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Étiquette : saleté

  • L’espace devant le Centre des Impôts rue Michel le Comte (IIIe) attend toujours des grilles empêchant les campements sauvages

       IMG00057-20140112-1245Etat actuel de la bouche de ventilation et des ses abords 10, rue Michel Le Comte (IIIe) (Photo VlM!)

      

    Nous sommes nombreux à dénoncer et depuis fort longtemps, l'état de saleté quasi constant devant le gymnase et le Centre des Impôts de la rue Michel Le Comte (IIIe). En raison de la configuration des lieux, des détritus sont déposés à cet endroit et des SDF s'y installent, protégés qu'ils sont par l'avancée de l'immeuble qui agit comme un auvent sur le trottoir.

    Le Maire du IIIe arrondissement, alerté à plusieurs reprises, a promis de faire faire quelques aménagements à cet endroit, d'une part en installant des structures métalliques permettant aux deux roues de stationner, ce qui a été réalisé, et d'autre part de poser de hautes grilles autour de la bouche d'aération afin d'empêcher des personnes d'y prendre racine. Cela avait même été spécifié, lors du conseil de quartier du 1er octobre 2013 (notre article du 06 octobre), un représentant de la municipalité qui avait affirmé :  «des grilles de 2m50 disposées en carré seront installées autour de la bouche d'aération située dans l'angle du bâtiment où se trouve le Centre des Impôts».

    Sur ce second point, nous ne constatons aujourd'hui, à notre grand dam, aucune avancée alors que les mois passent. Les lieux sont occupés par des matelas, couchages et cartons. La  saleté a donc repris ses droits alors que nous avions pu croire un moment que les efforts entrepris permettraient de revenir à une situation normale.

    Voilà qui est bien dommage pour une rue extrêmement passante et fréquentée, une rue qui comporte des hôtels particuliers de premier ordre comme l' Hôtel d'Hallwyll (article du 15 janvier 2013), une galerie de peinture et un bar à chats (article du 21 septembre 2013) qui attirent nombre de visiteurs et clients. Nous avons peine à croire, face à la laideur de cet immeuble aggravée par l'état de saleté qui se trouve à ses pieds et les tags sur le mur en retrait qui lui fait face, de l'autre côté de la rue, que nous sommes dans le Marais.

    Les riverains attendent donc avec impatience l'arrivée des grilles promises par Pierre Aidenbaum et des actions énergiques qui rendront cette artère plus propre et moins délaissée.

    Dominique Feutry

     

    Post scriptum # 1 du 27 janvier 2014 :

    Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, nous adresse le message suivant :

    "Je reviens vers vous au sujet de l’installation du dispositif visant à ceinturer et protéger la bouche de ventilation sise 10, rue Michel Le Comte, devant le Centre des finances publiques.

    Ce dossier, qui reçoit toute mon attention et celle de mes adjoints depuis de nombreux mois, est en passe d’être réglé, la grille que vous mentionnez dans votre article, d’une hauteur de 2,50 mètres, devant être implantée d’ici deux à trois semaines.

    Espérant vous donner ainsi satisfaction, je vous prie de croire, Monsieur le président, en l’assurance de ma considération distinguée".

    Pierre AIDENBAUM

    Maire du 3e

     

    Post scriptum # 2 du 5 février 2014

    Nouveau message du Maire, reçu ce jour :

    "Pour faire suite à mon précédent message en date du 27 janvier, je vous informe qu’une grille a bien été installée aujourd’hui même, mercredi 5 février, au pied de l’immeuble sis 10, rue Michel le Comte.

    Des personnes sans-abri s’abritaient régulièrement au niveau de l’avancée de ce bâtiment et d’une bouche d’extraction d’air chaud. Les maraudes et les services de l’Etat et de la Ville avaient connaissance de ces installations et m’en tenaient régulièrement informé.

    Considérant le danger que suppose ce type d’emplacements, nuisibles en premier lieu aux personnes qui pensent y trouver refuge, j’ai demandé à ce que cette partie de la rue Michel Le Comte soit réaménagée. Des stationnements pour vélos ont ainsi été mis en place et cette grille, réalisée sur mesure, empêche l’accès à la bouche d’extraction d’air.

    Un tel aménagement s’inscrit dans la droite ligne de la politique de la Ville de Paris concernant l’occupation inappropriée de l’espace public. Pour chaque situation similaire, nous faisons systématiquement procéder à l’enlèvement des encombrants et nous veillons continuellement à limiter les emplacements propices à ce type d’installations (devant des extractions d’air chaud, dans des cabines téléphoniques…), qui s’avèrent particulièrement dangereux pour les personnes concernées. Toutefois, ces actions ne sauraient être menées au mépris de la dignité de ces hommes et de ces femmes et nous ne les envisageons donc pas sans suivi et accompagnement social, ce qui parfois nécessite du temps.

    Si je me réjouis de voir ainsi aboutir ce projet d’aménagement que j’ai moi-même initié, sachez que je continuerai d’observer avec attention l’évolution de la situation en veillant à toujours concilier quiétude des riverains et respect des personnes les plus démunies.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

    Pierre Aidenbaum"

     

     

     

     

  • Bientôt une « Fondation d’Art Contemporain » entre les rues du Plâtre et Ste Croix (IVe)

    Plâtre 9 immeuble bhv 07 11 13
    Façade de l'immeuble BHV, 9 rue du Plâtre (IVe)

     

    Une demande de permis de construire a été déposée par la S.A. des Galeries Lafayette, propriétaire du BHV-MARAIS, le 8 octobre 2013 sous la référence PC-075-104-13-V0019, pour la tranformation de l'îlot qui va du 9 rue du Plâtre au 44 rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe). Architecte : O.M.A. Amsterdam.

    La rue du Plâtre porte ce nom depuis le 13ème siècle, sans doute parce qu’un four à plâtre y était installé… Sur cette rue, commandé en 1891 par le créateur du BHV, Xavier Ruel, un édifice « à usage de magasin » y est construit, dans le style des bâtiments industriels et commerciaux typiques de cette période à Paris.

    Les quatre étages de l ’ensemble, en U autour d’une cour intérieure, étaient dédiés à la confection, le rez-de-chaussée et le sous-sol étant occupés par chevaux et chariots (avec une rampe pour atteindre les caves), qui allaient et venaient depuis le porche au 44 rue Ste Croix.

    La parcelle a été entièrement libérée le 1er août 2012.

    En 2010, Philippe Houzé, président du directoire des Galeries, sous l’impulsion de Guillaume Houzé, héritier de la passion familiale pour la création, décidait la  mise en place d’une Fondation d’entreprise d’intérêt général, et son déploiement « dans un immeuble situé au cœur du Marais à Paris »

     Sur la base de l’engagement du groupe des Galeries Lafayette d’être  « un acteur de la vie culturelle de la société, et de  participer à la réinvention des grands magasins par l’art et la création », le programme du projet propose :

    •  un  espace de production ouvert aux créateurs,
    • des expositions et rencontres artistiques,
    • un « laboratoire de pensées et de paroles »,
    • un restaurant lié à un labo des arts culinaires,
    • un espace enfants autour de "l’écologie du regard",
    • une boutique-librairie. 

    Le projet, tel qu'il est présenté, «s’attache à préserver au maximum l’identité patrimoniale du site en engageant une grande part des travaux dans la remise en état, la restauration et la valorisation  de ce patrimoine architectural, qui a subi de nombreuses transformations ou détériorations  au cours du temps".

    L’îlot présentera une forte cohérence, par l’unité intrinsèque des bâtiments existants et grâce à la grande galerie d’exposition verticale positionnée en son centre ». il sera possible de traverser de part en part cet îlot, depuis le 9 rue du Plâtre jusqu’au passage du 44 rue Ste Croix.

    Ce passage, actuellement couvert d’une dalle béton, sera  réouvert, permettant à l’îlot de retrouver un véritable espace extérieur, offrant des vues vers la galerie d’exposition  verticale".

    Ste croix 44 immeuble bhv 07 11 13L'accès côté rue Ste Croix

     

    Quatre phases successives de travaux sont prévues :

    • Retrouver l’état d’origine du bâtiment existant, débarrassé de ses adjonctions
    • Restauration minutieuse de la construction de la fin du XIXème.
    • Amélioration du réseau de circulation et de distribution du bâtiment, sur la base d’expositions avec libre circulation du public.
    • Et, pour répondre à ce dernier objectif : création d’un élément architectural neuf, permettant  d’articuler entre eux les espaces existants,  et  favorisant le développement dans  L’ESPACE  de programmes  de création et de démonstration,  par la construction d’une GALERIE  VERTICALE  VITREE  emboitée dans la cour, composée de plateaux mobiles couvrant une surface de 75 m2 au sol, permettant d’aménager différents types d’espaces  (49 combinaisons possibles…) .

     Fondé sur une démarche culturelle solide, qui débouche sur un programme ambitieux, le projet architectural est remarquablement présenté. Il confirme un grand respect du patrimoine du Marais, qu'il enrichit de cette belle idée de plateaux mobiles qui devraient devenir l’âme de l’ensemble.

    Pierre  Colboc,

    Président de l'association MARAIS-QUATRE

     

  • L’état pitoyable du parvis de l’église des Blancs Manteaux…

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    Eglise des Blancs Manteaux (IVe). Le parvis

    Nous avions décrit à plusieurs reprises de l’histoire (article du 01/09/12) et parlé des animations culturelles (12/01/2011 et 20/03/2013) de l’église des Blancs Manteaux (IVe) dont le parvis est orné d’une façade provenant de l’ancienne église Saint Eloi des Bernardins, aujourd’hui détruite, qui s’élevait sur l’Ile de la Cité.

    Malheureusement les 9 longues marches construites au pied de cette façade qui permettent d’accéder à l’édifice par la rue des Blancs Manteaux (IVe) sont devenues, ainsi que le palier et le trottoir qui les encadrent, un lieu de rassemblement et de fêtes bruyant où sont attroupées des personnes indélicates souvent alcoolisées qui n’hésitent pas en sus de cette pollution sonore à mettre l’endroit dans un état de saleté déplorable. Tâches de graisse, mégots et cannettes, bouteilles cassées, papiers et autres détritus en tous genres s’invitent à la vue de tous, gâchant le lieu, ne respectant ni l’entrée d’un édifice cultuel, ni les passants qui entrent pour visiter ou prier, obligés de slalomer entre les bouteilles, les papiers gras et les personnes souvent encore vautrées sur les marches.

    Du théâtre situé juste en face (15, rue des Blancs Manteaux), les clients qui attendent au guichet voient eux aussi ce triste spectacle qui tranche avec celui pour lequel ils se sont déplacés !

    Pire encore, que peuvent penser les élèves qui longent la bâtisse pour se rendre en classe à quelques pas de là ou au square tout proche et voient ces saletés joncher les escaliers et le trottoir. Quel modèle laisse-t-on aux jeunes ? Cette situation intolérable est une provocation si l’on sait qu’à quelques dizaines de mètres, dans la même rue, est installé le Clos des Blancs Manteaux (au N° 21) qui propose des animations pour tous dans " …le cadre d’une démarche éco-citoyenne…" où il est nécessaire de "…changer nos habitudes et préserver notre environnement proche… " Sic. Cette proximité, avouons-le, ne manque pas de sel !

    "Vivre le Marais !" comme il se doit, va alerter les autorités afin que cessent ces agissements qui créent, de jour comme de nuit, une vraie nuisance aux habitants et accentuent cette impression de laisser-aller qui, aux yeux des visiteurs, ternit, ce qui est dommageable, l’image du quartier et de Paris, déjà atteinte par les tags, l'affichage sauvage et les flyers.

    Dominique Feutry

     

  • Bilan de l’édition 2013 de la Fête de la Musique : un enthousiasme en baisse !

    Fete-de-la-musique

    Que devons- nous penser de l’édition 2013 de la Fête de la musique dans notre quartier ? 

    Nous avons constaté moins d’enthousiasme que les autres années et une participation en baisse, mais beaucoup de notes et de décibels cependant en certains points et rien à d’autres pourtant occupés les années passées ? Est-ce le temps ? Est-ce la crise ? Est-ce une forme d’érosion qui caractérise la 32ème édition ? Il n’empêche que à l’instar des fêtes passées, nos rues sont restées fréquentées très tard jusqu’au petit jour. Les résultats de cette effervescence ne sont pas restés inaperçus.

    Samedi matin, les papiers voletaient sur les trottoirs, le vent étant de la partie, des cannettes jonchaient le sol et les épanchements d’urine ont battu des records quasi absolus. On cherchait les toilettes mobiles annoncées ici ou là ? Quant au verre cassé, il s’en trouvait partout. Les services de la propreté de la Ville ont été mis à rude épreuve et nous devons remercier les agents qui ont été mobilisés, mais les moyens alloués après ce type de manifestation ont-ils été suffisants? Dimanche et même en ce début de semaine, il restait encore à faire à certains endroits névralgiques tels que l’angle des rues Rambuteau et Beaubourg à hauteur de l’agence de la BRED.

     

    Palaisroyal
    Concert électro dans les jardins du Palais Royal

     

    Ce qui était frappant le 21 au soir, les bouteilles cassées et les cannettes l’illustrent bien, ce sont les nombreux jeunes alcoolisés. Nous en avons déjà parlé à propos des états généraux de la nuit (notre article du 10 juin 2013). Mais l’ampleur de ce phénomène fait que nous sommes face à un problème de santé publique.

    Nous sommes tous responsables si nous restons les bras ballants. Il faut enrayer cette évolution qui n’est peut-être pas suffisamment prise au sérieux et contre laquelle les élus et les autorités compétentes, les parents, les éducateurs, les professionnels de la santé ainsi que les commerçants impliqués doivent travailler afin de trouver ensemble les moyens d’endiguer ce qui est devenu un véritable fléau. Il y a urgence. Les forces de police particulièrement impliquées lors de cette fête ont réussi à contenir les débordements et ainsi éviter les heurts.

     

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    Conducteur de scooter devant l'Eglise Réformée de la rue Saint Antoine (IIIe) distrait pas le concert au bord de la chaussée (Photo VlM!)

     

    Nous avons remarqué que certains emplacements retenus pour les musiciens étaient parfois trop près des voies de circulation fort empruntées par les véhicules, certains chauffeurs distraits ne regardent alors plus la chaussée et peuvent être a à l’origine d’accident, ce qui a failli se produire rue Saint Antoine devant l’Eglise Réformée du Marais…

    La fête de la musique 2013 n’a pas failli à la tradition, tous les styles pouvaient être écoutés. Nous regretterons simplement une baisse d’engouement, des décibels souvent exagérés, l’alcoolisme des jeunes qui est désormais de la partie et des moyens insuffisants pour remettre nos rues en état de propreté malgré la mobilisation des équipes de la Ville. Quant à la sécurité, les forces de police veillaient indéniablement.

    Dominique Feutry

     

  • Occupation de l’espace public : c’est l’escalade ! Un hôtel installe sa réception et sa salle de petits déjeuners dans une « véranda », sur le trottoir

     
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    Hôtel Georgette, 36 rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe)

     

    Au 36 rue du Grenier Saint Lazare (IIIe) et après de longs mois de travaux, un nouvel hôtel, "l’Hôtel Georgette", vient d’ouvrir ses portes. Il remplace un vieil établissement situé au même endroit.

    D’aspect moderne et agréable ce commerce a construit une terrasse fermée, une sorte de "véranda", qui lui permet de disposer sur la rue d’un espace supplémentaire qui abrite la réception et aménage une salle pour les petits déjeuners.

    Le règlement des terrasses de la Ville de Paris prévoit en son article 2.1: "une terrasse fermée est une occupation délimitée du domaine public de voierie couverte et close destinée limitativement aux exploitants de débit de boissons, restaurants, glaciers et salons de thé pour la restauration sur place de leur clientèle". Comme ce commerce n’est ni un restaurant ni un débit de boisson, cette extension ne devrait pas être autorisée. Au vu de sa taille, il est plus que probable qu'elle dépasse le seuil du tiers du trottoir utile.

    Nous nous étions réjouis du réaménagement de la rue du Grenier Saint lazare par la Mairie de Paris. Nous sommes moins enthousiastes de constater que les nouveaux espaces qui ont été dégagés suscitent l'appétit de marchands qui se soucient peu de l'équilibre, qu'il faut pourtant préserver, entre leurs intérêts et la qualité de vie des habitants

    Nous avons donc signalé cette anomalie à la Direction de l’Urbanisme et à la Police. Nous attendons leur réponse avec intérêt.

    Dominique Feutry