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Étiquette : rue du Trésor Marais

  • Succès de la mobilisation des riverains de la rue du Trésor (IVe)

    400x800_65055b64be3f9c7fca7dc74a5237aa1bade00e63La galerie d'art du 10 rue du Trésor (IVe), objet du principal tracas des riverains

     

    Finalement les inquiétudes des riverains de  la rue du Trésor (IVe), comme nous nous en étions fait l’écho  (notre article du 24 septembre 2015) viennent de connaitre un épilogue qui satisfait leurs attentes.

    En effet le projet d’installation d’un bar-restaurant au N° 10, à l’emplacement d’une  galerie d’art ne verra pas le jour. Les dernières informations dont nous avons eu connaissance font état de l’arrivée prochaine d’un magasin de mobilier-décoration qui maintiendra ainsi un peu de la diversification des  commerces de l’artère, des bars-restaurants pour l’essentiel.

    L’action des riverains conseillés notamment par "Vivre le Marais !" a permis ce beau résultat, la partie n’était pourtant pas gagnée. Il reste toutefois à maintenir une vigilance sur cette voie, tant au plan de l’activité que de la végétalisation, en relation, ils l’espèrent,  avec les élus de l’arrondissement. Une réunion prochaine est d’ailleurs annoncée. Les plantations qui ont beaucoup souffert  l’année passée (voir nos articles des 16  septembre et 15 octobre 2015) doivent retrouver leur « luxuriance » initiale. Les incivilités, le stationnement intempestif, les abus divers  et la sur fréquentation ont eu raison de ces plates-bandes admirables.

    Ce cas illustre une nouvelle fois tout l’intérêt d’une forte mobilisation des riverains dès lors qu’ils ont connaissance d’un projet qui porte atteinte à la qualité de vie d’un quartier. Leur action en collectif pallie souvent des décisions administratives contestables combinées à la passivité des  élus.   

    Dominique Feutry

     

  • Le Premier Adjoint du IIIe réagit à propos de la réhabilitation du 25 rue Michel le Comte

    Du pontVue sur la cour pavée et ses immeubles qui mélangent les styles (Photo Atelier Du Pont)

     

    Dans un long message très documenté, le Premier Adjoint Gauthier Caron-Thibault réagit à notre article du 2 novembre 2015 et revient sur les phases de cette réalisation d'envergure. 

    "C'est toujours avec plaisir que je lis vos articles… et que je me permets quelques […]correctifs quand ils sont nécessaires.

    Je ne peux que partager votre enthousiasme sur la réhabilitation du 25 rue Michel le Comte. C'est pour moi la plus belle du parc social ces 15 dernières années dans le Marais.

    [S'agissant du rôle des ABF (architectes des bâtiments de France)]j'ai eu l'occasion à l'époque de monter un comité de pilotage de ce chantier pour en maîtriser les nuisances, affiner le projet architectural avec l'architecte, définir la typologie des logements,… [NDLR : il s'agit de Mme Sophie Hyafil]

    Un des premiers points, et à raison, a été la remise en cause par l'ABF du premier projet proposé qui prévoyait une destruction plus importante du bâtiment datant du 19e. Nous étions en pleine révision du PSMV [NDLR : plan de sauvegarde et de mise en valeur], en train de redonner ses lettres de noblesse aux bâtiments du 19e et il n'était du coup pas envisageable d'accepter le projet en l'état. Cela a néanmoins eu pour conséquence de diminuer la surface et le nombre de logements créés ainsi que de devoir penser autrement la circulation des personnes à mobilité réduite. Ce qu'a fait avec brio l’Atelier Du Pont, en limitant les pertes concernant la production de logements.

    Du coup, cette réhabilitation est vraiment le fruit d'un long travail partenarial Eloge/ABF/Architecte/Mairie du IIIe pour aboutir sur un projet qui convienne à chacune des parties dans des délais raisonnables.

    Vous trouverez sur mon blog l'histoire retracée en 4 moments:

    http://www.ruedebretagne.eu/?p=1267

    http://www.ruedebretagne.eu/?p=1219

    http://www.ruedebretagne.eu/?p=959

    http://www.ruedebretagne.eu/?p=843

    Les exigences de l'ABF n'ont pas été déraisonnables, loin s'en faut quand on constate la qualité du résultat, mais il a fallu tout de même travailler en étroite collaboration".

    Sur la question financière :

    "Cette réhabilitation d'un coût de 26 millions d'€ a été financée par la Ville à hauteur de 7 millions, 1.5 millions  par des fonds propres du bailleur, 300 000 € par l’État, 240 000 € par le 1% patronal, le reste par des prêts (Caisse des dépôts, banque, 1%…). Le plan de financement (NDLR : compte de résultat) est défini pour que l'opération soit rentabilisée par les loyers des logements et des commerces dans un temps long. Le bailleur n'a pas le droit d'être en déficit et la Ville n'a pas le droit de renflouer les caisses d'un bailleur du type Elogie qui serait déficitaire. D'où une gestion locative au cordeau de ce type d'opération (suivi des impayés, fixation des loyers, choix des locataires commerçants…).

    Gauthier Caron-Thibault

    Premier Adjoint Mairie du IIIe"

    Caron-thibaultGauthier Caron-Thibault

     

    L'argumentaire financier ne nous satisfait que très partiellement. Nous  l'avons dit à M. Caron-Thibault en ces termes :


    "La rentabilité de l'opération reste notre souci. L'association assure un suivi attentif de certaines charges de l'Hôtel de Ville, notamment les subventions qu'il distribue, trop généreusement nous semble-t-il. Nous savons que les bailleurs sociaux en reçoivent. Selon notre enquête, c'est autour de 300 Millions d'€ par an et on mélange souvent investissements et subventions d'équilibre. C'est pour cette raison que nous disons que les contribuables risquent de mettre la main à la poche si l'équilibre entre les charges + amortissements + frais financiers d'une part et les recettes provenant des loyers (nets d'impayés) n'est pas assuré.

    Cet équilibre repose largement sur la qualité des locataires et leur solvabilité. Il me semble du reste que vous en êtes conscient.
    S'il apparaissait que ces doutes n'étaient pas justifiés, nous serions les premiers à nous en réjouir.
    Merci pour la peine que vous vous êtes donnée pour compléter notre information. Et bravo pour le travail !"

    Gérard Simonet