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Étiquette : rue Rambuteau

  • Le commerce souffre, rue Rambuteau ….

    IMG_0453Ex pâtisserie à céder 21 rue Rambuteau (IVe) (photo VlM)

     

    Images peu communes pour cette rue si fréquentée, deux commerces de la rue Rambuteau IVe (une pâtisserie au N° 21 et un magasin de yaourts glacés au N° 25 dont nous avions dénoncé l’aspect décalé et voyant) sont à céder depuis plusieurs mois. Une pizzeria qui avait pignon sur rue, Nolita, ouverte voilà cinq ans à l’angle de la rue Pecquay, vient de fermer en fin de semaine dernière en raison d’une baisse persistante d’activité, sans doute plus marquée que dans d'autres magasins. Elle serait remplacée dit-on par une boulangerie japonaise.

    Le commerce souffre !

     

    IMG_0452Ex magasin de yaourts glacés à céder 25 rue Rambuteau (IVe) (photo VlM) 

     

    Nous l’avons signalé à plusieurs reprises, la faible croissance, la chute du nombre de touristes et la baisse persistante de la consommation ont raison de certaines activités. Même l’ouverture le dimanche n’est pas la panacée comme le précisent des médias concernant la FNAC qui aurait ce jour-là une fréquentation moindre que celle escomptée.

    En réalité, ces petits exemples illustrent l’évolution des modes de consommation. Aujourd’hui le consommateur achète de plus en plus par Internet, achète utile et privilégie davantage les loisirs.

    IMG_0455La pizzeria "Nolita"  à l'angle des rues Rambuteau et Pecquay a fermé ses portes le 25 mars (photo VlM)

     

    Cette évolution et ce comportement qui se sont installés peu à peu sont devenus pérennes et expliquent en partie la disparition de commerces de bouche et de proximité  que nous avions soulignée dans différents articles.

    Dominique Feutry

     

  • Deux musées à découvrir en plein cœur du Marais : le Musée de la Magie et le Musée des Automates

      AOOOO1Une des salles du musée de la magie 11 rue Saint-Paul (IVe)

     

    Un de nos fidèles lecteurs nous a fait remarquer par un commentaire sur notre blog que nous n’avions jamais recommandé la visite du Musée de la magie situé en plein cœur du Marais et créé en 1993 par Georges Proust.

    Afin de réparer cette omission les quelques lignes qui suivent donnent des informations sur cet univers méconnu qu'est le monde de la magie réuni 11 rue Saint-Paul (IVe).

    Sous d'étonnantes caves voûtées, les visiteurs suivent un parcours où ils doivent démêler le vrai du faux à la rencontre d’automates animés, de machines optiques, d'appareils scientifiques ainsi qu'un spectacle permanent de prestidigitation.  "Les affiches les documents, le mobilier exposés sont souvent anciens et remontent pour certains aux XVIIe et XVIIIe siècles, mais la majorité des pièces exposées date des XIXe et XXe siècles, âge d’or des foires populaire"

    Le panorama offert aux visiteurs est complet puisque la visite s’achève par une séance de magie!

     

    Il est à noter qu' un autre musée est à découvrir à la même adresse : le Musée des Automates, où plus de 100 automates sont présentés .

    11, rue Saint-Paul (IVe) les mercredi, samedi et dimanche de 14:00 à 19:00

     

     

  • Rue Rambuteau : en écho à son réaménagement, des commerces font « peau-neuve »

    Photo-30

     La nouvelle agence du CIC 61 rue du Temple, à l'angle de la rue Geoffroy L'Angevin (IVe) (Photo VlM)

      

    Alors que les travaux d’aménagement de la rue Rambuteau passent à la vitesse supérieure, le quartier continue à évoluer. Même  si nombre de commerces sont fermés pour cause de congés annuelles, le CIC vient de transférer son agence du 17 rue Rambuteau au 61 rue du Temple. Annoncé depuis plus de deux ans, (article du 11 mars 2012), il remplace à l'issue de plusieurs mois de travaux, une boutique de maroquinerie. D’allure sobre mais un peu triste donnée par le gris soutenu apposé sur les façades, l’angle des rues du Temple et  Geoffroy l’Angevin est dorénavant d’aspect plus moderne. 

     

    Photo-27 La devanture de "Chacun ses goûts", 4 rue Geoffroy L'Angevin  (IVe) (Photo VlM) 

     

    C’est le parti pris aussi par un commerce qui a ouvert voilà près de deux ans à quelques mètres au 4 rue Geoffroy L’Angevin. Le nom est évocateur « Chacun ses Goûts ». Il s’agit en fait d’une activité assez inattendue puisque l’on trouve à cet endroit des glaces aux yaourts que vous composez vous-même, à consommer sur place ou à emporter, une spécialité diététique qui nous vient tout droit des Etats-Unis. Les vitrines sont de couleur gris sombre et donnent à ce début de la rue, qui compte aussi au N° 2 la galerie d’art Nivet-Carzon, un air nouveau et  plus actuel.

    Espérons que ces transformations feront des émules, ce qui donnera une nouvelle jeunesse à ce secteur du Marais qui va apparaître différent après la restructuration engagée rue Rambuteau qui, rappelons-le, durera jusqu’à la fin du mois de novembre prochain.

    Dominique Feutry

     

  • Fête de la musique 2014 : un millésime contrasté dans le Marais

    P1010358Fête de la musique à hauteur de l'église et du cloître des Billettes (IVe) (Photo VlM)

     

    La photo témoigne de ce qu'a été la fête de la musique sur cette portion de la rue des Archives. Des décibels assourdissants qui sont le fruit de la compétition que se livrent les débitants de boissons, ont agressé les riverains pendant sept heures, jusqu'à ce que la musique prenne fin comme prévu à 02h00 du matin. Qui pourrait concevoir que ce rassemblement gigantesque était là pour célébrer Euterpe, muse de la musique ?

    En donnant davantage de latitude aux exploitants (deux heures de plus de sono, autorisation de nuit pour tous les bars), la Préfecture de Police doit être prudente car elle crée les conditions d'une opposition encore plus radicales entre les citoyens et les professionnels de la boisson et de la musique amplifiée. Deux lobbies qui font tout pour que les limites soient sans cesse repoussées. Avec quelque succès, hélàs, car le phénomène d'alcoolisation se développe à un rythme inquiétant chez les jeunes et entraine avec lui le marché des instruments de diffusion de musique synthétique, dont on sait à quel point ils menacent leurs capacités auditives.

     Photo-8Ambiance bon enfant en dansant le rock sur les pavés de la cour de l'Hôtel de la chasse et de la nature (Photo VlM!)

     

    Ailleurs cependant, il semble que la musique ait péniblement repris de ses droits. La place des Vosges a fait dans la diversité des formes, des genres et des instruments. Dans le IIIe, il y avait de la sono amplifiée place de Thorigny, où un nouvel exploitant semble avoir décidé de coloniser le peu d'espace libre qui reste ; la brasserie "La Perle" avait sa sono 150 mètres plus loin et répandait une odeur acre de merguez grillées ; à l'angle Charlot-Quatre Fils on pouvait en revanche voir et entendre un groupe d'hommes et de femmes faisant des vocalises ; au carrefour Archives, la brasserie avec sa grande terrasse accueillait un groupe de musique pop-rock, dont la puissance amplifiée laissait  peu de chance de se faire entendre au groupe celtique qui s'est produit avec sa harpe, ses violons et autres instruments naturels, jusque vers 22H00, sur la placette Temple-Haudriettes.

    De l'avis général, il y a eu un peu moins de bruit qu'en 2013. Ce qui est préoccupant aujour'hui, c'est la  concentration monstrueuse de personnes sur quelques sites qui deviennent incontrôlables. De l'avis général, le week-end prochain pourrait être pire encore.

    Le Maire Christophe Girard doit en être marri, lui qui nous écrivait il y a quelques jours : "Je n’ai pas l’intention que perdurent les débordements sur la voirie commune d’un quelconque établissement."

     

  • Pour les fêtes de 2013, le Marais s’est fait discret avec les illuminations

      

    Champs_elysees_3Illuminations sur les Champs Elysées (VIIIe)

     

    Bon an mal an, nous avions pris l'habitude de voir dans les principales rues de notre quartier des illuminations à l'occasion des fêtes de fin d'année. Il n'en est pas de même en 2013.

    Est-ce l'esprit ambiant, la morosité du moment, le souci d'économie de la part des commerçants qui contribuent financièrement à ces décorations ou le manque de volontarisme de la part des autorités municipales ? Nous cherchons malheureusement les rues en habit de fête.

     

    IMG00016-20131231-1051Paires de baskets accrochées en guise de guirlande sur un câble de la rue Rambuteau (IIIe-IVe) Photo VlM

      

    L'exemple le plus caractéristique est sans doute l'axe rue Rambuteau-place des Vosges. Alors que chaque fin d'année des efforts sont entrepris pour lui donner des couleurs chatoyantes, force et de constater qu'en 2013, rien n'a été fait, excepté la section très joliment parée de lumières de la rue des Francs Bourgeois (IVe) entre la rue de Sévigné et la rue de Turenne. Le contraste est saisissant avec les paires de baskets accrochées ici ou là en lieu et place des guirlandes, au-dessus de nos têtes depuis des mois (voir article du 20 août 2013) et dont nous espérions l'enlévement à l'occasion des illuminations de fin d'année.  

    Lorsque  l'Office du Tourisme et des Congrés de Paris écrit dans Paris Info,"Plus que jamais, la « ville lumière » porte bien son nom !", ce n'est pas vraiment le cas dans bien des endroits du Marais. En période d'austérité, c'est peut-être là une forme de sagesse ….

     

    Au-delà de ce constat, "Vivre le Marais !" vous souhaite une très bonne année 2014 !

     

    Dominique Feutry 

                          

  • Vous avez dit « greeters »

     

     

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    "Greeter" accompagnant des touristes dans la cour de l'Hôtel Sully (IVe)

     

    De l’anglais « to greet » qui signifie accueillir, un « greeter », traduit littéralement, est un agent d’accueil. Il s'agit en l’occurrence d’une personne qui se propose de faire visiter sa ville ou son quartier à des touristes qui ont souvent eux-mêmes élaboré leur circuit.

    Apparu aux Etats-Unis, plus spécifiquement à New York il y a une vingtaine d’années, des dizaines de villes, dont Paris, offrent dans le monde ce type de visites qui, signalons le, sont gratuites.

     

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    Le logo de l'association "Parisien d'un jour"

    Le congrès international des « greeters » a été organisé récemment à l’Hôtel de Ville. Cette forme de bénévolat permet aux visiteurs de découvrir notre capitale accompagnés de parisiens volontaires qui ont souvent dû rafraîchir leurs connaissances historiques. Ils sont réunis au sein de l’association « Parisien d’un jour » et c’est en France d’ailleurs que les « greeters » sont les plus nombreux aujourd'hui. Ils sont 360 et représentent à eux seuls 15% de tous ceux recensés dans le monde. Cette mode fait donc des émules et semble plaire aux visiteurs et à leurs accompagnateurs qui trouvent ainsi un prétexte à la rencontre.

    Voilà une occupation toute trouvée pour ceux qui aiment leur ville. Notre quartier offre sur ce plan d’infinies possibilités.

    Dominique Feutry

  • La Maire du IVe écarte l’association des discussions sur le réaménagement de la rue Rambuteau (IIIe et IVe)

    Rambuteau leroy merlin

    Rue Rambuteau, entre Saint Martin et Beaubourg (rive IIIe)

                                                                                 

    Pour Dominique Bertinotti, les jeux sont faits. Elle se réfère à une réunion publique qui s'est tenue en juillet, en période de vacances, où des gens se sont inscrits sur une liste érigée depuis en "comité de rue" (*), qui a engendré de façon obscure un "bureau du comité de rue", dirigé par un consultant appointé par la Maire, seul habilité désormais à discuter avec les Maires (IIIe et IVe) du devenir de cette rue, mitoyenne aux deux arrondissements.

    Notre association propose aux deux Maires de prendre une part active (et bénévole) aux travaux de réflexion sur l'évolution de la rue, comme nous l'avons fait en d'autres circonstances. Pierre Aidenbaum acquiesce, Dominique Bertinotti refuse.

    Aucune loi n'est là pour légitimer et réglementer ces conseils que la Maire veut façonner à son image. Il est probable que nous ne soyons pas assez malléables à ses yeux et qu'elle nous trouve encombrants.

    Les habitants jugeront. Ceux notamment, très nombreux, sur le IIIe et le IVe qui sont membres de l'association et usagers de la rue ; ceux qui, par centaines, lisent notre blog tous les jours et qui soutiennent les actions que nous menons sans visées politiques. Avec eux, d'ailleurs, nous resterons présents sur ce dossier peu controversé, du reste, depuis que Mme Bertinotti, face à l'opposition des riverains, a renoncé à faire revenir les voitures sur le tronçon Saint-Martin/Beaubourg.

    Rappelons enfin que l'association et son président ont été désignés par décision conjointe du Maire de Paris et du Préfet de Paris-Île de France, membre de la commission du secteur sauvegardé du Marais, qui intègre une partie de la rue. Nous serons donc impliqués dans le processus de révision du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) mais non grata aux yeux de Dominique Bertinotti pour exprimer un point de vue sur la transformation d'un de ses éléments. Est-ce là le sens de cette "démocratie participative" qu'elle prône à l'envi ?

                                                                                 

    (*) Les "comités de rues" ont vu le jour dans les démocraties populaires d'Europe de l'est. Ils participaient au système de surveillance policière de la population. On trouve les derniers vestiges à Cuba.

                                                                                          

    Post Scriptum du 2 novembre   

    Cet article a suscité de nombreuses réaction et un relais par la presse quotidienne (Le Parisien). Il est utile de lire les commentaires en cliquant dans le lien "commentaires" situé ci-dessous.

                                                                                                                                                                                                       

  • La restauration légère se répand en traînée de poudre sur Rambuteau

    Rambuteau bnouveaux restaurants 

    En l'espace de quelques semaines on a vu s'établir : un traiteur grec, une crêperie, un fabricant de tartes et une trattoria italienne. Leurs devantures élégantes s'insèrent dans un ensemble de commerces qui valorisent l'esthétique de la rue. (celle de "Berko", au milieu, n'est pas tout à fait finie)

     

    Cette portion de la rue (IVe) commence avec "Le Celtic", à l'angle Temple. C'est là que Brahim se tient le dimanche, avec ses journaux, toujours prêt à des discussions philosophiques, avec les habitués, sur le sens de la vie. La série des petits restaurants commence plus loin, avec "Le Soleil en Cave" dont la devanture jaune soleil et les vins corses vous invitent aux vacances.

    La poissonnerie s'est donné un nom qui lui va bien : "La Cabane du Pêcheur". "Francesca" et sa gastronomie italienne, au 21, arrive juste après. Son concept : des pâtes et des sauces variées dont on choisit la combinaison. Six pâtes et six sauces donnent trente six plats au choix ! elle propose aussi salades et desserts.

    Vient ensuite "Berko", le spécialiste de la tarte. Tartes salées, aux légumes, tartes sucrées aux fruits, façon grand-mère. Sa devise : un repas à la tarte !

    Au 23, chez "Crep' Story", on sert crêpes et galettes au sarrasin, et on boit du cidre dans toutes ses formes. Formule le midi à 12,50 € et une demi-heure montre en main, avec une galette, une crêpe et une bolée de cidre. Evitez le café, qui doit plus au robusta qu'à l'arabica. Ce défaut peut être corrigé très vite. Les galettes, en tout cas, sont excellentes.

    Pour rester dans la restauration légère, on peut faire un saut par dessus la librairie "Les Cahiers de Colette" et la boucherie "Provins" et atterrir chez "Dimitris", le traiteur grec. On a envie de prendre de tout car c'est appétissant et exotique à souhait. Attention quand même à ne pas aller au-delà des besoins, car l'addition pourrait réserver des surprises.

    mots-clés : Rambuteau, restauration légère, Marais, devantures