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Étiquette : rue vieille du temple

  • La réhabilitation du bâti se poursuit rue des Gravilliers (IIIe)

    Gravilliers 46-48 façades

    46-48 rue des Gravilliers (IIIe). Cliquer sur l'image pour agrandir

     

    Le monopole des grossistes s'effritte rue des Gravilliers, mais il est encore par endroits une réalité.

     On constate depuis la rue que l'état de ces deux imeubles est proche de l'abandon. On finit de s'en convaincre quand on pénêtre à l'intérieur. L'univers des grossistes est bien là, avec ces boutiques où s'entassent des sacs plastiques et des cartons, ces appentis sur cour et ces sous-sols qui servent d'entrepôts, avec dans les étages et jusque dans les combles un habitat qui offre peu de confort, de sécurité et d'hygiène. La photo ci-dessous, montre une cour pavée intérieure encombrée par un double volume d'appentis sous verrière et, plus caractéristique encore, un "cabinet d'aisance" en débord sur la façade intérieure.

    Gravilliers 46-48 cour

      Cour intérieure du 46

                         

    Tout ceci est appelé à changer.

    La SGIM, bailleur social de la Mairie de Paris, vient de déposer un permis de construire pour réhabiliter les trois bâtiments de 3 et 4 étages qui constituent la parcelle. Une partie des surfaces commerciales sera transformée en habitation. Ce ne sont pas moins de 21 logements qui seront créés.

    Les appentis et verrières  sur cour seront démolis, en application des dispositions du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais. A leur place, un auvent sera créé. Une solution que les Bâtiments de France peuvent dans certains cas accepter en guise de locaux pour abriter les vélos et les bacs du tri sélectif.

    Des cages d'escaliers seront fermées, deux escaliers nouveaux seront créés. Les façades exterieures et sur cour seront ravalées, avec remplacement des menuiseries extérieures et modification des devantures.

    Des question se poseront inévitablement : ces immeubles, quoique inconfortables, sont habités. Faudra-t-il les évacuer au préalable ? Où iront les résidents actuels ? Une fois les travaux terminés, qui seront les vrais bénéficaires de la rénovation ?

    Quelles que soient les réponses, on retiendra que la rénovation de la rue suit son cour et avec elle sa mutation qui la fait passer d'un haut-lieu des grossistes-importateurs en maroquinerie, en une voie qui occupe une place de plus en plus intéressante dans le Marais.

    Elle peut se flatter d'offrir à la vue des immeubles XVIIIème siècle de bonne qualité et aussi, en son tout début, des immeubles XIXème, comme celui qui se situe au n° 5, qui mérite assurément qu'on lève la tête pour admirer la façon dont les étages élevés ont été traités, dans la pure discipline de l'Art Nouveau, qui a servi de relais entre Haussmann et l'Art déco.

    Gravilliers 5

    5 rue des Gravilliers – Cliquer sur l'image pour l'agrandir et l'apprécier dans toute sa qualité

     

    Intéressé par l'association : Cliquer ICI

     

    Post scriptum # 1 :

    La mairie du IIIe sous la "plume" de Gauthier Caron-Thibault, élu de Paris, a publié sur son blog, en septembre, un excellent article sur le sujet. Il confirme, en les enrichissant, les interrogations que nous soulevons. Voir le blog de G. Caron-Thibault.

     

  • Alerte aux transactions à distance avec les cartes bancaires

    Distributeurs billets LCL

    La carte bancaire fait partie de notre univers quotidien : retraits, achats chez les commerçants, ordres à distance. Attention, la fraude vous guette !

                                                                                                                                                               

    Nous répugnons ici à personnaliser nos articles. C'est au nom et en direction des adhérents, très nombreux, de "Vivre le Marais !" que je m'exprime. Il y a quelques mois j'ai fait une exception pourtant en postant sur Internet l'histoire de ma participation en 1961-62 à la fin de la guerre d'Algérie comme S/lieutenant appelé du contingent. Je voulais apporter mon tribut, modeste, à l'histoire de cette période et espérer que des lecteurs de ce blog viendraient vers moi pour partager des souvenirs, des analyses et des photos.

    La démarche a réussi au-delà de mes espérances. La notoriété du blog, très référencé dans tous les moteurs de recherche, m'a apporté des contacts avec de nombreuses personnes avec qui j'échange désormais.

    Durant l'été, j'ai été victime d'une fraude à la carte bancaire. Fort de l'expérience précédente, j'ai pensé qu'il était, sinon de mon devoir, pertinent en tout cas d'en faire part à tous ceux qui me lisent, pour qu'ils évitent le piège, et à la communauté bancaire pour qu'elle mette un terme à une anomalie flagrante qui défie le bon sens.

    En effet, les procédures actuelles font que des commerçants demandent par téléphone nos coordonnées bancaires pour enregistrer une commande. C'est le cas, par exemple, pour la réservation d'une chambre d'hôtel. Vous donnez donc, et parce que vous n'avez pas le choix, votre n° de carte, sa validité et, c'est là où le bât blesse, un "cryptogramme" composé de trois chiffres qui figurent au verso. Ce "code" est censé constituer l'indice que vous acceptez la transaction commerciale et le paiement de la chose.

    Très bien. Mais ces information sont passées "en clair". Rien, sinon sa conscience, n'interdit à votre interlocuteur d'en faire un usage criminel. C'est-à dire d'utiliser votre profil bancaire pour effectuer des achats pour son compte ou pour compte de tiers en vous faisant payer la note.

    Les transactions par Internet, quant à elles, font appel à une procédure identique mais la différence est que le protocole d'échanges est sécurisé (https) et que les ordinateurs interdisent la vision en clair des données échangées. C'est donc très vraisemblablement dans les échanges par téléphone que se produisent les fuites.

    C'est ce qui vient de m'arriver. J'ai découvert courant août sur mon relevé bancaire une transaction frauduleuse émanant d'un certain M. Prete (Italie), qui a commandé à mes frais deux ordinateurs à APPLE COMPUTER INT'L, pour un montant de près de 2.500 €. APPLE, Service des Fraudes, que j'ai réussi avec beaucoup de difficultés à avoir au téléphone, m'a gentiment annoncé que la commande avait été exécutée, et livrée à une adresse dont ils pensent maintenant qu'elle était éphémère pour ne pas dire fictive.

    Confidence de mon interlocuteur : il y a en ce moment dans la nature des listes de profils bancaires qui résultent de l'exploitation de fuites, conséquence d'un dispositif qui porte en germe ses propres dérives et la prolifération de ce type de fraude.

    Mon banquier, LCL Crédit Lyonnais, reconnaît que je suis la victime d'une fraude et m'affirme que je serai remboursé. En attendant, mon compte est à découvert et passible d'agios. Qui me seront rétrocédés, me dit-il. Mais quand ? Vivre avec un découvert de cette importance n'est pas confortable.

    Je n'accepte pas cette situation et l'attitude de la banque. Le mécanisme qu'elle a mis en place pour le paiement à distance est défaillant. Elle doit assumer et re-créditer mon compte immédiatement. Charge à elle de se retourner vers le fournisseur ou vers la carte VISA et son assurance. Je suggère que nous manifestions tous ensemble ce genre d'exigence quand l'occasion malheureusement se présente.

    Cet article a deux buts : dire à la communauté bancaire que nous devons en aucun cas être les boucs émissaires de leurs inconséquences et passer un message à tous nos lecteurs pour qu'ils refusent de se prêter à des transactions de ce type, tant qu'elles ne feront pas l'objet d'un processus de contrôle parfaitement sécurisé.

    Transmettez l'information autour de vous. C'est une mission de salut public !

    Post-scriptum # 1 

    Sensible à nos arguments et à la vague de réactions que cette affaire a suscitée, la banque LCL Crédit Lyonnais, en date du 7 septembre, a régularisé le compte en le créditant des sommes injustement prélevées. Dont acte ; je remercie la direction de LCL de sa réaction somme toute assez rapide.