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Étiquette : sarkis

  • Sarkis choisit une galerie du IVe pour une exposition d’exception autour du blanc

     

    IMG00057-20140112-1245Production de la collection "Opus" de Sarkis

     

    La Galerie Nathalie Obadia 18, rue du Bourg Tibourg (IVe) expose jusqu'au 1er mars (du lundi au samedi de 11h à 19h) sous le théme "Au commencement du blanc" des oeuvres de l'artiste Sarkis.

    Cet événement rencontre un grand succès après l'exposition de 2010 au Centre Pompidou, celle de 2011 au Musée d'Art Moderne d'Art Contempotain de Genève et la Biennale de Venise en 2013.

    Sarkis est inspiré ici par la préhistoire et des "empreintes humaines" exécutées à la peinture à l'huile sont disposées sur les murs de la galerie.

     

    Galerie-Nathalie-Obadia-r.-du-Bourg-Tibourg-Sarkis-Au-commencement-le-blanc-233x155Oeuvres de Sarkis dans la galerie Nathalie Obadia

     

    L'artiste est né à Istanbul en 1938 et est installé à Paris depuis près d'un demi siècle. Il a dirigé le département Art de l'Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg. Admirateur de peintres comme Munch, il se décrit comme sculpteur de l'espace. Ses amis le qualifient de modeste  en insistant sur son intérêt pour l'histoire, la littérature et la musique. Sarkis a fait de nombreux films, des tableaux vivants en vidéo mais aussi des sculptures, des photographies et des aquarelles.

    Nous recommandons cet évément au coeur du Marais où selon la presse se rend le Tout Paris.

    Dominique Feutry

     

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  • Des quartiers de Paris – dont le Marais – dédiés à la fête ? Anne Hidalgo doit s’expliquer sur les intentions qu’on lui prête !

      Fête nuit 2011

    "La fête à Paris". Une façon de qualifier ce qui est trop souvent une vaste alcoolisation (Photo VlM)

     

    Sans doute pressés par les professionnels de la nuit, l’élection du "maire de la nuit", différents articles et reportages des médias … deux des candidats aux élections à la Mairie de Paris ont fait part au fil de leurs déclarations de leur position quant à la  "vie nocturne dans la capitale".

    La mesure la plus ahurissante, qu'on prête à Anne Hidalgo serait, et nous la reprenons in extenso, de  "sanctuariser les quartiers dédiés à la fête comme les Champs Elysées, la Bastille et le Marais… Dans les prochaines révisions du PLU dès 2014, les établissements de ce secteur devraient bénéficier d’une clause d’antériorité empêchant ceux qui achètent dans ces quartiers de contester leur comportement" !

    Oui vous avez bien lu, une idée plus qu’électoraliste, une trahison à l'égard des parisiens, car les habitants qui sont installés depuis longtemps se retrouveraient tels les dindons d’une farce. Bien entendu cela ne serait pas seulement un avantage à l’égard des établissements de nuit mais du favoritisme antidémocratique et disons le anticonstitutionnel. Le facteur temps n'a jamais permis, sauf prescription qui ne s'applique pas ici, de changer une infraction en un acte licite. Une infraction est un acte répréhensible en soi. S'il était confirmé que Mme Hidalgo a prononcé ces mots, au-delà de leur stupidité, ils susciteraient des craintes sur l'égalité de traitement qui serait réservée aux parisiens si Mme Hidalgo était élue Maire de Paris.

    Les habitants du Marais ont été sidérés en prenant connaissance de ces propos. Il en est certainement de même pour les riverains de la Bastille. Quant aux Champs Elysées il s’agit d’un quartier de bureaux. Pour les "rebelles" si une telle décision voyait le jour, leur sort est scellé : la députée PS Sandrine Mazetier a concocté un projet d’estocade finale consistant à faire condamner par la justice l’abus de recours au numéro d’urgence pour tapage nocturne. Elle refuse à ceux qui subissent la possibilité de se défendre contre ceux qui agressent. Elle nous expliquera ensuite qu'elle défend les faibles contre les forts !

    De son côté Nathalie Kosciusko-Morizet s'oppose à l'idée d'un "Maire Adjoint à la Nuit" souhaitant plutôt réduire l’équipe si elle était élue, considérant qu’il s’agit d’une strate supplémentaire qui coûte aux contribuables parisiens la bagatelle de 600.000 € par an. Elle souhaite "trouver de nouveaux espaces, des lieux de transition en attente de requalification qu’on occuperait sur de courtes durées… ". Elle pense que certaines lignes du Métro devraient fermer à 02h00 du matin et non à 01h00 en semaine avec une ouverture toute la nuit le week-end.

      FeteFaire la fête pour oublier les tracas…

      

    La décision qui consisterait à « ghettoïser », un mot plus adapté que "sanctuariser", des quartiers entiers de Paris en quartiers nocturnes labellisés "fête" est un non-sens total alors que l’on sait que Paris est la capitale d’Europe où la densité de population est la plus élevée. Au contraire il faut répartir et excentrer ces activités. A. Hidalgo parle de la Porte de Versailles des voies sur berge. N. Kosciusko-Morizet prône l’installation d’établissements dans des stations de Métro désaffectées ou des gares de la Petite Ceinture inutilisées, le sous-sol de La Défense disposerait d’espaces libres en nombre.

    Ne nous leurrons pas, faire la fête la nuit est un business lucratif pour les établissements de nuit. Les consommations à 20 € sont monnaie courante qui excluent d’ailleurs ceux qui ont des revenus modestes. Vouloir sacrifier des quartiers entiers, pénaliser leurs habitants, pour des questions électorales face à une minorité agissante et, au final, satisfaire des fêtards dont une faible proportion habite Paris laisse pantois. Ne vaudrait-il pas mieux agir pour que puissent être ouverts plus tardivement aux parisiens nombre de piscines, de bibliothèques, de commerces autres que les bars et les restaurants.

    Trois bornes 37 XIe attroupement 16 10 13Photo "Collectif des riverains du XIe"

    Lorsque l’on sait par exemple combien il est difficile de trouver un taxi à la sortie des spectacles… Mais finalement les décideurs habitent–ils les quartiers qu’ils lâchent à la fête sans concertation avec ceux qui s’y sont installés souvent depuis longtemps pour son attrait qui peu à peu se délite et peut-être plus radicalement encore si l’état de « getthoïsation » est décrété. A-t-on oublié aussi que la majorité des touristes qui les visitent et consomment le font le jour et non la nuit ? Veut–on faire du Marais un désert vidé peu à peu de ses habitants, de ses commerçants, de ses artisans et de ses professions libérales et le remplacer par une activité duale, les musées le jour, la fête la nuit. Les candidats doivent bien réfléchir pour s’engager sur une telle voie dont les conséquences peuvent être ravageuses.

    Dominique Feutry