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Étiquette : rue saint merri trémie 4ème

  • Rue St Merri : Christophe Girard, Maire du IVe, s’explique sur les déboires des travaux

    Girard christophe 28 02 14Christophe Girard  (Photo VlM)

     

    Interpelé par un riverain  de la rue Saint Merri sur le déroulement des travaux, interrompus depuis quelques jours, et sur les balbutiements d'un conseil de quartier qui a apporté plus de confusion que de clarté, le Maire a choisi d'intervenir pour mettre les choses au point.

    Nous avons reçu de lui le message ci-dessous :

    Le chantier qui a commencé pendant les vacances de la Toussaint visait à démolir le plus gros de l’œuvre durant l’absence des enfants. Ce chantier a toutefois pris du retard compte tenu de difficultés, évoquées lors de la réunion publique, dues à la complexité de l’œuvre à démolir, la fontaine étant imbriquée dans le tunnel (NDLR : tunnel dont on a découvert l'existence à l'occasion des travaux). Ces difficultés ont obligé l’entreprise à prendre d’ultimes précautions techniques pour éviter tout impact sur le tunnel.

    Nous attendons un calendrier précis de fin des travaux de la part de la Direction de la voirie qui doit effectuer l’étanchéité de la fontaine. Les espaces verts travaillent également sur un projet de végétalisation.

    De toutes façons l’inversion de la rue était programmée depuis le départ pour début janvier et le fait qu’elle reste fermée jusqu’à l’inversion du sens  a au moins un avantage, c’est qu’il habitue les gens à ne plus emprunter la rue Saint-Merri pour se rendre dans le Marais.

    Je tiens également à souligner que les directeurs des écoles Saint-Merri et Renard ainsi que de nombreux parents d’élèves, apprécient cette accalmie.

    Sur votre déception quant à la portion de fontaine démolie, je la comprends. La réunion publique s’étant essentiellement centrée sur la question de l’inversion ou de la fermeture de la rue, je n’ai peut être pas eu l’occasion de m’étendre sur les enjeux de cette première action municipale.

    En tant que Maire d’arrondissement, je suis contraint par un budget limité et je ne suis pas en mesure d’entreprendre, sans l’aval de la Mairie centrale, de gros travaux tels que la fermeture du tunnel, mon souhait initial que je sais complexe et couteux.

    J’ai donc, sur le budget espace public alloué à la Mairie d’arrondissement, décidé de marquer la première étape de la reprise de cet espace et de sa sécurisation. Le projet consiste à réduire, autant que faire se peut la fontaine, sans toucher à la structure du tunnel, pour retrouver une certaine visibilité et requalifier cet espace. Je travaille en parallèle avec la Maire de Paris et son Adjoint, Christophe Najdovski sur une potentielle prochaine étape qui irait de pair avec les travaux sur l’établissement Saint-Merri.

    Mon Premier Adjoint, qui a eu effectivement un empêchement mardi dernier, sera évidemment votre interlocuteur privilégié sur ce dossier qu’il suit de près en étroite collaboration avec le Conseil de quartier Saint Merri et son Président Alain Genel.

    Cordialement

    Christophe Girard

     

    Les riverains sont invités à poster leurs commentaires à cette déclaration. On apprécie quoiqu'il en soit que le Maire se soit manifesté à la suire d'un "conseil de quartier Saint Merri" particulièrementd décevant

     

  • Rencontre avec Eric Moyse, Commissaire Central du IVe arrondissement

     

    "Vivre le Marais !", en compagnie de Marais-Quatre et des représentants des collectifs du Marché de la Place Sainte-Catherine, Saint-Merri/Pierre au Lard et Archives-Sainte Croix de la Bretonnerie ont été reçus le 21 octobre par le Commissaire central du IVe arrondissement Eric Moyse et plusieurs membres de son équipe de direction.

    Ces rencontres périodiques que l’on pourrait qualifier de « partenariat » permettent de répondre aux préoccupations et d’échanger sur les sujets qui intéressent les habitants du quartier.

    En ce qui concerne les Etablissements qui engendrent du bruit la nuit qui ne respectent pas l'espace public et les autorisations de terrasse délivrées et/ou la réglementation en matière de consommation d’alcool, la réponse du Commissaire est sans embage, elle est celle de l’application du droit.

    Bien entendu des dossiers doivent être constitués et les infractions constatées par les forces de police. A cet effet le nombre de passages dans les commerces connus pour enfreindre régulièrement les règles a été augmenté et les effectifs renforcés. Ce travail quotidien devrait aboutir à une évolution favorable sans parler pour autant de miracle. A ce titre il est spécifié que deux fermetures ont été décidées récemment et il est probable que d’autres interviendront. Dans ces cas l’arrêté sur la vente d’alcool au-delà de 21H00 n’avait pas été respecté.

    Des participants ont insisté sur l’évolution de certains bars vers la formule « bar-club » dénomination avec laquelle ils s’autorisent à se transformer en discothèque avec force décibels et alcoolisation que doit subir le voisinage. Dans ce cas il est recommandé d’appeler le commissariat.

    Les riverains ont rappelé qu’ils n’étaient pas contre ces activités mais que leurs responsables devaient respecter leur voisinage. La conclusion du Commissaire Moyse sur ce sujet est de savoir où se situe la limite entre « supportable et ordre indispensable… ».

    Le cas de la place Sainte-Catherine fait l’objet d’une surveillance accrue mais il est demandé par les membres présents du collectif que la police se rende surtout sur les lieux lorsque le temps est clément, le pic de fréquentation induit crée alors des débordements qui peuvent aller jusqu’à empêcher les véhicules de secours de se rendre au pied des immeubles. Deux cas ont été rapportés. La police travaille sur ce dossier en relation avec la DPP (Direction de la Prévention et de la Protection - Mairie de Paris). Des verbalisations ont été dressées.

    Le Commissaire rappelle que les verbalisations sont systématiques dès qu’une infraction est constatée. Leur nombre a d’ailleurs doublé en quelques mois. L’objectif est de mener les « récalcitrants » au Tribunal de Police avec lequel les forces de l’ordre coopèrent efficacement. Les amendes sont alors bien plus élevées que celles dressées par les policiers (35 €), elles sont majorées en cas de récidive, ce qui n’est pas sans effet pour l’exploitant et peuvent aller jusqu'aux fermetures administratives.

    Les vols à la tire ont diminué devant les lieux les plus touristiques comme Notre Dame suite au doublement des interpellations. Les vendeurs à la sauvette sont aussi interpelés et leur marchandise saisie. Sur les abus des deux roues motorisées ou non y compris l’encombrement de l’espace réservé aux piétons, il nous est annoncé que le nombre de verbalisations nous sera communiqué prochainement. 

    Pouvoir échanger ainsi périodiquement est une manière de relater le vécu des habitants, d'anticiper les problèmes et d'une certaine façon d'aider à les résoudre en bonne entente avec les forces de l'ordre qui se félicitent comme nous de ces réunions.

    Dominique Feutry