Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Étiquette : rue Rambuteau

  • IMG_0453Ex pâtisserie à céder 21 rue Rambuteau (IVe) (photo VlM)

     

    Images peu communes pour cette rue si fréquentée, deux commerces de la rue Rambuteau IVe (une pâtisserie au N° 21 et un magasin de yaourts glacés au N° 25 dont nous avions dénoncé l’aspect décalé et voyant) sont à céder depuis plusieurs mois. Une pizzeria qui avait pignon sur rue, Nolita, ouverte voilà cinq ans à l’angle de la rue Pecquay, vient de fermer en fin de semaine dernière en raison d’une baisse persistante d’activité, sans doute plus marquée que dans d'autres magasins. Elle serait remplacée dit-on par une boulangerie japonaise.

    Le commerce souffre !

     

    IMG_0452Ex magasin de yaourts glacés à céder 25 rue Rambuteau (IVe) (photo VlM) 

     

    Nous l’avons signalé à plusieurs reprises, la faible croissance, la chute du nombre de touristes et la baisse persistante de la consommation ont raison de certaines activités. Même l’ouverture le dimanche n’est pas la panacée comme le précisent des médias concernant la FNAC qui aurait ce jour-là une fréquentation moindre que celle escomptée.

    En réalité, ces petits exemples illustrent l’évolution des modes de consommation. Aujourd’hui le consommateur achète de plus en plus par Internet, achète utile et privilégie davantage les loisirs.

    IMG_0455La pizzeria "Nolita"  à l'angle des rues Rambuteau et Pecquay a fermé ses portes le 25 mars (photo VlM)

     

    Cette évolution et ce comportement qui se sont installés peu à peu sont devenus pérennes et expliquent en partie la disparition de commerces de bouche et de proximité  que nous avions soulignée dans différents articles.

    Dominique Feutry

     

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     La nouvelle agence du CIC 61 rue du Temple, à l'angle de la rue Geoffroy L'Angevin (IVe) (Photo VlM)

      

    Alors que les travaux d’aménagement de la rue Rambuteau passent à la vitesse supérieure, le quartier continue à évoluer. Même  si nombre de commerces sont fermés pour cause de congés annuelles, le CIC vient de transférer son agence du 17 rue Rambuteau au 61 rue du Temple. Annoncé depuis plus de deux ans, (article du 11 mars 2012), il remplace à l'issue de plusieurs mois de travaux, une boutique de maroquinerie. D’allure sobre mais un peu triste donnée par le gris soutenu apposé sur les façades, l’angle des rues du Temple et  Geoffroy l’Angevin est dorénavant d’aspect plus moderne. 

     

    Photo-27 La devanture de "Chacun ses goûts", 4 rue Geoffroy L'Angevin  (IVe) (Photo VlM) 

     

    C’est le parti pris aussi par un commerce qui a ouvert voilà près de deux ans à quelques mètres au 4 rue Geoffroy L’Angevin. Le nom est évocateur « Chacun ses Goûts ». Il s’agit en fait d’une activité assez inattendue puisque l’on trouve à cet endroit des glaces aux yaourts que vous composez vous-même, à consommer sur place ou à emporter, une spécialité diététique qui nous vient tout droit des Etats-Unis. Les vitrines sont de couleur gris sombre et donnent à ce début de la rue, qui compte aussi au N° 2 la galerie d’art Nivet-Carzon, un air nouveau et  plus actuel.

    Espérons que ces transformations feront des émules, ce qui donnera une nouvelle jeunesse à ce secteur du Marais qui va apparaître différent après la restructuration engagée rue Rambuteau qui, rappelons-le, durera jusqu’à la fin du mois de novembre prochain.

    Dominique Feutry

     

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    Champs_elysees_3Illuminations sur les Champs Elysées (VIIIe)

     

    Bon an mal an, nous avions pris l'habitude de voir dans les principales rues de notre quartier des illuminations à l'occasion des fêtes de fin d'année. Il n'en est pas de même en 2013.

    Est-ce l'esprit ambiant, la morosité du moment, le souci d'économie de la part des commerçants qui contribuent financièrement à ces décorations ou le manque de volontarisme de la part des autorités municipales ? Nous cherchons malheureusement les rues en habit de fête.

     

    IMG00016-20131231-1051Paires de baskets accrochées en guise de guirlande sur un câble de la rue Rambuteau (IIIe-IVe) Photo VlM

      

    L'exemple le plus caractéristique est sans doute l'axe rue Rambuteau-place des Vosges. Alors que chaque fin d'année des efforts sont entrepris pour lui donner des couleurs chatoyantes, force et de constater qu'en 2013, rien n'a été fait, excepté la section très joliment parée de lumières de la rue des Francs Bourgeois (IVe) entre la rue de Sévigné et la rue de Turenne. Le contraste est saisissant avec les paires de baskets accrochées ici ou là en lieu et place des guirlandes, au-dessus de nos têtes depuis des mois (voir article du 20 août 2013) et dont nous espérions l'enlévement à l'occasion des illuminations de fin d'année.  

    Lorsque  l'Office du Tourisme et des Congrés de Paris écrit dans Paris Info,"Plus que jamais, la « ville lumière » porte bien son nom !", ce n'est pas vraiment le cas dans bien des endroits du Marais. En période d'austérité, c'est peut-être là une forme de sagesse ….

     

    Au-delà de ce constat, "Vivre le Marais !" vous souhaite une très bonne année 2014 !

     

    Dominique Feutry 

                          

  • Rambuteau leroy merlin

    Rue Rambuteau, entre Saint Martin et Beaubourg (rive IIIe)

                                                                                 

    Pour Dominique Bertinotti, les jeux sont faits. Elle se réfère à une réunion publique qui s'est tenue en juillet, en période de vacances, où des gens se sont inscrits sur une liste érigée depuis en "comité de rue" (*), qui a engendré de façon obscure un "bureau du comité de rue", dirigé par un consultant appointé par la Maire, seul habilité désormais à discuter avec les Maires (IIIe et IVe) du devenir de cette rue, mitoyenne aux deux arrondissements.

    Notre association propose aux deux Maires de prendre une part active (et bénévole) aux travaux de réflexion sur l'évolution de la rue, comme nous l'avons fait en d'autres circonstances. Pierre Aidenbaum acquiesce, Dominique Bertinotti refuse.

    Aucune loi n'est là pour légitimer et réglementer ces conseils que la Maire veut façonner à son image. Il est probable que nous ne soyons pas assez malléables à ses yeux et qu'elle nous trouve encombrants.

    Les habitants jugeront. Ceux notamment, très nombreux, sur le IIIe et le IVe qui sont membres de l'association et usagers de la rue ; ceux qui, par centaines, lisent notre blog tous les jours et qui soutiennent les actions que nous menons sans visées politiques. Avec eux, d'ailleurs, nous resterons présents sur ce dossier peu controversé, du reste, depuis que Mme Bertinotti, face à l'opposition des riverains, a renoncé à faire revenir les voitures sur le tronçon Saint-Martin/Beaubourg.

    Rappelons enfin que l'association et son président ont été désignés par décision conjointe du Maire de Paris et du Préfet de Paris-Île de France, membre de la commission du secteur sauvegardé du Marais, qui intègre une partie de la rue. Nous serons donc impliqués dans le processus de révision du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) mais non grata aux yeux de Dominique Bertinotti pour exprimer un point de vue sur la transformation d'un de ses éléments. Est-ce là le sens de cette "démocratie participative" qu'elle prône à l'envi ?

                                                                                 

    (*) Les "comités de rues" ont vu le jour dans les démocraties populaires d'Europe de l'est. Ils participaient au système de surveillance policière de la population. On trouve les derniers vestiges à Cuba.

                                                                                          

    Post Scriptum du 2 novembre   

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