Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : rue saint merri

  • Boite de nuit géante rues Pierre au Lard et Saint Merri (IVe) : le Préfet de police de Paris nous répond

    St merri 14 curieux spaghetti

     Pierre au lard 3 coude galerie

    Le projet : coté pile, en haut, le bar-restaurant "Le Curieux Spaghetti", 14 rue Saint Merri ; côté face, en bas, l'ancienne galerie d'art Gana Beaubourg, 3 rue Pierre au lard. L'ensemble devait être relié pour occuper toute la parcelle qui longe la ruelle, et accueillir 500 personnes. (cliquez sur les photos pour aggrandir)

                                                                                                                                          

    Dans une lettre datée du 31 décembre 2009, le Préfet de Police de Paris répond à notre intervention écrite du 14 septembre qui dénonçait le projet. On sait que toutes les autorités concernées, Commissaire Centrale du IVe, Maire du IVe, élu de l'opposition municipale et Députée de la circonscription, nous ont apporté leur appui dans une intervention écrite auprès du Préfet.

    Le Préfet nous précise qu'il a reçu une demande, en juin 2009, de la part de Frédéric Hervé, gérant du COX, pour un transfert de licence IV vers l'ancienne galerie d'art du 3 rue Pierre au Lard. On sait que c'était son intention de relier ce bâtiment au bar "Le Curieux Spaghetti" du 14 rue Saint Merri, pour n'en faire qu'un. C'était le "stratagème" que nous avions dévoilé dans notre article du 25 mai 2009 sur le blog.

    Dans son rapport, la préfecture de police a relevé que ce bâtiment était situé, comme nous l'avions souligné, à proximité d'écoles. Il est indiqué, en outre, qu'il est à moins de 75 mètres de deux débits de boissons, déjà en infraction vis à vis de la réglementation en vigueur.

    Sur ces bases, le Préfet de Police a saisi le Procureur de la République, qui a notifié à M. Hervé le refus du Parquet du transfert de licence. Il lui est permis tout au plus de créer un restaurant, sous réserve de l'obtention d'une licence restaurant auprès des douanes. Un tel projet commercial est concevable, mais il ne peut être ni un débit de boissons, ni a fortiori une discothèque.

    Le Préfet rappelle également qu'il a été informé de la tentative de travaux sans autorisation entrepris par le COX et du procès verbal établi par la direction du permis de construire de la Mairie de Paris, à destination du Parquet. L'Architecte des Bâtiments de France a été également saisie de l'infraction.

    C'est à la vigilance des riverains et au soutien des acteurs de la vie publique que nous devons ce résultat. Nous devons rester attentifs : la gigantesque campagne rédactionnelle que les professionnels de la boisson et de la nuit ont développée ces dernières semaines montre l'étendue de leurs appétits. Il ne leur serait pas désagréable que les habitants s'en aillent pour laisser le champ libre à la transformation du Marais en parc d'attractions, où tout serait permis à l'image de l'île enchantée de Pinocchio, perspective à nos yeux infiniment plus préoccupante que le spectre de la "ville-musée" qu'ils brandissent, sans convaincre personne, comme un épouvantail dérisoire.

    Pour rejoindre notre association agréée, loi de 1901, apolitique et culturelle, Cliquer ICI

                                                                                                                                                 

       

  • La Commissaire Centrale du IVe intervient sur le projet de boite de nuit géante rues Pierre au Lard – Saint Merri

    Primevert johanna commissaire central IVe red

    Johanna Primevert, Commissaire Centrale du IVe, dans son bureau, 27 boulevard Bourdon

                                                                                                      

    En compagnie de nos amis de l'association Aubriot-Guillemites, nous nous sommes entretenus avec la Commissaire Centrale du IVe à propos du projet de boite de nuit géante 3 rue Pierre au Lard – 14 rue Saint Merri. Nous lui avons remis à cette occasion la copie d'un courrier adressé par "Vivre le Marais !" au Préfet de Police de Paris.

    Elle nous a déclaré avoir elle-même saisi le Préfet du dossier fin juillet, en émettant un avis défavorable pour motif de troubles prévisibles à l'ordre public, en rappelant également l'existence d'écoles maternelle et primaire à proximité.

    Cette intervention fait écho à celle de la Maire Dominique Bertinotti, qui nous a déclaré le 13 juillet avoir pris la même initiative.

    Le danger n'est pas écarté pour autant. Le Procureur de la République sera informé de l'affaire dans les semaines qui viennent. Nous pourrions être amenés à nous manifester auprès de lui.

    De son côté, la Mairie de Paris a des moyens d'agir. La "translation de licence IV" du "Curieux Spaghetti" vers le nouveau bâtiment résultant du rapprochement des immeubles Pierre au Lard et Saint Merri, n'a de sens que si les permis de démolir et de construire sont accordés pour effectuer les transformations nécessaires.  explications article du 25 mai

    La Maire Dominique Bertinotti a donc elle aussi des leviers dans sa main.

                                                                

  • Impuissance et complaisance ne font pas bon ménage avec le paysage du IVe

    Ste croix 22 Barres contre terrasse

    A gauche, le 22 rue Ste Croix : le projet tel qu'il apparait sur le permis de construire. Un commerce a ouvert, "Le Bazar de la Mode", une sorte de caverne qui déverse sur la rue une musique racoleuse. L'arbre a disparu. La signalétique (immense panneau orange) s'harmonise mal avec le cadre urbain. L'arbre " de haute tige" qui figure au permis, est passé à la trappe. Le commerce a ouvert en l'absence du certificat de conformité. On attendait une réaction de la mairie. Rien n'a bougé.

    A droite, la contre terrasse si controversée du restaurant "chez Julien", avait disparu fin octobre 2008 à notre grande satisfaction, car elle enlaidit la perspective exceptionnelle de la rue des Barres et de l'église St Gervais-St Protais. Elle est revenue avec les hirondelles, au printemps. L'obligation faite aux commerces de ranger les meubles (tables, chaises …) à l'intérieur pendant la nuit n'est pas respectée. Nous avons adressé un courrier de protestation à la Maire Dominique Bertinotti, en date du 3 avril, avec copies à la direction de l'urbanisme et du paysage de la rue (17 Bd Morland), ainsi qu'aux Bâtiments de France, mais nous n'avons aucune réponse à ce jour. La mairie aurait-elle accepté l'inacceptable à seule fin de favoriser les affaires du restaurant ?

                                                                                                                                                             

    Mots-clés : rue Ste Croix de la Bretonnerie, Le bazar de la mode, certificat de conformité, chez Julien, contre terrasse, rue des Barres, Saint Gervais Saint Protais

                                                                                                                                                      

     

  • Rue Michel le Comte (IIIe) : l’évolution est en marche

    Michel le comte devanture cartons 

    3 rue michel le Comte : un grossiste en … cartons

     Michel le comte 5 linéaire

    Un peu plus loin, une succession de grossistes et, soudain …. une vitrine avec de jolies maquettes.

     

    Désormais, rue Michel le Comte, les vitrines se suivent mais ne se ressemblent plus. 

    La photo du haut illustre ce que nous voudrions cesser de voir. C'est heureusement une espèce en voie de disparition : vitrine et arrière-boutique délabrées, cartons à profusion et livraisons qui encombrent les trottoirs et embouteillent le quartier.

    La photo du bas est notre raison de croire que la diversification des activités est en marche : un cabinet d'architectes s'installe au numéro 5. Massimiliano Fuksas a loué le premier étage pour y installer ses bureaux, et la boutique pour exposer ses maquettes.

    A l'autre bout de la rue, à l'angle Beaubourg, un grossiste en maroquinerie procède à sa liquidation. Personne ne regrettera sa porte à l'angle Michel le Comte, régulièrement encombrée de cartons tels des pylônes de pacotille à l'entrée d'un faux temple égyptien.

    Beaubourg grossiste 

    Reste à savoir qui le remplacera. C'est là qu'on verra si le mouvement amorcé, encore fragile, se confirme.