitimes nous avons fait plusieurs fois observer que ces commerces ne créaient aucune nuisance et que si leur esthétique ne contribuait pas à égayer la rue elle ne l'enlaidissait pas pour autant.

    Ce que nous jugions plus préoccupant avec ces boutiques c'était leur absence de fréquentation. On a pu constater pendant ces trois années qu'en dehors des deux ou trois employés qui assuraient l'accueil, il n'y avait jamais personne à l'intérieur. Chacun y est allé de son explication : "les marques veulent une vitrine dans le Marais et sont prêtes à en payer le prix…" ou "ces boutiques sont le fruit d'une erreur marketing dont les conséquences seront tirées un jour…".

    Valentino - Copie

    Il semble que Valentino ait décidé de faire droit à la deuxième hypothèse. Une affiche annonce sa fermeture et l'occupation prochaine de la boutique par un horloger de luxe "Royal Quartz Paris" qui ouvrira au  printemps prochain. A vrai dire, on note le changement mais on est en droit de se dire qu'on ne change pas de paradigme : on est et on reste dans le luxe et le prestige.

    Pourquoi pas. Mais qu'en sera-t-il des autres si, comme on le craint, ils perdent de l'argent depuis trois ans ? Quelle est leur capacité de résistance ? et celle surtout de leurs actionnaires ? Peut-on croire qu'en dépit de l'ambiance qui règne dans cette partie du Marais, qui n'a rien de l'avenue Montaigne, les acheteurs du golfe qu'on attendait rue des Archives décident effectivement de s'y encanailler un peu ?

    Gérard Simonet

     

  • Pollution : vérités et contre-vérités….

      A1


    Aucun consensus ne se dégage dans une association comme la nôtre sur la politique conduite à Paris en matière de déplacements. Les opinions divergent assez fort depuis la reconnaissance qu'il faut agir par tous les moyens contre la pollution des véhicules à moteurs thermiques car c'est une question de survie pour les parisiens jusqu'à la conclusion que la mairie fait tout le contraire de ce qu'il faut pour y parvenir.

    Un effort de synthèse de ces opinions conduit à un pot-pourri de déclarations qui comportent leur part de vérité, d'illusions, d'intérêt personnel, de stupidité, de mauvaise foi et même d'érudition quand il s'agit de chimie de l'atmosphère, de production d'énergies alternatives ou de santé publique.

    On entend que depuis des mois, la mairie de Paris met en place un plan anti voitures, en jouant sur les restrictions de circulation, dans l'espoir, porté par Anne Hidalgo et par le Maire-Adjoint de Paris en charge de la voirie et des déplacements Christophe Najdovski, d'un changement des comportements en faveur d'une baisse de la circulation automobile au profit des transports collectifs, de la marche à pieds, des vélos, des deux-roues électriques, mais aussi, à plus long terme, d'une baisse des nécessités de déplacement grâce au rapprochement de l'activité économique des zones résidentielles ou l'inverse.

    Sa politique en faveur du vélo est jugée insuffisante et contre-productive, attentatoire au rayonnement de Paris et son attractivité.

    Ceux qui la soutiennent font valoir que ce qui est visé en priorité est un rééquilibrage à somme nulle, – voire croissante – à tous les points de vue entre Paris intra-muros et la petite et la grande couronnes.

    Par ailleurs, en renvoyant vers le RER le métro et le bus une partie des usagers, la mairie s’occupe de sujets qui ne sont pas directement de sa compétence. En effet, dans la division entre État et collectivités, c’est à la région Île-de-France qu’incombe exclusivement l’autorité sur les transports publics. On leur répond que les transports ne sont certes pas de sa compétence mais la Ville de Paris pèse lourd dans le STIF qui en est chargé. Quant à la lutte contre la pollution, on nous répond que seule la Ville en est comptable dans l'opinion des citadins même si cette pollution vient d'ailleurs …

    Aux yeux des érudits, Le "Grenelle de l’Environnement" (septembre-décembre 2007) a introduit le bonus/malus pour diminuer les rejets d’échappement en CO² des moteurs à combustion. Il se trouve que les moteurs à essence en rejettent beaucoup plus à puissance égale que les moteurs diesel. Les constructeurs ont donc choisi de développer les moteurs diesel pour échapper au malus … pour découvrir ensuite que les diesels rejettent des particules fines (PM 2,5) !

    Les Normes européennes – voir tableau ci-dessous – la constante amélioration des carburants, l’ajout de filtres à particules, les nouveaux moteurs ont maîtrisé la pollution. Le hic c’est que le parc automobile est vieux et ne bénéficie pas de toutes ces améliorations. Pour échapper à la malédiction du diesel on nous vante la voiture électrique (très chère) … et pourquoi pas la voiture à essence ? (Elle rejette du benzène hautement cancérigène).

    On en conclut que la voiture électrique est la solution. On ne peut pas ignorer cependant le pillage de la Mongolie par la Chine et de la Bolivie par les autres nations pour se procurer les terres rares (lanthanides) et le lithium nécessaires à la fabrication des batteries.

    Pour finir, il faut bien les recharger ces batteries ! Si l’on tient compte du parc automobile français actuel, il faudrait construire l’équivalent de 4 centrales nucléaires type EPR pour fournir l’électricité … (au minimum 8 années pour chacune) sachant que la section des câbles électriques est trop faible et les transformateurs aussi pour une telle surcharge !

    Quel bazar ! Sans oublier les bornes de recharge (dont les normes ne sont encore définies). Elles sont encore très rares et pour le moment on ne parle que des voitures car les camions, véhicules légers et tracteurs seront toujours au diesel.

    Avec un peu de bon sens ne pourrait-on pas :

    • Construire des voitures légères (la consommation est impactée par le poids), des voitures à 3 litres aux 100 kms ?

    • Les camions : rejets des gaz d’échappement comme aux États-Unis (au dessus de la Cabine et non au ras du sol).

    • Admettre que les voitures diesel très récentes ne polluent presque plus

    • Faire évoluer les batteries sans dévaster encore la planète ?

     

    Tableaux des Normes

    Les normes pour les véhicules Diesel sont plus strictes que pour les véhicules essence :

     

    DIESEL

    Norme

    Euro 1

    Euro 2

    Euro 3

    Euro 4

    Euro 5

    Euro 6b

    Oxydes d'azote (NOX)

    500

    250

    180

    80

    Monoxyde de carbone (CO)

    2 720

    1 000

    640

    500

    500

    500

    Hydrocarbures (HC)

    Hydrocarbures non méthaniques (HCNM)

    HC + NOX

    970

    900

    560

    300

    230

    170

    Particules (PM)

    140

    100

    50

    25

    5

    4,5

    Particules (PN) (Nb/km)

           

    6×1011

    6×1011

     

    ESSENCE

    Norme

    Euro 1

    Euro 2

    Euro 3

    Euro 4

    Euro 512

    Euro 6b13

    Oxydes d'azote (NOx)

       

    150

    80

    60

    60

    Monoxyde de carbone (CO)

    2 720

    2 200

    2 200

    1 000

    1 000

    1 000

    Hydrocarbures (HC)

       

    200

    100

    100

    100

    Hydrocarbures non méthaniques (HCNM)

           

    68

    68

    HC + NOX

               

    Particules (PM)

           

    5* 1

    4,5* 1

    Particules (PN) (Nb/km)

             

    6×1012* 2

                 

    Valeurs sauf PN exprimées en mg/km.

    1. ↑ a et b Uniquement pour les voitures à essence à injection directe fonctionnant en mélange pauvre (combustion stratifiée).

    2.  Le règlement n° 459/2012 autorise les voitures à essence à injection directe à émettre 6 × 1012 particules jusqu'en 2017 ; au-delà, elles seront limitées à 6×1011 comme les véhicules Diesel.

     

    Source Wikipedia sur les normes Euro des émissions des moteurs. Donne des précisions sur les moteurs.

     

    Pour ceux qui sont intéressés par leur contribution à la pollution automobile, voici le site officiel de simulations :

    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R18602

     

    Avec la contribution de Jean-Claude Théodart

     

     

  • Nouvelle convocation à comparaitre de « Vivre le Marais ! » devant le juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris, sur plainte du gérant du COX pour « allégations portant atteinte à son honneur ou à sa considération »

    Cox attroupement 23 03 12

    Consommateurs du COX, 15 rue des Archives (IVe) le 23 mars 2012 en soirée (clic gauche dans la photo pour agrandir)

     

    Il nous est reproché par un réquisitoire "supplétif", à la suite de la plainte déposée contre nous par le gérant du COX, d'avoir été le porte parole des riverains dans leur protestation contre l'occupation du trottoir et de la chaussée de la rue des Archives et du square Ste Croix (IVe) le soir par des client du COX qui consomment debout leur verre à la main, au-delà de l'espace autorisé pour la terrasse.

    La photo ci-dessus a été prise depuis l'immeuble d'en-face le 23 mars 2012, et renouvelée le 25 mars à peu près à l'identique. Selon le gérant du COX,  les déclarations qu'il nous prête sont diffamatoires. Que dire de cette photo ? Sommes-nous tous collectivement victimes d'une illusion d'optique ?

    Les pintes que les consommateurs tiennent à la main en consommant debout relèveraient-elles aussi du mirage ?

    La terrasse "de fait" qui s'étend sur quasiment tout le trottoir au droit de la façade du bar, et sur l'ensemble du trottoir et de la chaussée du square Ste Croix de la Bretonnerie (IVe) qui débouche sur la rue des Archives, est-elle conforme au règlement de la Ville de Paris ? Les autres établissements du Marais, qui s'appliquent à  le respecter, aimeraient bien le savoir pour leur propre gouverne.

    On verra ce que la justice en pense, le jour où se tiendra l'audience à laquelle nous nous préparons.

     

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  • Au couvent de la Merci (IIIe), on restaure les cadrans solaires

     

    Archives 45 cour intérieure 30 11 11
    Façades sur cour du couvent de la Merci restauré, 45 rue des Archives (IIIe)

                                            

    En passant devant son grand portail laqué rouge à fronton, face à l'hôtel de Clisson des Archives Nationales, rue des Archives, on ne voit rien de ce bâtiment signé Pierre-François Godot qui abritait au XVIIIème siècle le "couvent de la Merci". Cette institution, dont les origines remontent au XIIIème siècle, avait été fondée pour le rachat et l'accueil des chrétiens pris en otages par les maures et réduits à l'esclavage (le mot "merci" est ici utilisé dans son sens de "miséricorde").

    Le style est sobre et énergique. Les ouvertures sont nombreuses et leur taille diminue progressivement en allant vers les étages élevés. Au sommet de la construction, on peut lire ces mots gravés dans un cartouche de marbre noir : "Les religieux de la Merci, ou de N-D de la rédemption des captifs, établis à Paris par Marie de Médicis en 1613", par référence à la reine qui avait présidé à l'installation des Pères de la Merci sur ce site.

    L'une des curiosités de cet hôtel est son escalier d'honneur, au fond du corps de logis. Alexandre Gady n'hésite pas à le qualifier de "chef-d'oeuvre méconnu du Marais".

    Archives 45 escalier d'honneur 30 11 11

    A l'emplacement du 47 de la rue des Archives (IIIe), où se dresse aujourd'hui un immeuble de rapport de qualité (qui accueille au rez-de-chaussée une annexe de la sécurité sociale), Arnaud de Braque fonda un hôpital et une chapelle en 1348. Elle fut démolie sous la révolution. Elle renfermait la tombe de Nicolas Braque mort en 1388, fils du fondateur de l'hôpital qui allait devenir le couvent de la Merci (on comprend pourquoi la rue de Braque qui débouche là, porte ce nom). Les religieux de la Merci  s'y installèrent en 1613. Ils y resteront jusqu'en 1790.

    Autre curiososité : l'existence de deux cadrans solaires qui se complètent sur les façades ouest (cadran du matin) et nord (cadran de l'après-midi). Tous deux sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Ils sont actuellement l'objet d'une restauration (qui explique la présence d'échafaudages sur les façades), sous le contrôle de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques, Jean-François Lagneau (*).

    Archives 45 cadran solaire 2    Archives 45 cadran solaire 1

    Cadran de l'après-midi                        Cadran du matin – Photos Marianne Ström

    Ces cadrans solaires sont le yin et le yang qui gouvernent l'esprit de ce lieu. Le cadran vespéral porte l'expression latine "utere dum liceat" qui veut dire "profite tant qu'il est permis" (un genre de "carpe diem") tandis que l'autre, celui du matin, représente le temps (ou la mort) qui tient une faux d'une main et montre l'heure de l'autre, suggérant ainsi que notre heure viendra quoiqu'on fasse. Sans le savoir, les bâtisseurs de l'époque s'étaient inspirés de la philosophie orientale qui considère que la dualité n'est pas opposition mais complémentarité.

     

    (*) car il s'agit d'un monument historique (classé). Il ne doit pas être confondu avec l'Architecte des Bâtiments de France, chargé de la supervision de l'ensemble du secteur sauvegardé du Marais


    Bibliographie : "Marianne Ström : Paris en détails – Le Marais, Éditions Michel de Maule, Paris 2011 -  Alexandre Gady : Le Marais, Editions Le Passage – Danielle Chadych : Le Marais Editions Parigramme

     

    Pour agrandir les photos, cliquer jusqu'à deux fois dans l'image.

    Question pour les "pros" : y a-t-il eu surélévation au dessus de l'attique avec un étage mansardé ?

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  • Delphine Cossais : belle et bretonne, un site qui respire le bonheur !

    Delphine cossais composition 
    Delphine Cossais et ses oeuvres (à gauche, "la Venise verte")

                                                                                                  

    En contrepoids au déluge d'affiches sauvages qui ont envahi le Marais, ces temps-ci, et dont certaines portent l'estampille "Mairie de Paris" (ce qui signifie qu'elle soutient et/ou subventionne), pour effacer le goût de ces affiches d'une grande élégance qui sont apparues rue du Renard, consacrées à l'anatomie du clitoris et au bon usage qu'on peut en faire, on vous invite à aller sur ce blog.

    C'est une source de bonheur et d'optimisme qui nous offre de belles créatures, certes idéalisées, mais l'art d'aujourd'hui est-il forcément condamné à puiser son inspiration dans la laideur ?

     

     

  • Fête de la musique 2011 : nos recommandations au Préfet de Police de Paris

    Temple fête musique 2010 
    Fête de la musique 2010, rue du Temple (IVe)

     

    Nous avons cette année adressé un courrier au Préfet de Police de Paris, M. Michel Gaudin, pour tirer les leçons de l'organisation de cet évènement en 2010 et éviter pour cette année les débordements qu'on a déplorés.

    On se rappellera que deux bars de la rue des Archives avaient demandé l'autorisation de placer une sono sur le trottoir. Elle leur a été exceptionnellement accordée, tardivement, le jour même de la fête de la musique, et refusée à d'autres. Ils s'étaient engagés à en limiter le volume sonore. Dans la réalité, toute possiblité de se faire entendre dans un large périmètre à la ronde était exclue. Ceux qui, se référant à la vocation de la fête de la musique, pensaient s'installer dans la rue avec leur organe vocal ou leur instrument en ont été pour leurs illusions.

    De leur côté, certains bars de la rue du Temple voisine, qui n'avaient pas reçu d'autorisation, furieux de constater la différence de traitement, se sont livrés à une surenchère en forme de provocation en installant aussi leurs enceintes sur le trottoir, mais en poussant le son au maximum de sa puissance.

    Les riverains de la rue ont cru leur dernier jour arrivé. Leurs immeubles, tous anciens, certains à pans de bois, se sont mis à trembler. Ceux qui ont vécu l'évènement disent qu'ils ont cru que les murs allaient s'effondrer, à l'image des murailles de Jéricho.

    Une conclusion s'impose selon les riverains qui ne veulent plus revivre cette épreuve : l'installation de matériels de sonorisation sur les trottoirs ne doit être autorisée désormais  pour personne. Il faut sortir de la logique de surenchère au bruit, dans le seul et unique but est de ravir des clients à ses rivaux afin de maximiser le chiffre d'affaires de cette soirée exceptionnelle.

    Que chaque établissement diffuse sa musique favorite, dans le respect des normes en vigueur et il ne sera pas nécessaire, comme des groupuscules jusqu'au-boutistes le suggèrent, que les habitants partent à la campagne du 15 au 30 juin.

    A contrario, la fête s'est bien passée dans le IIIe. Devant l'une de ses boites de nuit, une formation celtique est venue s'installer, comme les années précédentes, et au son de leur musique folklorique, la foule bon enfant s'est mise à danser.

    Fête musique 2010 jardin haudriettes Fête de la musique 2010, devant "l'Echelle du Temple" (IIIe)

                                                                

     Notre message a été reçu. Le Préfet de Police nous a informés que les installations sonorisées amplifiées ne seraient pas acceptées sur les trottoirs et que chaque demande d'autorisation sera traitée dans un souci d'égalité.

     On espère dans ces conditions que les dérives inouïes de l'an dernier seront évitées. Les représentants des commerçants au sein du conseil de rue des Archives, nous l'assurent.

     

  • Au Vieux Paris d’Arcole, 24 rue Chanoinesse (IVe)

    Chanoinesse 24

     Restaurant "Au Vieux Paris d'Arcole", dans l'Île de la Cité, Odette Fau et Georges de la Rochebrochard nous font aimer l'Aveyron. (cliquez dans la photo pour agrandir : c'est un ravissement) (Photo VlM)

                                                                                                             

    En remontant vers le nord la rue d'Arcole (IVe) où les marchands de souvenirs de Paris rivalisent avec les sandwicheries, on peut sortir rapidement de l'enfer des marchands du Temple en s'engageant à droite dans la rue Chanoinesse.

    La voici inondée d'un soleil vespéral qui met en valeur tous ses charmes. On est là face au 24 de la rue, une maison du XVIème siècle qui abrite un restaurant qui est l'un des plus romantiques de Paris.

    Le lieu est chargé d'histoire. Cette rue est l'ancienne artère du "cloître Notre-Dame". Elle date des carolingiens (XIIème siècle). Des personnages célèbres l'ont habitée mais, avec votre permission, on va  s'attarder sur deux amants maudits : Héloïse et Abélard.

    Dans la maison de gauche, rouge brique, qui porte aujourd'hui le numéro 28, l'abbé Fulbert décida autour de 1120 de confier au philosophe Abélard le soin d'éduquer sa nièce Héloïse. Il s'acquitta de sa tâche bien au-delà du cahier des charges et le couple devint amant et maitresse si bien que la jeune fille, destinée au couvent, connut des oeuvres d'Abélard le sort commun des mères de famille. Furieux, l'oncle Fulbert lui fit subir les outrages que l'on connait et que Villon a célébré dans son sonnet "les dames du temps jadis" :

    "Où est la très sage Helloïs,

    Pour qui fut châtré et puis moine,

    Pierre Esbaillard (1) à Saint Denis ?

    Pour son amour eut cette essoine (2) …."   (1) : Pierre Abélard  (2) : "peine" en vieux français

    Toujours dans cette maison du 26, dans un passage vers la rue des Ursins, on trouve des colonnes qui proviendraient du couvent des Jacobins de la rue Saint Jacques. Quant au sol, il est fait de dalles qui sont des restes de pierres tombales, le terrain ayant dit-on à l'origine servi de cimetière.

    Wikipédia fait dans le sordide. On y lit : " La rue est connue pour avoir abrité en 1387, les établissements voisins d'un barbier et d’un pâtissier, ce dernier vendant des pâtés en croute préparés avec des morceaux de chair humaine fournis par le barbier. Les deux criminels furent jugés et brûlés vifs à l'emplacement des deux échoppes. Cette histoire a fait l'objet d'une chronique en 1612". 

    Plus austère, en briques rouges, le 6 abrite l'Ecole nationale de la Magistrature.

    Quelques mots du restaurant "Au Vieux Paris". Il se distingue par son cadre romantique à souhait, son aménagement cosy et sa cuisine bien française et de terroir. Il s'agit ici du Rouergue. On appréciera les foies gras, les canards farcis, la viande de Salers agrémentée d'un sauce au cèpes, le tout arrosé d'un vin du Fel ou de Marcillac. Ou pourquoi pas d'un Sancerre rouge.

    Attention à la note. Il faut compter un peu plus de 100 € pour deux. Réservations au 01 40 46 06 81

     

    Intéressé par l'association : cliquer ICI

                                           

  • Vaste programme de rénovation des immeubles France Telecom, rues des Archives, Pastourelle et Temple (IIIe)

    France telecom immeubles archives vue ciel

    Vue de "l'empire immobilier de France Telecom" : le quadrilatère Haudriettes-Archives-Pastourelle-Temple (IIIe) ; au premier plan, la rue des Archives, du 57 au 67.

     

    Nous avions disséqué cet "empire" dans un article paru sur le blog le 11 mai 2007. Un retour en arrière de près de quatre ans permet de mesurer le chemin parcouru dans la rénovation des bâtiments qui faisaient tous partie à l'époque du patrimoine de "l'opérateur historique" français. Certains d'entre eux ont été cédés aujourd'hui mais pour l'essentiel ils sont encore la propriété de France Telecom, notamment le gros immeuble, assez stalinien dans le style, qui héberge le bureau de Poste Archives-Pastourelle.

    Un ravalement en soi n'est pas un grand évènement mais quand il s'agit d'un ensemble immobilier de cette ampleur, dont les façades par leur noirceur donnent le spleen aux passants, il devient naturel pour une association "qualité de vie-environnement" de s'en réjouir.

    Nous l'annoncions à l'époque : "Bonne nouvelle, France Telecom a lancé des études pour le ravalement de tous ces bâtiments qui ont fait l'objet de multiples injonctions du Maire. Un programme de travaux lui sera communiqué prochainement".

    Nous n'avions pas tort. Il suffit de s'entendre sur le sens de "prochainement". Car les travaux sont désormais lancés. Ils concernent le ravalement des façades sur rues avec remplacement des stores et des menuiseries extérieures des bâtiments du 61 au 67 rue des Archives, du 23 au 35 rue Pastourelle et du 106 au 118 rue du Temple.

    France telecom pastourelle temple vue du ciel

    Vue des rues Pastourelle (à gauche, dans l'ombre, l'immeuble de la Poste) et du Temple à l'extémité droite.