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Étiquette : rue quincampoix

  • Les riverains de la rue Quincampoix dans le IVe vont-ils enfin trouver la paix, avec la fermeture du « bar-rock » Dr Feelgood ?

    Quincampoix 37 dr feelgood 09 10 18
    Devanture du "bar-rock"  "Dr Feelgood", 37 rue Quincampoix (IVe) 

     

    Il y a des mois que les riverains de cette partie de la rue Quincampoix dans le IVe se mobilisent pour avoir la paix que leur refusait cet établissement au 37 de la rue, ardent organisateur de soirées "Heavy Métal".

    Ils n'ont pas été seuls. Le Maire du IVe Ariel Weil s'est fait le défenseur de leur tranquillité avec l'appui de la police et le Maire-Adjoint en charge de la nuit à l'Hôtel de Ville, Frédéric Hocquard, nous a écoutés lorsque nous l'avons dissuadé de financer avec de l'argent public des travaux d'équipement d'établissements comme celui-ci, qui se distinguent par la gène qu'ils causent à leur voisinage.

    Nous venons d'apprendre du porte-parole des riverains que le propriétaire du Dr Feelgood a annoncé son départ définitif de la rue Quincampoix. C'est peu de dire qu'ils sont soulagés. Nous publions dans les lignes qui suivent une déclaration de leur part :

    Quincampoix 37 dr feelgood fouleLa foule attroupée devant l'établissement un week-end de novembre 

     

    LES VOISINS ONT TOUJOURS TORT…

     

    Au terme de plus de trois ans d’activité, le « bar-rock » Dr Feelgood tire sa révérence au 37 rue Quincampoix. Dans son mot d’adieu, son gérant évoque sans insister les plaintes du voisinage mais il laisse depuis, sur sa page Facebook, les habitués des lieux exprimer leur colère à leur encontre. On y lit a moult promesses de vengeance supposément humoristiques, évidemment. Le titre de sa soirée d’adieu, le week-end prochain, les 5 et 6 avril, «One Last F… Time » est un programme en soi…

    Drapé dans la défense de la diversité culturelle et après s’être tant vanté de ne gêner personne en vérité, hormis une bande d’irréductibles « mauvais coucheurs », si le gérant s’en va,  ce n’est pas par la faute de ses voisins comme il le prétend mais en réalité parce que ses concerts et autres activités festives, qui donnaient lieu à des rassemblements nombreux,  pouvaient, à l’occasion, mettre en danger ses clients.

    Organisés pendant deux ans sans la moindre autorisation, sans aucun travaux d’insonorisation dans une salle en sous-sol où s’entassaient parfois jusqu’à 100 personnes, ils auraient pu être à l’origine d’un drame à la moindre étincelle, faute d’une sortie de secours adéquate. Seulement voilà, c’est moins rock d’assumer ses responsabilités que de faire de l’humour facile…

    Les voisins ont bon dos, c’est tellement plus simple de se moquer de ceux qui sont plus vulnérables que vous, qui pour se défendre de ceux qui les agressent se trouve ridiculisés en « grognons » ou « bobos » mal embouchés…

    Rappelons que la gentille musique et les gentils clients tellement cools du  Dr Feelgood ont tellement adouci les nuits des dizaines de personnes vivant alentour que les deux voisins habitant directement au-dessus de son bar au 1er et au 2ème étage ne sont plus là pour se plaindre.

    Son gentil gérant n’a pas pu assumer les travaux indispensables, n’a jamais pris  de vraies mesures pour que ses clients n’empêchent pas ceux en avaient besoin de dormir nuit après nuit, la présence du vigile certains soirs n’étant rien d’autre pour les riverains que l’assurance de passer une nuit blanche. Tant pis pour eux, ils n’avaient qu’à pas être là ou déménager…

    Le gérant aurait aussi fait savoir que son bail était cédé à une société elle-aussi spécialisée dans la diffusion du Heavy Metal, alors même que la Mairie de Paris, la Préfecture ont  reconnu que les lieux et la rue particulièrement étroite ne se prêtaient pas à une telle activité et à de tels rassemblements ! Espérons que  cette fois les autorités ne laisseront pas pareille situation recommencer en ces lieux car une fois les nuisances très rapidement installées, il est maintenant prouvé qu’il faut un temps considérable et des efforts incessants pour en venir à bout.

    Encore une fois, en ligne avec la Mairie, "Vivre le Marais !" ne peut que soutenir l’existence de lieux indépendants et alternatifs à Paris. Mais encore faut-il que l’on s’assure au préalable que ces lieux  s’y prêtent sur la base d’une étude rigoureuse et que les acteurs agissent de façon responsable. Sinon, c’est l’enfer pour les riverains… Plus largement, c’est aussi aujourd’hui  pour les autorités un problème de santé publique et de maintien au centre de Paris  d’un habitat qui ne se limite pas aux locations saisonnières…

    Le "Collectif  Riverains Quincampoix"

     

  • La Tour Saint-Jacques à l’honneur : la Maire de Paris inaugure une plaque célébrant son inscription au patrimoine de l’UNESCO

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    La Tour Saint-Jacques et son jardin public (dératisé), 21 décembre 2018 (Photo VlM)

     

     

    Bien que l'inscription de la Tour au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle date de 1998, une cérémonie se préparait aujourd'hui dans le jardin public (désormais délivré de ses rats), en présence d'Anne Hidalgo, Karen Taïeb et Ariel Weil pour célébrer l'inauguration d'une plaque célébrant – 20 ans plus tard – l'événement.

    La célébration se justifie mieux si on se rappelle que la Tour, qui a subi des vagues d'outrages et une première restauration en 1850, a été soustraite à la vue des parisiens et des touristes de 2005 à 2008, et à leur accessibilité jusqu'en 2013, pour une nouvelle restauration à laquelle la Ville de Paris a affecté un budget conséquent de 8,3 Millions d'€. A cette occasion, plusieurs dizaines de compagnons ont œuvré à restaurer finement les décors sculptés et à remplacer le statuaire trop dégradé pour être maintenu en place.

     

    800px-Tour_Saint-Jacques_2008Au sommet, la statue de Saint-Jacques en majesté et celles des quatre évangélistes symbolisés par des animaux : le lion (Marc), le taureau (Luc), l'aigle (Jean) et un ange : (Matthieu)

     

  • Le cauchemar des riverains du 37 rue Quincampoix (IVe)

    A0Photo du 37 rue Quincampoix (IVe) et de ses abords lors d'une soirée ordinaire fin août  2017 (photo LC) 


     

     

    L’attention de notre association a été attirée par des habitants de la rue Quincampoix (IVe) qui n’en peuvent plus de subir les nuisances sonores nocturnes dues  à la musique et aux consommateurs du bar situé au n° 37.

    Cette situation qui perdure est la conséquence de concerts "Live Heavy Metal" organisés plusieurs fois par semaine (sauf le dimanche, jour de fermeture) par l'établissement en question et jusqu’à 2h00 du matin. De nombreux clients attirés par cette musique et souvent alcoolisés stationnent sur la terrasse et dans la rue perturbant ainsi tout un quartier au-delà de l'heure autorisée.  Ce sont donc les habitants (excepté ceux de passage qui louent via AitrBnB)  de  plusieurs  immeubles de chaque côté de la rue qui subissent et souffrent ces nuisances sonores  provoquées par un seul  bar !!

    Situation hélas devenue classique, que nous ne manquons pas de dénoncer et pour laquelle toutes les autorités concernées ont  été sollicitées  après des contacts finalement infructueux entre le gérant et les riverains. Malheureusement la situation piétine et les riverains, à bout de subir les conséquences de ces nuisances sur leur santé, sont en train d’organiser un collectif afin de se faire davantage entendre par les décideurs  et  décidés à ester en justice si à nouveau rien ne se passait à court terme.

    Les politiques qui gèrent la ville parlent abondamment de "citoyenneté", un vocable utilisé à bien des sauces… En l’occurrence il serait bon de lui redonner tout son sens originel  en faisant respecter la loi et le règlement  en lieu et place d’un développement anarchique et complaisant de la fête.

     

  • Faudra-t-il bientôt réguler la circulation sur les trottoirs ?

      

    A0

     illustration "mamour blogue"

     

    En écho à l’article paru sur notre blog le 1er juillet, nous avons reçu d'un habitant du Marais la copie d'une lettre qu'il vient d’adresser à la Maire de Paris, Anne Hidalgo, l'invitant à prendre des mesures afin d'empêcher la circulation des deux-roues sur les trottoirs qui gênent de plus en plus les déplacements des piétons notamment dans nos arrondissements.

    Avec son autorisation nous la publions in extenso.  

     

    Madame la Maire, 

    Je veux attirer votre attention sur l'usage des trottoirs par les vélos et les deux-roues motorisés, le plus souvent au mépris des piétons et de leur sécurité, et sur la très grande tolérance dont ils jouissent de la part de la police, et qui constitue une quasi-impunité de fait. C'est quotidiennement que les les piétons sont confrontés à cette situation et ils constatent un sans-gêne croissant de la part des conducteurs de deux-roues.

    D'abord au sujet des cyclistes : le fait que quelques pistes cyclables aient été matérialisées sur les trottoirs, joint à la quasi-inexistence de répression policière, est interprétée par une majorité de cyclistes comme l'autorisation implicite d'y rouler partout. On connaît leur argument inusable : "le comportement automobilistes nous met en danger sur la chaussée", joint à l'idée la mode qu'il faut "apprendre à vivre ensemble" (remarquons en passant que le "vivre ensemble est le plus souvent invoqué à sens unique). Un de vos adjoints a préconisé d'accroître verbalisation des automobilistes pour réduire les risques encourus par les cyclistes. Il faut certes sévir contre les automobilistes fautifs, mais il faut aussi reconnaître qu'une forte proportion des cyclistes ignore le code de la route, ce qui contribue pour beaucoup aux causes des accidents dont ils sont victimes. Dire cela n'est pas dans la ligne du "politiquement correct" selon laquelle le cycliste est nécessairement "sympa" parce qu'il est écolo, étant sous-entendu que le piéton, lui, est intolérant.

    Quelques exemples : sur le Quai de l'Hôtel de Ville à la hauteur du pont Louis-Philippe, il est rarissime de voir les vélos s'arrêter au feu rouge en même temps que les voitures pour laisser passer les piétons, rendant ainsi la traversée dangereuse. Une éventuelle remarque des piétons est souvent accueillie grossièrement par les cyclistes. De même les trottoirs de la rue de Rivoli sont couramment utilisés comme des contre-allées par des cyclistes qui remontent la rue, souvent en roulant vite et en rasant les piétons. C'est d'autant plus dangereux qu'on ne les entend pas venir par derrière.

    En cas de choc, le piétons sont très vulnérables : un coup de guidon peut facilement casser un bras ou provoque un chute. Puisqu'il est précisé aux usagers des Vélib qu'il ne faut pas rouler sur les trottoirs, pourquoi les infractions ne sont-elles pas plus sévèrement réprimées ? Il est vrai que d'une part on ne voit plus de policiers dans les rues (sauf en petits groupes armés et occupés à surveiller autre chose) et d'autre part qu'il est facile à un vélo non immatriculé de prendre impunément la fuite. Pour finir, je dirai que tous les cyclistes ne se comportent pas ainsi mais il suffit d'une grosse minorité qui le fasse pour produire l'impression générale.

    Ensuite les motos. Le motard a trop souvent un comportement asocial, au sens où il pense que les règles c'est pour les autres. S'il a une moto, c'est pour affirmer hautement (et souvent bruyamment) sa liberté de mouvement. Il est courant, dans le centre de Paris de voir des motards rouler sur des trottoirs et même en zone piétonne pour éviter de faire un détour. Et cela à des vitesses excédant largement celles d'un piéton. En cas de choc le motard ne risque rien et le piéton beaucoup.

    J'ai été témoin aujourd'hui d'un tel comportement rue de la Tacherie. La partie de cette rue entre le Quai de Gesvres et l'avenue Victoria est occupée par la rampe d'accès/sortie du parking et il n'y a pas de chaussée permettant le passage de véhicules. Le seul passage possible y est celui des piétons. Le trottoir où je marchais entre le bâtiment de la Préfecture et le garde-corps de la rampe d'accès au parking est étroit (< 1.5 m). Une moto venant du Quai est arrivée par derrière moi à une vitesse 10 ou 15 km/h. Son guidon a rasé mon bras. Si je l'avais un peu écarté le choc avec le guidon l'aurait cassé. Le motard s'est ensuite arrêté au feu permettant aux piétons de traverser l'avenue Victoria. En arrivant à sa hauteur je lui ai dit qu'il m'avait dangereusement frôlé sur un trottoir. Pour toute réponse j'ai eu droit à un "au revoir" ironique et un démarrage ostensiblement bruyant. De tels comportements sont inadmissibles.

    Décidé à attirer votre attention sur ce problème des deux-roues sur les trottoirs j'ai voulu demander à l'accueil de la mairie (situé rue de Rivoli) comment vous faire parvenir le présent message. Au moment d'entrer dans le bâtiment, j'ai failli être renversé par un vélo qui remontait à vive allure la rue sur le trottoir, sous l'œil parfaitement indifférent du personnel de sécurité posté à l'entrée.

    Je vous demande de faire en sorte que des directives énergiques et sans ambigüité soient données aux personnels chargés de faire respecter la loi pour tous.

    Recevez, Madame La Maire, l'assurance de ma haute considération.

    Claude Mercier

     

    Postscriptum du 13 juillet

     Christophe Najdovski a lu notre article et y répond par le message suivant :

     

    Bonjour

    A la suite de la lecture de l’article sur la circulation sur les trottoirs, j’ai demandé à la Section Territoriale de Voirie du Centre d’étudier la mise en œuvre une inscription du type « priorité piétons » sur la piste cyclable du quai de l’Hôtel de Ville pour indiquer la priorité aux piétons aux endroits où la piste croise les passages piétons.

    Bien cordialement,

    Christophe Najdovski

    Maire-Adjoint de Paris, chargé des transports, des déplacements,

    de la voirie et de l’espace public

     

     

  • Rue Quincampoix (IVe) : « Propreté de Paris », venue à bout d’un cloaque, mérite un satisfecit….

    Quincampoix 59 propre 16 04 17

    AUJOURD'HUI

     

    Une peinture non sollicitée vante maintenant les mérites de Saint-Nazaire qui se dit à juste titre "fière de ses navires". Elle s'est substituée aux tags hideux qui défiguraient ce renfoncement du 59 rue Quincampoix dans le IVe, dont on se réjouit que les services de la mairie de Paris aient décidé d'en assurer plus régulièrement l'entretien.

    Les riverains se soucient à juste titre du retour de ce genre de "street art" car il peut être le signal d'une invasion de graffiti dont le mur a déjà connu les tristes effets sur le paysage de la rue.

    Ils ont eu raison cependant de se mobiliser pour leur cadre de vie. La photo du dessous montre l'état des lieux avant leur intervention, relayée par "Vivre le Marais !" et son blog. Il s'agit désormais d'assurer la préservation de l'état du  site…. Les barbouilleurs en tout genre et ceux que la vanité pousse à inscrire leur signature partout sont priés de passer leur chemin ! S'ils voulaient bien laisser tranquille cette publicité pour Saint-Nazaire, ne serait-ce que par solidarité artisanale, beaucoup d'entre nous seraient prêts à s'en satisfaire et à les remercier.


    Quincampoix 59 le 05 11 16

    AUPARAVANT (Photos VlM/PC)

     

  • Les Fondations Cartier-Bresson et Sommer nous en disent plus sur le devenir du garage Renault du 79 rue des Archives (IIIe)

    Archives 79 garage renault travaux 27 02 17Lancement des travaux au 79 rue des Archives (IIIe)

     

    Nous recevons ce message d'un observateur du quartier : "Lecteur régulier de votre blog depuis quelques mois, je vous envoie la photo de l’affiche du permis de construire du 79, rue des Archives. Cela confirme les informations de votre article du 29 juillet 2016.

    La fondation Henri Cartier-Bresson va déménager pour s’installer à cette nouvelle adresse. Pour plus de précisions nous vous renvoyons à l'article suivant du "Journal des Arts" du 13 décembre 2016

    Les travaux seront réalisés par Demathieu & Bard et devraient durer 17 mois et demi à partir de février 2017".

     

    Permis 79 Archives

    Ce réaménagement du garage Renault est le résultat d'un accord conclu entre les fondations François Sommer, propriétaire du Musée de la Chasse et de la Nature installé chez nous rue des Archives au carrefour Quatre-Fils dans les Hôtel Guénégaud et de Mongelas et la fondation Henri Cartier-Bresson qui assume depuis 2003 la présentation et la conservation de l’œuvre photographique de son créateur.

    La fondation Cartier-Bresson va transférer en totalité son siège actuel qui se trouve dans le XIVe. Le musée de la Chasse déplacera seulement une partie de ses bureaux de façon à dégager plus de place pour l'exposition au musée.

     

  • La fièvre rue Quincampoix en voie d’apaisement ? La Mairie de Paris réagit et s’en saisit.

    Quincampoix 59 le 05 11 16Le cloaque du 59 rue Quincampoix (IVe) (Photo riverain)

     

    Le caractère burlesque du nom de cette rue qui traverse du nord au sud deux arrondissements centraux de Paris ne suffit plus à nous faire sourire quand on l'évoque : elle recèle un des spots les plus pourris de la capitale !

    Par deux fois, récemment, nous avons dénoncé la situation en parlant de "dépotoir" (articles du 22 octobre et du 6 juin) et de cloaque. Deux mots pour la qualifier. Le personnage à la fois historique et de légende qui chez nous incarne le courage et le panache (*) rétorquerait "c'est un peu court jeune homme, on pouvait dire, Oh Dieu, bien des choses en somme, tenez" : moi, Monsieur, si je vivais ici il faudrait sur le champ que je déménageasse. Vulgaire : si c'est là que tu crèches, c'est vraiment dégueulasse. Étudiant : si ma chambre de bonne donnait sur ce merdier, sûr que je chercherais autre part pour crécher.

    Voilà ce que nous inspire ce 59 de la rue Quincampoix dans le IVe. Le Maire de l'arrondissement, Christophe Girard, ne donne pas le sentiment de vouloir s'en occuper et réagit nullement aux protestations des riverains. Il pleut sur lui comme sur les plumes d'un canard. Nous l'interpelons une fois de plus et sans dramatiser pour qu'il nous dise (1) qu'il est au courant, (2) qu'il a ou qu'il va intervenir (en nous informant de difficultés particulières s'il y a lieu, nous sommes capables de comprendre). Ce faisant il nous montrera qu'il n'est pas insensible aux plaintes de ses administrés. Ce dont nous doutons quelques fois….

    GS

     

    (*) Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand

     

    Postscriptum du 10 novembre

    Nos lecteurs seront ravis de savoir que notre alerte a reçu des réponses presque immédiates :

    • De Matthieu Clouzeau, Directeur de la DSPP (direction sécurité prévention protection), l'unité anti incivilités de la Mairie de Paris. Il nous dit ceci :
      Merci pour ce signalement.
      Nous allons engager une action ciblée sur la rue Quincampoix.
      Je ne manquerai pas de vous tenir informés.
      
    • De Mao Péninou, Maire-Adjoint en charge de la propreté à l'Hôtel de Ville. Voici le message de sa Conseillère Technique Laurence Carcel :
      Je tiens à vous informer que, en lien avec la Mairie du 4ème arrondissement, une équipe de la division locale de
      propreté est intervenue mardi 8 novembre après-midi afin de collecter les objets encombrants déposés au 59, rue
      Quincampoix.
       
      Pour votre complète information, je précise que les sacs de gravats n’ont pas pu être retirés par les agents lors de
      l’opération de mardi car, en raison de leur volume et poids, cet enlèvement nécessitait l’utilisation
      d’un engin spécial  muni d’un grappin. La division s’apprêtait à programmer cette prestation auprès de la Circonscription
      fonctionnelle mais ils ont constaté, mercredi 9 novembre au matin, que les sacs de gravats avaient disparu.
       
      Les équipes maintiennent une vigilance particulière sur cet espace propice aux dépôts sauvages. De plus, la Direction de la Prévention,
      de la Sécurité et de la Protection a été saisie pour ces dépôts récurrents qui pourraient être issus  d’un chantier à proximité.
       
      Enfin, la Mairie du 4ème et la division locale de propreté engagent une réflexion pour mettre en place un dispositif qui
      limiterait les dépôts à cette adresse, dans l’attente de la réouverture du local. 
      

      On est tentés de conclure que quelque chose a changé à la Mairie de Paris depuis que Anne Hidalgo a décidé de prendre le taureau par les cornes en matière de sécurité et de traitement de incivilités. Nous en avons eu la prémonition à l'issue de nos entretiens du 25 octobre avec Matthieu Clouzeau. Ces évènements récents autour de la rue Quincampoix semblent conforter nos impressions.

     

     




  • Le dépotoir de la rue Quincampoix (IVe)

    A111L'état de cloaque du 59 rue Quincampoix  : ordures, saleté, gravats, épanchement d'urine, tags et stationnement de motos prospèrent (IVe) (photo PC)

     

     

    Malmenée depuis quelque temps la rue Quincampoix laisse cette désagréable impression de rue sale accentuée par sa configuration de rue ancienne et étroite. Cet état est particulièrement frappant dans sa section entre les rues Rambuteau et Aubry le Boucher (IVe).

    Nous avons publié un article du 6 juin 2016 en montrant l'espace devant le n° 59, totalement tagué, couvert d'urine, transformé en dépôt d'ordures à ciel doublé d'un parking à motos. La Gloïre du IVe !

    Une courte accalmie  avait été constatée après quelques interventions épisodiques des services  de la propreté. Mais  la mutilation a repris de plus belle pour ce secteur devenu un cloaque.

    La photo prise ce jour montre son état déplorable, inadmissible, indigne et le degré de saleté atteint. La honte pour ceux qui salissent mais aussi pour ceux dont le laxisme laisse prospérer de telles situations. On est proche de ce que l'on peut trouver sur un terrain vague (gravats, palettes, planches, éviers, vieux luminaires, ordures diverses…) avec toujours un ensemble de motos en stationnement qui n'ont rien à faire à cet emplacement. Or nous sommes dans le Paris historique, que font les autorités pour éradiquer et prévenir de telles situations ? 

    La municipalité serait bien inspirée de ne pas laisser se développer de tels foyers insalubres qui attirent rats et vermine. Qu'ils ne s'étonnent pas dans ces conditions de voir monter le mécontentement des habitants et repousser la fréquentation touristique.

     

  • L’association des galeries d’art de la rue des Coutures St Gervais rejoint « Vivre le Marais ! » et s’organise pour survivre au projet municipal d’appropriation de la voie

    Coutures st gervais 24 09 16La rue des Coutures Saint-Gervais (IIIe) qui longe l'Hôtel Salé (musée Picasso) et ses jardins (Photo VlM)

     

    L'association "Culture Cœur Marais" regroupe les dix galeries d'art qui jalonnent la rue des Coutures Saint-Gervais, avec une extension sur la rue Vieille du Temple (IIIe). Sa présidente est Dominique Fiat, propriétaire de la galerie éponyme du 16 de la rue.

    Pendant les travaux de rénovation du musée Picasso, la rue a connu une période agitée avec le défilé des véhicules de travaux publics à travers le portail qui donne accès à l'arrière de l'Hôtel Salé, l'encombrement, le bruit et la poussière. Les choses seraient rentrées dans l'ordre aujourd'hui si la mairie n'avait pas choisi d'en faire une "rue'Golotte", comprenez une rue où on s'amuse. En effet, sur proposition du conseil de quartier Archives, la mairie du IIIe a pris la décision d'en faire un lieu dédié aux enfants de l'école de la rue des Quatre-Fils plusieurs après-midi par semaine (*), un espace où ils pourraient jouer à la balle, à la marelle ou à divers jeux individuels ou collectifs.

    Cette orientation est jugée incompatible avec leur activité, par les galeries d'art qui se sont regroupées sur la rive nord de cette rue qui borde le musée Picasso, son jardin et le square Léonor Fini, lui-même largement ouvert aux activités enfantines avec ses aires de jeu. Déjà, en juin dernier, deux enfants qui jouaient dans la rue ont envoyé leur ballon dans une des galeries et brisé une sculpture céramique d'une valeur de 6.500 €.

    Les galeristes anticipent une baisse de fréquentation des acheteurs, amorcée selon eux par l'inversion du sens de circulation et se préparent à déménager en masse si le projet est mis à exécution. Ils sont choqués comme nous par le fait que des gens sans aucun mandat électif, dans des conseils non représentatifs puissent se faire l'instrument d'une démarche qui n'a pas été vérifiée avec les riverains concernés.

    Nous retrouvons ici une situation comparable à celle de la place Thorigny où le même conseil de quartier, avec la même désinvolture à l'égard des riverains, a obtenu l’abatage de cinq érables anciens et un réaménagement discutable de l'espace entre la maison de retraite de la Perle et le musée Picasso.

    Musée picasso jardin pergola 28 05 14La pergola, fort heureusement retirée à l'arrivée du nouveau directeur général du musée Laurent Le Bon, en 2014

     

    Les habitants de la rue se mobilisent également, comme ils l'ont fait en son temps pour le retrait de la pergola métallique que la direction du musée avait décidé d'installer dans le jardin. Chacun insiste sur l’impossibilité d'assurer la sécurité dans cette rue et la protection des enfants, sachant que des groupes de jeunes s'y sont déjà installés et se livrent, si on en croit les témoins, à des pratiques inappropriées.

    Un courrier dans ce sens circule à destination des services responsables du Préfet de Police de Paris. Le Maire du IIIe en sera naturellement informé. Il est encore temps à son niveau de réaliser la légèreté de la mesure qui lui a été suggérée. Une fois de plus, nous nous tournons vers lui pour lui demander de se méfier des comités "Théodule" et de leurs idées fantaisistes et d'en prendre la mesure auprès des habitants réellement concernés, et de leurs représentants.

     GS

     

    (*) fermeture temporaire à la circulation de 16h30 à 18h00 du lundi au vendredi, de septembre à octobre et de mars à juin. Projet voté dans le cadre du "budget participatif" 2015

     

     

     

  • Classement des grandes métropoles : Paris reprend des couleurs sans retrouver son rang passé

    Vue-paris-tour-eiffelVue de Paris et de la Tour Eiffel

     

    Après la récente publication de l'étude du cabinet américain Price Waterhouse Coopers réalisée tous les 2 ans et dévoilée ce mercredi, chacun y va de sa petite phrase. "ça  y est, Paris retrouve sa place en tête du classement des villes les plus admirées au monde", "Paris se classe à la 4ème place  des grandes villes les plus attractives au monde", "Paris est sur la bonne voie, nous n'avons aucune inquiétude pour la suite"… Chacun se réjouit donc avec toutefois un  bémol, en mai en effet Paris a été classée seulement 9ème capitale préférée des touristes mondiaux selon l'étude menée par les instituts  Ipsos et Stella.

    Dans ces classements à répétition donnés par des organismes différents, sur des critères et des échantillons différents, il est difficile d’y retrouver son latin !

    Ce que nous retenons est que Paris reprend quelques couleurs parmi les grandes capitales mondiales et commence à rattraper, sans l’atteindre encore, son rang passé dans le classement du cabinet Price Waterhouse Coopers.

    L’étude publiée ce 7 septembre « évalue la puissance et l’attrait de ces 30 villes en se référant à six critères : le statut et la réputation internationale de la ville ; le lieu (son aspect extérieur et ses modes de transport) ; la convivialité des habitants, leur diversité culturelle et le sentiment de sécurité qu’ils procurent ; la qualité des activités proposées ; les opportunités économiques et éducatives offertes. »

    Si Paris se classe en très bonne place sur l’aspect extérieur et la qualité des activités proposées, en revanche, sur les questions des logements abordables et la convivialité des habitants, la capitale n’apparait pas dans les cinq premières places. Les marges de progrès sont donc importantes. Il faut souligner aussi que le critère de la propreté n’est pas pris en compte, ce qui pénaliserait Paris. Enfin l'étude a été réalisée avant les derniers attentats qui indéniablement auraient influé sur le classement.

    Ajoutons surtout que Paris n’est plus que 3ème et non plus 1ère pour son "capital intellectuel et d'innovation" et est freinée « par son environnement entrepreneurial.», par le fait aussi qu' « il est toujours difficile de transformer les chercheurs en entrepreneurs »  ajoute l’étude.

    Ainsi notre capitale est pénalisée pas son manque d’attractivité économique où elle n’est plus que 8ème après avoir été en seconde position en 2012  !  Paris est même en queue de peloton pour les critères de croissance du PIB (25e) et la croissance de l'emploi (28e).  On sent là, outre les effets de la crise économique qui touche tout le pays,  les effets pernicieux de la politique municipale qui préfère privilégier la fête avant le développement économique.

    Dominique Feutry